Téléphone 53
Téléplione 52
Samedi 3 Fcvrier 1912
le fN° 10 centimes
47 Année ft0 4719
Étrennes Pontificates
C/JOSES A DIRE
La Vie ehère - Le Remède
wi ft: ft ft. ft. ft ft, ft ft
Pourquoi pasi
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Leurs Écoles
Pensées Biverses
Le Gouverneur general
des Philippines en Belgique
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres,
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Liste préeédente 472 50
M. l'ubbé Rilger, directeur de l'Orphe-
linat des Gallons, Ypres 25.00
M. Fabbé Feys, curé émérite, Ypres 5.00
J. Herman, Ypres 1.00
Messieurs les Vieaires d'Ypres 40.00
Anonyme 2.00
Quel est Fhoimne qui ose ilescen-
clre dans' les profoiideurs de sa con-,
science pour y Lrouver des averlisse-
ments qui l'engagent a bvi'ser des iilö-
les qui font l'enivremeuL de sa conrle
vie Quel hömme voudrait dématquer
soil propre néant en se 1 apetissanjt
aux yeux de ses sembl.ables Faible
et glorieux a la fois, le mortel s'aveu-
gle aux vanités et il appelle a son ai
de de seduisAntes images qui puissent
lui yoiler. sia deslinée.
L'ho'mme esl: fa settle eréa'.ure qui
ne prenne ,pAS la créalioin au série,ux.
11 essaye iele plaisanler agréablement
sur la ine et sur la mori, croyant par
la, i'ajre preuve d'indépeudance. Les'
animiaux sont des creatures plus gra
ves, qui cliAnteiit a la joje, orient a
la douleur, imais uc faussent jamais
leurs insTncts. lis simt susceplibles d'ft-
nioii p et de baine, mats ids' 11c coir. 1 a is-
sent point 1'ironic, cette révolte de la
faiblessq, qui espère sc venger par un
pen d'esprit. Les auiniAux n'ont point,
coinmc les hommes, l'impudence des;e
donner au Spectacle 'chose Iriste quand
on l'approfondit Siiiiuler les clou-
leurs vrales pour se faire applaudir
d'une foule frivole exprimer la ga>
lé pour l'obliger an rive It faut done
que l'acteur aime, soupire, se passioli
ne pour, elle, la spectrale assemblee
Quelle plus grande preuve de la misère
tie l'homme Se faire prêler une aiiie
étrangére pour essay er de s'émouyoir
par le coeur d7 au trui Ceci est faux,
murmnre lAj conscience; et Fjiuagiiia-
fion répondi Geci est la' yérité. Le sen
timent jetle spn yoije sur sa! raisoii,'
et Fépiiélbère se liVrc a ses joies
menteuses.
*\"'y a-l-il pas assez d! emotions a
•goüler dans la vie liéelle, qu'il taille
reclierclier avec lant d'avidité les rétah
lités troimpeuscs
Les voiei tous, jeunes et vieux, au
lever du ride'au, assis sur des' gradins.
Le yieiltard vient montrer combi en
soil coeur est paternel l'orpheliiie de
la pièce Fintéresse il pleure et sou
rit avec elle, cetle belle grande fille
fardée dont le père meurt abandonné
dans un taudis. G'est ici cpie F Mo
lière, sortie pour un jour du couvent,
vient chercher sou Roméo. Oli! eet ac
teur, si bien tourné, aux lèvres dc co-
rail, aux sourcils d'ébèue et dont' cha-
que parole est 1111e mélodie, elle en
raffole chaquc soirj Qui Fen empêehe-
ra? Sa mère 11e fait pas autrement.
Qui; et le lendemjain, quand le jeune
ihomme sincere, Celui qui voudrait unie
sa deslinée a la' sienne, se prjésent'erja! a
elle, Fim'age de Facteur aux jambes1 si
bien chaussées, au si joyeux coloris,
Holler a encore devant ses yeux, et le
malheureux se verra froidémënt écon-
duit. Est-tee done la le fiance qui Ose
s'offrir a nidi?... une voix saiis mélo
die, une mine paie, 1111 vêlement terne,
des paroles sourdes, nulle majesté dans
la démarche, nulle grace dans les mou-
vem'ents... pliysionomie hoimête, il est
vrai, mais peu marquante, et si mo
notone qu elle inspire l'enuui
Hélasl la réalité semble bien fioi-
de, quaiid 011 peul s'alier éblouir aux
féeries de la scène, r- bien nue, bien
pauvre, pour ceux dont l'esprit faible
ne se söulient que par Feiiivrenieïrt des
sens et qui se plaiscnt a cache,r ia
mort sous de bril'anls oripcaux
Ldnglenips avant l'heure, la, foule
se presse aux partes du theatre. Le
spectacle sera plein d attrait. Au pre
mier acte, pendant, que le fiapcé! res
pire fa joie, la fiaucée mourra de mi-,
sèr.e au coin d'ipie que. Mais le Sep-]
tutor du troisième jajete sera U'un.effet
mervcilleux: 011 y chant era l'amo.ur et
les joies de l'amour. Le beau fiancó
paraitra brillant d or et de joyeuse hu
meur. Oh! la belle lecon de conslance,
jeunes speelatrices.Le quatrièmé ac
te sera le plus applaudiun vieillard
s'y doit suicider et chauler en roulades
les dernières paroles d un moribbnd,
avec accompagnemen t de violous et de
Mtes. Odieuse pamdic Fliomme
est done si vain, si léger, qu'il prend
plaisir a voir ses larnies briller au so-
leil, et a écouter ses doideurs mises
en musique! Meurent saiis piété les
pauvres qui Loiinbent saus lui advesser
le sa!ut du gladiateur romain. Péris-
se cc qui manque d'agrément pojur 1c
regard! ,et yive Fingéiiieux cl 'éclatant
décor,
Stériles dépenses d'^mour que cel
les qui se font pour Ic mensonge
pluie de perles tlans la uier (pie ces
larnies1 de jeunes filles devant la, s'cè-.
11e; soupirs de mal Ml es que ceux de
ces vieil'ards spectateurs d'un dramc;
meurtre de la vérilê par le mensonge,
sous les yeux de la paison! N'est-ce
pas toujours la dans.e jcFHioilbein, pjlus
hideuse ici, Pjicce qu'elle est pleine dc
mépris pour le monde a yenir Est-
il permis d admirer l'adresse dans la
IrOtiiperie? Qui done le premier a ap-
pris aux homines a jouer la comédie?
Celte l'ausselé qiron admire sur la scè
ne et qui se glisse j usque dans iiptrci
vie familière, 11'est-elle pas Ie fruit de
la' révolte de l'ame, irritée de se voir
logée dajns un corps de chair
Pour se venger de la mésalliance,
elle se joue du corps et en fait spin
mannequinde la, Ie théatre. Amuse-
mol, en parodiant la vie, dit-elle. Ef
l'pn voit des' hammes gambadcr dans
une arène, et se rcplover suf eux-mè-
mes, aux applaudissements de creatu
res mortelles Foule avjde de cOmé-
dies, si ces sentinients que [,u prorligues
'a des fantönies de yérité, fu les repPr-
tais' sur les martyrs de la soCiéi'é qui
s'öuffrent inconnus dans l'impasse ides
ténébreuses misères, cpjmbien tju! gurais
mérité de tes frères et de üieu
Manquent-elles, ici-bas, les in fortu
nes a soulager? Les pauvres', les Ir,is
les, les maiades. 11e composeiit-ils
pas 1'humanité presque lout enlière
A Fheure, oii les grands lustres; glis-
sant leurs rayons sur les janipes de
lasalle, font resplendir les toi!eüe:-ysu
perbes; a Fheure oü les Iressaillemenjis
du rire ^agitent le public a 1'aiKlitiou
de mechanics saillies, aux niansardes
des' nilaispns voisines, des enfants mi-
sérablcs périssent, Aans secours, (aux
froides étreintes de la pauvreté J 1
1!$ 'ïl£.
La question du renchérissement de la vie
figure toujours au premier plan des preoc
cupations générales. Et il ne semble pas
qu'elle doive être résolue de sitöt, a consi-
dérer les divergences d'opinion qui se révè
leDt non seulement a l'endroit des remèdes a
apporter au mal, mais encore au sujet de3
causes génératrices du mal.
N'a-t-on pasentendu dans des assemblées
sérieuses les Parlements le sont parfois
soutenir, sous ce cbapitre, les thèses les plus
contradictoires Tandisque les libéraux
beiges attribuent. pour le moment, le ren
chérissement des vivres a la soi-disant politi
que protectiouniste du gouvernement catho-
lique, les libéraux anglais l'attribuent a la
politique libre-échangiste du gouvernement
conservateur de George V
Aprè3 tout, qu'importent les causes Il
nest pas toujours indispensable de connaitre
la cause d'un mal pour découvrir le remède.
En Fespèce, il semble lien que les remèdes,
tout comme les causes, soient multiples.
Ce qui est certain, c'est qu'on cherche vo-
iontiers midi a quatorze heures et qu'on
négligé le remède trés cfficace que chacun a
sous la main. Quoi de mieux indiqué, en
effet, lorsque tout est clier, que de simplifier
sa vie? Le sage sen fa»t une iègle sans
attendre que les circonstances l'y invitent.
Les au'res ne parviennent a s'y réïoudre
jamais. Aussi ccmme elles sonnent faux dans
la bouohe d'une foule de gens ets recrimina
tions incessantes contre la cherté de la vie
Apparemment,quand tout est hors prix,on
serre un peu les cordons de la bourse on
ï'ogne le budget des superfluités et des
plaisirs... Ah bien oui Vit-on jamais pa-
reille ruéevers tous leslieuxoü i'on s'amuse?
Vit-on jamais plus délaissé le foyer, centre
des joies les plus pures et les plus économi-
ques
Pour un vélodrome qui ferme,vingt autres
lieux de plaisir s'ouvrent et font fortune,
depuis Ie simple cabaret jm.qu'au cinéma et
au rink, en passant par les cafés-concert,
les theatres, les attractions toraines, etc etc.
Et voyez done si les beuveries et les
ripailles, les bals et les saturnale3 se ressen-
tent de la cherté de la vie
Voyez done si les mères les moins fortu-
nées ne trouveut plus de quoi habiller leurs
filles conforméinent aux caprices les plus
déraisonnables et les plus ruineuxde la mode
toujours chacgeante
L'a vie simple, voila, a toute évidence, le
remède spécilique de la vie ehère.
La vie simple ne fu'.-elle simpllfiée que
par la suppression ou la limitation de quel-
ques unes de ces nuisances alcool, tabac,
spectacles, suralimentation, surlibations,
etc. mais c'est déja tout profit quand la
vie est a bon compte.
En temps de vie ehère, la vie simple s'im-
pose impérieusement a tous aux riches,
sous peine d'être tentés plus que jamais de
rogner sur le budget de Ia charité et des
oeuvres aux humbles,sous peine de perdre
le bénéfice de leur condition moralement
priviiégiée et d'encourir, eux aussi, les dan
gers et les maledictions de la ïichesse mal
employee, si relative soit-elle.
Hélas prêcher Ia vie simple, de nos
jours, c'est s'exposer au ridicule, plus encore
que les Méva et autres apötres de la vie
naturelle qui vendent leur recette dansles
rues de nos grandes villes, vêtus a peu prè3
comme le Précurseur.
Prêcher la vie simple, c'est comme le dit
Jean, prêcher dans le dósert.
Certes, dans les cloitres on simpli&erait
volontier3 Mais comment réduire encore ce
qui se trouve déja réduit sa plus simple
expression
Et en dehors des cloitres... Va t-en voir
s'ils viennent, Jean j
1
De fait, c'est bien l'avis le plus general
Simplifier sa vie, quand la vie est ehère, c'esj
bon pour les moines et les anachorétisants.
Les gens rnoins austères trouvent plus simple
et plus pratique de faire la chasse aux gros
salaires et aux postes bien rétribués, sans
négliger les cumuls. t
Aussi, que de competitions sitót qu'un
emploi devient vacant, qu'il s'agisse des
fonctions de secrétaire communal ou de celles
de simple nettoyeur de vespasiennes
Tant et si bien qu'il devient urgent de
chercher remède a ce fléau-la également.
Mais encore une fois, pourquoi chercher
midi a quatorze heures Le meilleur remède
est tout indiqué, et, en théorie du moins,
libéraux et catholiques semblent assez bien
d'accord sur le choix.
J'ai nommé Fadjudication publique.
Qu'il s'agisse d'un travail ou d'une fourni-
ture quelconque, de retaper un b&timent
communal ou de livrer Ie gaz declairage, on
réclame Fadjudication publique.
Pourquoi, dès lors, n'accorderait-on pas
au plus bas soumissionnaire la rédaction des
procès-veibaux et autres écritures a faire
pour compte de la ville j
Ce serait tout profit pour la caisse commu
nale, car il y aurait certainement des rabais
considerables sur le chiffre d'appointements
indiqué par le cahier des charges. Qui sait?
Des amateurs se trouveraient peut-être qui
volontiers secréteraient gratis, ou même,
comme les garcons de café, consentiraient a
payer une redevance au patron.
Tout profit moral aussi pour les adminis
trateurs communaux, dont on ne pourrait
plus, dès lors, suspecter l'impartialité. j
Plus de népotisme ni de favoritisme a un
litre quelconque
Plus de pistonnages ni de marchandages
secrets
Plus de crainte non plus de soulever des
colères et des rancunes
Les concurrents évincés n'auront qu'a s'en
prendre a eux-mêmes, etne pourront repro-
cher a personne d'avoir méconnu leurs apti
tudes ou leurs services. j
Car, bien entendu, le cahier d s charges
stipulera la taille, le poids, la couleur des
chereuxet des poils, le nombre de dents,
etc. comme aussi le degré de piété voulu
pour faire bonne figure dans une procession,
derrière l'édilité.
De la sorte, tout étant bien prévu et stipu-
lé, et les points mis sur les i, il n'y aura de
mécompte pour personne. Et quand il faudra
un secrétaire, on ne prendra pas un danseur
de corde.
Décidément, il ne sont pas encore murs
pour le pouvoir nos amis les libéraux. Ils
n'ont rien appris depuis 1879. Ils s'imaginent
toujours que les écoles publiques sont leur
chose, dont ils peuvent disposer comme ils
l'entendent, même la oü ils ne sont pas les
maitres. Contribuables et administrateurs
catholiques peuvent bien apporter leur argent
et leur peine pour empêcher la faillite de ces
écoles, mais quant a se mêler de l'organisa-
tion pédagogique, cela jamais
Ecole publique, d'après eux, doit être
synonyme d'école libérale, et aux libéraux
seuls doit être réservé le droit de régenter
l'enseignement dans leurs écoles. 1
Alorsque tout renchérit et que l'enseigne
ment libre se voit forcé de majorer ses prix,
le minerval de leurs écoles est tabou
defense a tous d'en modifier le taux
Alorsque l'enseignement libre fait droit
spontanément aux justes revendications fla-
mandes, leurs écoles doivent rester,
même en plein pays flamand, de véritables
écoles francaises
C'est le cas notamment pour l'école de la
rue St Jean, d'Ypres, en Westflandre une
école payée des deniers des contribuables
yprois, en majorité catholiques entourée de
toute la sollicitude de nos administrateurs
catholiques et gratifiée par eux, tout récem-
ment, d'une institutrice supplémentaire, au
traitement de 1100 francs I
Et ces bons libéraux, restés figés, comme
on le voit, dans leurs principes de 1879, se
figurent na'ivement que, le 2 Juin prochain,
on leur donnera carte blanche pour recom-
meneer leur besogne d'antan I
'sSf s# hf s# isft £3| s# SflP
Le bien-être est un app&t pour nous faire
désirer le mieux-être et nous conduit a notre
perte. Pirme\.
La tempérance met du feu dans l'Stre, de
la viande dans la marmite, du pain dans
l'armoire, de l'argent dans la bourse, du
crédit dans le pays, de la force dans le corps,
de l'esprit dans la tête et du contentement
dans la familie. Franklin.
Maigre cuisine n'a pas besoin de médecine
Prov. pop.
L'homme sobre prolonge sa vie. Ecclés.
ft ft. ft ft ft ft. ft ft ft ft
Les missionnaires d« Scheut out repris,
aux lies Phi'ippiaes, a l'ile Lucon en parti
culier, Ia tache que les religieux espagnols
durent abandoaner, après la guerre de
1898. Les résultats qu'ils y ont obtenus sont
remarquables.
M. Dean C. Worche3ter, écrivait il y a
quelque temps ii Mgr Dougherty, évêque de
Nue va Segovia
Vous savez sans doute que moi-même, je
ne suis pas catholique et n'ai aucun intérêt
spécial dans les travaux des missionnaires.
Mais je m'intéresse profondément a toute
mesure pratique qui tend a améliorer le
sort des tribus non chrétiennes de ces pro-
vinces.
Je désire surtout vous dire que du com
mencement a la fin de mon voyage, j8 n'ai
entendu que des éloges les plus bienveil-
lants et les plus enthousiastes, au sujet des
travaux accompüs par ces prêtres, su sujet
du tact et de la bienveillance avec lesquels
ils traitent tous ceux que lehasard met ea
contact avec eux.
Je conslate qu'ils n'exploitentpas le pays.
Tout ce quils en retirent, et c'est bien peu,
ils 1'appliquent au bien des régions d'ou ce
peu leur est venu. En outre je constate que
les prêtres rencontrés par moi sont tous sacs
exception des hommes de travail et de sa
crifice, qui prennent vivement a coeur les
intéréts du peuple au milieu duquel ils vi-
vent.
Je leur suis surtout reconnaissant pour
leur empressement a secourir les maiades et
les blessés. En cela, je considère qu'ils font
ceuvre gouvernementale.
S. Exc. M. William Pack, qui a rempla-
cé M. Taft en qualité de gouverneur géné-
ral des lies Philippines, vient, au cours d'un
voyage en Europe, de sójourner, cinq jours
en Belgique. Fils de pasteur protestant, ce
haut fonctionnaire, qui ne professe pas la
religion catholique, a consacré tout letemps
de son séjour aux Missionnaires de Scheut,
li s'est rendu, d'abord, a la maisondeLou-
vain. De la, accompagné d'un missionnaire,
il a pareouru la Belgique. M. le gouverneur
Pack a fait une visite personnelle aux pa
rents de tous les missionnaires beiges rési-
dant aux Philippines, et les a félicités, au
nom du gouvernement américain, d'avoir
donné a la oause dela civilisation des fils aus
si vaillants et aussi dévoués.
Son excellence s'est montrée enchantée
de la cordiale reception qui lui, fut faite a
la maison du Noviciat des Cbanoinesses
Missionnaires de St Augustin a Ron-
Iers, de ses deux visites l'avant veille
et la veille de son depart de Belgique. Le
gouverneur, se confondit en louanges, de la
supérieure Générale, et des soeurs en Mis
sion, «Dame Louise dit il, est une grande
femme, paree qu'elle a une grande ame» I.e
Ministre de FIa3truction publique, Mr
Gilbert, son ami, avait déclaré que les
seeurs Beiges, ont les meilleures écoles des
Hes.
La dernière journèe du Gouverneur Géné-
ral des Philippines, fut coasacrée a la Mai-
son-Mère de Scheut (Anderlecht) oü il fut
regu par le R. P. Mortier, Supérieur Géné-
ral, entouré de tous les religieux.
JOURNAL
©rgane Gaiholique
TPRES
de TArrondissement
V
i.'
r*i