I s i 6 La Chambre Un dernier écho du Bal de la Dentelle La flêche de St-Jacques L'ÖEuvre de la Goutte de Lait Une invention d'un Yprois Le Tliéalre Grandsart-Courtois Actes oflflciels avons entendu M. Waulers demander cette suppression non seulement au Conseil com munal de Waremme, mais également au Parlement dans son discours du 17 Janvier dernier. La Belgique, ajoutait Monsieur Wauters, est un pays modérément protectionniste. Cette protection accordée a I'Industrie agri- cole doit disparaitre. Nous ne pouvons admettre ces idéés du député socialiste. Nous nous élevons avec énergie contre une semblable prétention,et nous sommes assurés d'avoir avec nous, en cette circonstance, tous les cultivateurs de arrondissement d' Ypres, d quelque opinion qu'ils appartiennent. L'Agriculture belge'est ^'industrie la plus importante de la Belgique. Les cultivateurs beiges exploitent 2 millions d'hectares, un million deux cent mille personnes sont occu pies aux travaux agricoles. 11 y a en Belgique 298.000 cultivateurs qui vivent de leur bétail et de la vente des produits agricoles. La vente du lait, a elle seule, produit par an 36o millions de francs, soit 60 millions de plus que tous les charbonnages réunis et 60 millions de plus que les recettes de tous nos Chemins de fer. II faut que l'Agriculture se développe. qu'elle prospère. II faut que le Gouverne ment empêche l'étranger de venir ruiner sur nos marches la plus saine et la plus impor tante de nos industries nationales. Supprimer les droits d'entrée, comme le demande M. Wauters, ce serait permettre aux denrées alimentaires étrangères de venir faire a nos produits une concurrence désas- treuse, ce serait jeter le de'sarroi dans la cul ture, ce serait mettre sur le pavé un million deux cents mille agriculteurs et ouvriers agri coles. D'ailleurs, Monsieur Fernand David, Mi- nistre actuel du Commerce en France, déda- rait dernièrement La diminution, la suspension des droits de douane et l'introduction des viandes frigorifiées, auraient pour effet de troubler la production, de la diminuer et par la, au contraire, ces mesures aboutiraient a une hausse probable. II déclarait encore Si Ton supprimait les droits de douane, les agriculteurs ne pouvant se défendre contre la concurrence étrangère, s'efforce- raient de résister un certain temps, mais ils i) seraient forces de laisser leurs champs en l'riche, d'ou diselte dans le paysles paysans ne feraient plus d'achats, c'ou ma li rasme dans l'industrie. 11 est évident que pour permettre aux cul tivateurs de vendre leurs produits avec un bénéfice qui les fasse vivre, il faut empêcher l'étranger d'envahir nos marche's avec ses produits. II faut prote'ger l'Agriculture c'est-a-dire imposer les produits de l'étranger a leur en- tre'e en Belgique. II faut done établir des droits de douane. Mais ces droits en Belgique, qui suffisent a faire prospérer notre Agriculture, sont si peu élevés.que M.Yves Guyot, dans l'Econo- miste du i5 octobre 1911, a pu dire que la Belgique était un pays libre échangiste. L'opinion de eet économiste vaut bien celle de M. Wauters, Dioits do douane sur les Denrces alimentaires Ils sont moins élevés en Belgique que partout ailleurs C'est une des raisons pour lesquelles la vie est si bon marche' en Bel gique. Le tableau ci-dessous convaincra nos lec- teurs. I Le gouvernement catholique a supprrme le droit d'entrée sur le café, le cacao et le thé. Aucun droit d'entrée n'existe sur les oeufs. On en a introduit en Belgique en 191 r, 5o millions de plus que les autres années. Depuis 1895, aucun droit de douane nou veau n'a été établi en Belgique. En Allemagne les droits de douane ont été augmentésen 1912. En France ils ont été augmentés en 1910. En Hollandeon a établi dernièrement pour 21 millions de droits d'entrée. En Angleterre les tarifs douaniers ont été relevés en 19/1. Los droits d'enlré" sur le l.élail étranger et les viandes congelées M. Wauters et les orateurs de l'opposition ont reproché au gouvernement les droits d'entrée sur le bétail vivant, sur les viandes frigorifiées venant de l'Argentine, enfin les quarantaines imposées a li frontière, au bétail étranger. Trois remarques s'imposent tout d'ahord 1/ On parle de taxes sur la viande et sur le bétail. Mais qui profite de ces taxes Ce sont les communes car ces taxes sont réparties entre tous les habitants du royaurae. Si on supprimait ces taxes,00 réduirait les ressour ces des communes, des protestations surgi- raient et du jour au lendemain tous les bourgmestres de Belgique iraient porter leurs protestations au ministère. 2/ Si le bétail entrait en Belgique sans examen suffisant, notre élevage serait ruiné. Ces droits d'entrée sur le bétail, les quara- taines a la frontière ont été commandés par la préoccupation que notre gouvernement a de l'hygiène du bétail, il faut empêcher que notre bétail soit empoisonné par le dehors et que la Belgique devienne une espèce d'égoüt ou les pays étrangers enverraient leurs bêtes malades. 3) Enfin ces droits d'entrée sur le bétail favorisent no're élevage et ont permis a notre cheptel national de se développer ad- mirablement. A combien s'élèvent ces droits d'entrée De 3 a 5 centimes pour le bétail sur pied. II a été calculé par le président du congres de la boucherie que ce droit d? 5 centimes sur le poids du bétail bovin vivant ne repré- sentait que 8 centimes sur la viande qui figure a l'étalage des bouchers. Mais sous Ie rapport même des droits d'entrée sur le bétail notre pays est infé rieur a tous les autres comme en fait foi le tableau suivant. w 2 s a 5 s a s 2 ai D M 8 a z 1 D O Q U O O cd O c O 5 a a a a s a a 1 w SW s s a o- i ca O a 2 a' 2 Quand le Beige paie I franc a raison de droits d'entrée, le Suisse, que nos cartelüstes nous citent comme modèle, paie lui, 2 frs 40 centimes. Le Bétail anglais est plus eher que le bé tail beige. (A Suivre.) Mercredi 21 Février La Cbambro vote la mise en considération dela proposition de M.Verbaegen relative au travail de nuit et au repos dominical daus les boulangeries et patisseries. Elle discute ensuite et adopte en première lecture un prrjet revisant diverses disposi tions de la loi coloniale il s'agit spéciale- ment de la création d une commission per manente pour la protection des indigènes, des concessions, ainsi que des déplacements de magistrate. M. Tibbaut pose une question au sujet des permis spéciaux de recherches minières. La Chambre abordant ensuite la discus sion du budget de l'industrie et du travail, le socialiste Debunne s'occupe de la situation des ouvriers de certaines industries. Jeudi 22 Février Le socialiste Debunne continue la lecture de son discours rédigé en trarqais. Divers incidents se produisent. M. Daens demande que les élections légis- latives soientfixés au mois de Mai. Le socialiste Mansart se démène comme un diable paree que M. Gravis lui a dit qu'il est riche malgré la politique. Le socialiste Caluwaert examine la situa tion faite aux charbonnages par la récente limitation de la durée du travail. Moyennant un peu de bonne volonté et de prévision on eüt pu éviter bien des difficultés d'autre part la réduction de production de cbarbon est loin d'etre aussi grande qu'oa l'avait prédite. if' if\. if' V' Cette fête somptueuse,exquise,ravissante, a eu tout le succès habituel des fêtes organi- sées par la Société royale de la Grande Harmonie. Les grands quotidiens out décrit minutieusement le coup d'ceil fóérique de cette grandej salie de bal dans laquelle ondoyent des groupes aux costumes cba- toyants. L'initiative de cette ancienne société était de nature a émouvoir notre ame beige et patriotiquecetait un hommage éclatant rendu a notre Reine bien aimée qui, depuis longtemps, aprisa coeur de sauver l'indus trie dentellière de la crise qu'elle traversait. Elle-mêine, donnant l'exemple a la foule élégante des invitees parées de supeibes den telles, avait arboré une robe merveilleuse en dentelle rebrodée d'or et garnie de dia mante et de perles fines. Un manteau de cour.entièrement en point de vieux Flacdre, retombait en plis légers sur cette toilette opulente. C'est le souvenir qui fut offert a Sa Majesté par les femmes beiges lors de son mariage. Les armoiries des neuf provinces beiges qui y sont reproduites attestent la perfection technique et la précision artisti- que que peuvent attéindre nos dentellières flamandes. Tout ce faste, toutes ces splendeurs tra- duisaient biea le goüt traditionnel de notre race pour le luxe et la magnificence. Cepen- dant, de mignonnes jeunes filles travesties en dentellières, la mante sur l'épaule, les petits sabots aux pieds, dansent le Klapdan et évoquent les fees obscures qui tissèrent ces voiles si exquisement vaporeux. C'est derrière les petits carreaux de pau- vres maisonnettes perdues dans des ruelles 6ordides que nous pouvons voir ces malbeu- reuses courbées tout le jour sur leurcarreau. D'un rythme mélancolique, leurs fuseaux exécutent ces tissus frêles et gracieux qui sont le plus be! ornement de la Beauté. Leurs oeuvres s'en vont par le monde faire de la ricbesse et de l'élégance, tandisqu'elles- mêmes, fées obscures, se courbent de plus en plus vers la tombe anonyme... Ce drame de tous les jours émut notre jeune Reine et sa tendre pitié chercha dos lors a apporter un peu plus de bien être a la dentellière des Flandres. La légénération de la dentelle beige est sqn oeuvre et elle s'y de'voue avec une inlassable ardeur. La Grande Harmonie a voulu s'associer a a ce geste souverain et en donnant, cette année, un bal de la Dentelle, elle a en même temps fast oeuvre sociale en établiss: nt une sorte de trait d'union entre les humbles tra- vailleuses qui font la dentelle et les éléga-.- tos qui s'en parent. C'est aux classes dirigeantes qu'il appar- tient de suivre ce royal exemple, et Ypres, qui de tout temps fut un centre de fabrica tion dentellière, il conviendrait plus qu'ail- leurs de remettre en honneur la vraie den telle Et que nos jeunes filles, au lieu de fragments d'opéras, cbantent cette exquise Légende de la Bonne Reine II était une fois, dans un potit pays Une petite Reine Son coeur rêvait de vivre en un doux paradis Et d en chasser la peine. Et son peuple disaitc'est la Reine au coeur Son geste est une aumone [d'or, Sa bonté qui se cache aux yeux rayonne Sur les marches du tröne. [eneor Chaque année, au jour de sa fête, Pour fleurir un peu son bonheur, Le peuple ceuille en son honneur La moisson u'une fleur discrète. Mais la petite Reine, ainsi Que la Vierge de la légende, A voulu soulager aussi L'humfele dentellière flamaude. Son coeur charitable A l'amour De l'art charmant de nos grand'mères Et depuis lors toute la cour Se pare de dentelies claires. Dentellières, chantons sa douce bienfaisance Et pour la bénirdans nos cceurs Qu'autour d'elle ce soir,notre reconnaissance Tresse une dentelle de fleurs. Reunion du e rnité local de l as- sociation Catholique et conserva trice de l'arrondissement d'Vp es La reunion du Comité local, qui aeu lieu, jeudi soir, a eu pour but de proposer l'or ganisation d'un poll en vue des prochaiues élcctious législatives. A cette fin,d'iraportan- tea modifications ont été proposées aux sta- tuts. L'assistance. trés nombreus^, les a admises k l'unanimitéet, d'après les rensei- gLements parvenus de différents Comités de l'arrondissement, rassensblée générale ne manquera pas de les ratifier. D'après l'art. 11 des statuts de Dissocia tion, il appartient au Couseil général et non au comité exécutif de désignèr les can- didats pour les élections législatives. C'est logique et cette disposition répond entièroment aux désirs souvent exprimés par les délégués et membres de l'Association Catholique de notre arrondissement. Nous apprenons que le conseil général se réunira probablemont aujourd'bui en buit et au plus tard le samedi 9 mars aux fins de statuer sur les propositions foraaulées dans laréunionde Jeudi. Le poll aurait lieu lc 16, 17 et 18 ou les 23, 24 et 25 mars. ii® tf* Elle s'e'lance déja fièrement, eberebant a percer les brumes de notre ciel Yprois, Sa réussite qui paraissait douteuse au de'but, devient de plus en plus certaiue. II faudra attendre son en'ier achèvement avant d'é- mettre un jugement détinitif. En tout état de cause, il est heureux que l'expérience ait pu être tentée sur St-Jacques plutot que sur St-Martm. Si elle est cou- cluante, on ne devra plus hésiter de mettre a l'étude un nouveau projet de flêche pour notre collégiale. Si belle que soit notre tour, quoique tronquée, elle De peut que gagner encore en beauté en étant couronuée d'une flêche, a la condition que celle Qis'harmonise avec le caractère architectural de la cuve. Vue de la Grand'Plaéè, la flêche de St- Jacques modifie déja trés heureusement notre paysage urbain, et il n'est pas dou'eux qu'après son entier achèvement, il se trou- vera encore quelqu'un pour regretter 1' accordeon qu'elle remplace. Tout ce qu'on pourra objfeter peut-être c'est ce que fut un couronnemeut en style Renaissance, et non une flêche en gotbique de la Flandre maritime, qui existait primitivement. is# rA -5# ssP *J§ ïA 'sflP 's# L'oeuvre, instituée depuis deux ans, reud des services des plus appreciables. La lutte contre la mortalité infantile qui, grace a notre administration et au dévouement gé- néreux d'un groupe de gens de coeur, est si efflcacement entamée, préoccupe, depuis longtemps déja, nos voisins de France. Sur l'initiative des Drs Variot, Brunon et Dufour, une coniérence nationaledes Gouttes de Lait aura lieu a Fécamp, A la Pentecote. ift if*, if* 1f\ if*, if*. If*. if\ Distinction La Société d,Editions musicales Paris- Bruxelles vieut de délibérer sur les compo sitions musicales qui lui sont parvenues pour le concours international qu'elle a organisé. Notre distiugué concitoyen, M. Albert Van Egroo, vient d'y remporter, dans la section I, un 3me prix, avec felicitations du jury, pour sa composition musicale pour piano intituiée Tourments II y a lieu de noter que le 1" et 2e prix n'ont pas été décernés. Notre ville peut être fiére de posséder un artiste qui s'est déja signalé aus^ib. illamment dans tant de concours. Nous lui présentons nos plus chaleureuses félicitations et nous espérons bien pouvoir entendre ce morceau dans un de nos prochains concerts. Le public yprois n a pas oublié la marche procession- nelle Gloria du même auteur, qui pro- c'uisit une si profonde impression a sa première audition, et il serait bautöment désirable que cette marche fut produite plus fréquemment. .av »v, »v, »y aw, jw, 3|v, »v, C'est dans les grandes inventions qu ecla- te toute la grandeur du génie moderne et une grande part d'admiration va générale- ment aux hommes illustres qui ont enrichi l'bumanité du fruit de leurs travaux qu'aux écrivains sans nombre dont les productions httéraires, pbilosophiques, ^uridiques ou autres ne viennent rien ajouter au bien être général. En notre siècle utilitaiie, on préfère un seul Edison A une douzaine de phllosophes tels qu'Einerson Le Vrai l'emporte toujours sur le Beau, quoique l'Art ait plis l'habi- tude de s'aflubler également d une inajuscule. Admirons sans réserve toute invention, même un simple perfectionnem8iit a un principe déja trouvé c'est toujours un ache- minement dans la voie du Progiès qui est celle du Bonheur. Encourageons surtout si nous sommes avares des fumées de l'encens les efforts de nos citoyeus et chercbons a combat tie ce mauvais esprit qui est le contre-pied de l'esprit de clocher. Sachons reconnaitre A chacun ses mérites et vantons plutót cenx d'un Yprois que ceux d'un exotiqne C'est la un sentiment trés naturel qui n'a rien de commun avec la xénophobie. C'est avec une légitimo fiorté que nous avous appris dernièrement qu'un de nos concitoyens, M. Léou Nuylten, avait le pre mier, imaginé un moteur iudustriel saus soupape. Ce moteur, d'une marche trés si- lencieuse, par suite de la suppression de tous les organes mobiles, aunule tous les inconvéuients inhérents aux moteurs a sou- papes. De plus, ses frais de fabrication sont diminués de moitié. Une seciéféen nom collectif,sous la lirme L. Nuytten et Cle, s'est constituée pour ex ploiter le distributeur dénommé Tlie Val- veless Des brevets ont été pris en diffé rents pays et, de l'avis dhommes compé tents, Ie succès 8emble assuré. II serait mé rité, ne füt-ce que pour récompenser les efforts de ceux qui savent s'occuper d'autre chose que de futilités. Toux - Rhume - Pastilles Keating: voir aux annonces. 'j$ 5# ïjP ïüP ïA La branche artiste de la familie Grandsart- Courtois, qui depuis de nombreuses anuées voyage la France, revient faire la foire d'Ypres avec un spectacle de familie char mant. Les Grandsart comma les Conrtois sont originaires le nos Flandres Bruges, Som- mergem les ont vu naitres ce sout des ar tistes dans toute la conception du mot, de plus des amuseurs honnêtes qui sont vérita- blemeat les récréateurs des Families et des établissements d'éducation. Un bon succès les attend a Ypres. Subside. Par arr. du Ministre de la Justice en date du 7 Février 1912,un subside de 10.000 francs est accordé au comité d'inspection et de surveillance de l'école de bienfaisance de l'Etat, a Ypres, pour lui permettre deremplir sa mission de patronage k l'égard des élèves sortis de cette école. Voirie vicinale.Un ar. r. du 18 Février alloue des subsides pour l'exécution de tra vaux de voirie vicinale, savoirWervicq, 780. Oostvleteren, 3.000. Decoration civique. La médaille de 1" classe est décernée a M. Werrebrouck Is. conducteur des travaux de la ville d'Ypres. Conseil de Prud'hommes. Les élections pour le renouvellement des mandata des membres duoonseil de prud'hommes aurunt licu respectivement le Diuaancbe 14 Avril 1912, pour la désignation des pnid'hoiumes chefs d'entreprise et des prud'hommes em ployés et le Dimanclie 21 Avril 1912 pour la désignation des prud'hommes ouvriers. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 16 tot den 23 Kebr, 19)2 Geboorten Vaneygen Hoger, Mondstraat. Adenot André, Waterkasleelstraal. Muvlle Alfons, Zonnebekesteenweg. Huwelijken Deleu Alfons, stoker, wedr van Berlier Hé- lène, en Declercq Louise, breister, te Yper. Vermeersch Adhémar, meubelmaker en Wil lemet Ida, kanlenwerkster te Yper. Pottel Alfons, steenkapper en Glissoux Julie, kanlenwerkster te Yper. Declercq Henri, polierder en Vansevenaut Madeleine, naaister te Yper. Delahaye Eugeen, daglooner, weduwaar au Theuninck Marie, en Leleu Elodie, kanlen werkster, wed' Vandendriessche Henri,te Yper. Devos August, meubelmaker en Dooluegbe Julie, naaister te Yper. Sterfgevallen Eeckhoul Virginie, 86 jaar, z. b., weduwe Kestelyn Charles, Poperinghesteenweg. Volcke Evarist, 17 jaar, landwerker, ongü. Meeneoslraat. Nys Lucie, 85 jaar, 7,. b., ongehuwd, Bul lingstraat. Notredtme Stephanie, 78 j., 7.. b., weduwe Verhulle Francois en Vanderuiarliere Heuri, Poperinghesteenweg Wanseele Henii, 69 j z. b„ ongehuwd, L. Thouroutstraat. È-a .3» R C/3 C/5 w 2 Q EL g g 'Z o O o 03 - (O (D O E o 0 o in a -w ai z w u O m O O "D m ct Z u s: c/) UJ QJ O <u <u to J C o co P U <D 'Ti W P C/3 H CN u-> «0 O k k s: bl "03 CC •-'C3 Va 3 'A "53 u ■M C ^03 "S3 fi •t-i t -M CXI <v W 2 cfJ G O IO -N cn CXt CXt CO co K u ai os CD <D 2 13 '<3 -4-J '3 a a a c os <x> <D 0 0 O 0 :o 10 lO to Oi co co CO CJ •r* c C a (D O <D O <D O O O Cd t» 0) <0 f- O •O _o C V d) a> -3 [Jj O -qy -<D to u 4-» S-i ■4~> 'C« a a *4 W D 3 8 X/ <D a 03 00 3 CD O c O M 3 03 3 0$ ca 60 U4 cO CJ <D a 3 CS CJ 00 E »a> o J Ph ca 3 - ca .«2 'co «MO '5 M O w - .N Z 00 5 b: JtiJ aïi) 410 jul) .-gp im yfs jüj fjCf flP CJm CD* XSt> CD» CD» CD»

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2