Téléphone Téléplione 52 Samedi 16 Mars 1912 ie N" 10 centimes 47 Année iV 4725 Étrennes Ponlificales Une campagne de rénovation Pour nos Remparts Communion Solennelle A propos d'un vieux Canard Rallefefst Pensées t iverses Conseil Communal On s'abon ne rue an Benrre, 36, A Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de Tabonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 5(3 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3 la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentiires 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptê les deux Flandres) s'adresset 1 Hatas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. u Liste préeédente 578 50 Lts Membres du Tiers Ordre de St-Francois GO.29 Jg ps pg jp fsff, fS ps gft Des éciivaius de tont genre se sont élavés, depuis des années déja, contre l'indigence. la latdeur de certains décors, et notamment, des sculptures de nos églises. 11 y a quelques ccois k peine, le Journal de Roubaix, dé- plorait encóre la vulgarité d'un autel dressé a Ratrtrf Saint-Martin a l'occaslon de la confirmation. Une véritable croisade a été organisée contre les bondieuseries infernales qui in- festent nos sanctuaires. La llénovatiou de F Ait Chretien compte déja piés de mille ad hér. nts. Les fondateurs de ce groupement sont MM. G. Ramatckers et E. Tayrnacs. I e hut quils se proposent, c'est de propa- ger la belle statuaire dans nos églises, afin tl'en hannir les laideurs qui y blasplièment la Beauté... car le Beau estdivin, comrne le Vrai et comme le Bien II impoitait d'abord de trouver des oeuvres d Art ehrétien d'une valeur in- contestable -ensuite, de les rendre acces- j sibles aux ég ises eu les offrant au même j prix, voire a imiileur compte, que les platres saus nom qui s'y entasseut pour la bonte de noire temps. Les organisateurs out trouvé pour débuter une oeuvre qui ne manquera pas de réunir tousles suffrages c'est l'admirable Vierge dite de Nuremberg ->, l'un des chefs- d'oouvres les plus nobles et A la fois le plus gracieux de la statuaire catholique. Cette oeuvre de Veit Stos est trop connue pour ne pas être admise sans discussion par tous. II en existe des moulages en Btaf ou en plütre, patinés vieux bois.remarquablement soigoés. Je suis uu grand ami d'Ypres, toujours ému et émerveillé devant ses beautés. Mais mon admiration nese limite pas a ses mer- veilles arcbitecturales elle s'étecd aussi aux splendeurs de sa végétation. Les vertes frondaisons de ses remparts font oublier tont ce que eet appareil défensif du moyen-age peut avoir conserve de rébarbatif. Ce n'est plus qu'un jardin enciianteur qui encercle la ville, jardin suspendu comme ceux de Ra- byloue. Je comprends difïïcilemeut qu'on res te insensible devant de vieux arbres. Ce que je coinprendi, moins encore, c'est que des hommes se disant architectes de plantations aient eu le courage de prononcer des arrets de mort contre des princes de la sève. N'évoquons plus la pénible hantise d'un danger conjuré pour longtemps, peut-être pour toujours. Admirons sans réserve notre vert royanme Voyez ses sujets sans nom- bre, depuis le frêle arbuste jusqu a l'ancêtre qui a toujours su résister aux furies des lempêtes. Sous la violence du veut, toutes ces végétales chevelures s'ébouriffent comme pour imiter la colère des éléments déchaiaés. Les hauts ieuillages ont des claquements d'oriflammes se mêlant au clapotis de l'eau et au sifflement du rent... Quel calme re- posant, par contre, a d'autres heuresU s'élève alors des remparts un chant de paix, une sorte d'hymne lamartinienne au soleil vivitiant qui baigne d'or ses daisdeFête- Dieu. L anonymat n'existe plus,depuis quelques annóts, pour ces troncs chenus aux rides augustes. Leur orgueil a été légitimé, et des plaques d'un impeccable émail, comme des blasons de noblesse, sont venues indiquer leur brillante origine. Les fervents des rem parts engagent avec les arbres de mystérieux vitalité d'un chaeun, comme i's observent aussi leurs signes de décrépitude. Ils se réjouissent de voir s'épanouir les thyrses des maronniers, sans exiger qu'au 20 Mars leur floraison batte le record prétendüment dé- tenu par le marronnier des Tuileries. Mais combien sont-ils ceux qui parient ce lan- gage 1 On aurait vite fait de les compter. Aujourd'hui on ne parle plus aux arbres, on écrit daus les journaux Maintenant qu'il est question de vulgari sation de tout genre scientifique, littéraire, artistique, des Ames d'élite ont chercfeé également a propager l'amour des arbres. II y a eu même des lêtes des arbres dont on a cherehé a détourner le s^ns léel et oublier l'intense poésie. Mais ces manifestations isolóes sont bien faibles quand on les com pare a l'active propagande faite en Angle- terre. La, des petits livres de vulgarisation charmants ouvrent les yeux des enfants aux splendeurs de la végétation. Tons sont ad- mirablement illustrés. Trees (arbres) The Wood 1 know (Le bois que je connais) Our british trees and how to Know them (Mrs arbres anglais et comment les eon- nattre) sont autaut d opuscules que nous 1 voudrioDs voir introduire ici parmi lajeu- nesse. Pour les grands, il y a autre chose a faire que de leur donDer des images. Puisqu'ils ne rêvent plus que de lêtes, a cöté du pain quotidien, comme jadis les Romaics, qu'on en organise done dans ce décor naturel de no» remparts, décor mille fois plus beau que les payBages brossés sur une toile tendue sur chassis. Fetes musicales, fêtes dramatiques, fetes sportives, fêtes nuutiques, toutes convien- draient a ce millieu a la fois poétique et liygiénique. Imagine-t-on la beauté d'un concert donué par une musique placée entre les arbres d'un des ilots, l'attrait des ré. ates dauB ces f'ossés bordés d'une végétation luxurieu8e comme disait... l'autre f Ce seiait de la saine progagande esthéti- que qui ferait tnieux admirer et respecter par tous nos remparts of leuis riches plan tations. Hélas 1 j'ai des regrets d'avoir écrit ces lignes... Nos journaux, au lieu de chiffons, ne dévorent-ils pas, pour alimenter leurs presses, cos beaux arbres que nous ad- j mirons E. du Jardin. Pour vos achats de Livres de Prières, i Chapelets, ImagesCadeaux, etc adresse vous au bureau du Journal. Choix unique Prix modérés if* If* f»~* t>"° 41 La paix Scolaire Le Progrès reproduit l'ordre du jour 1 vote, il y a quelques jours, par la Gauche libérale et par lequel nos adversaires essayent j de faire accroire que le projet scolaire du j cabinet, instaurant l'égalité des écoles pri- j vées, déchainerait la guerre scolaire, Cette assertion sonne tellement faux que notre confrère, malgré tout son aplomb, s'abstient de tout commentaire, visiblement décontenancé par cet aplomb renforcé. Le fait est que tout annonce, au contraire le rcgne de la paix scolaire. Parmi les mul tiples indices, signalons l'approbation du parti daensiste, peu suspect de servilité a l'égard du gouvernement catholique et qui Comme nous l'avons fait observer plus u'une fois jadis,®n reconnait que des elections sont proches, dans les regions les plus catho- liques du moins, rien qu'a voir la presse libérale redevenir repectueuse de la foi de nos pères Ce n'est pas le seul critère. Un signe non moins caracléristique, c'est le passage de canards géants, de race américaine. En voici un qui vient de traverser le ciel bleu du Progrès Le plan des re'formes mili- (aires de M. de Broqueville est de doter Namur et Liége de fortes garnisons de sure- j té, de rapprocher la cavalerie des frontières de l'Est et du Sud, en suppriman! les garni sons des Flandres. Notons que notre confrère s'est adresse' directement a Paris pour connaïtre les inten tions et les projets du chef de cabinet de Belgique Mieux que cela. Non seulement il prend pour argent comptant l'information d'un journal parisien, mais il l'agrémente de commentaires et de conclusions qui épate- raient joliment les Parisiens si le Progrès était lu dans la Ville-Lumière. Ainsi, dit-il, d'après ces réformes, lts garnisons des Flandres seront supprimées, par conséquent la ville d'Ypres n'aura plus de garnison. Plus d'Lcole d'Equitation Plus d'Ecole régimentaire I'lus de bataillon d'infanterie Confondre notre Ecole d'Equitation avec un régiment de cavalerie, c'est déja légère ment ahurissant. Mais envoyer a la frontière nos fantassins et nos cadets, a califourchon sur des manches a balai, cela dépasse les bornes de la plaisan- terie permise. Mais notre confrère ne bronche pas, et voici par quel sombre oracle il couronne son information Done, si le ministère catholique se main- tient au pouvoir, Ypres n'aura plus aucun militaire I Des centaines de maisoos et de quartiers deviendront vacants Le commerce et l'industrie, déja dans le marasme, péricli. teront davantage et notre chère cité deviendra un vrai bourg pourri I Aux Yprois, a méditer sur le triste sort qui leur est réservé parle ministère catholique I» Mille pardons, cher prophéte I Mais depuis les 21 ans que vous les invitez a méditer la dessus, les Yprois en ont soupé de médita- lions. Instruits par l'expérience, ils n'ont plus qu'un souci, c'est de renforcer la députation catholique, seule capable d'assureraux Yprois le maintien d'avantages dus a la faveur gouvernementale. s# 5# is# ssP jif ösP sflP öjP Voici la Katlefeest terminée, une Katte- feest mémorable par le beau temps excep- tionnel dent elle fut favorisée, pour la plus grande prosperity des baraques et des caba rets avec ou sans salle de dause. A part cela, une foire ultra banale, n'of- frant aucune attraction digne de ce nom, aucune nouveauté, sauf peut-être ce per- fectionnement forain, par l'adjonction de patinsa roulettes, de ce - jeu de Jérusalem» qui fait le bonheur des ames candiiles et ingenues dans nos dunes immaculées. Quel dommage qu'oa ne puisse pas dédou- bler les festivités de la Tuindag,au program me surcliargé, et réserver pour la foire repoussa formellement le projet Schollaert. f quelques uns de ses numéros concerts, Sous la signature du chef du parti daen- f expositions, solennités scolaires, etc. siste, le journal Het land van Aalstrecon- Si au moins on se décidait, pour faire nait sans ambages que le plan de loi scolaire, plaisir aux badauds développe' par M. de Broqueville, est le point d'amener la paix scolaire i ptaisir aux badauds et aux folkloristes, a sur rétablir la fête du chat. Que si l'oa trouvait Attendons-nous a voir la presse libérale exécuter une savante pirouette et arguer, contre le projet scolaire, de la paix dont il nous menace, l'émulation et la lutte étant d'incontestables éléments de progrès, et par- colloques. Ils connaissent les degrés de fois une nécessité eu matière d'enseignement. trop barbare pour notre siècle de sports, de luttes et de spectacles raffinés, ce lancement d un chat du haut du befiroi, il y aurait peut-être moyen de moderniser cette tradi tion. Certes, nous ne demandoas pas que Ton remplace le chat par un de nos députésou par un conseiller communal, bien qua les hommes publics possèdeut éminemment, comme les chats, l'art de toujours retomber sur leurB pattes.même quand i s sont ligottés et entravés par des engagements ou en quelque sorte fourrés dans un sac par des mandauts irrévérencieux, a la poursuite d'un poll. Peut-être pourrait-on accueillir l'idée émise, lan dernier, dans le «Journal de Roubaix par un folkloriste modernisant, lequel proposait de faire mouter uu chat- ballon, au lieu de précipiter un chat vivant. Même, étant donné que le lancement du chat est passé de mode, on pourrait créer une mode nouvelle et remp'acer la fête du chat par la fête du dragon. Maintenant que le front altier de Reusje se heurte a nos fils téléphoniques et que notre géant populaire est condamné aux oubliettes, en pourrait le remplacer par un dragon monstre qu'on promèneraiten gi ande pompe, a 1 instar du Doudou de Mons. La lête se terminerait par la douche du Dragon, du vieux dragon du befïroi, qui plane sur la ville d'Ypres a 6') m. 50 de hau teur. Un jeu d'enfautpour nos braves Pom piers, mais qui n'en attiierait pas moins dans nos murs tous les Thomas et tous li-s curieux de la coutrée. J'en Suis. •aP sflP sat B#- s/$ ssp-s# s# 's&.s& L'Etat, en Belgique, tie[joue plus qu'un ïöle supplétif dans l'enseignement il est l'auxiliaire de la liberté. L'Etat enseignant n'exerce ni droit régu lier, ni attribut de la souveraiueté il ne remplit pas sa mission propt e il n'est pas le distributeur d'une doctrine d'Etat, d'une sorte de vérité officielle, il n'a pas plus a former les générations futures, a former le caractère de la nation.par renseiguement, qu'il n'a a former l'esprit public par la presse. Ces grandes cboses ressortent, avaut tout, de l'iuitiative individuelle. II n'est done compétent que par nécessité, la oii l'iuitiative individuelle fait défaut. II n'a pas a mouler les individus a son image, il doit êlremoulé lui-même a l'image de la nation, c'- st a dire des individus. Victor Jacobs. Si les hommes nous iaterrogent a propos de nos idéés religieuses, nous répondons avec Liebknecbt Nous sommes atbée. Anseele. Le parti libéral—-c'est un de ses malheurs est un parti purement négatif. II se com pose d'éléments divers et hétérogèues qui ne sont reliés entre eux que par une chaine commune, la haine de l'Eglise catholique. La Flandre Libérale. II semble que les têtes des plus grands hommes s'ótrécissent lorsqu'elles sont as semblees, et que la oü il y a le plus de sages, il y a le moins de sagesse. Montesquieu. «2 ifi if'. Ville d'Ypres sb ss m Séance publique du 9 Mars 1912, a 6 1/2 heures du soir. Sont présents: MM. Colaert, bourgmestre, président Fraeijs de Veubeke et Vandenboogaerde, écbevins; Fiers, Vandergbote, D'Huvettere, Bouquet! Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Bie- buyck, Begerem, Baus, Seys, Struye.'con- seillers Boudry, faisant fonctions de secré- I taire communal. Lecture eBt donnée du procés-verbal de la séance préeédente, qui est approuvé. Eu comité secret, le Conseil a uommé M. Ed. Tancré comme chauffeur au cbAteau d'eau, et M. J. Deproost, commemessager al'hötel- de ville. La nomination du secrétaire com munal a été ajournée. M. Struye fait observer que s'il avait été présent a la dernière séance, il aurait ap- puyé la demande de M. Biebuyck tendaut a obtenir l'exlension de l'éclairage au gaz, cbausséede Meuin, jusqu'au passage a ni veau du chc-min de fer. Le carnaval. M. le président donue counaissance de l'arrêlé qu'il a pris limitant l'autorisation de masquer de 8 heures 4 minuit. Vceu en faveur de la creation d'une caisse générale de pensions pour les agents com- munaux.M. le président. II s'agit d'un voeu général adressé a la plupart des admiuistrationsjcommunales pour avoir leur appui. Notre province a prévue une caisse, mais dans d'autres provinces il n'en exista pas Le conseil appuie/ce voeu. Bibliothèque communale compte Les recettes s'élèvent a 1.752 fr. 81 et les dépenses a 1.8 )9 fr. 71. Déficit de 56 fr. 90. Harmonie communale compte ipri. En recettes 5.301 fr 21 et en dépeuses 4 694 fr. 95 Excédent en boni606 fr. 26. Corps des pompiers compte ign.Pour le corps d'Ypres, le compte se cldture par un excédent de 88 fr. 90 et pour celui du Wieltje, par un excédent de 16 fr. 69. M. le présidentjprofite de I'occasion pour rendre hommage altous ceux qui se sont dé- voués l'ors de l'incendie de l'asila des alié- nés. M. D'Huvettere estime qu'il y aurait lieu d'améliorer le matériel des pompiers et prie le collége de faire des propositions dans ce sens lors de la discussion du prochaln bud get. M. Biebuyck dit qu'il avait Tintention de post r quelques questions, a Tissue de la séance, sur le service des incendies. N'y aurait*il pas lieu, notamment, d'ac- quérir une pompe a vapeur ou uue pompe automobile La rille recevrait des subsides de TEtat et de la province. M. Baus. Nousdisposons d'une pression de deux atmosphères. II est douteux qu'uue pompe automobile ou a vapeur puissedonuer des résultats plus satisfaisants. Ce qu'il importe surtout d'avoir, c'est uu nombre plus grand de boucbes d'eau. La promptitude des secours est un point esseu- tiel et uos hommes ue metteut généralemeat jamais plus de cinq a six minutes k arriver après 1 annonce de l'incendie. Je ne puis répondre de «archer aussi vite avec une pompe a vapeur. M. D'Huvettere. J'aboude dans ie sens de M. Biebuyck pour faire ['acquisition d'une pompe automobile. M. Baus fait observer que la pression de l'eau est augmentée par la manceuvre des pompes et qu'on arrive aiusi, comme l'expé rience a été faite k plusieurs reprises, 4 atteindre le dragon du beffroi. M. le président. II serait de peu d'utili- té de faire la dépense d'une pompe automo bile pour la ville seule. 11 en est différemment pour la campagne. Quant a nos monuments, il faudrait imiter Texemple de la Chambre des représentants oü des boucbes sent in- stallées k tous les étages. Les tuyaux sont toujours admirablement entretenus. II fau- dra en flnir par la pour les Halles. Eu éta- blissant un réservoir au sommet du beffroi, neus pourrions, en un instant, éteindre uu incendie. Je propose de nommer une com mission chargée d'étudier cette question. Caisse de secours des pompiers compte 1711. En recettes, 776 fr. 77 en dépen ses, 380 fr. excédent, 396 fr. 76. Instruction publique compte des écoles gardiennes, 1911. Les recettes sont de 5.995 fr. et les dépenses de 5.823 fr. 06 excédent, 71 fr. 94 pour Técole gardienne adoptée, 8.000 fr.en recettes et en dépenses« JOURNAL ©rgane Catholique de l'Arrondissement -OTI sT) an QQ yT> J2D J2D

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1