[.'AGRICULTURE
La Chanibre
Les éiections de Juin
Actes officiels
Le Théatre
Grandsart-Courtois
Ecole ménagère compte ign. En
recetteB, 8.270 fr. en dépenses, 5.159 fr.
19 excédent, 110 fr. 81.
Bureau de bienfaisancecompte iqio
budget i912. Get objet eBt remis a la pro-
cbaine séance, M. le conseiller D'Huvettere
ayant fait observer qu'il n'y a pas eu de
réunion de la commission.
Hospices civils compte igio budget
1912. M. Iweins d'Eeckhoutte donne lec
ture de son rapport sur la situation de cet
établissement charitable. Le compte de 1910
se solde par un excédent général de 38.842
fr. 20. Le rapporteur préconise la fusion
des deux hospices de vieillards, dont il rc-
sultera une diminution notable des frais
généraux. Ce sera supprimer de fait les
préférences'qui existent pour tel de ces éta-
blisBements.
II serait desirable, si possible, de voir
réaliser encore des économies pour arriver
a la construction d'kopitaux et pricipalement
de lazarets avec pavilions spéciaux pour
tuberculeux. Le gouvernement accorde de
larges subsides pour des établissements de
ce genre.
Le budget de3 hospices se cloture par un
excédent 1 fr. 24 et, pour la fondation
Godtschalck, par un déficit de 3 fr. 94.
M. D'Huvettere. De nombreux ouvriers
possèdent des maisoBs sur emphytéose. 11 y
aurait utilité de prolonger leurs baux. Dans
ce cas, les enfants pourraient souvent con
tractei- un prêt hyphotécaire et rester dans
la maison familiale. j
M. le pi ésident. Je vous ai demandé de
faire rapport sur cetto question.
M. Sobry demande s'il ne serait pas pré-
férable pour les ouvriers d'acheter le terrain
plut&t que de louer.
M. D'Huvettere. II n'en ont pas tou-
jours le moyen, mais les Hospices ne deman-
dent pa» mieux que de vendre,
Le Conseil vote les comptes et les budgsts
par votes distincts.
Finances communales budget 1912 mo
difications. Un crédit de 800 fr. chiftre
porté au budget, est majoré de 50 fr. Adopté.
Voirie reconstruction d'un mur rue de
Passage crédit. Il.s'agit d'une conven-
tion avec M. Proot, dont il y a lieu de ré-
gulariser la décision. j
Cercle équestre demande de subside.
Le Conseil vote un subside de 2.000 fr., a la
condition que 500 places gratuites soient
accordées pour les ouvriers.
Culte legs fait a Véglise Saint-Mar tin.— j
Le legs de bijoux, dont la valeur estimative
est de 40 fr., fait par Brigitte Caboter, est
rejeté.
Culte bail emphyothétique de Vancienne
abbaye de SaintMartin. Cetrébjet est
remis a une séance suivante.
Bureau 1 de ^bienfaisance location dim-
meublescahier des charges. Le Conseil
donne son approbation.
Hospices civils bail de chasse Ap-
prouvé.
Distribution
d'eautransformation de
l étang de Dickebusch.M. Bans estime
que le travail serait excellent s'il était exé
cutéainsi qu'il est prévu. Les berges de-
vraient être construites en argiles. 1
M. Biebuyck. Des personnes compé-
tentesjtrouvent quedes berges en argile, ne
peuvent résister, a moins d'etre construites cathöfique j
au moyen d'une jargile speciale qui coü'.e 5
a 6 fr. le mètre cube.
M. Iweins d'Eeckhoute propose une incli-
naison plus grande des berges, seul moyen
d'éviter les érosions. Les vagues*glissent sur
la digue sans l'attaquer.
M. le président. II faudrait entendre
d'abord l'ingénieur. Je parlerai la prochaine
fois d'échanges de terrain a faire.
Propriétéscommunales:yente de terrains.
Mle président L'administration pro
vinciale demande queinotre deliberation soit
complétée par la contenance et le prix. Ces
terrains sont cédés en vue de l'agrandisse-
ment des remises aux locomotives.
Agriculture concours de bétail subside.
Un subside de 500 fr. est demandé pour
le concours de 18 mai. Approuvé.
Agriculture concours de chèvres. subsi-
Ce concours aura lieu le 11 mai. Le
subside 500 fr. demandé est octroyé.
M. le président. La société d'horti-
culture de l'arrondissement d'Ypres, nous a
adressé une lettre pour nous signaler qu'elle
organise pour leJeudi Saint, 20 mars pro-
chain, un concours de d'ótalages fleuris. La
ville mettra trois ou quatre médailles a sa
disposition et deux membres du Conseil. MM.
Bouquet et Seys acceptent de faire partie du
jury.
M. Baus signale l'etat du pont de la porte
de Lille. La balustrade menace de glisser.
A laportedeMenin.la bergeestdéja déclavée
et la balustrade menace également de glisser.
M. le président, Cette réfection a été
déeidée.
M. Struye signale le mauvais e'tat du tro-
toir de la porte de Menin, a la Bascule. Des
pierres dépassent le Diveau du trottoir.
M. D'Huvettere. Lechemin de ronde
extérieur de la porte de Menin a la porte de
Lille est en trés mauvais état et même im-
praticable. M. Vandenboogaerde dit que la
Faute en incombe également au gaz.
La séance publique est levóe a 7 beures.
Mardi 12 Mars
M. Cooreman,président,fait part du décès
de M. Dupont.ministre d'Etat,vice-président
du Sénat.
M. Destrée présente une motion dordre
au sujet d'attaques dirigées contre le député-
socialiste Royer par un socialiste dissident
M. le ministre de la Justice ionrnit les
renseignements désirés.
M. Vandervelde interpelle M. le ministre
des chemins de fer sur les restrictions appor-
tées au droit d'association du personnel de
l'Etat. II veut faire croire que le département
des chemins de fer applique des régies diffé-
rentes aux associations chrétiennes et anx
associations autres ou qui se prétendent
telles.
M.Verhaegen, demande l'application pure
et simple de la loi sur les unions profession-
nelles. II ne se ralliera pas a l'ordre du jour
de M.Vandervelde, parce qu'il est convaincu
que le ministre saura rlonner satisfaction
aux voeux legitimes du personnel.
Mercredi 13 Mars
M. Mechelynck, interpelle M. le ministre
de l'intérieur sur l'application aux éiections
générales du mois de Juin de la loi du 12
aoüt 1911, celle qui a créé le coin détacka-
ble. II fait valoirquece bulletin a donné
lieu a divorses critiques et que les operations
électorales ont été fort compliquées par
cette innovation.
M. Berryer, ministre de l'intérieur, acon-
sulté les 9 gouverneurs de province et 207
juges de paix les uns disent que le coin
perfore' est une keureuse trouvaille, les
autres estime raient bien que c'est la pire des
Btupidités. Mais Ia loi n'a pas été compléte-
ment observée dans de nombreux bureaux
le coin détachable a été enlevé par un mem-
lire du bureau ou par un témoin et grace
a cette cireonstance les operations électora
les n'ont pas été proloDgées. Dans ces con
ditions, le ministre a l'intention de proposer
l'abrogation de cette disposition et de la
remplacer par le tirage au sort de l'endroit
oü le timbre doit être apposé sur les bulle
tins c'est un moyen simple, mais suffïsant,
d'empêcher les fraudes.
M S'.andaert s'intéresse au sort des jpê-
cheurs il réclame une législation protec-
trice pour ces ouvriers, et des subsides pour
le développement de cette intéressante in
dustrie.
S'occupant des écoles professionnelles, M.
Masson, député iibéral de Mons, dit que si
les libéraux arrivent au pouvoir ils donne-
ront des subsides a toutes les écoles quand
elles donneront des garanties satisfaisantes
M. Verhaegen. Si elles acceptent le
controle, leur donnerez-vous les subsides
M. Masson. Oui, si nous avons la ga
rantie que ce ne sont pas des institutions
politiques. Exclamations a droite).
M. Verhaegen. Vous voila en aveu
M.Masson. Je vais préciser ma pensëe.
Les écoles St Luc sont constituées, d'abord
en vue de compléter l'éducation religieuse et
morale l'éducation professionnelle vient
après.
M. Woeste. C'est done la guerre
l'éducation morale
m. Masson.— A l'éducation morale
M. Masson continue son discours.
M. Ilarmignie lui réplique nous savons
aujourd'hui, dit il, de source certaine, que
les gauches revenues au pouvoir refuseraient
tout subside aux écoles libres.
M. Masson.Aux écoles confessionnelles.
M. Harmignie. Et cela en baine de la
morale chrétienne 1
L'oi ateur dit comment la province du Hai-
naut consacre 567.000 fr. de subsides a l'en-
seignement laïque et refuse systématique-
ment des subsides aux établissements catho-
liques et même aux écoles communales
dirigées par des religieus s.
Jeudi 14 Mars
Suite de la discussion des articles du
budget de 1'industrie et du travail.
M. le ministre répond aux allegations de
M. Buy).
M. Segers donne connaissance des voeux
érnis au dernier congrès ma^ounique il
serait interdit aux parenfs de donner une
instruction religieuse a leurs enfants sous
peine de déchéance de la puissance pater-
nelle. Exclamations a droite.)
M. Masson demande a la droite si elle
subsidierait une école athéo
Oui, répondent MM. Verhaegen et Ma-
bille, a condition que vous nous accordiez
les mêmes subsides.
M. Franck et Vandervelde aflirment qu'on
ne peut pas plus accorder des subsides a des
écoles athées ou républicaines qu'a des
écoles catholiques qui sont des écoles de
combat.
MM. Poulet et Carton de Wiart décla-
rent catégoriquement qu'ils veulent la liber-
té subsidiée égale pour tous, mais que
l'équivoque subsiste a gauche la preuve en
est dans l'attitude des conseils provinciaux
cartellisfes du Brabant et du Hainaut a
legard des écoles libres.
ET
de 1 884 s\ 191
(Suite)
Qu'ont fait l< s catholiques
Si, de leur aveu, les socialistes n'ont rien
fait, par contre les catholiques se sont dé-
voués dans une multitude dceuvres agrico-
les.
Prèsque toutes les oeuvres de ce genre ont
été fondées par eux.
Or, en voici la liste au ["janvier 1909
1634 sociéte's ou fédérations agricoles consti
tuées en Unions professionnelles
1175 sociétés coopératives d'achat d'engrais
et de machines agricoles
626 laiteries coopératives
498 sociétes coopératives de crédit agricole
ayant effectué 5 a 6 millions de prêts
en une année
1243 sociétés (reconnues ou non) d'assurance
contre la mortalité du bétail
228 sociétés (reconnues ou non) d'assurance
contre la mortalité des chevaux
434 sociétés (reconnues ou non) d'assurance
contre la mortalité des chèvres
93 sociétés (reconnues ou non) d'assurance
coutre la mortalité des pores.
Cette liste est loin d'etre compléte aujour-
d hui, car, pour ne parler que de notre arron
dissement, depuis le 1" janvier 1909, il s'y
est fondé a notre connaissance
une assurance contre la mortalité des
chevaux (a St-Georges, 481 têtes)
une dizaine d'assurances contre la mor
talité du bé'ail
8 assurances contre la mortalité des
pores
plusieurs unions professionnelles
plusieurs caisses de crédit agricole
une féde'ration de re'assurance contre Ia
mortalité des pores.
La Fédération de réassurance du bétail de
Liége, comprenant actuellement 86 sociétés,
réassurait au 3i décembre 1911 24.232 bê-
tes bovines d'une valeur de 10 millions
230.364 francs.
f nouveau ces calomnies pour leur compte et
se virent condamnés devant la justice.
IDernièrement le Peuple s'en prenait a son
tour au gouvernement. II l'accusait de gas-
piller les fonds de l'Etat en subsidiant les
assurances mutuelles. Or ces assurances
profitent surlout aux petits cultivateurs,
puisque la moyenne des bêtes assurées par
membre est de trois.
Le Peuple trouvait que le Gouvernement
gaspillait en aidant nos petits cam-
pagnards. Belle manière de défendre les
intéréts des cultivateurs et des humbles 1 1
Exploitation ties
cultivateurs par uno
société socia l isle
II n'est pas inutile de rappeler un incident
récent de la Chambre il monlre clairement
combien difïéremment socialistes et catho
liques entendent le dévouement aux
campagnards.
M. du Bus de Warneffe a relevé, d'après
une brochure écrite par deux socialistes des
plus importants, MM. De Man et de
Brouckère, qu'une société dirigéepar un des
secrétaires du parti socialiste prêtait de l'ar-
f gent aux petits fermiers et aux peti's pro-
priétairespour acheter du bétail MOYEN-
NANT UN INTÊRÊT DE 10 POUR
CENT.
M. Anseele a taché d'expliquer ces fameux
10 pour cent en alléguant que l'assurance
était comprise dans ce taux
4 1)2 p. c. d'intérêt
4 p. c d'assurance
ufp.c. pour fraisd'achat,contröle, etc.
Oh nous savons ce que les meneurs so
cialistes nous répondent Ce sont des
oeuvres confessionnelles des armes poli
tiques
Ils sont bien mal venus, ces meneurs rou
ges, de nous accuser de faire de la politique
dans nos oeuvres, eux qui ne fondent pas la
moindre caisse ou mutualité sans exiger des
membres I'affiliation officielle au parti. La
société ou les membres sont astreints presque
toujours a des colisations spécialespour la
propagande socialiste, parfois a des abonne-
ments forcés au Peuple ou a d'autres
journaux rouges.
Chez eux, oui, le plus souvent, les oeuvres
alimentent la politique ou fournissent des
fonds a leurs cooperatives.
Chez nous, toujours la politique est
exclue de nos oeuvres agricoles jamais on
ne demande aux membres un centime pour
la propagande politique et nous mettons bien
ces messieurs au de'fi de nous prouver le con
traire.
De fait, bien des gens, nullement connus
cornrne catholiques, sont membres de nos
sociétés il y sont entrés, parce qu'ils y
voyaient leur intérêt et qu'ils savaient qu'on
n'y faisait pas de la politique. Bien plus, cer-
taines sociétés afïïliées a nos grandes fédéra
tions provintiales ont plutot une teinte libé
rale, soil par la composition de leur comité,
soit par les opinions professées par la majo-
rité de leurs membres.
Non, les catholiques, en fondant des mul
titudes d'oeuvres,n'ont pas eu pour but d'em-
brigader dans leurs associations politiques
les cultivateurs, mais bien de leur venir en
aide,d aider surtoui les humbles travailUurs
de la terre.
Tlsy ont parfaitement réusst on cite des
villages complètement transforme's grace aux
oeuvres agricoles la oü régnait la pauvrete',
s'étale maintenaut l'aisance. Par les prêts des
baisses de crédit, par les achats en commun,
par les laiteries coopératives, par les assuran
ces de tou3 genres, les cultivateurs ont été
mis a même d'étendre ou d'ame'liorer leurs
cultures, de développer leur cheptel, et ont
trouvé une augmentation de leurs revenus.
Les socialistes contre les oeuvres
Fait curieux, les meneurs socialistes qui se
proclament a toute occasion les vrais amis des
cultivateurs, loin de les encourager dans la
voie de l'association, s'acharnent a combattre
les oeuvres.
lis s'efforcent de jeter la suspicion sur ceux
qui s'en occupent par pur désintéressement.
II y a peu de temps encore unefeuille rouge
ramassait, dans un journal anticlérical, de
de vieilles calomnies contre les administra
teurs du Boerenbond de Louvain. Ces Mes
sieurs avaient touché en une année ioo5
pour cent de bénéfices disait-elle. Par
crainte de poursuites judiciaires, Ia feuille
rouge, quinze jours après, retractait ses dires.
D'autres journaux anticléricaux reprirent a
Total 10 p. c.
Dans nos oeuvres, un cultivaleur eüt eu
a une Caisse Raiffeissen
de l'argent a 4 p. c
a une mutuclle d'assurance, sa
béte assurée pour 2 p, c. maxim,
frais de controle, etc. Op. c.
Total 6 p. c.
Pour un animal de 6000 francs, il en aurait
été quitte pour 36 francs maximum au lieu
de 60
Compareet fuge\ qui se dévoue réelle-
ment pour le bien des petits fermiers el
petits propriétaires
Le socialiste Vooruit trouvait que, pour
des amis, dévoiler de tels faits, c'était tirer
dans le dos du parti socialiste c'est trés
vrai on aime mieux laver son linge sale en
familie ou. l'y conserver.
Le soulagcment univcrsel de 1884
Les éiections de 1884 avaient été pour
tout le pays les éiections du soulagement et
du mépris elles le furent surtout pour les
cultivateurs.
Elles amenèrent en effet au pouvoir, au
lieu des anticléricaux, le parti catholique
qui allait réellement changer la face des
choses.
Nous n'en finirions pas si nous devions
dire tout ce que nos gouvernements catho
liques ont fait en 26 ans pour l'agriculture.
Nous devrons nécessairement nous arrêter
aux points principaux.
Gréütion du Ministère de
l'Agnculture
Un des premiers soins de M. Malou, chef
du cabinet, fut de créer un Ministère de
I' Agriculture.
Jusqu'alors personne n'était chargé spécia-
lementde songeraux intéréts des cultivateurs.
Aussi les mesures prises en leur faveur
étaient-elles trés rares et, de toutes les lar
gesses du gouvernement l'agriculture recevait
le maigre somme de
3 millions de francs.
Dés la création du nouveau ministère, les
choses changent.
M. Beernaert, premier ministre de l'agri
culture, s'entoure de personnalités compé-
tentes et dévouées aux intéréts agricoles. Peu
a peu, se forme un véritable programme de
relèvement de notre culture nationale. Un
budjet spécial de l'agriculture est crée d'an-
née en année, il grossit a mesure que Taction
du min'stère s'élargit.
De 3 millions de francs en 1884, il es1
passé en 1911 d 12 millions 33o.5i4 francs.
Lts Agronomes de l'Etat et les
Conférenciers agricoles
M. Beernaert comprit qu'il fallait mettre
les cultivateurs a même de profiter des pro-
grès de la science agricole il valait mieux
les aider a augmenter la production agricole
que de les protéger par des droits d'entrée
qui auraient fait augmenter les prix des
denrées nécessaires au reste de la population.
Dans ce but, afin de faire connaitre les
nouveaux procédés de culture, les avantages
de Temploi des engrais chimiques, etc., fut
institué le corps des agronomes de l'Etat et
des conférenciers agricoles. Ces agents firent
connaitre jusque dans les plus petits villages
les méthodes nouvelles et, par des expe'rien-
ces sur champ avec Temploi des engrais
chimiques, et a Tétable avec les différents
produits fourragers oflerts par 1'industrie, ils
convainquirent les cultivateurs.
Un Journal socialiste disait les jours der-
niers que le gouvernements avait laissé
dans une lamentable ignorance les cultiva
teurs
Or, le gouvernement dépense actuellement
cliaque année deux millions 600.000 francs,
alors qu'avant 1884.0» ne dépensait que
200 000 francs environ II a fait donner par
ses conférenciers, dans nos campagnes, 6000
cours, fréquentés par trois cent mille audi
teurs.
En outre en cinq aas, dans les too cercles
de lermières, 1000 conférences ont été don-
nées a 15000 fermières.
Les avis aux cultivateurs
Le gouvernement a répandu dans ces deux
demières années plus de 2 millions de bro
chures de vulgarisation dans les campagnes.
Les dernières portent sur Thygiène des éta-
bles, Talimentation du bétail et l'alidu culti-
vateur.
Les résultats
Les cultivateurs eurent bientót des reflations
de plus en plus nQmbreuses avec les agrono
mes de l'Etat, a tel point qu'ils trouvèrent
en eux de véritables conseillers et, peu a peu,
s'initièrent aux méthodes nouvelles.
Aussi, les résultats furent-ils merveilleux
l'emploi des engrais chimiques et des matiè-
res alimentaire d'une facon incroyable.
Les chiffres suivants le montrent assez
Engrais. On employait par hectare
En i8o5 en 1905
Nitrate de soude 28 kg. 45 kg.
Scories 22 kg. 5i kg.
Superphosphate 28 kg. 63 kg.
Kaïnite 2 kg. i3 kg.
Pour le nitrale de soude en particulier,
Tagriculteur beige en utilisait 9440 kg. en
1880 et en 1910, 273 mille kilogs.
La Belgique est le pays du monde ou re-
lat ivemenl l'on employe le plus d'engrais
chimiques.
La production se ressentit de ces progrès
dans les méthodes de culture
Production moyenne
17801-880 1800-1906 Augmen
tation de
Froment i 525 kg. 2317 kg. 52 p. c.
Avoine 1614 kg. 2362 kg. 46 p. c.
Pommes de
terre 12235 kg. 16889 kg. 3o p. c.
La valeur de la production agricole totale
qui était de 1 milliardóoo millions de francs
en 1880, peut être estimée maintenani a
deux milliards.
Aussi et ce par dizaines de millons que se
chiffrent les capitaux déposés par les cultiva
teurs tant a la Caisse d'Epargneque dans les
Caisses de Crédit agricole.
A Suivre.
Igs ff. ff ff, fffi ffp ff. jgs fgs
tw. Toux - Rhumc - Pastilles Keating:
voir aux annonces.
tM *J9 iA sflP 'ssf s#
Au Patronage St-Martin
Le Concert annuel offert aux bienfaiteurs
de la Congrégation des jeunes gens de St-
Martin aura lieu demain Dimanohe 17, a
6 1,2 h. et Lundi 18 Mars a 7 h. du soir, au
local, place Vauden Peereboom.
Nous apprenouB que notre cbère jeuaesse
a préparé un programme aussi arlistique
qu'attrayant. Tous les amis de la congréga
tion sont invités k cette fête, et nous som
mes persuades qu'ils voudront par leur
présence encourager cette oeuvre d'éducation
religieuse et sociale de la jeunesse si vive-
ment recommandée par S. S. Pie X au
dernier Congrès de Malines.
Les personnes qui seraient empêchées d'y
assister sont priées d'envoyer leur obole a
Mr 1'. bbé Callewaert, vicaire de St-Martin,
ou a M Julien AntODy.
ffr ff\ ff ff\ ff fr
Ordre de Léopold. Est nommé cheva
lier M. Tyberghein (Alfred), président du
comité de patronage des condamnés libérés
et des enfants moralement abandonnés, a
Ypres.
Ordre de la Couronne. Est nommé
chevalier M. Vandenberghe (Philippe), pré
sident du bureau de bienfaisance d'Ypres.
Enseignement primaire. Est nommé
membre du conseil de perfectionnement de
1 instruction pour la période trienuale 1912-
1914, finissant le 31 décembre 1914M.
Colaert R., avocat, membre de la Cbambre
des Représentants, bourgmestre de la ville
d'Ypres.
Indigents Le prix de la journée d'eu-
tretien pendant l'année 1912 a Thöpital
d'Ypres est fixé a fr. 2,12.
Abonnements sur les chemins defer vici-
naux. Par ar. de M. le Ministre des
chemins de fer, des abonnements ordinaires,
valables pour 3 mois. 6 mois. 9 mois ou 12
mois, seront délivrés, aux prix fixés par un
nouveau barême sur les chemins de fer
j vicinaux de Poperinghe-Furnes-La Panne
j (section de Poperinghe a Furnes), de Dix-
mude Y'pres-Poperinghe, d'Ostende-Dixmu-
de, de Roulers-Dixmude-Bixschote, de Fnr-
nes-Ypres et d'Ypres Neuve Eglise-Warne-
ton.
Ce barême remplace celui qui est actuel-
i lement en vigueur sur les lignes de Furnes
a Ypres et d'Ypres-Neuve Eglise-Warnetou.
if*, ff ff ff ff ff ff ff ff ff
continue a charmer le public Yprois avec
ses excellentes representations variées, qui
sont une réelle surprise pour tous, tant
tout y est convenable, amusant et artistique
a la fois.
Ces spectacles Bont si rares et le public
devrait y aller en plus grand uombre pour
permettre aux Directeurs de couvrir leurs
frais et de permettre aussi qu'ils revieunent.
Dimanche, 3 beures, il y aura matinee,
et le soir a 8 h. 1/2 uue seule representation.
Lundi soir irrévocablement le spectacle
d'adieux.
j-.:-
HHBI