Téléphone 52
Téléplione 52
Samedi 20 Avril 1912
Ie N1' 10 centimes
47 Année
N° 4730
Elections législatives
de l'Arrondissement d'Ypres
M, Kolf la Rente beige
L'éclipse»
Pensées Diverges
Le Libéralisme modéré
La gestion cïéricale
Ils n'en veulenl pas
a Ia Religion
J.
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Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
Designation des candidats par le' poll.
Lejpoll s'est ouvert samedi, a neuf hcures, au
Volkshu's et a "continué le'idimanche et le
lundi au local dejl'Association conservatrice.
Le nombre totafides votants était tie 796.
Le dépouillement, qui a commence hier
soir, a cinq heures, a] donné lest'résultats
suivants
Sénat M. Fraeijs de Veubeke, président
de l'Association conservatrice, ajjobtenue 445
suffrages]; M. Bruneel-de Montpellier a ob-
tenu 33ijvotes. Nuls 11.
En conséqu. nce M. Fraeijsjest désigné par
iesjdélégués de l'arrondissementjcomme can-
didat auiSénat en remplacement du Baron
G.de Vinck qui ne]sollicite plus leTrenouvel-
lement de son mandat.
M. Fraeijs de Veubeke n'aura pas de sup-
pléant, 1'associalion n'ayant présenté aucune
candidature.
Chambre des représentants JI.es quatre
lis'es suivantes étaient piésentées Liste
r,° 1 Effectifs MM. Colae't, Van Merris,
Begerem Liste n° 2 Effectifs MM Colaert,
Van Merris, Begerem suppléants MM.
Thevelin, Brutsaert, D'Hondt; liste n° 3
Effectifs MM. Colaert, Van Merris, Ver
meulen suppléants^: MM. Begerem, Ver
meulen liste o° 4 Effectifs MVI. Colaert,
Van Meriis, Vermeulen suppléants: MM.
Begerem, Brutsaert,,Leterme.
Voici les résultats du poll Votants, 796
votes valables. 745 majorité absolue, 373
liste n° 1 168 voix liste 2 386 voix liste
3 106 voix liste 4 7? voix.
èfp ési éefï' 'é£j4gï dgS égS 4g5 gf»
M. Nolf n'est point collectiviste, on le sait
et lorsque Jean Prolo, vient lui demander
de mettre en commun tous les titres de rente
fus^ent-ils beiges l'élu des libéraux-
socialistes n'en est plus.
Mais notre observation n'a nullement le
caractère d'un blame.J Oü] le conservatisme
de M. Nolf apparait peut-être sous un jour
moins favorable, c'est lorsqu'il refuse même
a Jean Prolo le salaire qu'il réclame pour le
fidéle coup de main électoral qu'il lui donne.
Ce brave 6erviteur n'est pourtant guère exor
bitant dans ses exigences il ne demande que
le juste salaire qui correspond a l'appui qu'il
apporte, la stricte proportionnelle, quoi 1 II
se contente d'uu ou deux des titres de rente
beige que représente l'indemnité parlemen
taire. Encore, pour cela eatend-il aller faire
son travail au Palais de la Nation et prendre
sa part de la peine, après avoir eu 1 honneur
de contribuer a l'élection de M. Nolf.
Cette fois, il faut bien le dire, l'attitude
conservatrice de l'élu des socialistes est moins
édifiante.
Est ce done qu'il y tient tellemeni a ses
rentes Mais alors comment expliquer
qu'avec la plupart de ses amis politiques il
s'efforce de ruiner le crédit national et a faire
déprécier la meilleure des rentes
Politique et mystère
Seulement, cela ne va pas sans inconvé-
nients, témoin la mésaventure qui vient,
d'arriver a notre député libéral. j
Le Progrès paraissait, dimanche der
nier, tout rempli du discours de M. Nolf a
l'Association libérale. II citait notamment
ces paroles
Nous avons a mettre bon ordre dans nos
finances publiques, que le gouvernement
actuel ne parvient k équilibrer qu'en vivant
d'emprunts, qu'en recourant a toute espèce
d'expédients et en provoquant la baisse con
tinue de la rente de l'Etat.
Or, quelques heures après le Progrès
sortait de presse la Chronique eet organe
fougueusement anticlérical qui se distingue
de son confrère yprois par une franchise et
par des accès de sincérité hautement louables.
Et Ia Chronique» imprimait: En 1912,
la Rente étant tombée a 87, la dégringolade
est attribuee par le meme gouvernement
(caihulique) a d^sf eauses économiques
ce qui est absolue vé' ité tandis que l'oppo-
sition en fait remonter la cause a la mauvaise
gestion des finances de l'Etat.
Si M. Nolf n'est guère partageux, il parta-
gera du moins royalemenl ayec ses compères
du Progrès la douche dont viennent de]le
gratifbr ses amis de la Chronique.
Comme quoi l'absolue vérité »]est uussi
dans le proverbe qui procltme|« qu'on n'est
jamais trahi que par les siens.
pi pi ff» pi ff» ff, gi p:
Le caractère de'ce journal ne comporte pas
la nécessité d'une longue relation scientifique
de l'événement céleste de mercredi dernier.
Bornons nous a dire que, favorisée par le
temps, l'éclipse a permis de recueillir un
nombre tel d'observations précises qu'elle
aura apporté une sérieuse contribution a la
science du ciel, par la connaissance plus
parfaite de certains phénomènes d'astrophy-
sique et surtout de certains éléments d'astro-
nomie sur lesquels planait encore une
légère incertitude.
Ajoutons, au point de vue scientifique,
qu'elle constitue unjjoli succès pour les Bel- j
ges. L.a trajectoire du cone d ombre a, en
effet, coïncidé, a peu prés exactement avec le
tracé choisi par nos astronomes, d'après les
calculs de M. Batterman (allemand) et Crom-
melin (anglais).
C'est aussi un grand succès pour la science
catholique, s'il est permis d'ajouter ce quali-
ficatif a la science, essenliellement neutre et
indépendantedetouteopinion philosophique.
Mais, puisque les mécréants[]se plaisent et
s'obstinent a proclamer l'Eglise catholique
ennemie de la science, force nous est de les
suivresur ce terrain et d'établir une fois de
plus la fausseté dejleurs allegations.
Lcs savants catholiques ont apporté une
contribution considérable aux nouvelles
acquisitionsjde l'astronomie, et, parmi ceux-
ci, se sont particulièrement distingués les
jésuites et nombre de membres du clergé
séculier. L'abbé Moreux, entre autres, a
remporté un véritabtejtriomphe par ('exacti
tude de ses divers pronostics basés sur les
calculs qu'il avait fait.
Mais pour ne pas sortir de notre territoire,
bornons nous a mentionner les PP. jésuites
du collége de la Paix qui, entre autres tra-
vaux, réalisèrent des perfectionnements dans
les méthodes et appareils dV servation par
lesquels ils s'étaient déjè signale'es en
Espagne, le 3o aoüt 1905.
Citons encore le chanoine Spée, ex astro-
nome de l'observation royal qui dirigeait un
groupe d'observateurs, a VVaremme, et le père
Mier y Teran, directeur de l'observatoire de
Cartuja, a Grenade, qui dirigeait le principal
groupe constitué au sein de la société beige
d'astronomie.
Bref, une importante contribution catho
lique a la science d'Uranie. Sans compter que
si la lune fut remarquablement exacte aux
divers rendez-vous assignés par le calcul,
c'est que sa marche est admirablement réglée
par les lois de gravitation auxquelles l'a sou-
mise le Dieu des catholiques.
Et dire qu'il nous faut descendre encore
davantage des hauteurs sereines ou plane, oü
devrait planer uniquement la science, surtout
la science du ciel
Dire qu'il nous faut descendre jusque sur
le terrain politique, de par la volonté de po-
liticiens obscurantistes
Sur les murs de Ranee, principal centre
beige d'observation de l'éclipse, s'étalaient
des placards électoraux bourrés de menson-
ges et de calomnies sur le compte du gou-
verrnent catholique. On y répandait aussi a
profusion des imprimés et des cartes postales
illustrées non moins calomnieux, L'éclipse
de soleil en servait de prétexte et s'y trouvait
mêlée de facon plus ou moins spirituelle.
Les appétits et les mauvais instincts du
peuple y étaient odieusement attisés contre
les plus grands amis de la classe ouvrière,
honnis parceque catholiques.
On j lisait, entre autres, cette imputation,
réédition de cel le de M. Nolf l'associa-
tion libérale d'Ypres Si tous les anticléri-
caux font leur devoir, nous assisterons Ie
2 juin a une magnifique éclipse, a l'éclipse
totale d'un astre néfaste, a l'éclipse du
Gouvernement clérical.
Ce sera l'éclipse du Gouvernement de
la ruine.
La rente beige est descendue'a 84 fr.
Par contre se sera l'apparition d'un autre
astre, dont l'aclionjsera bienfaisante, qui
sauvera le pays de la ruine.
Tout cela était si mensonger, si indigne
d'être étalé a la lumière du jour, qu'è un
moment donné, le soleil se voila la face, en
guise de protestation,
i Mais cela ne dura guère, malheureuse
ment. La lumière du jour revint et, tandis
qu'elle descendait du ciel, monta a nouveau
des antres maconniques ce machiavélique
système d'éclairage des masses populaires.
j Mais, tont comme le soleil, un moment
éclipsé par l'astre des nuits, !a vérité outragée
ne tardera pas a reconquérir ses droits, et, le
2 juin prochain, tout rentrera dans l'ordre,
dans la paix et dans ia sérénité.
j Plus d'éclipse totale en Belgique avant
1999. ü'ici la, pas d'éclipse du gouvernement
catholique non plus.
Des ingrats, pareils a l'astre nocturne qui
re90.it sa lumière du soleil. pourront encore
mordre leur bienfaiteur, l'échancrer plus ou
moins, essayer mêmedeleclipsertotalement,
ils ne réussiront qu'a mettre davantage en
relief la supériorité et la magnificence de
notre soleil politique.
if if. if. if 1f~ if if if[ p*.
Des sottises ordinaires deviennent énormes
suivant ceux qui les disent et ceux devant
qui ils les disent.
L. Veuillot.
La compagnie de Jésus me fait l'effet d'un
noyer plus elle porte de fruits, plus les
polissons lui jettent de bêtons.
Abraham*a Sancta Clara.
Catholiques,on vous juge mal paree qu'on
ne vous connait pas. Montrez-vous
Newman.
if. if. if. if* if if* if if if. if
Sous ce titre Un cri d'alarme le
Progrès reproduit et commente avec com
plaisance le discours de M. Procés, bourg-
mcstre libéral de Namur.
Nous ne contesterons pas au Progrès le
droit de remplir ses colonnes en découpant
de ci de la des communiqués hautement
intérest ants, nous ne songerons pas a dis-
cuter l'importance de l'orateur, non, mais
quant k admettre, comme le Progrès l'a dit,
que M. Procés appartient a la fraction mo-
dérée du parti libéralvoila certes une
concession qu'on ne nous arrachera pas
facilement.
II suffit pour s'en convaincre de relire ces
quelques phrases prononcées par l'illustre
orateur et reproduites dans son propre jour
nal.
On n'a même plus confiance dans la
justice..
Nous sommes chez nous au même titre que
les cléricaux 3ont chez eux.Si l'on nous prive
plus longtemps de nos droits, nous les re-
prendrons, même s'il faut sortir de la léga-
lité. Si l'on nous y accule, nous irons jus-
qu'au bout
Ce qu'il y a d'étonnant,c'est que le Progrès
s'étonne que des quotidiens catholiques
aient qualifié ce langage de révolutionnaire
et trouve ces paroles parfaitement de mise
dans la louche du premier magistrat d une
s0 V5P ifiI £SP £«P i* i*
La Rente Beige
Voici quelques appréciationsjd'organes de
pure économie et de polémique anticléricale
concernant notre rente nationale.
De femps immémorial déjè.le Progrès criti
que toute action gouvernementale en enviBa-
geant toujours le point de vue financier, ce
qui est certainement de muse chez un
organe qui représente au sein de la ville
d'Ypres le parti bourgeois capitaliste libéral.
D'après cet estimable confrere, l'Etat est la
cause efficiente de la dégringolade de la
Rente et c'est Paction politique de nos gou
vernante qui fait péricliter nos finances
nationales.
Chaque semaine, quelques lignes d'éco-
nomiefinanoièreviennent apporter al'édifice
de dénigrement pusillanime qu'è entrepris
le Progrès une pierre nouvelle chaque
semaine un fait, une leltre d'une «touchante
simplicité» vient coDfirmer et corroborer ce
grief de la plus haute importance.
Certaines causes économiques justifient
ville, chef-lieu de province. Trouver ces
paroles trés sages, trés modérées, c'est user
d'une audace incroyable.
Tout le commentaire qui aceompagne le
résumé d? ce discours est un tissu do tous les
griefs, de toutes les imputations, de toutes
les attaques dont le Gouvernement se voit
tous les jours l'obj t.
L'article en question n'est que i'expan-
sion non dissimulée de la rage du parti
libéral qui s'est laissé berner et beteer par
le doux espoir de Ia chute prochaine du
Gouvernement et que, revenu a la réalité des
choses, voit cet espoir de jour en jour deve-
nir plus chimérique, plus vain... plus
irréalisable.
Pauvre cartel. X.
SSf ffê 'i& 'W's/9 s#
La gestion financière de notre Gouverne
ment a été de tons temps l'objet d'attaques
inuombrables de la'part des adversaires
cartelüstes. A les entendre pousser les cris
de déficita les entendre se plaindre sur
le mauvaisjétat deinosjjfinances nationales,
on en serait vite arrivé a la conclusion de la
débacle financière future ou du marasme le
plus effrayant.
Seulement si on considère quelque peu
les chiffres officiels et si oa les compare avec
les résultats de] la gestion libérale on est
vite persnadé que tous ces cris, toutes ces
plaiutes, tou-i ces calculs ne sont que de la
polémique quelque peu machiavélique et que
le spectre de la faillite, tant de fois agité
devant l'opmion publique, n'est qu'uDe vaine
chimère, un grief de simple parade.
Voici quelle est la situation des finances
nationales
Le boni de l'exercice de 1909 est définiti-
vement arrêtó au cbiffre de 10,056,648 fr.
Gelui de 1910 p ovisoirement évalué a
7,400,000 fr.atteiedra la somme de9,500,000
fr. environ. Et celui de 1911, malgré les
grandes dépenses faites par le gouvernement
(relèvement.l des salaire3 des différents
agents et dépenses faites pour le matériel de
guerre) se fixe provisoirement a 4,116,000
francs.
Depuis leur avènement a la direction des
affaires publiques, ia gestion catholique a
donné au pays la somme [rondelette de fr.
214,953,095.
Si on prend en considéralion que la ges
tion libérale a atteint, pendant la période de
1878 a 1884,1a somme de 58,667,179 francs.
de déficit, on Jremarque facilement que les
organes] libéraux ne Jsont]'guère qualifiés
pour décrier systématiquement la'gestion
financièrejdes catholiques. Le marasme per-
pétuel des caisses eommunales de Gand et
d'Anvers en est d'ailieurs un exemple frap
pant.
pleinement (le mouvement de reeul qu'a
dessiné notre Ret t<-; comme toutes les Ren
tes de tous les pays, elle stbit actuellemeBt,
sous l'empire de ces causes économiques,
une dégradation qui n'est toutefois pas Jsi
considérable qu'emfAngleterre et en jAlle-
magne.
Rendre le gouvernement responsable de
la baisse de la Rente, écrivait a ce propos
l organe anticléricaljjle Petit Bleu. e'est.sans
aucun doute, accorder anx Jhommes qui
nous gouvernent une puissance qu'ils n'ont
pas. Certes, la gestion dujTrésor public n'est
pas exemptejde critiques,ïmais elle n'est ni
moins bonne, ni meilleure que (dans beau-
coup d'autres pays. Et si Ja Rente beige a
baissé, le consolidé anglais, la rente' alle
mande, hollandaise, suisse, etc. ont fbaissé
tout pareillement noua'Jsommes en bonne
qompagnie et ce n'est pas lejcrédit de^l'Etat
que l'on doit mettre en cause.'»
La Chronique, de son eóté, cite c6té des
causes qui ont déterminé'l'affaissement de la
Rente, une caus8jplus directe] peut-être et
plus (conséquente "que les^autres. Si a
l'orientation du((marché [vers les valeurs
industriellesjon ajoute les discours et les
écrits de propagande électorale qui ont pour
objet de démoutrer que les finances de l'Etat
sont dans la situation la plus lamentable, ce
qui, naturellement a pour effet immóiiat de
contribuer a l'accentuation du mouvement
de reeul, rien d etonnmt a] ce que,la cote
enregistre chaque jour des cours plus dé-
préciés en 3 p. c. beige.
Et le Moniteur des Intéréts Matériels nous
apprend que la lecture de'la presse antic'é-
ricale.belge a forcó les] détenteurs francais
de la rente beige a S8 débarrasser de ces
valeurs.
L'Autorité financière\\ècrit de sen cöté
La chute de la Rente beige date de deux
ans a peine il serait téméraire de dire que
le [gouvernement^belge'/a modifié soudaine-
ment, en quelques mois, les principes écono
miques pleins de sagesseet de bon sens qui ont
toujours guidé sa politique, pour tomber
dans des erreurs profondes, desjautesjlour-
d«8, qui auraient amené la chute de nos
finances nationales.
Que les'ennemis du gouvernement se fas-
sent une arme de cette coincidence\heureuse
pour ceux qui désirent arriver\au pouvoir
soit. Mais il est du devoir desjpublicistes
économiques de dire au public que les causes
de la baisse de la Rente beige ne sont pas la
oü certains fniérexxés voudraient les voir.
Et c'est ce que nous avons eu l'occasion
de démontrer a satiété.
Voila qui bouleversei de fond en comble
les assertionsetinsinuations de la polémique
du Progrès. X,
W 'j# sspt $4
La principale tactique électorale des car
telüstes, c'est de faire croire a la population
qu'ils n'en veulent pas k la Religion et qu'ils
ne s'en inquiètent pas plus que du mahomé-
tisme ou du boudhisme.
Ainsi espèrent-ils amener eux des élec-
teurs qui, pour une cause ou l'autre, ne sont
pas fortement attachés au programme catho
lique mais qui ne veulent tout de même
pas apostasier la Foi des aïeux et lancer le
pays dans les aventures ruineuses du Com-
bisme.
La tactique est adroite bien que vieille.
Malheureusement dans ce role mensonger,
nos adversaires sont trés mal k l'aise et leur
diplomatie diabolique ne réussit pas k mas
quer la haine dont ils débordent envera le
Christianisme.
C'est ainsi que, Dimanche, la Libre
Pensée Tournaisienne qui exécute sur le
terrain de l'Athéisme, les ordres de l'Union
libérale-progressiste, a organisé une con
férence publique sur La Soutane avec
le concours d'un curé défroqué de Paris,
JOURNAL
YPRES
©rgane Catholique
de l'Arrondissement
♦v