m m m Budjet des Finances Le féminisme en mauvaise posture Pensées Diverges In franc par jour nous sont caches, et ce que nous en découvrons ordinairement, c'est que Dieu préfère laisser les humains se faire les propres prtisans de leurs mal heurs d'ordre materiel, Mais, quel que soit l'instrument dont Dieu se serve, il est manifeste aussi, aux yeux des croyants, que Dieu ne frappe, ici-bas, que par amour el nous gratifie de salutaires avertissemenls, bien plutot qqu'H nc nous inflige de chatiments proprements dits. Que l'impiété nous reproche tant qu elle voudra de voir la main de Dieu dans les plus effroyables catastrophes; sous les réserves formulées, nous la voyons el nous la bénissons, Et c'est surtöut pour dessiller les ypux de ceux qui refusent de la voir nulle part, que Dieu pertnet les catastrophes, les ca- lamités et les ëpreuves de toute nature, r Les consequences du naufrage du Ti tanic seront nombreuses et varices, II y en aura même de fort inattendues. Qui eut cru, par exemple, que la cause féministe dut Sérieusement écoper dans cette catastrophe?. On sait que les canots de sauvelage ne pouvaient recueillir que le tiers des passagers. Et, conformément a la tra dition, a ,une règle librement adoptée par les hommes, ils furent réservés avant tont aux femmes et aux enfants,, Ainsi done, en face de la mort cer- taine qui les attendait, les hommes du- rent se sacrifier pour les femmes, et celles-ci acceptèrent presque toules ce sacrifice.; .-[■ Rien qui niette davantage en relief l'inégalité des sexes. Les hommes mon- trèrent ici une grandeur d'ame et une compréhension de leur devoir qui font vivément ressortii' toute la différence qui sé'pare les sexes au point de vue des droitsl naturels; Aux hommes, en effet, quelle que soit leur valeur personnelle fussent- ils des génies, des soinmités1 mondiales aux hommes le devoir de se sacrifier pour les femmes et les enfants, dans les naufrages {out comrae a la guerre, II y a la de quoi rabattre les pré- tentions excessives des féministes fé- minins, partisans de l'égalité absolue des sexes, A des charges plus lourdes, doivent correspondre des droits particuliers. Et, d'autre part, les privilèges {Jont jouis- sent les femmes, basés sur leur fai- blesse, doivent inspirer a leurs béné- ficiaires, le sentiment d'une infériorité et d'une dépendance nécessaire, mani- festement conforme a l'ordrë établi par Dieu, Certes, les bons esprits de tout sexe n'ont pas attendu le naufrage du Tita nic pour se rendre compte, par ex perience, de la fausseté de la thèse de l'égalité absolue. Mais', al'heure oü les protagonistes les plus exaltées de cel- te thèse vont jusqu'a recourir aux pro cédés les moins féminins pour faire Iriompher leurs revendications, il était bon qu'un démenti sensationnel, for mulé par les faits, vxnt mettre une sour dine a leurs coups de tam-tam, voire de révolver, S'il faut en croire des témoins qui se font égorger, il faut en croire aussi ces 1600 hommes du Titanic qui pro- clamèrent, en s'immolant, que l'inéga- lité existe, et que, si leshommes en- tendent maintenir la femme k sa place, ce n'est nullement par abus de leur force, mais paree que la froide raison leur dicte cette attitude, Qu'eussent dit, non seulement les ra- res escapees, mais les femmes du mon de entier, si les hommes en péril sur le Titanic .avaient appliqué brutalementa leur profit, la thèse des féministes ou- trancières Le prêtre est citoyen comme nous, et conserve, en cetfe qnalité, sa part ,ü'in- tervention dans les' destinées de la pa- trie commune mais il est, en outre, le ministre et lp gardien de principes et d'intérêts augustes qu'il a Fobligalion de défendre, La poMtique et la religion ne sönt pas confinées sur des domai- nes absolument séparés, Elles .se toü- chent par maints endroits, et le mal heur veut que les conflits Jes plus ai- gus qui nous divisent aient surgi pré- cisément a ces points de rencontre, II est impossible et personne ne peut rai- sonnablement exiger que Ie prêtre reste neutre, par exemple, dans Jes questions qui touchent au dogme, a la morale, a la conscience, a 1'éducalion, parce- que sa neutrality en de pareilles ques tions pourrait être justement taxée d a- postasie, II se doit tout entier a la foi qu'il professe, et le combat ne lui appa- rait jamais plus légitime que lorsqu il est obligé de souffrir pour elle, Jules Delafosse. L'effet propre des grandes crises qui Smettent la foi, la civilisalion elle-mê- nie en peril, est d'étendre a tous les Chretiens le devoir de la lutte, Dans les jemps ordinaires, chaque l'idèle peut s'affirmer dans le spin de son propre salut et de ses intéréts per sonnels ii l'heure des grands dangers, défendre I'Eglise et empêcher nos frè- res de se perdre, c'est la mission de tons' les vrais' disciples de l'Evangile, Card. Gaibert. C'est le libéralisme qui a fait le peu- ple ce qu'il est impie, sceptique, in- gouvernable. Tout le programme doc trinaire s'est réduit a un .seul article: manger du pure et en donner a man ger aux ouvriers, Ces gens oint chasse la religion des ëcoles, avec une rage stupide, a l'encontre des yolontés du Cela suffisait pour nous édifier. Mais a ses cote's se sont levés deux députés catholiques, l'un de Nivelles également, Mr de Lalieux, l'autre d'A'ost, Mr Moyersoen, qui reprenant la proposition, lui ont donné, eux, sa forme compléte en indiquant la solu tion qui consiste dans la cooperation du patron, de 1'ouvrier et de l'Etat. Mr May n'avait pis songé a cela. Le gouvernement s'est empressé d'accueil- lir cette proposition, compléte cette fois. II1 a mise a l'étude, les sections de la Cbambre l'ont adoptée par 6o voix contre deux, alors que des membres de la Chambre votaient contre la fameuse proposition de Mr May. Et la prochaine legislature ne se passera pas sans que cette grave question ait été défhiiti- vement réglée, par nousn'en céplaise aux augures du bloc. En attendant, le Ministre du travail a proposé, et la Chambre va vo ter, le bénifice de la loi existante aux vieux travailleurs agricoles. Voila done qui est bien mis au point. II a fallu deux ans au gouvernement catho- lique pour annoncer que bientöt tous les vieux ouvriers auraient leur franc par jour. Soit, mais ce ne sera ni un prêche dans le désert, ni un bluff électoral. Nous tenons nos promesses, nous. Le bloc promet, lui, a tort et a travers, sachant qu'il pays, Sur les pontes des ,usines qu ils j ne pourra unir ou ignorant comment il fera ils ont écrit ici p0ur s'exécuter. Cette nouvelle preuve de sagesse vaudra au gouvernement calholique une nouvelle mar que de confiance de la part de tous les bons citoyens. Les autres autont, eomme toujour», aboyé k faux. s# ssP ssi s# s# iA Confiance Depuis 29 ans, avec un flpgme impertur bable, qui devient de plus en plus risible, le bloc ma^onnique beige affiche a chaque élection une confiance démesuiée. Plus cela dure, et plus s-s satellites crient fort. Evidemment il n'y a pas lieu de s'en effrayer plus que cela, ni d'y ajouter le naoindre crédit. Le gouvernement est et restera calholique avant comme après le 2 Juin Rappelez-vous, il y a deux ans. C'était déja la même chanson, sur tous les tnns. Oa en était même teliement persuade que nous connaissons des localités oü l'on alaissé croire aux anticléricaux de l'endroity'usqu'au surlendemain de 1'élection, pour nepastrop les désappointer, que le gouvernement était renversé. Puis quand il a bien fallu avouer la vérité on s'est écrié a mode de consolation et de réconfortOh ce n'est plus qu'une ques tion de jours. Le gouvernement n'a que 6 voix de majorité a la Chambre, et dès la première séaEce il sera culbuté Et on l'a bien vu 1 Pendant 2 ans le bloc de l'opposition a empêché la Cbambre de discuter et voter bien des lois utiles, il a fait avaient accaparées, point de religion, point de Dieu, Aussi j le peuple, n'ayant rien a attendre au- dela de la tombe, désillusionné sur le pi a rad is de l'autre vie, s'est dit qu'il devait bien ^avoir sa part aux jouis- sances d'ici-bas. Si aucune loi supérieu re 11e lui défend de satisfaire sa soif des plaisirs, pourquoi serail-il malheu- reux, miséreux, taudis que le bourgeois libéral jouit d'un bieu-être complet Emile Vandervelde (Seraing, 1897) fffi. P1 P* 1P. P* if* Nous nous y attendions. Les anticléricaux allaient jeter les hauts crisEt cela n'a pas tardé! Du jour oü le parti catholique a inscrit définitivement a son programme Ie franc de pension par jour a tous les ouvriers, après 1 avoir réalisé pour les mineurs, ce fut une explosion de rage et de fureur. Comment, il y a deux ana, vous n'en vou- liez pas, nous rugit on, et maintenant vous vous y ralliez C'est dégoütant Tous doux, Messieurs les anticléricaux Ne vous fêchez pasVous allez être mis a l'aise de suite II est vrai qu'il y a 2 ans nous ne promet- tions pas, comme vous, un franc par jour a tous les ouvriers et qu'aujourd'hui nous annoncons cette réforme. Pourquoi C'esl bien simple. Quand il y a 2 ans vous annonciez ce franc par jour, nous vous disions c'est une parade électorale, une vaine promesse. Et en effet quand nous vous demandionsmais com- p^^VarlemeuTdV nombVeVseVh^e's ment ferez-vous pour consumer le capital bien écieuse3) et le public est en drcit de nécessaire a cette iorm.dable rente annuelle dem)nder bieütót co te> et 8é?èrement., de pension de vieülesse, vous rest.ez muet. ce8 panüflS d( 8 loge3 de k fa?on ir)jusliflable dont ils ont rempli leur mandat. Ou vous disiez on verra après I Ou encore quelques-uns plus naïfs avouaient nous frapperons de nouveaux impöts I Or de tous ces moyens, nous ne vouüons pas. Gouverner c'est prévoir, et non aller a l'aveuglette, Messieurs du bloc. Et cela du reste fut toujours la sagesse du gouverne- ment, a l'encontre de votre légèreté, a vous autres. Avant de promettre un franc par jour aux vieux ouvriers nous voulions savoir 1). si nous pourrions faire les ressources né cessaires a eet effet, 2). comment nous pour rions le faire sans frapper de nouveaux impots. Et ma foi, nous avons trouvé, la Et maintenant que notre promesse est devenue une certitude par la possibilité de sa réalisa- tion, eh bien nous l'annoncons. Nous n'avons pas pour principe d'appor- ter l'eau bénite de cour, puis la déception, nous, comme vos fameux amis de France. Et nous entendons être pratique et réaliser efficacement nos promesses avant tout. C'est pour cela, croyez bien, que le peuple beige, si plein de bon sens, a tant de confiance en nous. Comment y arriverons nous f Qu'avons nous trouvé Nous allons vous le dire. Mais voyons tout d'abord comment vous en tirer, vous les généreux du Bloc. Un des vötres, unjuif allemand naturalisé, ledéputé May de Nivelles, a fait la proposition for- melle de donner 1 fr. par jour a tous les vieux ouvriers travailleurs, aujoutant, le 'i pauvre, que pour ce faire il faudrait 65 mil- j lions par an. f Dame, cela ne se trouve pas, dans le pas j d'un cheval. Quand on propose une dépense, il est de bon ton, si l'on est «érieux, d'indiquer les destinées a y faire face. Et interpellé sur ce point de toute première I importance, Mr May a simplement répondu: Ce n'est pas a moi a vous chercher les res- sources! j Est-ce pour aller hurler, crier, cracher, insulter, dénigrer, que le peuple beiges les a envoyés a Bruxelles, leur a payé 4000 fr. par an j Tout leur role s est borné a empêcher le gouvernement de faire oeuvre utile pour le i pays. Voiia ce qua valu le bloc, j II a annoncé successivement 11 interpe!- I lations qui oat occupé des semaines entières i le Parleme t et qui ont tourné toutes a l'en- tière confusion de ces politicians aux petits pieds. I La majorité cathdiqua s'est trouvée ren- forcée k chaque scrutiu de la Chambre et il j y a huit jours a peine, elle allait jusque 20 j et 22 voix j Des membres de l'opposition, dógoütés de ce néant, écoeurés de ces moeurs, se sont abstenus, parfois même se sont rangés avec le gouvernement. Et voilit ceux qui hurlent et crient tant, k tort et a travers, annongant pour la 4e fois, une prochaine victoire qui sera plus encore que les autres, une déroute. Nous le déclarons hautementNous som mes assures de la victoire le 2 Juin prochain et le gouvernement sortira de la consulta tion électorale renforcé a la Cbambre et au Sénat. Nous l'établirons bientöt. Faite8-en le pari avec qui veut, amis lec- teurs, vous avez gagné d'avance 1 s# 5$ *A. xA. 'tA sA. ,~A La rente Beige et les rentes des villes anticléricales Une petite comparaison pour ceux qui savenl réflêchir et compter. Les villes empruntent, tout comme lEtat. Pour les villes, l'emprunt se fait par des lots de villei Or, les rentes des trois grandes villes beiges, administrées par des anticléri caux, sont tombées beaucoup plus bas que la Rente de l'Etat en 6 a ns. E11 voici la preuve Bruxelles, En 1906, les lots valaient 99 frs, E11 1912, ils ne valent plus que 78,25 fr, Anvers, En 1906, les lots valaient 104 fr, En 1912, ils ne valenl plus que 78,12 fr, Gand, En 1906, les lots valaient 90 fr, En 1912, ils ne valent plus que 70 fr. La Renle beige, elle, qui,valait 100 fr, en van! encore 85 l'r, CONCLUSION Si done ce que les anticléricaux pré tendent était vrai, a savoir que la baisse de la Renle est due au gouvernement, les gens senses s'absliendront bien de voter pour eux, car, s'ils arrivaient au pouvoir, elle descendrail aussitöt a 78 cu 70 fr., comme les lots des villes anticléricales, puisque, au dire du bloc, la baisse de la renle ou des lots dé- pend de ceux qui gèrent l'Etat... ou les villes, sA xA tA 'tA *A 'sA A tA xA '*A Le mouvement irrésistible Si vous lisez les journaux cartellistes vous 11e trouverez qu'un argument et. l'affirmation d'un fait, Le gouvernement sera renversé paree que... les liberaux et les söcialistes ont une pnvic folie de 1 'assielte au beurre La preuve Par- louI, 1111 courant anticlerical a passé les catholiques: n'ont plus la majorité dans le pays Hé IIFaudrait voir ca Ainsi, dimanche eurent lieu les elec tions aux conseils des prud'hommes. A Gand, les catholiques oblinrent 1257 voix... de majorité sur la liste cartellislc. Heureux présage Allez, allez, le mou vement irrésistible» est facile aendi- guer... Et dans l'eusemble du pays Une pe- lite opération trés simple prouvera que c'est un mensonge que de prétendre que les catholiques ont perdu un grand nombre de voix, au profit des partis d'opposition. Calculons done quel est le contingent de voix de chaque parti sur un total de 100, Pour 100 voix ëmises en 1900, il y avait: 49.492 voix catholiques. '46.986 d'opposition. 3,516 perdues. Pour 100 voix émises en 1908-J 0 il y avait 49,482 voix catholiques. 48,821 d'opposition. 1,696 perdues. Done, en 10 ans, le parti calholique a perdu 1 centième de voix^pour cent Ou bien, une voix sur b.949. Quant a 1'opppsition, elle a gagné 1 voix 835 pour cent, et elle a pris celte avance sur les daensïstes. En présence de ces; chiffres, tout hom- ine sensé comprendra que les anticlé- caux out le triömphe facile Courage done, et confiance Jusqu'a ce jour, nous avions a résoudre de grands problèmes qui effrayaient 1'opi nion, mais aujourd'hui, tout le monde sait que le parti catholique est seul capable de gouverner, II est fort, il est uni, et c'est pour cela qu'il triomphera IA 'A sA tA '»A tA tA 'tA "tA tA Lorrespondance Notre honorable Bourgmestre vient de recevoir de M. le Ministre dies Travaux pu blics, la lettre suivante que nous sommes heureux de reproduire Bruxelles, le 17 Avtil 1912. Mon cher Collègue, Vous avez bien voulu vous intéresser d'une manière toute spéciale au. sort des canton- niers. II m'e8t agréable de vous faire savoir que je viens d'allouer a ces agentB une indemnité de quarante francs pour l'année 1911. Veuillez agréer, mon cher Collègue, l'as - surance de mas sentiments les plus distin- gués. A. Van de Vyvere. A Monsieur COLAERT, Membre de la Chambre des Représentants. tA tA 'tA tA 'tA. "tA 'tA tA. "tA. "tA A Ia Chambre Mardi 23 avril. Bubjet des affaires Étrangères M. Verhaeghen recommande a Pattentitm du ministre la sifuation des pêcheurs de moules. M.Van Leyoseele parieen faveur de la multiplication des consulats beilges a Tétrsun- ger. M. Davignon promet de continuer d'aug- menter d'année en année l'importance de notre représentation commerciale a l'étraa- germais on devrait lui savoir gré des ameliorations déja apportées en 1895, nous dépensions 575.009 fr' pour les consulats, aujourd'hui nous en dépensons 1.376 000 et le budjet est sous ce rapport en augmentation de 200.000 hs sur celui de 191 r. M. Denis pre'conise l'adhésion de la Belgi- que a une conférence internationale qui éta- blirait les causes de renchérissementde la vie et les remèdes a y apporter. M. Davignon. Le Gouvernement est tout prêt a étudier avec les autres gouverne- ments cette importante question. M. Daens insite pour que les consuls de Belgique, particulièrement ceux qui sont en France et aux Etats-Unis, connaissent tous le flamand. M. Giilès de Pélichy, rapporteur, traite de la formation dessgents consulaires i! for mule certains voeux relatifs a la pension des ouvriers beiges tra saillant en France et la conclusion d'un traité de commerce avec la France. M. Gilles de Pé'ichy parlant de la situa tion de la petite bourgeoisie préconise insti tution d'une caisse centrale de crédit profes- sionnel. M. Levie, ministre des finances, s'occupe activement de cette importante question; mais le temps faisant défaut en ce moment,la solu tion ne pourra intervenir que l'an prochain. Divers orateurs traitent ensuite de l'avan- cement des douaniers. Projet de loi portant augmentation du nombre des membres des Chambres. M. Rosseeuw ne votera pas le projet, il est hostile a l'augmentation indéfinie du nombre des députés. M. Mechelynck critique le projet paree qu'il crée 20 nouveaux députés au lieu de 18 ou i9. M. le ministre Berryer expose que le Gou vernement s'est inspiré dans son projet de la simple application des principes et des pré- cédents. Et l'opposition morbide que les gauches font a ce projet est en contradiction manifeste avec leurs chances de victoire. Le recensement de 1910 donne 19 repré sentants nouveaux et quatre sixièmes. Or la progression doit se faire par chiffres pairs, II paraitdonc infiniment plus rationnel de mon ter a 20 au lieu de descendre a 18. La presse libérale elle-même, la Gazette et la Dernière Heure, a insisté pour qu'on crée 20 siéges au lieu de 18. Plusieurs membres prennent encore part a !a discussion. Les différents articles du projet sont adoptés. La Chambre vote également un projet modifiant certaine3 dispositions du code électoral et supprimant le coin detachable des bulletins de vote. Mereredi 24 avril Budget des Finances M. DeSadeleer entretient la Chambre de la ciéatbn du chèque postal. M. Vekemaus se p'aint de ce que les lois succesBorales ne seraieut pas appliquées aux r ligieuses. M. Levie, ministre des finances, protests vivement. Les lois sont faites pour 'tout le monde, pour les religieuzes comme pour les laïcselles sont appliquées a tous, sans distinction de qualité, et le discours de M Vekemans est un pur roman. Quanta Timpót sur le revenu, que d'au- cuns ne cessent de pröner comme une pana- cée, il donne lieu aux plus grandes difficul- tés dans les pays ou il exist3, et rien ne presse assurément de nous latacer dans les aventures fiscales. Divers membres parmi lesquels M. Van Cauwelaert prenn.?nt la défence des intéréts de certains agents de l'administration, notamment des douaniers. Le budjet des affaires étrangères est adopté. Par ia5 voix contre 9 et 4 abstentions la Chambre vote le projet de loi augmentant le nombre des membres des deux Chambres. M. Debunne réclame l'urgence pour la proposition de loi qui avance la date des élections. M. le ministre de l'intérieur fait observer que cette proposition a déja été repoussée en octobre dernier, que l'état des travaux de la Chambre ne lui permet d'avancer la date des élections et qu'enfïn il n'y a guère de diffé rence appréciableentre lenombre des ouvriers présents ie 19 mai et le 2 juin. jeudi 25 avril. La Chambre discute tant le matin que l'après-midi le budjet du ministère des che- mins de Ier. Divers membres font valoir certaines re vendications du personnel. #2 #5 Vt' «g #5 Vi M Eloge d'adversaire i II est de la Chronique u l'adresse de M. i Gartou de Wiart II convient de féliciter l'honorable mi nistre de la justice surtout de la faQon dont son initiative s'est exercée. JQ JQ *r% r JU «D JQ -JSQ «n Jjl TO TO TO TO TO TO TO TO TO TO f-=4

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2