Colaert Van Merris Begerem Electeurs! VÖTEZ lous pour les Candidate Catholiquessous le n° Un dernier IVIot f aux Electeurs Electeurs Téléphone 51 ie Nu 10 centimes 47 Année h° 4736 Téléplioae 52 Vercruysse Fraeijs de Veubeke B Vanden peereboom Landas L'école est I'enjeu de la lutte. L'ame de de nos enfants est en cause. Sauvons l'école, sauvons l'enfance et l'avenir sera a Dieu, k la Patrie, a la Familie. L'enjeu de la lutte Nos libertés L'enseignement Nos finances L'agriculture Le droit de licence Les pensions ouvrières Le service militaire Lois sodales Nos Candidats WL m Samedi 1 Juin 1912 On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du royaume, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 5o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentaires coüteut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser 1 l'Agtttet Ht as, Bruxelles, ruc d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. ARRONDISSEMENT KORTRIJK-YPER KIEZING VAN VIER SENATOREN den 2 Juni 1912 arrondissement de courtrai-ypres ÉLECTION DE QUATRE SÉNATEURS le 2 Juin 1912 n Plaatsvervanger Suppléant LIBERAL Plaatsvervanger Suppléant LIBERAL ARRONDISSEMENT YPER Kiezing van drie Volksvertegenwoordigers den 2 Juni 1912 ARRONDISSEMENT D'YPRES Election de trois Repre'sentants le 2 Juin 1912 Liberal Plaatsvervanger Suppléant Libéral Socialiste Socialiste I de l'Arrondissement d'YPRES. M ffi SS. Les Cbam'bres sont dissoutes. Le 2 juin prochain il y a élection, dans tous les arrondissements du pays, pour la Chambre des Représentants §t le Sé- nat. Le sort du Gouvernement e>t entre vos 'mains, .Youlez-vous conserver ce Gouvernement qui, depuis 28 ans, nous a donné une ère de paix, d'ordre et de prospérité Ou bien, voulez-vous livrer le pouvpir a une coalition radico-socia- liste qui, suivant une expression de Frère-Orban, l'ancien minis Ire liberal, conduirait le pays aux abimes, a un bloc qui n'a d'égal, dans Funivers, que ceux de France et de Portugal L'enjeu pg la futte est tout d'abord le main tien de la Royauté et de notre Indépendance, menacées par les Ré- publicains socialistes, par- ceux qui brCl ient ou plantent dans la boue notre dra- peau national. Les libéraux font cause commune avec les socialistes qui ont juré la perle du régime sous lequel nous vivons heureux depuis 82 ans. II y va aussi de toutes nos libertés: liberté des cultes, lib'erté .des conscien ce, liberté d'enseignement, lib'erté d'as- Sociations, liberté individuelle. LA LIBERTÉ COMME EN BELGI QUE, disent les libéraux et les pro- gressistes de France, appelant de tous ïeurs vceux un régime analogue au no tre. Nous voulons la liberté absolue de l'enseignementégalité entre l'enseigne- ment libre et l'enseignement officiel, uu rerden' les mêmes services au pays, égalité dans les traitements et les pensions des ijjstitnteurs et, avec Socialiste Plaatsvervanger Suppléant Socialiste Socialiste Socialiste M. Colaert a la Chambre nous aj ou tons les institu trices. Nous voulons tie l'enseignement obli gatoire, a la condition que l'instruction obligatoire ne devienne pas, comine an France, l'école obligatoire, c'est-5-dire l'école sans Dieu. Droit pour le père de familie de re- tirer sön enfant de l'école a 12 ans. Pas d'amende, pas d'emprisonnement pour celui qui use de sa liberté. Nöus ne voulons pas de ces écoles soi-disant neutres, d'oü' sörtent les Bon- not, les Gar nier et les au tres Pol et. Nos finances gpnt les plus prospères du jnonde. Nulle part les charges ne sont moiiis lourdes; nulle part, la fortune person nels, par lète dhabitant, n'est plus grande qu'en Belgique; nulle part,' le commerce avec l'étranger n'est plus pjrospère, si l'on considère le nombre d'habitants et 1'éLendue du territoire. Ab- solument pjarl'ant, nous sommes' la .qua- trième puisslance du monde, au point de vue des relations commerciales avec les1 nations élrangères. Notre rente beige a la plus forte co te 87 0/0. Seule la rente frangaise dé- passe la nötre de quelques points, a raison de cette circonstance que les ca- pitaux francais appartenant a des 'éta- blisseinénts publics; doivent ètrejplacés en rentes sur l'Etat. Söus le dernier Gouvernement libé- ral la rente beige atteignait k peine 80 0/0, et si, pour le malheur du pays, un gouvernement radical-socialiste arri- Vait au pouvoir, elle descendrait au-des- sous (de 75 0/0. Ce jserait le résultat d'une politique qui a déjè. proposé 51a ChamBre l'impöt progress!! sur le r»- venu, (des charges nouvelles écrasant la propriété mobilière, des droits de mutation et de succession beaucoup plus élevés, alörs que le Gouvernement catbolique a rédüit ceux-ci dans une notable mesure. L'agricullure est aujourd hui en plei- ne prospérité, Le Gouvernement ca tbolique est yenu 5 sön secours par de nömbreuses mesures législatives, que vous counaissez et dont nos cultiva- teurs apprécient les bienfaits, L'odieux impöt sur Ie tabac indige ne, ëtabli par le Gouvernement libéral de 1878 a 1884, a étë réduit d'abord, aboli ensuite, grace sm-tout aux efforts obstinés d' un de nos représentants, M. Colaert. qui fut le rapporteur de toutes les lois relatives k l'accise sur le tabac. De légers droits d'entrée sur lë Hé- tail éjtranger et les avoines 'étrangères, droits qui n'ont pu nuire 5 nös popu lations, ont été proposés .et votés, et c'est encore surtout a notre Député Mi Colaert, que l'agriculture les öoit. La loi sur la chasse, introduite en 1882 par ie gouvernement libéral, dolt être modifiée dans le sens des propo sitions que "M. Colaert a faifes 5 la Chambre, et qui n'onf 'été nëgligées qu'a cause de la perte de temps öc- casionnée par les interpellatiöns eï les discussions ouvertes provoiruées nar la GaucKe. II ést d'autres mesures, favörablea l'agrtculture, qui doivent être exami nees et discuféés. Elle le serönt San# plus de retard. II est temps de faire disjparaitre ce droit qui a établi un régime différent entre deux catégories de débitants de boissons alcoobques. Le Gouvernement de la droite est décidé a faire porter ce droit sur la fabrication üïéme. Les Catholiques ont créé le droit a la pension ils ont accordé une indem- nité de 65 fr. a ceux que l'age ,ne per mét plus dg,faire arriver a une jiension conveuabie. Les Chiambres ont vote ties pensiona aux ouvriers mineurS. L"a mêrne faveur sera accordée 5 tous les ouvriers' sans distinction ouvriers! des champs', ma- vriers de l'industrie ét autres. La loi de 1909 semble dunner &atk- faction a la généralité de nos cönci- töyens un fils par familie. Nous Voulons améliorer encore le ré gime nouveau, saus l'aggraver, cxamne le veulent nos adversaires, par l'établis- sement du service général, dont le pays n'est pas partisan, Les Catholiques ont voté plusieuTS lois d'ordre social, combattues par nos adversaires. Nous voulons qp aumenter le nömbre et rimportance, de manière 5 réaliser l'idée exprimée par un socia liste, M. Destrée, qui, en 1906, s'écri- ait 5 la CHambre H5tez-vous, Mes- sieurs les catholiques, 5' faire encore de ces lois, car, si Jamais lps lifié- raux viennent au pouvoir, ils n'en fe- «ront plas. Nos candidats pour le Sénat et la Chambre vous stmt connus. POUR LE SENAT, ce sont M.M. Vercruysse, Van den Peereboorü, et Fraeys de Yeubeke. L'es deux premiers siègent depuis plusieurs années au Sé nat et y ont rendij des services incon- testés. M, Yercruysse a douné des preu- ves multiples de vastes cönnaissanees' ad minis tratives acquises 5 la Députa- tiön permanente, oiï il s'e&t dlsüngué, comine &u Sénat, par ses nombreus mpporls et discours/ JOURNAL ©rgane Caiholique TPRES de l'Arrondissement Hl

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1