ELECTEURS, «a m. m m m <m Paroles de sincères Le cliché imposteur ön ver ra a prés Sauvons noire Congo H ne reste rien de la légende des 20 millions aux convents Aux Flamands Pensées d'isoioir LMMMONDE CABICATUBE Toujours la Rente Tolérance anticléricale Ti out pour les Couvents M. Van den Peereboom appartient aux deux arrondissements de Courtrai et d Ypres, oü il .a rendu son nom sym- pathique par son pmabilité et sa ser viabilité. M. Fraeys de Veubeke, échevin de la vjlle d'Yjpres et conseiller provincial depuis de longues années, se distingue par son dévouement sans limites et sa grande charitéLa cause catholique trouvera en lui un défenseur inlassable et le pays un serviteur modèle. M. Landas, candidat suppléant, est ntembre de la Députation permanente. Com/me M. Van den Peereboom, il ap partient aux deux arrondissements de Courtrai et d'Ypres, auxquels il a ren du de nombreux services, POUR LA CHAMBRE, MM. Colaert et Van Merris sont deux vétérans du Parlement. M. COLAERT y siège depuis prés de 30 dns; il forme avec MM. B'eernaert, iWoeste et Visart, le quator des sunn- van Is du 11 Juin 1884, qui vit tomber fomber le Gouvernement liberal, de në- faste ipémoire. L'oeuvr® legislative de M, Qolaertest uetpense, Ses connaissances juridiques et sa longue pratique des affaires, font fait noiamer membre de la commission de revision du Code civil, Président du Conseil de perfectionnement de fensei- gnement primaire, rapporteur d'impor- tants projets de loi, tels que la reduc tion de l'impot sue le tabac, celle de l'intérêt legal, le budget de l'Intérieur., le budget de lTnstruction publique, deS sciences et des arts, le rapport Sur la recherche de la paternité, la protec tion de l'enfance, etc. Les nombreux rapports de M. Colaert sur cette dernière matière lui ont va- lu, A la Ghambre et au Sénat, des élo- ges que peu de parlementaires ont re- bus jusqu'ici de la part de ^eurs ami's, et surtout de leurs adversaires. MTüe- nis, un des socialistes les plus1 en vue, au moment oü M. le ministre de la Jus tice rendit hommage a la science et courage de notre représentant, s'est ëcrié M. COLAERT A FAIT PREU VE D'HEROÏSME i M. VAN MERRIS, notre second can didat, siège a la Chambre depuis 16 ans. Son dévouement A ses commetiants, sa serviabilité A 1'égard de tout le mon de, sans distinctions d'opinion politi que, §es profondes conviclions catholi- ques, et jusqu'A sa cranerie vis-a-vis de ses adversaires, l'ont rendu populaire dans tout rarrondissement. Il y a peu d'années, il déposa,, avec MM. Colaert et consorts une proposition de loi ëtablissant des droits modérés dc loi ctabliasant 'des droits 'modérés sur les lioublons étrangers'. Mais l'ot>- jusqu'ici de Faire aboutir cette jiropo- tion, et la dissolution des Chambres la fera tömber. Comme M. Colaert, M. Van Merris a voté toutes les lois, toules les mesures favorables aux cultivateurs, aux ou- vriers, au commerce et k l'industrie. M. BEGEREM est le troisième can didat du poll. Avocat éloquent, confé rencier trés goh té, il a conquis la sym pathie du corps électoral. Conseiller communal d'Ypres, il s'est mis au cou rant de Ia pratique administrative. Ses connaissances variées, son dévouement notre cause,son caractère franc él quelque peil ïröndeur en ferönt un rude adversaire pour les radicaux et les so cialistes. Vous avez vu nos candidats A l'ceu- vre. lis ont prêché Ia bonne parole dans tout rarrondissement, faisant connai- tre leur programme et celui de nos ad versaires. A' votre tour de faire yotre devoir. Vous avez A .choisir enlre La liberté et l'oppression, La paix ou la guerre scolaire, L'ordre et l'anarchie, La Royauté et la République, Une situation financière bonne ou mauvaise, La Patrie et l'internationalismev La Religion et Fathéisme. En votant sous le numéro I, tant pour la Chambre que pour le Sénat, vous donnerez votre confiance k ceux qui la méritent par les services qu'ils ont ren- dus au pays et A leur parti. L'Association catholique. Ypres, Ie 29 mjai 1912. s# 'Ji •-* 'üJ® Les anticléricaux ont exburaé, pour quin- ze jours, leur vieux cliché électoral Nous respectons la Religion. Oh 1 ce respectOn se demande quels raffinements de persécution il leur resterait a inventer s'ils ne la respectaient pas... Car on sait ceque vaut ce singulier respect. Tandisqu'ils ont le front de protester de leur respect, ils vilipendent et calomnient odieu- sement les plus saints ministres de la Reli gion, ses prêtres et ses missionnaires ils attaquent ses oeuvres et ses institutions, et rêvent d'imiter les anticléricaux de France et de Portugal, crocheteurs'd églises,spoliateurs de biens ecclésiastiques, destructeurs de cou- vents et bannisseurs des plus purs héros de la charité chrétienne Usé le cliché I A la vieille ferraille Que si d'aventure, un liberal vieux-systè- me s'avise de'se montrrr effectivement respec- tueux de la Religionjet le proclame sincère- ment, ses amis des nouvelles couches, la masse, se montrent visiblement gênés de cette voix discordante. II y a quelques jours a peine, l'éminent juriste Edmond Picard écrivait dans la Chronique <t Deux de mes soeurs, chez qui, eüt-on pu croire, avait emigre' et s'était accumulée toute l'aimantation religieuse que j'avais perdue, s'étaient faites Ursulines et vivaient au couvent de l'existence idéale, insoucieuse du monde, dont ont besoin en core tant d'ames nées avec la soif de con- templer les obscurs infinis de la pensee et de savourer la paix, loin du tumulte des hom mes fleurs délicates et fragiles QU'IL SERAIT INHUMAIN (nous soulignons) de priver du seul sol et du seul climat oü elles peuvent vivre sans* souffiences et sans blessures. Je n'aurais su me résoudre au CRUEL SACRILE GE de salir et de blasphemer ce qui charmait leur innocence et scmblait a leur coeur avide le pain de vie et la manne céleste. L'organe fougueusemen tanticlérical n'osa pas prierson éminent collaborateur derema nier son article et d'y,biffer tout au moins cette vigoureuse defense des couvents, même contemplatifs, mais il eut soin de se rattraper d"au're part, Car il lui tarde de voir ses amis au pouvoir pour nous débarrasser de la vermine monacale Quand l'opération d epouillement commencera, ce sera dur écrivait-elle un jour, il fiudra empL yer des insecticides,violents Foi de Progrès ils respecteront la Reli gion... Mais gare aux insecticides vio lents Nos libéraux 1 avouentils ne se soucient pas de l'avenir, en cas de victoire ils ne s'inquiètent pas des concessions inéluctables qu'ils auront a faire aux demagogues, collec- tivistes et républicains. 8 La Bourgeoisie libérale, imprime la Chronique redoute et déteste avant tout le cléricalismc. Vous aurez beau vouloir jeter l'alarme, en lui rappelant le largage mena- cant de certains tribuns, elle est décidée a tenter l'aventure, si aventure il y a. Et plus Join Les plus modérés de nos amis sont excédés a ce point du cléricalisme qu'ils ne songent qu'a une cbose le mettre k bas. Ce qui viendra après, se]disent ils, ne peut êire pire. Tenter l'aventure. voir après, alors que les interêts de la familie, de la société, de la patrie sont en jeu des lous criminels n'agiraient pas autrement. 5$ s# S# SüP s# süP 'iï$ 'sSfl i'ouvrier, le pauvre, l'homme dependant peuvent faire respecter leur liberté de con science, leur bien le plus précieux. De pire parceque l'isoloir favorise toutes les lachetés et toutes les trahisons qu'il permet aux mauvais chiétiens, qui doivent tout a l'Eglise, d'assassiner leur Mère a tous les Judas de vendre leur Dieu pour 30 deniors, ou moins encore. A regarder ces isoloirs accouplés dans ltsquels on vote si différemment, de part et d'autre d'une mince cloison, on songe a une celluie de mriae accolée a un cabacon de fou. Daus la celluie, un êtro raisonnable, n'ay- ant pas refu sa raison en vain un sage qui rrédite et voit plus loin que son nez qui songe que son coup de crayon laissera une trace incélébile dans les lois, dans les moeui'?, dans l'éducation des géuérations, et qu'il décidera en outre, pour une bonne part, du sert du votant, pour toute 1'éternité. Dans le cabanon, un i; conscient ou un imbécile qui raisonne et agit comme un fou futieux ou tout au moins un dément, pour- suivant sa marotte sans égards pour rien ni personne, düt le plus effroyable cataclysme social s'ensuivre. Et quelle marotte 1 Une poignée d'or, un cobfichet de vanité plus souvent le piaisir j l'école la'ique franfaise, l'idéal de toute la politique maconniqne. Ce qui plus est, les murs de la capitale sont couverts d'affiches bafouant les religieux, les religieuses et les couvents et jadis un de leurs journaux intitulé les Corbeaux repré- sentait les élèves de l'enseignement libre affu- ble's de têtes'd'anes et les professeurs munis de têtes de porc. C'était peut-être plus digne et plus cour- tois. de satisfaire une haine sectaire ou une ran cune personnelle 1 Tieus 1 Dans ce petit iso!oir, on se croirait dans un stand, d'une longueur incommen surable. Devant eoi plusieurs cibles. En guise de Comblaiu un crayon, mais dont la portee est illimitée. Malgré cela, on tire a bout portant sur un mannequin vhant, dissimulé derrière la cible. C t ne fait pas de bt uit et Qa ne tue pas le mannequin. Mais, suivant qu'on touchera l'un plutot que l'autre, on frappera a mort l'bydre de l'anarchie et de la révolution sociale, on abattra le roi ou des prêtres et des religieux et on tuera des ames d'enfants. Et le coup se répercutera a travers toute l'histoire nationale, peut-être même a travers l'histoire de l'humanité. II est aujourd'hui un fait acquis e'est que leur indignation porte a faux et queles libé raux une fois de plus, ont dans toutes les grandes villes mis a contribution, l'argent de j TOUS les administtés pour faire une propa- gande électorale ou, une propagande de parti. j Quant a nous, malgté toute l'insistance du Progrès nous ne pousserons nullement notre maïeur a emboiter le pas a son collègue M. Max. L'argent des contribuables peut être em ployé et de facon plus utile et de facjon plus loyale. Ce n'est pas la gestion catholique qui son gera a faire le jeu de nos adversaires et h en- I gager les fonds publics dans un procés perdu S par anticipation. •J? öSp ïfsf'fi? sf La Ligue magonnique de l'ensei gnement, même pour 25.000 frans, n'ose tendre la molndre dé- monstration. Notre belle colonie africaine, que nous avons conquise au prix de notre sang, de nos sueurs et de notre or, serait sérieusement menacée dans son essor par l'avènement des cartellistes. Alors que les Francais eux mêmes, anti cléricaux déclarés mais patriotes avant tout, estiment que l'anticléricalisme ne doit pas être un article d'exportation les francs- macons beiges, eux, ont montré qu'ils veu- lent contrarier l'ocuvre patriotique autant que chrétienne et civilisatrice de nos meilleuis ?ionniers africains. Leur avènement risquerait d'amener un arrêt plus ou moins complet dans le déve-^ loppement de notre colonie et constituerait une véritable prime donnée aux tentatives d'accaparement de l'étranger jaloux, seconde' par ses missionnaires a lui. Voter pour les libéraux, unis aux socia listes, c'est compromettre l'avenir de notre précieuse colonie et, par suite, nuire a la prospérité et a la grandeur de la patrie. $r* jf. ff» tf-, La cause flamaode serait sérieusement menacée si les cartellistes arrivaient au pou voir. Car il ne comptent pas seulement dans leurs ranga tous les mauvais patriotes, tous les sans-patrie et tous les interr ationalistes de Belgique, mais aussi tous les Binges et tous les admirateurs des pires bou'evardiers parisiens, de leurs idéés, de leur littérature, de leurs moeurs, de leur scepticisme con- trepied des idéés, des moeurs et de la foi flamandee. Flamands 1 Souvenez-vous°aus?i que l'or gane de M. Nolf s'est violemment opposé a la création d'une seule classe flamande dans une école d'Ypres, entretenuede vos deniersl P*. if*, if if if if i f if if On peut dire de l'isoloir électoral ce qu Esope disnit des laugues c'est ce qu'il y a de meilleur et de pire. De meilleur parceque la seulement Si les libéraux beiges veulent sauver leur pays et leure idéés, il faut qu'ils recou- renl a des moyens plus énergiques il faut qu'ils travaillent sans relache a la suppres sion des couvents et des ordres religieux Et pour préciser les moyens plus éner giques a La prison, les amendes et le bannissement sont des armes légalespour- quoi ne p.is s'en servir (Déclarations éciites de M. Pergameni, professeur l'Université libre de Bruxelles). Ecoutons maintenant Ics allies des libé raux Les bourgeois peuvent-ètre convaincus que si jamais les événements portaient les socialistes au pouvoir, ils prendraient des mesures immédiatas si radicales que la reaction triomphante ne pourrait remettre les choses en 1 etat oü elles étaient avant la révolution. Peuple i) du 29 Septembre 1912). S# S'*J% 'éii sSP. Comme tous les journaux dc l'opposition, le Progrès édite en première page un article distyrambrique contre la caricature d'ail leurs bien inoffensive du Sifflet. Toute la colère de l'honorable organe de 'Alliance libérale d'Ypres s'exhale en des vo- cab'es d'une harmonie sans pareille et les adjectifs les plus digues, dictent d'une fa con toute particulière cette page d'une envolée si grandiloquente. Aussi ne peut-il réprimersa joie en appre- nant que le Conseil communal de Bruxelles vient de décider d'intenter a l'éditeur de cette feuille de ce pamphlet ignoble, etc. un procés en dommages et intéréts. Nous ne disenterons pas la valeur de cette action non, el'e acostera misérablement et tout nous fait croire que Paction sera re- poussée. Mais l'affaire se corse de fa^on toute inat- tendue l'éditeur du Sifflet, jugeant diffama- toires les protestations et ordres de jour de ce conseil communal vient d'intenter S son tour un procés en dommages et intéréts Voilace dont les journaux cartellistes ne soufflent mot surtout que, comme tout le j fait croire, leurs protestations indignées leur 1 coüteront les yeux de la tête, et, piteusement ils paieront de la poche des contribuables les conséquences de leur fameux geste électoral. Car, puisque tout le monde l'ignore, Ia caricature du Sifflet a paru voici prés de 3 mois et les organes ont dfi jubileren trouvant ce prétexte a de violentes polémiques électo- rales, un peu moins démodées. D'ailleurs les libéraux ne sont guère auto- risés a parler de fanatisme et de sectarisme la caricature ne représentait que l'état de Rappelons l'attention de tout lecteur im partial, de tout bomme de bonne foi, sur les documents que nous avous publiés a pro pos de la légende maijonnique des vingt millions aux couvents. Preuve est done faite, preuve péremptoire, décisive, irréfutable, que la Ligue ma5onni- que de l'enseignement est absolument incapa ble de démontrer que le gouvernement, ainsi qu'elle le brail sur tous les tons depuis plu sieurs semaines, veut donner.'sous prétexte de réforme sco'aire, vingt millions aux cou vents. On lui a offert 25.000 francs, si elle parve- nait a faire, devant des arbitres, dont l'un choisi par elle, cette demonstration. Vingt-cinq mille francs, même pour des Aliborons aussi bien munis de -grosses cais- ses, c'est une somme. D'autant que les pon- tifes de la Ligue maconnique en auraient fait ce qu'ils auraient voulu. Que de paille et d'avoine dans vingt-cinq billets de mille francs 1 Mais la capacité de ces messieurs est moins grande que leur appétit Ils ont reniclé, ils ont reculé, ils sont rentrés piteusement au logis, non sans manifester leur fureur par des ruades d'ailleurs'inoffensives, et qui ne ser- vent en attestant leur dépit, qu'èi rendre plus humiliante leur défaite. S# S# Un petit dilemme. II n'est point d'autre cause a la baisse de la valeur première de notre pays, a la dimi- nution de notre crédit national, que Ia mauvaise gestion de nos maitres. (Progrès du 26 mai 1912). La rente a baissé nous ne le contesterons pas. Seulemenr, nous nous refusons a rejeter, comme le fait le Progrèsles influences éco- nomiques qui ont causé la baisse de notre rente nationale. Ces causes économiques sont des facteurs des plus importants dans le mouvement de toutes les valeurs financières. Chaquejour, nos adversaires ont a se re- procher un nouveau mensonge électoral. 11 y a quelque temps le Progrès affirniait que, en 1884, la rente beige était a io4 fr. 5o. Et, par suite de vouloir attribuera la gestion du gouvernement la hausse ou la baisse de la rente il en déduisait combien la gestion fi- 1 ancière et la politique du régime catholique sont périclité au point de compromettre la prospérité nationale. Le refrain en est connu. Aujourd hui le 3 p. c. beige est au cours de 8y fr. 10 c. En 1884 le 3p. c. beige était a 84 fr. A coté de 3 p. c. il y avait des litres d un emprunt antérieur mais d.4p.c. qui étaient 104 fr. Voila ce dont les cartellistes se gar dent bien de parler. Ils appliquent toujours avec le même en- train le fameux mot de Voltaire Mentez, mentez toujours, il en restera toujours quelque cliose. Tous les moyens leur sont bons pourvu qu'ils arrivent a l'assiette au beurre. Et maintenant, si nous voulons passtr l'ar- gumentation de nos adversaires a, fond, nous pouvons leur poser ce dilemme 1). Ou Lien, la baisse de la Pente n'a au- cun rapport avec la politique générale du Gouvernement. 2). Ou bien, c'est la gestion et la politiqUe gouvernemcntales qui impriment a la Rente un mouvement de hausse ou dc baisse. On ne sort pas de ces deux hypotheses. P*Alors logiquement on est amené k faire reconnaïtre au Progrès que dans le premier cas, il a tort de polémiquer actuellement au suiet de la Rente, et que, dans le second cas la gestion financière et politique du gouver nement de 1884 devait être beaucoup plus délectucuse et mauvaise que la gestion ac- tuelle. Les chiffres en lont foi. f-j Les partis de l'opposition et les libéraux en particulier protestent vivement de leur respect a la religion. A la veille des élections, cela se oor§oit facilement, car l'acceuil qué leur iésetverait notre population flamande foncièrement catholique, serait plutot gla cial. Mais pour les confondre, pour prouver leur duplicité électorale habitueJle, pour les coDvaincre de farouche intolérance anti- religieuse il suffit de cocsulter les collections de journaux libéraux. Voici quelques extraits qui édifieroct a coup sur nos lecteurs Si le libéralisme veut être siecère et défiuitivement vainqueur, il doit attaquer non 8: ulement la politique, qui n'est qu'une conséqueccs, mais la religion qui en est le principe. Flandre libérale14 octobre 1882). Quicocque envoia son enfant a l'école communale est de fait enrégimenté daisies rangs des libéraux. Combien de gens sont ainsi renus «ous presque sans le vouloir, sans lesavoir. On a réussi jusque dans les plus petits villages a créer ainsi un groupe degens fort rapprochés de la libre-pensée. Les uns cèderont peut-être, mais leurs enfant8, pénétrés dés lage le plus tendre du mépris du culte, rompront facilement avec Ie calholicisme. (15 mai 1880). Le jour du réglement des comptes il faudra bien que cela se fasse la piétraille et avec elle la religion en sortira terrible- ment meuitrie. Elle Fau-a voulu, on u'accu- muic pas impunément taüt de ressentiments, Le vieux de Geyter, auquel Anvers faisait hier de nobles funérailles.a dans son «Chant des Gueux» traduit avec énergie l'ardente piière qui jaillit en clameur de touches de plus en plus nombreuses Van 't ongediert der papen Verlos ons Vaderland. (24 mars 1905). Par la force même des choses, lt parti liberal ss trouve done contraint de faire la guerre a la religion elle-même. C'est la, a nos yeux, une véritable condition de succèB: il nous import* avant tout de savoir qu'auc- une transaction n'est plus possible avec ennemi, quil s'agit d'une guerre A mort d une guerre d'extermination. (7 janvier 1876.) Et jadis le Journal de Bruges imprimait qu'A voir les religieux fraucais chassés de France, l'eau lui en venait a la bouche qu il souhaitait le prochain anticlérica). Saus commeutaires. et gouvernement 2 3® Tel est le mot d'ordre lancó par les Loges tel est le grand argument de combat des polémiques des libéraux. Voici comment s'est faite la repartition des 4 millions d'augmentationde traitements, votés l'an dernier par les Chambres. Ecole communale du Centre. 1* instituteur augmentation de 400 Ir. 500 fr. 250 fr. Ecoles communales du Grand Rieu Instituteur augmentation de 350 fr Institutrice m fr' Ecoles adoptées du Couvent le institutrice primaire augmentation de zéro fr id id id id 2e id Voila une singulière fa?on de favoriser le. couvents au detriment des écoles officielles. Done les millions aux eouvsnts ne sont ni moins un mensonge électoral bien X. 2* 3« 4« le institutrice gardienne plus m effronté. On ne saurait jamais Iron consoil!»,. les de faire usage de la Pilule Walthérv un remède vraiment sans éga, f S^LTout S# S# S# ♦4

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2