TUINDAG
CONCERTS
Téléphone 52
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GHROHIQUE VPROISE
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Samedi 3 A out 1912
le Nu 10 centimes
47 Année N° 4745
Gusiave-Joseph Waffelaert
Nudovestite
Pensées Diverses
m as
1912
W
PROG HA MME
Harmonie Communale
Fanfare Royale
ar* ar» ar*, if. if if*, 'if if 'if if.
la flèche de la Tour
de St-Martin
On s'abonne rue ail Beurre, 36) A Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
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'our les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser IV
H.pjls, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Doctcur en Théologie
par la miséricorde de Dieu et la grüce du
Saint-Siège Apostolique,
Evêqus de Bruges.
au CLrge' et aux Fidèles de notre Diocèse,
salut et bénédiction.
Nos trés chers Frères,
Nous tous, nous nous rappelons encore
avec une douce e'motion le Congrès euchari-
stique de Roulers.
La magnifique procession, qui a clotuié
ce Congrès, fut sans conteste une des plus
irnposantes manifestations de foi et de piété,
que la Flandre ait jamais faites au Trés
Saint Sacrement. Les travaux et les dis
cussions dans les différentes sections furent
aussi remarquables et n'ont pas manqué de
produire leurs fruits.
Toutefois, comme c'était prévu de prime
abord et comme on l'a proposé au Congrès
même, il sera trés utile, et même nécessaire
de convoquer de nouvelles réunions dans
diverses parties de Notre diocèse, pour y
reprendre la discussion de certains points
spéciaux, et pour rendre, a cette occasion,
a l'Homme-Dieu dans son adorable Sacre
ment, un nouvel hommage d'adoration, de
louange et de reconnaissance.
Nous avons done décidé de convoquer
cette année un Congrès eucharistique régio-
nal, qui sera tenu a Ypres, les Samedi 24 et
Dimanche 25 du mois d'Aoüt prochain, pour
les doyennes de Menin, de Poperinghe et
d'Ypres. Sans vouloir exclure aucun de nos
diocésains, Nous engageons en particulier et
instamment les fidèles de ces trois doyennés
a assurer, par leur présence et leur collabora
tion active, un plein succès a ce congrès.
Nous deaaandons tout spécialement a la
population chrétienne de la ville d'Ypres de
mettre a contribution ses talents et son
habileté bien connus, pour donner aux fêtes
religieuses le plus grand éclat possible.
Nous en avons la ferme confiance, ce
Congrès démontrera a l'évidence que dans
Notre diocèse et en particulier dans la ville
d'Ypres, il ne reste plus rien des suites
funestesd'une hérésie, qui empruntason nom
a un évêque d'Yprescette hérésie, quoi
qu'il en soit des dispositions d'esprit de Jan-
sénius lui-même, causa la perte d'un grand
nombre, dans nos contrées et plus encore
ailleurs, et eut surtout pour conséquence
d'éloigner les fidèles de l'usage des sacraments,
au grand détriment des times.
N. T. C. F., confessez encore une fois
publiquement votre foi en Jésus-Christ, Dieu
et homme, RédempteuretSauveurdu monde,
vraiment, réellement et substantiellement
présent dans son Sacrement d'amour. Offrez-
Lui encore l'hommage de votre amour et
de votre zèle a promouvoir son honneur et
sa gloire parmi le peuple chrétien. Payez-
Lui aussi le tribut de votre reconnaissance,
en particulier pour le triomphe qu'il a
daigné accorder a son Eglise dans notre
chère patrie.
Et seront les présentes lues en cbaire, a
toutes les Messes, dans les églises et oratoires
publics de Notre diocèse, le premier di
manche d'Aoüt.
Donné a Bruges, le 25 Juillet 1912.
f GUSTAVE-JOSEPH,
ÉVÊQUE DE BRUGES.
Par ordonnance de Mgr l'Evêque^
J. MAHIEU, Chan.-Secrét.
5# SI S# S# i# S# *J$ S# 5$
Le patriarclie de Venise, successeur do
l'illuitre prélat élevé depuls au souverain
pontificat, vient de publier un mandement
destiné a rappeler les dames, esclaves de la
mode, au respect du Lieu Saint.
Et pour stigmatiser d'un mot l'effronterie
de celles qui se présentent a l'óglise en robes
exactes et transparentes, en bas a jour, en
chemisettes décolletées, il a trouvé cette
épiti ète lapidaira et cinglante Nudo-
vestite.
Nu-vêtues, vêtues de nudité... oh! com-
bien juste le qualificatif Car peut-on parler
encore de vêtement quand on n'apergoit
plus que des maillots, confectionnés avec un
raffinement d'indécence
Après avoir rappelé la parole de St-Pierre
que la beau d'une femme doit être surtout
morale et que son plus cher désir doit être
de plaire a Dieu, il dit que les chrétiennes
d'aujourd'hui sont si éloignées de ce chaste j
idéal que les hommeB eux mêaies en sont
venus a les Bouhaiter plus modestes.
Sans doute, et non pas seulement quel-
ques rares pudibonds. Mais que peuvent-ils
contre l'iinpulsion inconsciente de femmes,
esclaves du démon et do la coquetterie
Nous ne voyons d'action possible que sur
les chrétiennes, de la part de l'autorité
ecelésiastique.
II y a deux ans déja pareille action s'est
esquissée par endroits, principalement a
Londres et a New-Yo~k. Et elle ne visait
encore que les grands chapeaux 1 Sur i'in-
vitation de leur évêque, plusieurs curés de
Londres ont adressé des circulaires a leurs
paroissiennes, les invitant a considérer 1 en-
trée de l'église comine interdite aux dames
coiffées d'extravagance. Le prélat estimait
que puisque ces dames peuvent sacrifier
k la mode pour se rendre au thé&tre sans
chapeau, et que, d'autre part, elles ne sont
revues par le Pape que sans chapeau, ce
n'est pas trop leur demander que de se
présenter devaut le Seigneur tête décou-
verte.
Mais il s'agit bien aujourd'hui des dimen
sions exagérées et de 1 insolence des couvre-
chefs 1
II y va d'une question de lasciveté for-
melle souvent, toujours d'une véritable pro
fanation de la maison de Dieu, voire de la
Sainte Table.
II est temps de faire écho a la voix des
prélats qui ont élevé les premiers des pro
testations il convient que partout 1 on imite
ce curé d'une paroisse d'Artois qui a pros-
crit de l'église les corsages... troués, décol
letés.-., eet autre prêtre qui a expulsó une
fillette de dix ans en costume de plage,
maillot et culotte de garden, la maison du
Seigneur n'étant pas faite pour les déguisés,
et nos églises n'étant pas encore transfor-
mées en salles de bal, contormément aux
vceux de la libre-pensée.
La geste du patriarche de Yenise est
d'autant plus significatif et plus digne d imi
tation que l'Itaüe appartient au Midi, oü le
climat tolère un habill ment plus sorumaire.
tout en enlevant a celui-ci sa lasciveté, daDS
les conditions normales. F.
s# laP süP üf ss# dl s#
Il est inadmissible que l'Eglise soit une
succursale du casino et qu'on y apporte la
même tenue, le même désbabillé, les mêmes
attitudes obligatoires de par la robe que lTn
porte ou le corsage dont on s'affuble.
En cette saison c'est une folie, c'est du
délirela folie de l'absurde, le délire de
l'inconvenance.
...Si quelque docteur en théologie morale
éclairait les consciences nous lui aurions
reconnaissance infiaie... le péché du corsage
ajouré, des bras nus, des jupes-culottes... a
l'église, ce serait comme pour les autres
pas de contrition, pas de ferme propos...
done pas d'absolution.
Les chrétienn s qui obéissent au Pape et
vont a Jésus-Euchari8tie, ne seraient plus
alors des inconscientes entre les mains de
leurs impies couturiers.
Marie J. d'Héricault.
i i
Que je vois dans le monde de ces vies
mêlées On fait profession de piété, et on
aime encore les pompes de ce monde on
eBt des oeuvres de charité et on abandonne
son ceeur A l'ambitionle christianisme n'est
en nos moeurs qu'a deminous coueons a
cette pourpre royale un vieux lambeau de
mondanité. Bossuet.
Ne nous contentons pas de garder quel-
ques dehors de piété tandisque l'ennemi
s'empare du corps de la place.
S. Francois de Sales.
•Jl S# i# 'sSI; s# s# S# s# 2# is#
Samedi 3 Aoüt
A 6 heures du soir, Concert de Carillon
A 8 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place,
par 1'Harmonie Communale.
Ditnanciie 4 Av,.i
A 10 heures, Procession de N.-D. deTuine.
A 12 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place,
par la Fanfare Royale.
Tir a l'arbalète, au but, organisé par la so-
ciété Les Vrais Arbalétriers
Tir a-l'arc a la Perche,organisé par la société
Willem Teil.
Concours do Jeu de Boules l'oiseau, organi-
sée par la société établie Aux Trois Fleurs
de Lis.
A 5 1/2 heuies, Place Alph. Vandenpeere-
boom, ASCENSION D'UN BALLON DESCENTE
EN PARACHUTE, par l'aéronaute Gheude.
A 6 heures, CONCERT, Grand'Place.
Lundi 5 Aoüt
A 10 heures, Distribution de Prix aux
Elèves de l'Ecole Moyenne de l'Etat.
Ouverture de la série des Tirs a la Cible
Chinoise, au quartier St-Pierre.
A midi, CONCERT, Grand'Place.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Mardi 6 Aoüt
A io heures, aux Halles, MATINEE MUSI-
CALE, par les Elèves de l'Ecole de Musique.
A midi, CONCERT, Grand'Place.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Mercredi 7 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix
du Concours d'Ordre et de Propreté, organisé par
le Comité de patronage des Habitations
ouvrières.
par M. N. Igodt, Carillonneur de la ville.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Jeudi 8 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de
Prix aux Elèves de l'Ecole industrielle.
A 4 heures, au Zaalhof, JEUX POPULAIRES.
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Dimanche 11 Aoüt
A midi, CONCERT, Grand'Place.
Concours Colombophiles.
A 3 heures, Place Alph. Vandenpeereboom,
GRANDE FÊTE ACROBATIQUE, sous la direc
tion de M. Bredfort, impresario a Bruxelles.
A 9 heures, a la Plaine d'Amour, FEU
D'ARTIFICE.
Lundi 12 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de
Prix aux Elèves de l'Ecole communale pour
filles, de la rue St-Jean.
Jeudi 15 Aoüt (Assomption)
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Dimanche 18 Aoüt
A 3 heures, au Halles, Distribution de
Prix aux Eleves de l'Ecole communale pour
Garcons.
Concours de Pêche a la Ligne, organisé par la
ociété De Dappere Lijnvisschers.
Lundi 19 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de
Prix aux Elèves de l'Ecole communale pour
filles, de la rue de Lille."
Dimanche 25 Aoüt
A 8 heures, CONCERT, Grand'Place.
Dimanche 29 Septembre
EXPOSITION' INTERNATIONALE D'HORTICUL-
TURE, organisée par la Société Royale
d'Horticulture del'arrondissement d'Ypres.»
31 32 32
Des concours de jeux divers auront lieu
pendant la Tuindag et les Dimanches sui-
vants. Les détails des concours et fêtes se
ront annoncés par affiches spéciales.
Muséeet HallesEntrée gratuite les 4, 5,
6, 7, 8, 11 et 15 Aoüt.
PROGRAMME DES
a l'occasion de la Tuindag
Samedi 3 Aoüt 19j2, d 8 ija h. du soir.
1. Allegro militaire X...
2. Le Domino Noir, overture AuBER-
3. Ballet d'Isoline A. MESSAGER.
4. Index (ile Mors et Vita) GOUNOD.
5. Un jour d'été en Norvège WlLMERS.
6. Pot pourri, populaire ReNAUD.
Dimanche 4 Aoüt, a 6 1/2 h. du soir.
1. Allegro militaire X...
2. Le Maréchal Chaudron, ouver
ture Lacome.
3. Cortège de Ballet MONTAGNE.
4. Vérona, fantaisie SENÉE.
3. Fiancailles, valse WELLY.
35 m m
Dimanche 4 Aoüt, a 12 1/2 h.
1. Air de Notre-Dame de Thuyne.
2. Bruxelles-Attraction, marche
V. Turine.
3. Les Croisés, ouverture De Neufbourg.
4. Valse Militaire Beige L. Frémaux.
Lundi 5 Aoüt, a 8 1/2 h. du soir.
1. Marche Lorraine L. Ganne.
2. Bruyère Campinoise, ouverture
J.-E. Strauwen.
3. Caprice Espagnole H. Weyts*
4. Neiges printannières J. Blangenois.
5. Terpsichore, fantaisie L. Ganne.
6. La Madriparivienne, valse L. Tellam.
Mardi 5 Aoüta midi.
1. Marche Triomphale L. Moeremans.
2. Les Saltimbanques, ouv. L. Ganne.
3. La Czarina, mazurka L. Ganne.
4 Mimoza, fantaisie J.-E. Strauwen.
5. Jeunes Coeurs, valse L. Moeremans.
Rapport de ML le Bourgmestre
Messieurs,
Lorsqu'en 1906, le Gonseil décida d'in-
tervenir dans la restauration générale de
l'église S' Martin, il ne fut guère question de
la construction d'une flèche devant couron-
ner la tour.
Le plan indiquait une flèche, dont le coüt
n'était pas compris dans la dépense totale de
la restauration. Le projet était loin, d'ail-
leurs, de rencontrer l'approbation générale,
tant a cause de sa grande simplicité qu'è
raison de son caractère spécial. On trouvait
généralement que notre belle tour, surmontée
par la flèche projetée, ne serait plus qu'un
clocher semblable a ceux qui caractérisent
les edifices religieux de la Flandre maritime.
Nous croyions,au contraire, qu'une flèche
analogue a celle qui vient d'être établie a
S'Jacques, et qui n'est plus guère critiquée,
formerait avec sa base un ensemble homo-
gène d'un heureux effet.
Mais nous ne pouvions nous résoudre a
proposer ou a accepter une flèche qui,
malgré cette homogénéité, n'aurait eu ni la
richesse des détails de la base, ni ces tran-
sitions habilement ménagées par lesquelles
les architectes arrivent, de la base carrée,
massive, de la tour, a la pointe extréme
de la flèche. (1) En un mot, la flèche eut
été trop simple, trop modeste.
C'est ce que notre architecte a évité, en
donnant a la flèche de S' Jacques une déco-
ration en rapport avec celle de la tour c'est
le système qui doit être suivi pour la flèche
de Sl Martin, si l'on veut, outre l'homogé-
néité, obtenir une harmonie parfaite.
Tel était aussi l'avis de M. le Baron de
Bethune, notre regretté Gouverneur, trés
compétent en architecture comme en archéo
logie il voulait une flèche plus ornée, plus
m-uc. iiocre ingenieur-Arcmtecie lui-mems
a compris que la flèche, empruntée aux
clochers de la Flandre maritime, n'était pas
l'idéal de notre population et, sans aban-
donner complètement son concept primitif,
il a trouvé, après bien des études, le projet
qui nous est présenté aujourd'hui par la
Fabrique d'Eglise.
Excusez nous, Messieurs, si nous avons
la témérité de vous faire rapport sur un
objet qui n'est pas de notre compétence. Le
terrain, ou plutot l'espace oü nous nous
engageons, est périlleux car la moindre
imperfection, lorsqu'on a le ciel pour fond,
choque les yeux les moins exercés. (2)
En l'absence de rapport de notre distingué
architectehomme de plume presque autant
que de compas, mais qui n'a voulu imposer
ni l'un ni l'autre de ses deux projets il
faut bien que quelqu'un vous fasse connaitre
son sentiment et, a défaut de documentation,
s'eftorce d'expliquer l'idéequi a guidél'auteur
du projet que nous examinons.
La recherche de cette idéé est du reste
facile tant que l'auteur est en vie. II peut
contredire, et, dans tous les cas, s'expliquer
lui-même. Mais, il est essentiel, a notre avis,
que l'opinion publique s'exprime par l'orga-
ne de l'administration communale, dans une
question qui intéresse au plus haut point
l'art et l'esthétique de la ville.
Après avoir décrit le transept du midi dont
il fait le plus bel éloge, Schayes parle de
notre tour dans les termes suivants.que nous
croyons devoir reproduire iciLe grand
portail en tête de l'église et au pied de la
tour, présente aussi un porche fort élégant,
mais de style ogival tertiaire, moins riche
que celui du transept. Ce porche et la tour
n'ont été construits qu'en 1434, sur les
plans et sous la direction de l'architecte
Martin Utenhove de Malines, et sur les
fondations de l'ancienne tour, détruitepar
un incendie, l'année précédente. Quoique
non terminée, cette tour peut passer pour
une des plus belles de Belgique. Elle est de
forme carrée, batie de briques et haute de
57 mètres 57 centimètres. (3)
Schayes semble done dire que notre tour,
couronnée d'une flèche, serait plus belle
qu'elle ne l'est aujourd'hui. L'opinion d'un
homme, dont le nom seul est une autorité,
ne peut être perdue de vue, au moment oü
nous sommes appelés contribuer a la solu
tion d'une question qui divise quelque peu les
esthètes, sinon les archéologues.
(1) Viollet-le-Duc, Tome V, p. 427-
(2) Viollet-le-Duc.
(3) Histoire del'Architecture en Belgique Tome
II, p. *59-
JOURNAL
TPRES
©rgane Gatholique
de l'Hrrondissement
A 6 heures, GRAND CONCERT DE CARILLON,
r-rs