La distribution des prix au
Collége St-Vincent
Exposition d'horticultuie
A ba 1 les Couvents
Dédié au Progrès
*5 m
A la Chambre
Ces derniers, hommes de science et d'art,
ne peuvent raisonnablement réprouver le
projet. En principe, dit Viollet-le-Duc,tout
clocher appartenant a i'architecture du
Moyen-Age est fait pour recevoir une flèche
de pierre ou de bois; c'était la terminaison
obligée des tours religieuses. (i)
Et le* savant archéologue-architecte cite
comme type la facade de l'église Notre-Dame
de Paris avec ses flèches projetées et laissées
inachevées, dont il donne le dessin dans son
VIN entretien sur I'architecture.
En Belgique, nous possédons de nom-
breuses tours sans flèches Sle Gudule a
Bruxelles, Sl Rombaut a Malines, S' Bavon
k Gand, Notre-Dame a Anvers dont une des
tours a seule recu son couronnement, Notre-
Dame a Tongres, sans parler de plusieurs
autres moins importantes, telle la tour de
Lisseweghe et, non loin d'ici, celle de Locre.
A Ypres même, il y a un demi siècle, aucune
de nos tours religieuses monumentales
n'était achevée.
La tour de S* Pierre était surmontée d'un
vulgaire toit de maison, remplacé vers i860
par la flèehe actuelle, qui ne s'harmonise
pas avec l'ensemble de la tour con$ue en
romano-gothique. La tour massive faisait
partie de la (facade avec laquelle elle formait
un ensemble imposant quoique non homo-
gène.:(a) N'eut-on pas mieux fait de laisser
sans solution la question du placement d'une
flèche N'était-ce pas un des cas fort rares
oü la tour pouvait rester inachevée
Les pittoresques répondront affirmative-
ment, et cette fois peut-être avec raison
Quoiqu'ils en disent, la tour de S' Pierre
nous parait, comme a beaucoup d'autres,
une oeuvre manquée.
Saint Jacques non plus n'avait pas de
flèche. On ne pouvait qualifier de flèche
l'espèce de campanile qui renfermait les
cloches et ne pouvait être considéré comme le
couronnement de la belle tour gothique
A-t-il existé une flèche autrefois? Celle que
donne Sanderus a-t-elle e'té exécutée Nous
ne le croyons pas. En l'absence de tout do
cument certain a ce sujet, nous ne pouvons
nous ranger de l'avis de ceux qui se pronon
caient pour une flèche Renaissance, dont
n'importe quel projet eut été écarté ou criti-
qué, a cause du caractère nettement ogival
de la tour et de l'ensemble du monument.
Qu'on ne touche pas aux flèches Renais
sance existantes, pourvu qu'elles aient quel-
que mérite historique, artistique ou archéo-
logique, d'accord. Mais que, pour l'amour
d'une esthétique presque toujours discutée,
on pose une flèche nouvelle en Renaissance,
sur une base gothique qui cadre avec l'édi-
qualifier autrement que de bizarre cette i
qui a germé dans certains esprits involon-
tairement grincheux. (3)
Quand il s'agit de construire, ou même de
compléter ces monuments, n'est-il pas élé
mentaire qu'on tienne compte de la concep
tion de l'architecte primitif Et, en cas
d'absence de documents ou de témoins cer
tains, ne faut-il pas, avant tout, conserver a
l'édifice l'unité du style et l'harmonie des
détails
Mais revenons a notre sujet. Faut-il une
flèche a S' Martin
Les Archéologues proclament a l'unani-
mité que toute tour religieuse doit avoir une
flèche c'est, a leurs yeux, un complément
indispensable. Cette opinion répond au sen
timent public des ages chrétiens. La flèche,
surmontée d'une croix, symbóle de la Ré-
demption, montre, comme du doigt, le che
min du Paradis.
Mais, a cöté des archéologues il y a les
esthètes, qu'on commence a appeler les
pittoresques. Pour eux le défaut d'une
construction est souvent sa principale quali-
té l'inachevé leur plait bien mieux que
l'oeuvre compléte, et la ruine d'un monument
est plus grandiose, et surtout plus ravissante,
que ne l'était le monument lui-même. Si on
les suivait, il n'y aurait bientöt plus que des
ruines sur le sol de la Belgique.
N'a-t-on pas récemment critiqué la restau-
ration de l'H6tel-de-Ville de Louvain oü les
ornements en pierres d'Avesnes ont remplacé,
il y a un demi-siècle, les anciens tombés en
ruine
Malheureuse première restauration sans
doute, et qui est a recommencer Mais,
faut-il maintenir les pierres d'Avesnes, sous
prétexte qu'avec eux disparaitrontles mille
confidences que le temps inscrivit dans les
murailles augustes (4)
Remarquons qu'a Louvain il s'agissait,
non de murailles a remplacer celles-ci
(1) Tome V, p. 426.
(2) Une photographie reproduit l'état ancien.
M. Alphonse Vanden Peereboom asigné l'exem-
plaire qui se trouve k la Bibliothèque de la ville.
(3) Nous ne songeons nullement k ranger, parmi
ces esprits, l'auteur des intéressants articles qui
figurent chaque semaine, dans le Journal de Rou-
baix, sous la rubrique Ypriana S'il s'est pro-
noncé pour une flèche Renaissance, c'est qu'il
s'est arrêté k certains documents graphiques sans
précision ni pertinence et a de prétendus docu
ments lapidaires sur lesquels il a été inexacte-
ment renseigné.
(4) Fierens-Gevaert, dans le «Journal de Bruxel
les.
restent toutes debout mais d'ornements
usés, non par le temps, mais par suite de la
mauvaise qualité de la pierre employee il y a
un demi siècle
N'avons-nous pas subi les mêmescritiques,
il y a quelques mois, a propos de la restau
ration des Halles II est vrai qu'aprèsnous
avoir accusé violemment, un des principaux
organes de la presse beige nous a approuvé
sans réserve. (1)
Et plus récemment encore n'ai-je pas été
accusé personnellement comme responsable
de la restauration manquée de l'église Saint
Martin
C'est ma faute si la tour, qui existe depuis
le XV siècle, et a laquelle on n'a pas touché
n'est pas dans l'axe, et cela gate l'ensemble
de l'édifice. (2)
Vous avez entendu cent fois des critiques
de ce genre, et vous vous êtes bornés a haus-
ser les épaules, convaincus que le temps vous
donnera raison.
II y a des pittoresques raisonnables. L'un
d'eux, pittoresque par essence autant que
grand poète, a dit et répété que rien ne
ressemble a une ruine comme une ébauche.»
(3) Victor Hugo n'était done partisan ni de
l'ébauche, ni de la ruine dans le sens que
nous donnons plus haut a ce mot, dans le
sens de ceux qui croyaient que plutót que de
le reconstruire, il fallait faire du superbe
cloitre St-Martin une belle ruine
Après toutes ces considérations, nous
posons de nouveau la question qui nous
préoccupeFaut-il exécuter le projet de flèche
qui est sous vos yeux
Nous n'hésitons pas a répondre affirmati-
vement. La question est tranchée au point
de vue archéologique et religieux. Elle l'est
aussi au point de vue du stylegothique
tertiaire répondant, de même que la tour,
a ce qu'on appelle le style de la Flandre
maritime que notre architecte a relevé par
une ornementation en parfaite harmonie avec
celle de la tour.
Au point de vue architectural, nous croy
ons que le projet ne laisse rien a désirer. Le
sol et la tour ont été vérifiés par MCoomans,
qui a conscience de sa responsabilité. Quant
aux détails, il nous semble que notre
Ingénieur-Architecte a montré une connais-
sance approfondie des effets de la perspective,
des lumières et des ombres. La sécheresse
des grandes lignes droites disparait sous une
ornementation sobre et gracieuse tourelles,
pinacles, crochets, lucarnes, trilobes, ajours,
galeries, et, surtout ce bulbe élégant qui
donne a la partie supérieure de la flèche une
originalité sans égale. Sur tous ces points
il y a accord entre amateurs d'art, architectes
et archéologues.
II en est cependant qui ne peuvent se faire
a l'idée d'une flèche, alors qu'il n'en a jamais
existé. Nousrépétons que notre tour est restée
inachevée, et que ce non-achèvement est un
défaut.
On a prétendu aussi et l'objection nous
a un instant tourmenté que la flèche
transformera le panorama de la ville tel qu'il
existe depuis des siècles. On a ajouté qu'il en
sera ainsi d'autant plus que déja St-Jacques
a perdu sa silhouette d'autrefois. Mais on
oublie que le panorama d'aujourd'hui n'est
plus celui d'autrefois. Nos murs, nos portes,
plusieurs clochers ont hélas disparu nos
remparts avec leurs bastions sont transformés
en jardins des fossés ont été comblés, sans
parler des routes et voies de communication
nouvelles. On peut dire que l'aspect de la
ville ne ressemble presque plus a ce qu'il était
il y a deux siècles. Ce n'est pas un motif de
le modifier davantage ce n'est pas une
raison non plus de laisser inachevés des
monuments que les sièges ont atteints ou que
le manque de ressources a fait abandonner.
Une autre objection a été faite, toujours
dans le même ordre accessoire d'idées une
flèche gothique, soit, mais deux, cela man-
quera de variété Qu'en pouvons-nous si les
tours de St-Martin et de St-Jacques se
ressemblent comme deux soeurs? Et si elles ont
des carrures identiques ou a peu prés, pour-
quoi ne pourraient-elles être coiffées de
même en tenant compte bien entendu, de
leur taille, de leur age et de leur genre
de beauté
On oublie d'ailleurs que jusqu'il y a
quelques mois les masses qui recouvraient
les deux tours se ressemblaient beaucoup j
plus que ne le feront les nouvelles flèches.
Celle de St-Martin sera plus haute, plus riche
en motifs décoratifs, plus élégante et,
comme nous l'avons dit plus haut, l'ajour
et le bulbe de la partie supérieure donneront
a sa silhouette plus de légèreté. Entre les
deux clochers se dessinera, comme avant,
1 imposante masse du beffroi dont la flèche et
le campanile, couverts d'ardoises, con'raste-
ront heureusement avec les flèches moins
sombres de nos deux églises.
On a dit que la flèche de St-Martin
écrasera celle du beffroi. Mais, qu'on veuille
bien considérer que la tour de St-Martin et
le chevet de l'église dominent déja le beffroi
et les crètes des Halles, sans les écraser.
Nous pensons même que la légèreté de la
flèche, loin de nuire aux Halles et a son
clocher, fera ressortir davantage l'importance
et la grandeur du monument communal.
Enfin, dans l'étude que nous avons faite
des flèches qui peuvent servir de modèle
a celle que nous projetons, nous avons con-
staté que la notre aura approximativement
la norme des tour et flèche de Notre Dame
a Bruges.
En réalisant le projet tel qu'il nous est
présenté, nous contribuerons a donner a un
de nos monuments principaux toute sa
splendeur. L'oeuvre sera appréciée non seule-
ment par les archéologues et les artistes,
mais par la multitude qui admire toujours,
dans les ceuvres hardies, l'effort de l'intelli-
gence et l'expression énergique de l'idée.
Telles sont entre autres, Messieurs, les
raisons qui nous engagent a vous proposer
un avis favorable sur la délibération de la
Fabrique d'Eglise de St-Martin, et d'inter-
venir, dans la construction de la flèche, a
raison d'un sixième de la dépense totale,
s'élevant a 89.432 francs. Notre part serait
done de 14.905 frs. 40.
Le Bourgmestre,
(s) R. COLAERT
if<y 1f.
Jeudi matin a 9 1/2 heures a eu lieu dans
la grande salie des feces, la distribution
solennelle des prix aux élèves du collége
St-Vincent. La nombreuse assistance était
présidée pariM. lechanoine Van den Berghe,
vicaire général, délégué par Mgr. l'évêque
de Bruges. Aux premiers rangs nous remar
quons MM le chanoiae De Brouwer doyen
d'Vpres et les curés de la ville Biebuyck,
président du tribunal; Iweins d'Eeckhoutte,
D'Huvettere et Biebuyck, conseillers provin-
ciaux, Begerem et Sobry, conseillers com-
munaux, de nombreux ecclésiastiques des
paroisses voisines, etc. etc.
Une cantate de notre grani maitre
Benoit, enlevée avccsucccB par une chorale
d'élèvessous l'habile direction do M. le pro-
fesseur (Jcsyn, est vivcment applaudie.
Dans riüterprétation de deuxjolies come
dies, fracgaise et flamande, émaillées de
fines réparti -8, les j- unes et intelligents ac
teurs furent a la hauteur de leur röle.
Monsieur le principal I)a Sagher fit la lec
ture du palmares. Nous en retenons les
uoins ues e.eves qui ont remporie ie prix
d'excellence.
(1) L'Indépendance Beige. Novembre 1910.
(2) L'Indépendance Beige, 8 Mai 1912.
(3) CEuvres complètes de Victor Hugo. Le Rhin.
143 a propos de la Cathédrale de Cologne.
Section préparatoire
Deuxième année d'études (3690 p.)
Prix M. Léopold Breyne d'Ypres 3133 p.
Troisième année détudes (3600 p.)
lr prix: MM. Léopold Van Malde ren, d'Ypres
3125 p.
2epr. Albert Dieryck, d'Ypres 3089 p.
3e pr. Jules Poelemans, d'Yp-es 3062 p.
4e pr. GérardMennensdeReckheiui2949 p.
5epr. Jacques Largrange, d'Ypres 2920 p.
Quatrième année d'éludes (408 J p.)
lr pr. MM. Willy Vanhoutte de Handzae-
me, 3819 p.
pr. Jéróme Verhaeghe d'Ypres 3604 p.
3« pr. Ernile Cailliau d'Ypres 3428 p.
pr. Aadró Vandromme d'Ypres 3400 p.
Cinquième année d'études (3600 p.)
17 concurrents
lr pr.MM. Joseph Dewachter d'Ypres
3213 p.
2e pr. Gérard Houben de Reckheim 2944 p.
Section moyt nne ler degré
CLASSE DE SEPT1ÈME
2e division 18 concurrents (3420 p
Prix: M. Emile Vander Ghote d'Ypns,
2813 p.
le division 21 concurrents (3420 p.)
Pr.M. Joseph Raeckelboom d'Ypns 2908 p.
Humanités moderncs
cours supérieur)
Piix d bonneur M. Louis Vanheule
d'Houthem.
Réthorique 13 concurrents (3860 p.)
Pr. M. Camille Douche d'Ypres 3261 p.
Le prix accordé paria section Yproise du
Davidsfonds est décerné a l'élève de Rhéto-
rique qui a remporté la première p'ace dans
l'ensemble des branches de la Langue fla
mande M. Charles Hallaert de .Voormc-
zeele.
La médaille d'honmur accordée au Lau- j
réat de Rhétorique est remise a notre méri-
tant concitoyen M. Camille Donche aux
acclamaiion8 de l'assemblée.
Pour terminer la cérémonie M. le Vicaire
général Van den Berghe proclame les bril-
lants re-ultats lemportes pat- le collego I f f.
f. s trois saerem ;nts quimposent les tradition
d Ypres au concours diocesain
mnnrlaines hien 11 ns mie les convictions
Humanités anciennes
Glasse de sixième 28 concurrents (3380 p)
lr pr. MM. Robert Claude de Namur,
2785 p.
2e pr. Paul Bouquet d'Ypres 2770 p.
Cinquième 11 concurrents (3380 p)
Pr. M. Edgard De Bruyne d'Ypres 2903 p.
Quatrième 15 concurrents (3860 p.)
Pr. M. Gérard Devoldere de Langhemarck
3088 p.
Troisième 11 concurrents (3860 p.)
Pr.: M. André Watelet de Bruges, 3161 p.
Seconde 11 concurrents (3860 p.)
ler access itM Pierre Waterblee de Zillc-
beke, 3016 p.
RETHORIQUE
Discours latin (111 concurrent-)
2eaccósit MM. Hallaert Charles.
6e i) Donche Camille.
7e Van Antwerpen Aloïse.
Composition francaise (114 concurrents)
12e accessitVI. Hallaert Charles.
Composition flamande (112 concurrents)
3e accesbitMM. Van Eegroo Walther.
7e Vanden Bulcke Maurice.
Classe de TROISIÈME
Thème latin (141 concurrents)
Prix Spent.inck Cyiillr.
3e accessit MM. Decleire Arsène.
12e Watelet André.
13e Dujardin Léopold.
14® Coppens Aloise.
Version latine (140 concurrents)
lfr accessit M. Watelet André.
Le Révérend délégué de Mgr. l'É-ëque
exprime en termes élevés sa légitime satisfac
tion pour les beaux succès rempo: tés par le
cher collége d' Ypres. II remercie les autori
tés t celésiastiques et civiles ainsi que les
parents de la confiance, justement méritée,
qu'ils portent au Collége St-Vincent.
Lq Journal d Ypres féiicite cordialement
M. le Principal et le corps proiessoral, et
les remercie de l'excellente direction qu'ils
donnent a leurs èves. Puissent-ils rous
préparer une nouvelle génération de vail-
lants chrétiens, hommes de devoir, do talent
et de dévouement.
s# S# 2# 5# i# i$. *J$ *t$, iiP
NOTRE
Revenons sur le b au programme de
l'Exposition d'horticulture qui doit s'ouvrir
a Ypres le 29 septembie prochain.
Ce aui. a notre avis, mérite surtout des
éloges et donne, dans une certaine mesure,
a ce tournoi horticoie une portée sociale
c'est 1 i stitution de concours réseivés aux
ouvriers.
On ne saurait assez encourager, en effet,
chez le peuple, le goüt de la culture potagè-
re et du jardinage en général.
Cornme le dit fort justement la préface du
programme, l'ouvrier retrouvera dans la
culture de ses piantes et de son jardin et le
goüt de la vie familiale et de précieux élé-
ments de bien-être. Les produits du potager
peuventconstituer pourles ménages ouvriers
ua supplément de ressources qui contribue
dans une large mesure a leur assurer des
conditions aisées d'existence et a lutter
avantageusement contre les difficultés tou
jours grandissantes des conditions de vie. n
II y a mieux. A cóté de l'appoint apporté
aux ressources du ménage, il y a l'économie
de tout ce que l'ouvrier porte trop souvent
au cabaret.
En outre, le jardinage est pour l'ouvrier
une source de santé et partant de bonheur,
car, au lieu d'a'ler s'abrutir dans les vapeurs
d'alcool et de s'tmpoisonner lui même et sa
descendance, ils se livre en plein air a un
exercice modérë qui constitue un véritable
délassement.
D'autreparr, l'alimentation de tont lc mé-
nage bénificie graodement des ressources
qu'offre le potager dépendaut de la demeure.
Enfin, c'est la vie lamiliale, avec tous ses
charmes et tous ses bienfaits.
Bref, tous profits et avantages matériels (t
moraux. C'est pourquoi nous féiicitons vive
in mt la Société royale d'hoi ticultui e de son
heureuse initiative.
is# s# rs&. ia# s# 'dk 2# s# sul 5j&
Dans l'article paru sous ce titre dans no
tre dernitr numéro, il faut lire comma suit
un passage rendu unintelligible par suite
d'un lapsus de compositeur
N'est-il pas vexant, en effet, et vraiment
lis n'en vsulent yas k la Religion
De la Gazette de Charleroifeuille li
bérale du F.-. Buisset, député.
Que pereonne, sous aucun prétexte, n'en-
tre plus dans un église, sauf, bien entendu
a l'étranger pour examiner I'architecture
d'un édiflee ou contempler les oeuvres d'art
qu'il peut contenir.
Que personne n'assiste a un office, même
eu iniifférenl poli, que le baptême, la pre
mière ctmmunion, le mariage religieux,
s
mondaiues biea plus que les convictions,
soient rayé3 des programmes des families
nou croyantes.
Vendredi 26 Juillet
Les validations ne lont que commencer.
M. Lamborelle fait rapport sur l'élection
de Nivelles il conclut a une enquête parle
mentaire.
MVI. Ch. Lalieux et Pastur combatteut
vigoureu8ement cette proposition et démon-
trent par dt s productions de piéces qu'il y
a eu fraude et pression de la part dt s car-
tellistes.
M. Jourez répliqueil en vient a déclarer
que les élections de 1910 qui ont élu M.May
étaient correctes
Mardi 3o Juillet
Suite de la discussion relative a Télection
de Nivelles.
L8 débat est tres vit'MM. Jourez, Lam
borelle, Pastur et Allard y prennent part.
M. Woeste rappelle les régies qui ont
toujours gnidé le Parlement pour les en
quêtes parlementaires. Nous dous trouvons
aujourd'hui en présence de vagues alléga-
tions que les réclamants déclarent eux-
mêmes ne pas pouvoir faire la preuve.
Mercredi 3i Juillet
Suite de la même discussion. Des discours
sont pronor.cés pa; MM. C. Huysmans (soc.)
et Verhaegen
La proposition d'erquête est repoussée
pa>- 82 voix contre 63 et 9 abstentions.
L élection de N ivelles est validée par assis
et levé.
Après une courte discussion, la Chambre
valide également les elections d'Anvers et de
Malines.
Eiie absorde ensuite la validation de
l'élection de Brugc-s.
M. Cccq (lib.), rapporteur, propose a la
Chambre d'ordonner une enquête.
M. Standaert combat cette proposition.
La Chambre est saiBie d'une réclamation
dirigée non contre 1 élection de Bruges,mais
contre la personnp d'un seul élu, l'abbé
Fonteyne.
Les reclamations n'incriminent pas la
repartition des siéges entre les partis, ils
visent uniquement la désigaation ou l'élu
d'une liste déterminée.
Dans ces conditions, i! ne peut s'agir de
tout remettre en question et la Chambre ne
peut que valider les élus de la liste catho-
lique.
Quant 4 M. Fonteyne, je ne puis mspro-
noncer. Si vraiment, il apparaissait que, par
la fraude, M. Fonteyne a passé par dessus
la tête de son co-candidat M. Thooris, il
pourrait être déchu de son mandat comme
indigne, et le siége revLndrait k M.Thooris.
Jeudi ir A out.
M. Standaert continue sou discours Les
conclusions de la commission sont injusti-
fiables en droit, en ce sens qu'une enquête
générale est impossible, puisqu'on ne peut
songer k remettre en question l'élection des
élus c itholiques, contre lesquels personne ne
réclame.
La réclamation dirigée contre l'abbé Fon
teyne relève a sa charge des fails graves
qui paraissent être «tablis dès a présent,
notamment la distribution p iblique d'argent
dans les rues de Bruges.
Mais c'est a la gauche qu'il appartient de
se prononcer sur ce qu'il y a a faire au poi
d<. vue de l'élection de l'abbé Fonteyne.
Si M. Fonteyne voit son inandat validé, il
restera au sein de l'opposition comme la
personnification singulière et trés ironique
de cette grande fumisterie qui a nom la
ca> tel.
M. Cocq persisto dans sa proposition
donquete générale.
M. Woeste propose a la Chambre de pro-
injurieux pour un vrai Flamand, attaché a cédpr nn vnio a- viu~
la langua de ses pères, de voir proscrire I élus catholiques lvl810n et de vaüder les
d'unfa5on presque absolue Temploi de la -
langue flamande dans les seules écoles oü
il puisse envoyer ses enfants un bon
Flamand étant un bon catholique
Dans ces écoles, dit M. F. Ackermans, en
exagérant un tintanet, on étouffe dans le
cueur de nos fillettes flamandes tout noble
sentiment flamand, au moyen de l'éduca-
tion frangaise qui s y donne
M. Fonteyne, appuyé par Daen
affirme que son ami peut entrer a la Cham
bre la tete haute, invoque pour se disculper
queM. Marquet se serait contenté de faire
laumone a des families pauvres de Bruges
-Si y a euuue élection directe et honnête'
d t-il, eest a coup sür celie des démocratos
ehretiens de Bruges. (nj)
Au vote, la droite et la plupart des libé-
trmt £»ntrVr nrnia r>p nnrvp.nniK na
/'V