Petile Chronique ORT A St Aloïs A St-Michel Pensées Diverges lTn jugoment peu suspect Le ongrès des inssilulenrs clirétiens L'équilibre du budget de M Léon de Lantsheere Brillar ts succès remportés par des religieuses Les provinces beiges Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE est un eve- les fetes et Notre Michel, on ment combien 11 se trompe OU mieux com- bien il ment. La grande majorité de la popu lation Yproise est religieuse et elle le restera en dépit des déclamations blasphématoires de nïmporte quel blagueur Quant aux sentiments de notre clergé; les habitants de la ville le connaissent mais quand on est commercant et rien que com mercant comme lui avec les idéés élevées qui le distingueDt, on ne voit peut être que le commercant en tout le monde. Et de quatre Verax. ff ff ff ff ff ff ffrlf' &iift A la Mariaschool La villégiaturité sévit, on le pense bien, dans les rédactionsde journaux, tout comme ailleurs. Instruit de ses ravages, nous avons jugé prudent, une fois de plus, de prévernr les mauvais tours que sait jouer cette mala- die, au risque de renforcer encore notre re- nom de braconnier impénitent. Au reste, abondance de reportage ne nuit gnère au besoin, l'accueillant panier toujours lü... Car on ne passe pas sous silence nement comme celui de lundi dewer.Oj£ un événement, auquel le magnifique congre eucharistique de la veille n a pas fait tort et que la Mariaschool inscrira, en lettres d or dans ses annales, ainsique le disait M le Curé de St. Pierre. Nous voulons par er de la Distribution des prix a ecole Soeurs Lamothe, que présida cette annee, aux cötés de M. le Bourgmestre, Sa Gran deur Mgr. Roelens, évèque de Djerba et Vicaire apostolique du Congo. Mieux que cela. Si Ion y ïoin similaires des écoles St Josep Dame de Tuine, St Alo'is^ e neut dire que cette semaine de fetes de 1 En seignement libre marquera dans 1 histoire de la ville d'Ypree. Lorsque, dans quelques annees les^ tom mies affiueront dans nos murs. i s n admi- eront pas seulement le cachet artis -que de notre ville,devenue une des plus mteressan- tes du pays ils seront frappes tout autant de l'extrême distinction'de sa population laborieuse, un cachet qui tend plutotat se raréfier partout. Et le sociologue, recher chant les causes et remontant aux sources, constatera que cette population en majeure partie, recevait, a 1 heure actuelle, son éducation si soignée dans les ecoles tnodèles que nous venons de nommer. Ne parlons pour le moment que de 1 Eco e des Soeurs Lamothe. faisons la constatation cette école gratuite peut en remonter aux institutions de e- moiselles les plus cossues. C'est son défaut, nous objecterons les critiques superficiels. Erreur profonde Ce serait un grave de- faut, en effet, si la direction de cette ecole populaire n'avait 1'iDtelligence des situations et le souci de la bonne mesure si eUe ne savait, par des moyens appropnés, eviter de former des déclassées, tout en faisant les concessions nécessaires aux exigences du four et de l'avecir ainsi qu'aux aspirations légitimes des classes laborieuses vers l'ame- lioration de leur condition sociale. Et c'est ici que s'affirme l'immense supe- rioritéde 1 éducation chrétienne dans la poursuite de ce progrès social. Tandisque le socialisme attend tout de ces deux 82uls facteurs l'mstruction etle relè- vement des salaires, et qu'il poursuit son ideal matériel et l'égalité^absolue per fas et nefas, sans tenir compte du reste le catho- licisme cherche a relever l'ouvrier tout eu- tier, sans considérer comme un désordre l'inégalité des conditions mais bien l'oubli des devoirs respectifs de chaque condition. ïoute l'éducation des élèves de la Ma riaschool est visiblement pénétrée de ce souci. On s'attache et on réussit a faire, des enfants du peuple les plus humbles, des êtres rnoraux d'une véritable noblesse, d'une di- gnité et d'une délicatesse de sentiments réelles, tandisque beaucoup de dames de condition supérieure n'en sont que les fal- lacieuses apparences. Ou y relève 1 enfant du peuple avant tout par les ressources de la Religion, puis aussi par celles de l'art et de l'instruction. Le chant est a sa place dans les humbles demeures, plus encore que dans les plus beaux salons.La connaissance du francais eBt de plus en plus une nécessité en Belgique, prés de la frontière surtout. La solennité scolaire de lundi dernier a permis, mieux que jamais, d'apprécier a quel point l'éducation morale ainsique la culture intellectuelle et artistique sout soi- gnées par les Soeurs Lamothe, sous l'habile direction de M l'abbé Outtier. Des persona s qui assistaient pour jla première fois a une distribution des prix a la Mariaschool n'en revenaient pas de leur étonnement. Ajoutons que la composition tout a fait éclectique du programme fit de cette fête enfantine un concert, doublé de representa tion théatrale, comme on peut difficilement s'en payer dans le monde. II n'est pas un numéro du programme qui n'émüt ou ne ravit 1'assisUnce, quand un comique tordant ne la faisait rire jusau aux lames Et quelle maitresse fustigation du fleau de la coquetterie, chez l'ouvrière, que a désopilante comédie Pijkens %al troef qijn Quel bon enseignement social que le choeur Hommage a l'autorité (musique de M.C.Tyberghdn) 1 Quelle école des sentiments les plus de- licats que le drame, en 4 actes, Chiffon ou ia petite Saltimbanque Lorsaue M. le Curé de St Pierre se l'interprêie du public pour adresser i chaudes felicitations au Directeur et fit ses aux mattresses de cette école modèle, il rappoita une déclaration que venait de lui faire IV S. G. Mgr Roelens. Au Congo, avait-il dit, rien de semblable, rien même qui en appro- che plus au moins, toute son ambition, pour longtemps encore, est de dégrossir un tan- tinet nos jeunes frères noirs. Et il se rencontre, dans la Métropole, des civilités, voire de prétendus civihsaieurs qui rêvent la destruction de pareilles éco les Au sortir de solemnités scolaires aussr suggestives, comme on bénit la Providence d'avoir confondu de tels civilisateuts ff ff 'ff ff ff ff\ ff, ff ff ff Mutadis mutandis et tenant compte de la difference de sexes, on peut en dire autant de l'école libre gratuite St Aloïs Un gargon ne doit pas être manièré com me une fille, et une certaine rudesse de lan- gageet d'allures chez l'ouvrier n'empêche pas la noblesse ni même la délicatesse des sentiments N'empêche que e'est un terrain autrement ingrat a cultiver. Aussi est-ce a bon droit que M. le Curé de St Pierre, dans son speech de remerciments, souligna la patien ce vraiment maternelle et 18 dévoument admirable des maïtres de St Alois. De cette patience faisait déjü foi le pre mier numéro du programme, ce coeur mixte chanté en flamand, sur l'air des Btési- liennes et dont les difficultés d'attaque et d'ensemble sont bien taites, pour dérouter et défier de jeunes chanteurs de huitoudix ans. Et pourtant ce tour de force fut accom pli a l'entière satisfaction du public. II faut en dire autant de la comédie, avec chant Duive Mais il y avait bien mieux la dedans qu'une révélation de l'habilité ment des maltas. Ce qui s'en dégageait surtout c'était le souci de formation morale de 1'enfant de l'ouvrier. Tout comme la mo de chez nos jeunes ouvrières, le jeu et la passion sportive sont une plaie chez l'ou vrier.Nos éducatious chrétiennes s'attachent a la combattre de bonne heure, et il ne pcuvaient mieux fustiger ce mal moderne que par cette amusante cmédi- Duive lis n'oublient pas crpendaot que l'amus - meDt est un besoin incoercible et d'uilleurs respectaf^e, et ils sa- ent suggérer Ie plaisir sain, notamment ce plaisir familial, a tous égards bienfaisant, qui écarté du cabaret et augmente au lieu de dissiper les ressour ces du ménage le jarïinage. Aussi, nous ne pouvons que répét r a la gloire de l'école St Alois ce que nous disions a propos de l'école des Soeurs Lamothe iors- qu'on admirera, plus tard. l'honnêteté et la dignité de la population ouvrière yprobe on se rendra compte dc tout ce que la ville d'Ypres doit a l'enseignement libre. 5# "ïflP Sfll SflP S# Mais alors, se demandera-t-oö, St-Michel aurait done fait exception Rien que de la musique et pas de Iecons de morale Rien qui révélat le souci de la parfaite éducation chrétienne? Loin de la 1 Non seulement l'opéra nous montra le cbatiment des méchants, mais l'opérette Le Sorcier flagella de la fagon a plus amusante le défaut si répaudu de la crédulité, et quelques autres par dessus le marché. Honneur aux dévoués Diri cteur et Maitres de St-Michel I Ce qu'on fait a St-Aloïs pour les enfants de l'ouvrier, on le fait ici pour les fils de la petite bourgeoisie. Et les géné reuses semailles de tout notre enseignement libre lèvent déja et continueront de lever en récoltes magnifiques pour le plus grand bonljeur des individus et le plus grand bien de la sociéfé. 'sa? «at *A, 's# ï-"? s# la plus belle La noblesse sentiments. est eelle des Zeiler, Commecelane pouvait manquer, l'école... nous allions écrire le collége St-Michel, a tenu, une fois de plus, soutenir son briilant renom. Cette fois el'e a réalisé la prouesse de s°r- vir un programme de fête entièrement musi cal, comprenant outre un choeur a trois voix, un opéra et une opéretta oü le chant dominait. Dire que tous ces jeunes chanteurs, dres sés par M. Bostyn, sejouèrent de toutes les difficultés serait superflu Sous le béton d'un tel chef, il n'est question de chanter ou de ne pas chanter du moment qu'on se pro duit, il faut que ce soit avec bonneur. Et ce fut comme le voulait le chef. Or l'opéra comptait une vingtaine d'ac- teurs le choeur une centime d'exécutauts 1 C'est bien la première fois, pensons-nous, qu'a Ypres on voit jouer un opéra, et pour un coup d'essai, ce fut un coup de mattre. C'est dire que l'opéra Keizer Karei en de Roovers fut extrèmement goüté du pu blic. Non moins la cantate Van Vogels en Bloemen de J. Valckenaere, que M. le Curé de St-Pierre apprécia trés heureuse- ment, dans son allocution de félicitations et de remerciments on croyait, en effet, voir un parterre de fieurs et entendre une sérénade de rossignols Tous les hommes sont nés pour la gran deur, parceque tous sont nés pour posséder Dieu car, comme Dieu est grand paree qu'Il n'a besoin que de Lui-même, 1 homme aussi est grand lorsqu'il est assez droit pour n'avcir besoin que de Dieu. Bossuet. On avait assez considéré la Religion comme un beBoin de l'homme les temps sont verms de la considérer comme une né cessité de la scciété. De Bonald. i£. ï3f. 2# S5i C'est dans le Frankfurter Zeitschrift et sous la signature d'un écrivain nullement catholique, le Dr Seitz, que nous trouvons cette appréciation de l'oeuvre accomplie en Belgique par le gouvernement catholique Parmi les pays industriels de premier rang, la Belgique doit être citée en premier lieu.Le pays est conduit depuis des dizaines d'années de succes en succes par un gouvernement franchement catholique. Lorsque les catholiques y arrivèrent au pouvoir, on prédit a ce pays une decadence fatale. La réalité a démenti les prophètes de née brusquernent et les budgets ont donné des bonis surprenants. I a Belgique a pris, au point de vue du commerce et de l'industrie, un essor tel que les Beiges sont sans contredit la première nation du monde. Le réscau serré de ses chemins de fer et télégraphes bat tous les records. La Belgique est cinq fois plus petite que la Grande-Brr- tagne et elle compte quarante-huit fois moins de pauvres que la riche Angleterre. 95 32 ëE> II se réunira les 8, g et io septembre pio- chain a Tournai et est assuré dès maintenant d'un gros succès. M. Poullet, ministre des sciences et des arts, a promis d'assister au banquet du lundi et M. Godefroid Kurth. président d'honneur de la Fédération nationale des instituteurs chrétiens prendra la parole a une des réu- nions. Les instituteurs non affiliés qui désirent entrer dans la Fédération et participer au Congrès, sont priés de demander leur carte de membre et la brochure-programme a M. Auguste Gilleman, instituteur communal a Havinnes rM 8* En prévision de l'étahlissement des bud gets de l'exercice ig131 honorable ministre des finances a fait parvenir des instructions spéciales aux divers ciépartements ministé- riels. II appelle leur attention spéciale sur cette considération que de nombreuses et importantes charges nouvclles incombent désormais a l'Etat relèvement des pensions militaires, des traitements des instituteurs et de nombreux employés et fonctionnaires, pensions des ouvriers mineurs, etc. Voila pour le présent. Pour l'avenir, il y a les créations et les extensions qu'a annoncées le gouvernement habitations a bon marché,retraites ouvrières, protection de la petite bourgeoise. Etant donné le gonflement du budget, qui demeure pourtant en parfait équilibre sans la moindre aggravation des impots, l'honorable M. Le- vie rappelle la déclaration faite par le chef du Cabinet a la Chambre Le gouverne ment attache une importance capitale a la judicieuse et honnête utilisation des deniers publics M. Levie conclut en engageant les divers départements a poursuivre un régime 1 f de stricte économie et a recounr le moins possible a l'expe'dient des de'penses exception- nelles. c gouvernement allemand defend a ses n tionaux de placer leurs enfants dans les écoles beiges Les directeurs'des colléges et pensionnats beiges établis a ptoximité de la fronliere al lemande auraient été avisés que le gouverne ment prussien interdisait a ses nationaux de placer leurs enfants dans les établissements situés en dehors de l'Etat prussien. Dans le but de leur faire étudier surtout Ia langue (rancaise, de nombreux Allemands des provinces rhénaaes envoyaient leurs en fants dans des colléges diocésains beiges ou des pensionnats dont les programmes étaient il peu prés conformes au programme officiel des écoles prussiennes. Nous ne pouvons nous empêcher de dire que eet acte du gouvernement prussien man que de convenances et de courtoisie a 1 égard de notre pays. C'est un geste qui répond mal a la large et amicale hospitalité dont jouissent chez nous les Allemands. Eux qui partout pronent la liberté, n'ont-ils pas honte de faire de la frontière beige une barriere centre le fibre exercice du droit qu'ont les parents de donner a leurs enfants l'enseignement de leur choix II n'est pas impossible non^ plus que eou/ernement prussien, effrayé du nombre de plus en plus grand de jeunes Allemands résidant a l'étranger, qui oublient de rentrer au pays pour accomplir leur service militaire, espère, par cette mesure, pouvoir mieux controler leurs actes et arriver a diminuer le nombre de ces derniers signalés comme mail- quants ou disparus ancien Ministre de la Justice Une triste et épouvantable nouvelle, qui cause la consternation et la douleur dans tous les cceurs catholiques, nous est arrivée cette semaine. M. Léon de Lantsheere, représentant de Bruxelles, aucien ministre de la justice, pro- fesseur ordinaire a la faculté de droit de l'Université catholique de Louvain, docteur en droit et en philosophie selon St-Thomas, officier de l'Ordre de Léopold, chevalier de M. Léon de LANTSHEERE l'Ordre de St-Grégoire-le-Grand, grand offi cier de la Légion d'Honneur, grand cordon du Mérite Civil de Bulgarie, avocat a la Cour d'appel de Bruxelles et auditeur de Conseil supérieur du Congo, est mort ce matin dans une crise d'urémie. Cette mort, qui frappe l'un de nos hom mes politiques les plus en vue, membre de la Chambre des représentants, ancien ministre, orateur distingué et toujours écouté.juriscon- sulte éminent, avocat de grand renom, sera un grand deuil pour le parti catholique tout entier, qui perd un de ses chefs les plus auto- risés et les plus aimés. M. Léon de Lantsheere, qui est le fils de M, de Lantsheere, le distingué gouverneur de la Banque Nationale de Belgique, est né a Bruxelles, le a3 septembre 1862. Après de brillantes études au collége St- Michel a Bruxelles et a l'Université catholi que de Louvain, il fut re$u docteur en droit en 1885 et docteur en philosophie selon St Thomas d'Aquin en 1886. Sa haute intelligence, sa grande érudition, une connaissance approfondie des sciences juridiques et sociales, le désignèrent tout jeune encore pour occuper une des chaires les plus importantes de la faculté de Droit de l'Université de Louvain. En i8g5, il fut nommé professeur de Droit Pénal et plus tardprofesseurd'institutionsciviles comparées a l'école des Sciences politiques et sociales de YAlma Mater. L'étude des questions juridiques ne suffi sait pas a absorber toute l'activité de ce grand talent. M. Léon de Lantsheere entra dans la poli tique 0C1 immédiatement il occupa une place considérable. Elu par le canton d'Assche'au conseil pro vincial du Brabant en 1889, il remplit ce mandat jusqu'en 1900, année oü il fut envo- yé a la Chambre par l'arrondissement de Bruxelles, qu'il représenta depuis lors au Parlement beige. Ses premiers discours a la Chambre le dassèrent de suite au rang des rares orateurs qu'il n'est pas permis de ne pas écouter, et jeune encore, après huit ans seulement de présence a la Chambre, il jouit auprès de tous les partis d'une autorité qui ne va d'habitude qu'a des personnalités ayant derrière elle de longues années d'expériences, de luttea et de triomphes parlementaires. Ce sont ces qualité3 éminentes qui le dé signèrent en 1908 k l'attention de Léopold II et de M. Schollaert, alors chef du cabinet, qui lui offrirent le portefeuille de la Justice, abandonné par M. Renkin nommé par S. M. le Roi, ministre des Colonies. Le passage de M. de Lantsheere au mini stère fut court il y resta jusqu'au mois de juin 1911, et suivit M. Schollaert dans sa retraite. Néanmoins son oeuvre fut importante si- gnalons seulement la loi accordant Ia per- sonnification civile aux Universités de Bru xelles et de Louvain, la loi modifiant la lé- gislation sur l'acquisition et la perte de la qualité de Beige, la loi donnant a la femme l'entrée dans les conseils de familie et lui attribuant le droit d'excercer la tutelle et même la tutelle dative. Pendant les loisirs que lui laissaient tou tes ces occupations si absorbantes, M. de Lantsheere écrivait dans lts revues ou publi- ait des ouvrages. II collaborait a L'Avenir Social, a la Revue Généralek la Revue Néo-Socialisti- quea la Revue Sociale Catholique, etc. En outre il a publió un grand nombre d'ouvra- ges et notammentDu Bien au point de vue Ontologique et Moral (18S6), la Race et la langue des Hittites (1891), Le Droit a Ba- bylone et ïévolulion juridique (1894) etc. Cette courte biographie, oü nous avons montré M. d8 Lantsheere, savant, homme poliiique et écrivain, montre bien la perte immense éprouvéa par le parti catholique. Treize religieuses de l'Ordre de Saint Augustin, rfites Soeurs Noires, viennent de passer lex imen d'infirmières conformément au programme dressé par le gouvernement beige. Ont pa->sé avec grande distinction les Soeurs Marguerite, Laurence et Brigitte avec distinction les Soeurs Caroline, I'hilo- mène et Lucie et avec satisfaction les Soe irs Claire, Stanislas, Geneviève, Geriru- de, Hélène, Raphaël etCa nille. Ces examens ont été passés a Courtrai a l böpit il Notre-Dame devant un j ury compo te de MM. le docteur Van Ruymbake, prési dent l s doet"urs Lauwers de Courtrai Lefèvre, de Menin, et Devloo, d'Ypres! membres. La communauté des Soeurs Noires d'Ypres, comm 1 on le sait, compte une affi- liaiion a Mouscron, et les deux affiliations frangaises fixées naguère a Tourcoing et a Armentières sont actuellement ablies, la première au Touquet, la seconde au Bizet. Les modestes titulaires de ces diplomes ne verront dans ces succès qu'un moyen de mieux soulager encore les souffrances des malades auxquels elles prodiguent leurs soins dévoués. Ces résultat3 font honneur aussi a M. le docteur Devloo, qui a travaillé pendant un an a donner l'enseignement scientifique aux candidates. ff ff ff ff ff ff ff 'ff Le Brabant compte 1,469,677 habitants le Hainaut, 1,238,837 la Fiandre orienta- le, 1,120.335Anvers, 968,677 Liège, 888,341 la Fiandre occidentale, 874,135 Namur, 362.846 Limbourg, 275,691 Lu xembourg, 231,215, Depuis 1856, la population de la province d'Anvers s'est accrue de 122 pour cmt (Gie a done plus que doublé), le Brabant de 60 p. c. Liège de 76 p. c.le Haiuaut, de 60 p. c La population totale de la Belgique a a augmenté de 63.90 pour cent. La densité de la population, dans le Brabant est de 447 habitants par kilomètre carré celle de la Fiandre orientale: 374 celle de la province d'Anvers 342 celle du Hainaut 331 celle de Liège 306 celle de la Fiandre oc cidentale 270; celle du Limbourg 114; celle de la province de Namur99 celle du Luxembourg 62 habitants. Dimanche 1 Septembre i9i2 J. DECHIÈVRE, rue de la Station, 15. |iji UfCSalGUlACilCr, «O r «'U Hl li II ilé V «'f'- mnlLnnr T o pfajMödo d<2C aóiicLtc c'oot t rvi

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2