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mm
Samedi 5 Octobre 1912
le N° 10 centimes
47e Année N° 4754
Révision
des Listes électorales
Anniversaire Royal
L'Exposition internationale
d'horticulture
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
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royaume.
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la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüteut
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser i VAgtttCe
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse.
Les ^nouvelles listes électorales
viennent de paraitre. Nous enga-
geons vivement nos amis a en pren
dre connaissance et k s'assurer s'ils
y sont inscrits avec les voix auxquel-
les ils ontdroit. Onpeut consulter les
listes au secrétariat de chaque com
mune. Les listes, tant de la ville
d'Ypres que d'autres communes de
l'arrondissement sont déposées au
Cercle Catholique, rue de Menin,
Ypres,
Nos amis qui croiraient avoir des dai'leen vermeil a son effig'e.
titres des voix supplémentaires
sont invités a s'adresser sans tarder
au bureau électoral de 1'Association
Catholique de l'arrondissement,situé
au Cercle Catholique (ier étage), rue
de Menin, Ypres, ouvert tous les
jours ouvrables de 9 a 12 heures et
de 2 a 7 heures.
Cet avis s'adresse spécialement
aux nouveauxpropriétaires, auxper-
sonnes qui posséderaient des biens
situés dans les communes autres
que celle qu'elles habitentr a celles
qui seraient propriétaires d'une part
d'immeubles,par suite de succession,
celles qui auraient un diplome
pouvant leur conférer un triple vote,
ou a celles qui posséderaient un car-
net de Rente Beige, d'au moins
100 fr. et surtout aux jeunes gens
qui auront25 ans le ier mai 1913.
Le bureau électoral de l'Associa-
tion Catholique se charge volontiers
et gratuitement de réunir les pièces
nécessaires et de produire les récla-
mations devant les juridicéions com-
pétentes.
t0 *0, 'Ï0, S* 10. \0. 10. 10. 't0. \0
Mercredi dernier beaucoup de nos
concitoyens se sont démandés,pour-
quoi le drapeau national était arboré
aux Halles et a la tour de St Martin.
C'était pour fêter le douzième
anniversaire du mariage du Roi
Albert avec la Reine Elisabeth.
Les Souverains ont été unis a
Munich, le 2 Octobre 1900, en pre
sence de Léopold II, de Charles Ier,
roi de Roumanie et devant la cour
de Bavière,réunie autour du prince-
régent.
Ad muitos annos,
I
Nos fêtes horticoles, qu'on n'a pas craint
de qualifier du nom de floralies Yprcüaes, a
l'instar de celleB de Gand, ont été de loin les
plus brillantes qu'on ait vues jusqu'ici en
notre région. Elles ont obtenu un tiuccès
énorme, inespéré même, et cela malgr^ 1®
saison tardive et un temps inclément.
L'organisation
Elle groupa en un comité organisateur des
élémeDts divers dont ia collaboration devait
assurer le succès de rentreprise. Ce comité
était compo8é de MM. V. Bouckenooghe,
PrésidentCh. Baus et R. Bouquet, Vice-
PrésidentsR. Pauwels, Secrétaire; L.
Vandevoorde, Secrétaire-adjointIs. De
wilde, Trésorier; L. Lapierre, Commissaire-
général Ch. Van Winsen, Architecte de
Pexposition Edm. Liégeois, Délégué de la
presse. Si l'oeuvre a réussi au-dela de tout
espoir, c'est grace, en grande partie, au
zèle infatigable de ce comité et aussi a la
généreuse intervention de la ville et d'un
grand nombre de nos concitoyens.
Sa Majesté Albert daigna accorder a la
Société le titre de Société Royale et fit re-
mettre, pour l'exposition, une superbe mé-
Les travaux du jury
La journée de Samedi était celle du "ver
nissage, comme on dit dans les salons de
peinture. Un mouvement enfiévré régna
dès l'heure la plus matinale pour arriver a
résoudre ce problème presqu'insoluble
procéder a l iaauguration d'une exposition
toute prête.
A midi, le jury, composé des sommitós
horticoles du pays et de l'étranger, s'est
réuni dans la talie bleue del'Hotel de ville.
II a été recu et complimenté par M. Bou-
ckenooghe, Président du Comité, entouré des
membres du comité, qui leur a présenté M.
le baron Gaston de Vinck, président d'hon-
neur.
Un diner de cinquante couverts fut servi
a l'hotel de l'Epée Royale. Au dessert M. le
p: ésident d'honneur, baron G. de Vinck, en
termes choisis, souhaita la bienvenue aux
membres du jury. A deux beures, le jury
commenca ses operations. Cette tache fut
longue et Jaborieuse a raison du grand
nombre d'exposants et de categories diver-
ses.
Un concert de carillon fut douné de 5 a
6 heures pour annoncer la fête jubilaire et
pour bonorer les membres étrangers du jury.
L'inauguration
Cen'estque l'avant-veille de l'ouverture
de l'exposition que le comité fut informé que
M. Van de Vyvere, Ministre des travaux
publics et de l'agriculture, a peine rentré de
voyage, viendrait inaugurer l'exposition.
Cette nouvelle, on le conqoit, fut de nature
a réjouir les organisateurs.
Dimanche matin, a 10 beures, M. le Mi-
niBtre Van de Vyvere, accompagné de M.
Campion, chef de bureau, descendait d'auto
en face des Halles et montait au cabinet de
M. le Bourgmestre oü une collation lui fut
servie.Quelquesinstantsaprès.M.leMinistre,
traversant la salie échevioale, enlrait dans
la salie Pauwels,oü il fut regu par le Conseil
Communal, la commission de la société
d'horticulture, le comité organisateur et un
certain nombre d'exposants.
Lés présentations faites, M. le bourg
mestre Colaert complimente M. le Ministre
et exprime le désir de voir mencr a bonne
fin les travaux du canal de la Lys a l'Yper-
lée. II exprime également le voeu que la ville
d'Ypres puisse obtenir des meilleures com
munications par chemin de fer.
M. V. Bouckenooghe, Président du comi
té organisateur, dans une allocution trés
goütée, remercie a son tour M. le Ministre
d'avoir bien voulu rehausser de sa présence
les fêtes jubilaires. II fait trés bien ressortir
que l'Angleterre, et Londres en particulier,
ne demandent qu'a se fouinir cbez nous. Les
Flandres, si fertiles, Bont tout indiquées
pour devenir le potager de ce pays. M. le
Ministre, comme on le sait, se préoccupe
d'améliorer les inoyens de transport afin de
nous permettre de soutenir la concurrence
avec 1'étraDger.
M. le Ministre, dans une réponse tres élo-
Depuisprés d'un an,la Société d'horticul-
ure de rarrondissement d'Ypres avait pris J queiRe quoiquhmprovisee.dit qu il consido
la decision de fêter leXXV» anniversaire de j ra.it comme un devoir de sa charge de venn
sa fondatum par une exposition internatio- a Ypres, paree que cette ville est en passé
6 a laquelle elle doanerait un éclat ex- de devenir un centre horticole qui parvien-
ceptionnel. dr8 ^ar Ja suite a lutter avec Bruges et Gand.
Le retard apporté k 1 acbèvement du
canal ne peut être imputé a ses prédéces-
seurs. Oa s'est trouvé en présence de diffi-
cultés telles que Part de l'ingéuieur s'est
trouvé un moment impuissant. Plus aucune
interruption n'existera dorénavant dans ces
travaux jusqu'a leur entier paracbèvement.
M.le Ministre annonce que le gouverne
ment est dócidé de fonder une agence com-
merciale beige a Londres pour faire con-
naitre les produits de notre pays et faciliter
les transactions. Le gouvernement demande
seulement aux producteurs de 1 aider en se
groupant solidement dans leurs syndicats.
Ce sera le moyen d'arriver a faire de la
culture horticole et maraichère une grande
industrie pour la Flandre. M. le Ministre
fait ensuite la remise de la décoration agri
cole spéciale de 2e classe a MM. N. Van
Winsen, Tb. Herreman et L. Daeninck.
Puis a commencé la visite, un peu longue,
mais combien agréable de l'exposition Aprè3
une visite rapide aux travaux de l'abbaye de
St-Martin, M. le Ministre remontait en auto,
appelé a Bruxelles l'après-rnidi même.
A. travers l'expr silion
Le Journal de Roubaix donnait, le
matin même de l'ouverture, cette impression
d'ensemble
Le mot féérie serait-il exagéré 1
Nous ne le croyons pas. Comment qualifier
autrament ce coup d'oeil chatoyant d'un
palais médiéval transformé en un luxueux
palmarium C'est uue vision d'Orient, un
coin d'Alhambra transp'anté en nos régions,
c'est l'architecture gothique prêtant son in
comparable majesté pour abriter toutes les
merveilles réunies de la flore.
Uq bon gf üt extraordinaire a présidé a
tout cet aménagement et fait le plus grand
honneuraux organisateurs. Une impression
de grandeur saisit dès i'entrée. Ce n'est pas
l'exposition banale aux stands méthodique-
ment séparés, c'est un ensemble d'une har
monie parfaite.
C'est, en effet, le mot harmonie qui
caractérise cette merveilleuse exposition.
Les riches tonalités formaient une sympho-
nie de couleurs avec les chaudes colorations
des peintures murales,et jusqu'aux drapeaux
et aux tentures, tout était dans le ton
juste.
Qu'eussent dit nos ancêtres, les drapiers
du moyen-age, en voyant leur gigante3que
entrepot débarassé de ses ballots de draps et
transformé en un a palmen-garten encom-
bré de plantes tropicales 1 Toute cette flore
équatoriale surgissant de ce jardin de
rêve si artistement conqu par M. Ch. Van
Winsen, semblait étendre encore la profon-
deur et la perspective de ces salles intermi-
nables.
Ce n'est qu'après s'être délecté longuement
de ce coup d'eeil encbanteur qu'on se déci-
dait a commencer une visite dótaillée de
toutes ces beautés horticoles et florales.
L'apport des horticulteurs yprois était trop
considérable pour que nous puissions en
donner une description même succiocte.
Nous devons nous borner a Bignaler quel-
ques envois marquants d'ótrangers les
orchidées cattleya et odontoglossum
d'une rare beauté de M. Lambeau, de
Bruxelles les roses et conifères de M. Klet-
tenbergb, de Forestles anthurium de M.
Vincke, de Bruges le3 superbes plantes
ornementales de M. Van Houtte père, de
Ledeberg, de M. Dutry, de Meirelbeke et
des fróres Daeninck, d'Emelghem et d'Ever-
ghemles fleurs ceupées des frères Michiels,
de Montaigu les glaïeuls et dahlias de
M. Colette de Huy; les fleurs cultivées dans
le sable des dunes de M. Draps, d'Oostduin-
kerke et les fougères de son frère, M. Draps,
de Bruxelles les dahlias cactus de M. Na.
gels, de Wilryck les gigantesques chry-
santhèmes de M. Degoes, de Jett© St Pierre;
les roses de M. Legein, de Becelaere et
l'envoi considérable du Vi rzendersbond
d'Oudenburg qui, en onze concours, obtint
neuf médailles et 18 diplome d'honneur de la
ville. Deux envois, hors concours, ont été
trop remarqués pour que nous puissions les
passer sous silence. Ce sont d'abord les fou
gères de Mile M. Baus, formant les plus
exquises corbeilles qu'il soit douné de voir
ensuite, l'incomparable collection de plantes
grasses de Mme Angillis.
Le «garden-party»
L'heure élégante fut celle du concert
donné de midi une heure par l'Harmonie
communale. Toute la société yproise s'était
donné rendez-vous a cette audition artisti-
que dans ce jardin d'hiver vraiment unique.
II n'est pas de fêtes sans fleurs ni sans rnusi-
que. C'était ici un régal a la fois pour les
yeux et pour lea oreilles, II y a lieu de félici-
ter grandement M. le Bourgmestre de cette
heureuse initiative.
Le Banquet
La société La Concorde avait eu la
gracieuseté de prêter pour le banquet ses
vastes salles du premier étage de l'Hótel de
la Chatelleuie. A une heure et demie, un
banquet d'environ 80 couverts fut servi avec
tous les soins qui ont fait depuis longtemps
la réputation de Mile Aelbroucq. Le Menu,
un petit chef-d'oeuvre comme composition
photographique, fut trés admiré et soigneu-
sement conservé. Un excellent orebestre
sympbonique contribua beaucoup a faire
régner, dès le début, l'entrain et la gaité.
A l'heure des toasts, M. V. Bouckenooghe
se leva pour pronorcer ce toast au Roi
Messieurs,
C'est pour moi un grand honneuret aussi
un trés grand bonheur d'avoir l'occasion, en
cette heureuse circonstance, de porter la
santé a notr.e cbère familie royale, S. M. le
Roi Albert, doat la grande activité nous
stimule, témoigne dans to.ites les circon-
stances possibles sa haute protection pour
notre horticulture nationale. Je m'empresse
d'associer a ce respectueux hommage notre
bien aimée et adorée Reine Elisabeth, cette
sainte femme que nous tiouvons toujours a
la recherche de quelque cceur a soulager,
toujours a l'affüt de quelque boune oeuvre a
accomplir, cette bonne Rei e, d'une 6impli-
cité si touchante que nous nommons Reine
des fleurs et que nous sommes si fier
aujourd'hui de nommer «Fleur des Reines».
Je vous propose, Messieurs, de vider nos
coupes a la santé de S. M. le Roi Albert, a
la santé de S. M. la Reine et a leurs chers
enfants.
Ce toast patriotique, qui avait été écouté
par toute l'assitance debout, produisit une
forte impression et fut eouligné d'une vi-
brante Braban^onne que couvrirent des
acclamations prolongées et enthousiastes.
Quelques instants après, M. V. Boucke
nooghe 88 levait de nouveau et donnait lec
ture du discours suivant
Messieurs,
Au moment de prendre la parole, je ne
puis me délendre d'une certaine émotion
mêlée d'orgueil. Pour la première fois, échut
a notre société modeste l'honneur de voir
autour de sa table de fête, toutes les autorités
de la ville et de l'arrondissement et tout ce
que l'horticulture compte de plus brillant et
de plus compétent.
A vous, Messieurs, les Bourgmestre,
Echevins et conseillers de la ville, la société
Royale d'horticulture vous adresse par mon
organe, ses plus sincères sentiments de gra
titude pour le grand honneur qui lui est fait.
Elle gardera longtemps le souvenir des ser
vices signalés que vous lui avez rendus en
rehaussant par votre présence la célébration
de nos vingt cinq années d'existence.
A vous, chers collègues jubilaires, la
société vous adresse les plus cordiales des
félicitations et comme hommage de recon
naissance, daignez accepter ces portraits et
plaquettes artistiques que nos 3oo membres
vous offrent avec enthousiasme et une sincère
affection. Merci pour tout ce que vous avez
fait pendant un quart de siècle.
A vous, Messieurs les exposants, qui ave?
répondu avec tant d'empressement a notre
appel, a ceux que je vois devant moi comme
a ceux que les circonstances imprévues retien-
nent loin de nous, la société vous adresse ses
vifs remerciments pour votre contribution,
si généreuse et si efficace k la réussite de
notre exposition jubilaire.
Et vous, Messieurs les membres du Jury
de France, et vous chers amis Horticulteurs
du pays, la société Royale d'horticulture
vous remercie bien sincèrement et bien cor-
dialement. Vous nous donnez ici des marques
d'estime dont nous apprécions toute la valeur
et dont nous nous montrons trés fiers nous
y verrons une manifestation indéniable de
cet esprit de solidarité et de bonne confrater-
nité quand une des ses ramifications est en
fête. Cette entente cordiale Horticole n'a pas
fait défaut a Ypres.
Messieurs les membres donateurs, Mes
sieurs les membres du comité de Patronage
a vous, aussi tous nos meilleurs remerr
ciments.
Messieurs les membres du comité organi
sateur de 1 Exposition, vous avez droit k tous
les éloges de la société. Depuis plus d'un aq,
vous vous êtes dépensés sans compter, que
votre tache fut dure et laborieuse et je suis sür
que vous êtes aussi satisfaits que moi de
l'heureuse issue de notre fête. A vous deux,
mes chers vice présidents MM. Baus et Bou
quet, vous m'avez délesté beaucoup et vous
avez été les chevilles ouvrières de toutes les
réunions a vous deux un grand merci.
Monsieur Lapiere, ce self made man a
qui nous devons les beureuses dispositions
des draperies d'un brillant effet et qui se
révèle artiste une fois de plus, dans cette
pièce montée d'une finesse inouie, un chef
dliuvre, toutes mes félicitations.
Un autre artiste, M. Ch. Van Winsen
fait preuve de ses talents en nous faisant un
tracé irréprochable et en créant en un clin
d'oeil, dans les superbes salles des Halles, un
jardin magnifique, un vrai paradis, a vous
deux Messieurs un cordial merci. Je dois
aussi a M. Edm. Liégeois beaucoup defRurs,
puisqu'avec sa plume fleurie il a énormément
contribué au succès de notre entreprise en
annon^ant au loin notre exposition. A Mon
sieur Dewilde notre aimable trésorier, j'a-
dresse mes remerciments pour la fa^on, dont
il sait toujours si ponctuellement faire
affluer les fonds, et a vous, mes chers amis,
secrétaires Pauwels et Vandevoorde, qui avez
eu la tache la plus ingrate. Vous avez su
vous en tirer d'affaire avec les honneurs de la
guerre. Je vous somme en dernier lieu, c'est
pour pouvoir mieux vous faire acclamer et
ovationner.
Le temps presse et je me vois forcé de ter
miner. A plus d'une reprise, j'ai entendu
dire, hier et aujourd'hui, par des étrangers
que la ville d'Ypres est une ville d'artistes,
Notre menu, un petit chef d'oeuvre en son
genre, en fait preuve une fois de plus. Je ne
nomme pas son auteur, mais je félicite bien
sincèrement notre président d'honneur, M.
le baron de Vinck.
Messieurs, je propose de boire a la santé
de M. le Bourgmestre, des autorités com-
munales d'Ypres et k l'avenir de l'Horticul-
ture beige et a son constant développement.
Ce discours fut longuement acclamé et les
appréciations les plus flatteuses furent émises
sur le portrait de M. Van Winsen dont on
venait de faire tomber le voile. Les délicieuses
plaquettes artistiques remises aux jubilaires,
oeuvres d'un grand artiste franjais, Daniel
Dupuis, passèrent de main en main et firent
l'admiration de tous.
Untélégramme fut adressé au Roi et une
réponse trés cordiale fut re$ue le lendemafn.
M. Colaert, dans une réponse tres spiri-
tuelle et humoristique, associa fort bien l'art
floral a l'art développé sous toutes ses formes
a Ypres. II rappela trés bien que c'eBt k M,
Van Winsen que Bouckenooghe dut sa pre
mière récompense flans une exposition horti
cole il y a pres de vingt-cinq ans. La cordia-
JOURNAL
©rgane Catholique
TPRES
de rArrondissement
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