m m Roses d'Octobre Pensées Diverses Rentrée de lTcole d'Equitation La Présidence de la Chambre La fête de St Michel VIIme Congrès flelge de Neurologie et de Psychiatrie. NmiE.*" E°ec"ie Dec,p' werk"»«» «s: lite de son allocution lui conquit les sym pathies de toua les horticulteurs présents. M.Van Winsen,visiblement ému des mani festations de sympathie qui venaient de lui être faites,remercia de tout coeur de l'honneur dont il se voyait l'objet. M. Bossu, secrétaire du cercle horticole de Roubaix, remercia chaleureusement pour la réception cordiale et vraiment princière qui avait été faite aux membres francais du jury. M. Draps, a son tour, exprima sa gratitude au nom des membres beige du jury et M. Klettenbergh au nom des exposants M. Miserez, inspecteur prés du ministère de l'agriculture, clöturant la série des toasts, estima qu'il y avait lieu d'ajouter au nom de cité d'art détenu par la ville d'Ypres, celui de ville hospitalière entre toutes. Les visiteurs Malgré le vent et la pluie, les visiteurs, tant de la région environnante que delaville, n'ont cessé d'affluer pendant toute la journe'e de Lundi. La recette s'en est trés bien trouvée et la vente des billets de la tombola n'a pas été moins fructueuse. ^Voulant populariser entièrement leur en- treprise, les organisateuts, non contents d'avoir fixé l'entrée a un prix abordable aux bourses les plus modestes, avaient permis l'accès gratuit aux élèves des écoles et aux pensiennaires des hopices. Ce fut, le Mardi, un défilé ininterrompu des élèves de l'école moyenne, du collége épiscopal, de l'école de garcons (Looie), de Técole payante pour filles et de l'école gratuite, de l'orphelinat Ste-Elisabeth, des élèves insciits au tableau d'honneur de 1 école de bienfaisance, des vieillards de nos deux hospices, etc., etc. comparée 'justement a la rose, reine des fleurs par sa forme,son colons et son odeur Dans la rose tout nous charme et nous pre- nons plaisir a en varier les espèces, sans nous lasser jamais de la contempler et de la respiret'. Eile caresse le regard et parfume lame il s'en exhale comrae une joie et une consolation. Ainsi de Marie. Tout en Elle est rayonue- ment et parfum pour l'esprit et le coeur. C'est, dit une vieille prière, la rose éclatante dn parterre céleste, qui nous apporte un reflet et une émanation du paradis. Sa pu- reté et sa charité, dont la rose est le symbo- le, pénètrent nos ames a mesure que nous La regardons et La respirons davantage. Ayons-La toujours devant les yeux et sur notre coeur. R. P. Ollivier. L'Ave Maria est une prière qui ne lasse jamais. Lorsque nos mains ont touché des aromates, eltes embaument tout ce qu'elles j touchent faisons passer nos prières par les mains de la trés saiote Vierge, elle les embaumera. Vén caré d'Ars. S# S# «SP sflP s# s# s# £®P floralies yproises ue sont plus... La tombola Denombreux exposants avaient gracieuse- ment abandonné pour la tombola des plantes, fleurs, fruits, légumes, accessoires de jardi- nage, etc. Le comité fit, en outre, certains achats, de sorte qu'environ 3oo lots compo- saient cette tombola. Etalés, mercredi soir au rez-de-chaussée des Halles, ils formaient a eux seuls une petite exposition dont se sarait enorgueillie une société a ses débuts. Une main innocente tira, le lendemain, les numéros de l'urne, et ce fut un spectacle assez amusant de voir l'après-midi d'heureux gagnants ramenant chez eux, qui son bloempot qui ses poires ou son potiron monstre. La future exposition Nos floralies Yproises ont obtenu un suc- cés tel qu'il consiste un espoir et un encou ragement pour l'avenir. Les efforts realises n'ont pas été vains les paroles ministérielles permettenl d'augurer une prospérité sans cesse grandissante de rhorliculture Yproise. Ce sera pour le plus grand bien de la ville. Le comité a decide', d'oreset de'ja, d'insti tuer une quinquennale et, grace a l'appui bienveillant des pouvoirs publics, on ^ut escompter un succès plus considerable enco re pour l'exposition de 1917. Tombola instituée par la Société Royale d'Horticulture de Tarrondissement d Ypres. N» 6 Pr. N° 15 N° 22 Pr. N° 145 55 27 60 213 95 170 100 194 118 56 244 107 250 182 298 82 638 18 651 226 662 110 840 237 872 87 w «'-92 2 1003 208 1159 26 1161 157 1366 108 1634 54 1653 24 1704 32 2305 62 2441 109 2527 88 2679 3 2812 57 2826 83 2834 8-25 2852 68 3232 214 3265 75 3281 99 3319 115 3344 46 3523 197 3558 80- 3588 119 3920 113 3997 235 4037 153 4260 189 4265 221 4270 173 - 4325 213 4325 231 4434 238 4425 135 4430 28 4559 196 4567 165 4731 34 5877 167 4881 33 5055 234 5058 31 5078 216 5187 203 5195 9 5353 121 5405 132 5516 154 5710 168 6060 114 6060 137 2638 217. Les nume'ros restants des prix de la tom- bola peuvent-être présentés au local De Getemde Leeuwen rue du Verger, Ypres. La Sainte Vierge est la belle fleur, em- baumée de la gréce divine, dont le parfum se répand sur toute la terre, et dont le fruit est le saint Enfant Jésus, notre Dieu et notre Sauveur. Mgr de Ségnr. Marie, la plus parfaite des créatures, est Les Hélas Car notre Société royale d'horticulture nous avait ménagé, a l'occasion de son pre mier jubilé, un spectacle d'une seduction incomparable. On ne pouvait se rassasier de contempler ces massifs et ces parterres fleuries qui avaient transformé nos Halles sévèrès en un riant Eden. Et l'on oubliait, en parcourant les salles Pauwels et D lbeke, de jeter un regard sur nos admirables decorations murales, pour s'énivrer des charmes triomphants de la palette de la nature. Hélas Toute cette fe'erie s'est évanouie 1 Les roses sont flétries, leur parfum s'est dis sipé de leur triomphe éphémère, dans le jardin suspendu de nos Halles, il ne reste plus qu'un souvenir... Consolons-nous pourtant. Si j restigieuses que fu8S9nt les dernières roses de S ptembre, si noble que fftt leur royal essort d'orchi- dées, de chrysanthèmes, etc., voici l.s rosts d'Octobie, les roses au parfum cé'este, que la Reine des eieux daigne recevoir en hom mage et bénir les roses du tiès saint Rosaire. Et les Yprois, fidèles et empresses au culte de leur céleste Patronne, protectrice de lears remparts, bien plus encore qu'au ser vice de Flore, la mythique protectrice de leurs jardins, couronneront par des floralies pieuses la brillante mais éphémère exposi tion de fleurs de la terre. Nos Halles out perdu leur parure fémiuine; elles ont vu se flétrir lamentablement ces roses, Lfiniment variées de grace et de par fum, qui flattaient leur coquetterie et re- haussaient leur beauté. j Mais nos vastes églises, St Jacques sur- tout, sont des roseraies permanentes et idéales, sans cesse embaumées par la prière, i mieux encore que par l'encens de l'adora- tion. Et, en ce mois du Rosaire, une guirlande de roses spirit uelles s'y épanouira et s'y renouvellera incessamment, rattachant la vailée des fleurs éphéméres au tröi e de la Reine du Rosaire, Rose mystique des céles- tes parterres. Et, le dimanche de la mi-octobre, défilera, j a l'ombre de nos Halles dépouil e'es de leur parure florale, un interminable cortège de pieux jurdiniers et de saintes bouquetières, semant sur leur chemin, en hommage a la Vierge immortelle, une veritable orgie d' Ave Maria qui se conserveront, au Ciel, a travers les siècles sans nombre,après avoir adouci un peu, de leur parfum et de leur grace, les amertumes de cette vallée de larines. saR s«P. s# s* sap sjp Louis Van Houtte Le clou des floralies yproises fut, de l'avis généralconjointement avec le délicieux stand de M'Ue M. Baus, l'admirable massif de plantes ornementales exposé par la So ciété horticfle Louis Van Houtte. Et ce double trionaphe fut des plus flatteur pour la ville d'Ypres. Car Louis Van Houtte était un enfant d'Ypres, et c'est ici que Til- lustre Père de Thorticulture beige s'éprit de Flore et s'initia a son cnlte. Aussi la joie et la fierté des Yprois, de ceux-la surtout qui représentent la ville, se trouvent-elles mêlées d'un peu de gêns. Nous sommes des ingrats, des oublieux tout au moins, car depuis 36 ans déja, Louis Van Houtte aurait du avoir son buste dans l'un de nos squares. Ilestvrai que Jules Malou attend, lui aussi. depuis un quart de siècle environ, sa glorification postbume dans sa ville natale. Tous deux sont nés en 1810 Lequel vain- cra le p emier Tingratitude des hommes? Les paris sont ouverts. Si notre éminent bourguiestre et député a naturellement uu faible pour les hommes d'Etat et, parmi eux, pour les plus catholi- ques surtout, il est aussi un fervent admira- teur de Flore, et toutes lts plantations ds la ville attestent qu'il aime Tart des jardins non moins que Tart architectural et Tart de la politique. 11 repiésenta du reste, avec empressement la ville d'Ypres aux fêtes du centenaire de Louis Van Houtte. C'est dire qu'entre les deux son coeur balance. "C'est dire aussi que voila posé, une fois de plus, le problème de l'ane de Buvidan. Les Yprois attendent... Malou et Van Houtte aussi. 5* sal &P.3$ s* 3K a* s# L'école d'Equitalion a fait, Mardi matin, une entree en musique dans nos murs, Suiyanl un usage qui avait été abandonné depuis un certain nom- bre d'annëes, le commandant tie 1'Ti rol e, major Védrinc accompagné du corps permanent des instructeurs et sous-inslructeurs est allé a la rencontre des nouveaux élèves pour les escort er jusqua Técdle. A 11 heures 3/4, le qortège des ca valiers, précédé de sous-officiers jou- anl du cor de chas'se, débouchail sur la Grand'Place, 011 une Foul'e sympa- thique attendjait leur arrivé©. Lc carillon salua d'une Braban- conne ['apparition du cortège, puis, lout le personnel de l'Ecole défila dc- vanl le major Védrinc qui étail allé se placer devanl les Halles. Le soir, de 5 a 6 heures, un con cert de carillon fut donné en Thonneur du nouveau cours. Les nouveaux instructeurs son!: lc lieutenant Mosselman du Chesnoy, du 2e chasseurs, comine instructeur des jeu nes officiers de cavalerie le lieu tenant Orban, comme instructeur ad- joint au lieutenant instructeur Tahon, et le sous-lieutenanl Jacquet du 2(' chasseurs a clicyal, comme instructeur adjoint a la 5e division. La population yproise souhaile de tout coeur la bienvenue a cenx cpii vi- vront pendant 10 mois au milieu «Telle, el elle sera heurcuse, comme elle Ta toujours été jusquici, d'applaudir leurs l)iouesses et leurs succès. Elle fait des voeux pour que i'L- cole, sous la nouvelle direction du ma jor V édrines, puisse conserver el aug- menter la brillante reputation, dont elle jouit a juste litre, non sent anient en Belgique, mais aussi a Télranger. animale. Aucun syslème nei veux péripbéri- que re se constate chez l'embryon, et il n'apparait que plus tard au mement de sa division en cellules. M. le docteur Bouché, de Bruxelles, a fait ensuite un rapport sur la craniectomie décompressive. jLa tiépanation clécompies- sive constituele traitementchirurgical prin cipal d'une complication grave, la compres sion cérébrale, survenant au cours d'états pathologiques divers. A la séance de l'après midi, M. le docteur Sano, d'Anvers, a entretenu l'auditoire de la physio-pathologie] du eervelet. L'orateur rap7ell8 une célébrité scientifique yproise du moyen-age, Jehan Yperman, qui a mérité le nom de père de la chirurgie contempo. raine. L'étude de M. Sano se rapporte prin- cipalement au développement 'et a la structure du eervelet. M. le docteur J( ire, de Lille, président de la Société Universelle d'Etudes Psychiques, a fait une trés intéressante communication sur un instrument de diagnostic des maladies nervtu8e8 le sthénomètre. Ce curieux ap- pareil enreaistreur peimet de démontre la presence d'une force émanant du système nerveux et de mesurer ce te force. M. le docteur D'Hollander, de Mors, se crétaire de la Société de Médecine Mentale, a fait part de ses recherches sur les couches optiqu s. Un certain nombre de congressistes, se sont rendus, vers 5 heures, a i'asile d'aliénés du Sacré-Cceur et sont repartis par le train de 7 h. 36. 5^ i?* sip. »jt. Plugieurs journaux annonceut qu'il est queslion de Monsieur Colaert pour la prési- dence de la Chambre des Représentants. La Chronique, entre autres, écrit Des membies de la Droite viennent de mettreen avantlenom de M. R. Colaert, député et bourgmestre d'Ypres. Cette can- didature, serait _dit-on, bien accueillie. a M Colaert qui représente Tarrondissement «d'Ypres depuis Février 188 i, a su s'ac- quérir de précieuses sympathies dans son parti. Nous pourrions ajouter que la récente dbcussion de la loi sur la protection de Ten- farce a prouvé que notre honorable député jouit aussi de la considération et de i'estime d s Gauches mais nous espérons que, quoi qu il eu soit de cette nouvelle, notre éminent et si compétent Buurgmestre ne nous quittera pas. ssP ssP sfiP s# ^9 'éA s# Le cours de Feligion a l'éco'e Mais, si te de sion Tignore ici quel- Nos vaillants Turnersont fêlé Dimanche dernier leur patron Saint- Michel. Rénnis au Volkshuis, ils se sont rendus, précédés de tambours et de clairons', a Téglise St-Pierre, ou ils ont assislé a la grand'messe de 10 h. Celle-ci terminée ils ont défilé parmi les principal es rues de la ville oü le public a pu admirer leur allure mar tiale, leur bonne Tenue et feur fiére preslance. SSP SflP iap ifljl Le congiès annuel de Neurologie et de Psychiatrie a tenu la lr" journée de ses assi ses en notre ville, le Samedi 23 ceptemhre. Une quarantaine de médecins aliénistrs se sont réunis a 9 heures et demie, dans la ealle bleue de l'HÖtel de Ville. M. le docteur Beesau, d'Ypres, président de Ja société de médecine mentale, a souhaité a tous la bien venue. M. Colaert, bourgmestre d'Ypres, a prononcé ensuite, une courte allocution. M. Beesau remercie M. Colaert et declare le congrès ouvert. L'honorable président adresse quelque mots de remerciments a M. le ministre, Carton de Wiart, président d'honneur, qui vient d'assurer l'avenir de 1 oeuvre par sa généreuse intervention, k M. Dom, directeur général au ministère de la justice, qui accorde toujours son appui aussi obhgeant qu'éclairé, et enfin aux zélés seciétaires du congrès. M. le professeur Brachet, président du congrès et président de la société de Neuro logie, dans un remarquable discours, traite de 1 embryologie, de cette intéressante évo- lution de Poeuf. C'est lui qui renferme, dans 5 sa simplicité apparente, toute la complexité ou la libre-pensëe s'cf- les Parents a faire enfants du cours de oppoirtun de rappeler déroulés devant France. eloquence qu'il Au moment force d'engager exempter leurs religion, il est des faits qui se sont 1111e cour d'assises en Ces faits ont une est utile de remetlre en lnmièreils permettenl de juger l'école neutre, l'é- öole athée qui caractérise malheqreu- sement Tenseignement officie] dans la plupart des grandes villes, même dans notre pays. En 1895, comparaissait de vanl une cour d'as'sises, un jeune hom- me. Emile Ga,udjot, assis sur le banc des accusés. Après les questions d'u- sage, le président de la cour, s'adres sén t a Taccusé, lui dit Gaudot, vous avez as som Rosi- ne Men ié pour lui voler quarante sous vous espériez trouver chez elle une plus forte somme, sans cela, vous n'auriez pas commis votre crime. GAUDOT. J'sais pas;, M'sicu. LE PRESIDENT.: Comment, yous ne savez pas GAUDOT. Ma foi, 11011 Qu'est- ce que ca pourrail faire, 1111e vieille carcasse de plus ou de moins Moi je (ravaille a n'importe quel prix. Le Pr. Votre cynisme révollerait des cannibales. Quand 011 songe que vous n'avez que dix-sept ans, Gaudot, que yous avez déja un formidable et dossier, 011 se demande a quelle école d'infame vous avez appris tous les se crets du mal. G. Ca pousse tout seul, Monsieur le Président. Le Pr. - Vqus' redonnaissez exacts tous les détails épuniérés dans l'acte d'accusations (t. J'avouerai tout ce qu'on voudra je m en fiche copime un poisson d'une pomnie. Le Pr. MMr les jnrés apprécieront voire attitude. Jc donne la parole a voire défenseur. Me SAINT-APPERT, défenseur de Gaudot. Messieurs, ma tache est bien simple, car Tiaccusé a ty_ul avoué. Je n'ai pas a le défendre, puisque je ne vois pour lui auciine issue a la misërioorde. Je se?ai href. a justice lui demande comp- crime, vous me pcrmetlrez dc demander compte, a tnön tour, la justice de son arrêt. Que sera cel arrêt je mais, quel qu'il soit, il y a qu'un plus ooupable que le coupable lui-même. Ce coupable, je vous le dénonce, öu plu tót ces coupables. je les accuse c'est vous, Messieurs qui m'écöutez; vous qui représentez la société, cette so ciété forcéé de punir les fautes que slon incurie el sa corruption n'ont pas su prévenir. (Mouvement dans Taudi- toire). J'aperpois sur le mur, d^yanl moi, cl je salue Ie Christ sur lacroix. II est ici, devant notre prétoire, la 011 vous citez le criminel a votre barre. Pour- quoi n'est-il pas dans l'école, Pi oil vous appelez l'enfant pour Tinstruire Pourquoi chatiez-vous, sous le regard de Dieu, quand vous formez des ames en dehors de Lui El pourquoi ne Ta-t-il pas rencontré devant les bancs de Son école II au rait sans doute évité le banc d'infaniie oü il est aujourd'hui. Q11I lui a dit qu'il y avait un Dieu, une justice future Qui lui a parlé de son ame, du respect de son prochain, de Tainour de ses frères Quand lui a-t-011 appris la loi de Dieu Tu ne tueras point On a laissé cette ame a Ses nym- vais instincts; cel enfant a vécu comme 1111 jeune fauve dans le désert, seul dans cette société qui va frapper le tigre, quand elle aurait du a l'heure propioe couper ses griffes et calmer sa férocité. Gaudot écoulc avec stup&ur, com me avec triohiphe ce plaiddyer si étran- ge pour lui, et un éclair de satisfaction traverse ses yeux, quand Maitre Saint- Appert conclut en s'écriant Oui, c'est vous que j'aeeuse, Messieurs, vous civilises, qui menez a grand orchestre Tathëisme dans vos écoles, la poruographie dans vos théa- tres et vous vous étonnez qu'on vous réponde par le crime et la déchéance Gondamnez mon client, c'csl voire droit; mais moi, je vous accuse, et c'est mon devoir L'avocat s'assied la salle est lit- téralement soulevée des applaudisse- ments éclatent aussilöt réprimés par le président. Les jurés se relirent et rap- pörtent un verdict affirmalif sur toutes les questions... Gaudot, malgré son jeu ne age, est cpndamné a mort. «Dieu jugera les juges s'écrie Maitre Saint-Appert en se levant et en montrant le Christ qui domine le prétoire. —On sail que depuis tors, le Gou vernement francais, voulant sans doute pratiquer la neutralité officielle dans toutes ses écoles, a fait expulser le Cru cifix de l'école et du prétoire de ses tribu naux, 5# SflP 5# s!P süP BURGERSTAND van YPER Geboorten Sauvage Beatrix, Kaai. Ollevier Eliane, Pennestraaf. Denutte Simonne, Tfgeistraat. Heughehaert Suzanne, Wenninckslraat. Laplace Simonne, Gevangenisstraat. Huwelijk Frimout Theodore, landbouwer te Zillebeke en Alida Parret z. b. te Yper. Sterfigevallen Vermeersch (Rosalie, 70 jaar, z. b„ ongeb Penneslraat. 8 Robin Emiel 66 j, gepensionn. luitenant dei- douanen, echtgenoot van Demeyer Paulin Meenensteenweg. Willems Marie, 37 Poperinghesteenweg. jaar, z. b., ongehuwd, 1 »üf"-ri'J3iPr'^ - echlgenoot van De- I alt re Mane, Kalfvaart. Descheemaeker Philomène, 61 jaar z b w« van Vandenbossche Jean, Pogeringbesteenweg Bouckaert Louise, 71 jaar, z. b. echleenoom van Boulanger Théophiel, Veurnesteenweg Huwelijksaankondigingen Cyrille Vandermeerscb, landbouwer, eeh te Reninghe en Leonie Vandenbussche, z. b sreh te Reninghe, vroeger te Yper. 8 Georges Vandendriessche. bankbediende eeh te Yper, verblijvende te Kortrijk, en Valeriê Regrave, z. b. geh. te Yper. 16,10 Gaston Victoor, hovenier, geh. te Yner Marie Moyaert, z. b. geh. te Yper. Maurits Decal, ijzerdraaier, geh. le Veer ver blijvende te La Madeleine en Cesarine Ghis- quiere, kleermaakster, geh, te Yper. Gustave Duprez, plafonneerdersgast en Her monie Vantroeyen, we.kvrouw, beiden van Alidore Schacht, postbode geh. te Boesinehe en Eveline Vandenbussche, z. b. geh te Boe singhe, vroeger te Yper. Emile Ennaerl, paardengeleider «eli le Yper, vroeger te Westnieuwkerke en julh Verdru, dienstmeid geh. te Westnieuwkerke li n f I R 5» 1 t J» 1 9t 75 7» n n n n M H 1» p,

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2