A travers la presse s* m *a m at m a at 3f w*ts «s m *s m m m Bas les masques IS OV VELLES POLITIQUES La troisième vice-présidence de la Chambre Nos honorables Les anciens ministres Declaration ministérielle Conseil Communal Saint-Jean Libre-pensée et socialisme beaucoup a ce que M. Le Jeune füt de la commission. Celui-ci promit d'assister aux conférences et tint parole, mais ne voulut pas prendre une part active aux travaux projetés. On rapporte la réponse a M. Beernaert. Oh fit celui ci, quel motif a-t-il invo qué La fatigue et son grand age. Et M. Beernaert de riposter avec cette verve qui n'était qu'a lui. Son grand ége Je vous demande un peu 6i cela a le sens commun Parce qu'il a trois mois de plus que moi Un jour, dans ses salons, il va presenter un écrivain célèbre a un astronome connu mais les deux hommes seconnaissent. Alors, se ravisant avec le plus spiritual a-propos, il dit l'astronome C'est juste, vous connaissez toutes les étoiles. Voici des jeux de mots de sa facon Recevant a diner a sa villa de Boitsfort (qui couronne une colline disposée en pare) un jeune homme fatigue et qui se disposait a prendre du repos en Suisse Vous avez tort, mon ami. Voici de l'al- titude moyenne, voici de l'air pur et fmon- trant une mare au loin) voila le lac des quatre cannetons. Le bruit ayant couru qu'il serait question de créer une 3me vice-présidence de la Cham bre, dont le titulaire aurait spécialement pour mission de présider les sections centra les, j'ai été demander a un vieux parlementai re son opinion sur cette innovation, écrit le correspondant bruxellois de la Presse d'Anvers, La creation d'une 3« vice-présidence de li Chambre est du domaine de la possibilité, m'a répondu mon éminent interlocuteur. Mais cette innovation doit être proposée par la commission du règlement de la Chambre, et cette commission ne peut se réunir avant la réouverture de la Chambre et la constitu tion du bureau. Vous voyez done que la nouvelle est au moins prématurée. La mort de M. Beernaert, doyen de la Chambre, a appelé l'attention du public sur mations inexactes ont été publiées a ce sujet. En voici qui sont absolument süres Quelques-uns denos représentants ont vu renouveler leur mandat sans interruption depuis un quart de siècle. MM. le comte Amédée Visart, élu le 9 juin 1868,; Ch. Woeste, élu le 9 juin 1874 René Colaert le Bourgmestre de notre cité élu le 20 février 1884 Jean De Winter, élu le 10 juin 1884 Justin Van Cleemputte, élu le 10 juin 1886 Victor Begerem, élu le 10 juin 1886 et Louis Thienpont élu le 21 mai 1887. M. F. Fléchet fut élu le 3i janvier 1887, subit un échec le 27 mai 1900 et fut réélu le 29 mai 1904. Feu M.Aug. Beernaert avait été élu le 4 aoüt 1874. Par rang d'êgc nos honorables se classent actuellement comme suit MM. Jean De Winter, né a Anversle 27 décembre 1 S3 r Engène Mullendorf, né a Verviers le 29 mars 1834 Frédéric Delvaux, né a Louvain le 27 aoüt 1834 Winant Hey- nen, né a Fouron-le-Comte le 5 juin i835 le comte Amédée Visart, né a Sainte-Croix, le 18 novembre 1837 Charles Woeste, né a Bruxelles le 26 février 1837 Paul Janson, né a Herstal le i5 avril 1840 Jules Dalle- magne, né a Tilleur le 23 juin 1840 Flor. Van Cauwenberghe,né a Lierre le 10 novem bre 1842; Hector Denis, né a Brainc-le- Comte le 29 avril 1842 Justin Van Cleem putte, né a Gand le 23 juillet 1842; Louis Huysmans, né a Hasselt le i5 novembre 3844. Si notre éminent député, M. R. Colaert, est un des plus vieux parlementaires, il n'est pas compté, on le voit, au nombre des parle mentaires vieux. Après la mort de M. Beernaert, il survit encore trois des six membres du cabinet for me' le 16 juin 1884, au lendemain des ejec tions qui mirent définitivement fin a la domi nation des libéraux en Belgique: ce sont MM. Woeste, qui avait dans ce cabinet la Justice J. Vandenpeereboom, qui avait les Chemins de fer, et le baron de Moreau, qui avait les Affaires étrangères. Ce dernier s'est retiré de la politique il occupe, on le sait, l'un des postes de directeur a la Banque Nationale. MM. Vandenpeereboom, de Moreau et De Volder restent comme survivants du cabinet Beernaert, qui était le cabinet du 16 juin 1884 remanié en octobre de la même année a la suite de la démission de MM. Malou,Woeste et Jacobs. Le cabinet Beernaert vécut dix ans, ce qui est bel exemple d'endurance dans l'histoire des ministères de tous les pays. De lui au ca binet actuel, cinq ministères se sont succé- dés premier ministère de Smet de Nayer (25 février 1896); ministère Vandenpeere boom (24 janvier 1899)deuxième ministère de Smet de Nayer (5 aoüt 1899) ministère deTrooz(2 mai 1907); ministère Schollaert (5 janvier 1908). Nous avons calculé quelle a été la con- sommation de ministres faite depuis 1884 jusqu'a ce jour quarante-trois Beiges ont été ï.ommés ministres depuis 28 ans, en y comprenant les ministres d'aujourd'hui. C'est un chiffre que les Francais trouveraient éton- namment petit. Voulez-vous les noms des quarante-trois Voici Malou, Woeste, Jacobs, Beernaert, baron de Moreau, Vandenpeereboom, général Pon- tus, prince de Chimay, comte de Mérode- Westerloo, Thonissen.De Volder,De Bruyn, général Brassine, de Burlet, Schollaert, Be gerem, comte de Smet de Nayer, Nyssens, Mélot, baron de Favereau, Cooreman, de 7 Trooz, Van den Heuvel.baron van der Brug- i gen, Liebaert,baron Surmont de Volsberghe, j Francotte, général Cousebant d'Alkemade, Davignon, baron Deschamps, Renkin, Del- beke, Helleputte, Hubert,général Hellebaut, Berryer, Léon De Lantsheere, baron de Bro- queville, Carton de Wiart, Levie, Pouillet, Van de Vyvere, général Michel. Sur ces quarante-trois, 28 sont en vie, dont dix encore en fonctions. En somme, nous comptons a l'heure actuelle en Belgique dix-huit ex membres du Gouvernement MM. Woeste, le baron de Moreau, Vandenpeereboom, De Volder, Schollaert, Beregem, le comte de Smet de Nayer, le baron de Favereau, Cooreman, Van den Heuvel, le baron Van der Bruggen, Liebaert, Prancotte, général Cousebant d'Alkemade, le baron Deschamps, Helleput- te, le baron Delbeke, le général Hellebaut. Nous avons ditdix-huit.C'est une erreur. Nous ne tenions pss compte du doyen des anciens rrinistres M. le ministre d'Etat De Lantsheere, gouverneur de la Banque Na tionale, dernier survivant des cabinets tant libéraux que catholiques d'avant quatre- vingt quatre il délint le portefeuille de la Justice, sous Malou, de fin 1871 a juin 1878. L'opposition ne compte plus dans ses rangs un seul homme qui ait passé par le gouvernement. Des 19 anciens ministres actuels, MM. De Lantsheere, le baton de Moreau, Van den Heuvel, Prancotte, Ie baron Delbeke et les généraux Cousebaut d'Alkemade et Helle baut soit sept en tout n'appartiennent plus au Parlement. nes a annoncé au son du clairon et au roulement du tambour, que le parti libéral allait se jeter a corps perdu dans les oeuvres sociales. Ouvriers, voulez-vous savoir ce que veut la démocratie libérale Voici, a titre d'échantillon, un fait tout récent, qui vous édifiera a ce sujet. II y a quelques semaines, M. le Ministre Levie parlant a Fleurus, le Journal d'Ypres a publié son discours y a an noncé un nouveau projet de loi étendant les pensions a tous les ouvriers. Aussitót, le libéral Journal de Liège profeste avec violence. Il NE FAUT PAS,écrit l'organe manches- térien, QUE L'ÉTAT EXPLOITE L'INDUS- TRIE AFIN DE PARA1TRE JOUR UN ROLE PHILANTROPIQUE. Et la protestation du Journal de Liège est reproduite avec empressement par la Gazette de Charleroi, LIBÉRALE, et d'autres jour- naux libéraux. Ainsi done, ces fameux démocrates libé raux trouvent que c'est aller trog loin que d'exiger que les patrons interviennent pour leur quotepart dans 1'établissement des pen sions de vieillesse Ces bons libéwiux sont démocrates, mais seulement un mois avant l'échéance électorale Les libéraux ne sont pas contre la Religion La Semaine sociale waloune a tenu sa séance de cloture a Fayt-lez Manage en pré- 8ence de M. Carton de Wiart, ministre de la justice, MM. Derbaix, sénateur, Delporte, député, le gouverneurdu Hainautet le comte de Lichtervelde. La salie est complètement remplie d'hommes d'oeuvres et d'ouvriers des provinces du Hainaut, Brabant, Liége et Namur. M. Parot fait tout d'abord une conférence sur les passions dans les grèves, lorsqu'un conflit est devenu inévitable, dit-il. M. Ie ministre de la justice a félicité les hommes d'ceuvre wallons de se dévouer a donner aux ouvriers une meilleure condi tion sociale. II fait l'élogedes syndicats chré- tiens, puis s'adressant aux syndicalistes chrétiens, l'honorable ministre leur a dit Les succès des syndicats chrétiens vous vaut les sarcasmes, et parfois les insultes du parti socialiste. C'est bon signe. On mesure les grandes oeuvres aux attaques qu'elles provoquent, comme on mesure les grands monuments a l'ombre qu.ils projettent. Les socialistes vous traitent de domestiques. Domestiques, vous ne le seriez plus si, au lieu d'écouter la voix du bon sens et de vo- tre conscience, vous accepteriez aveuglé- ment les consignes [d'un Conseil général qui prépare d'un coeur léger la grève générale, e'est-a dire la misère pour de nombreuses families, et, d'après certains de ses mem bres, d'inévitables violences. Puis, ce même parti nous dit d'un ton mielleux Causons Que penseriez-vous de celui qui dirait a son interlocuteur Causons en lui braquant l'escopette sous lenez. Le gouvernement qui se prêterait a une conversation dans ces conditions serait indigne de son devoir. C'est tout ce que nous avons a dire a ce sujet. tA tA. tA. <A. M tA tA M m La démocratiedu parti libéral On nous assurait, il y a trois mois, que le parti libéral était entré décidément dans la voie des réformes démocratiques. Plus récemment encore le Congrès des jeunes gardes libéraux oh, combien jeu- Avant les élections legislatives du 2 Juin dernier, le Progrès publiait grand nom bre d'articles oü il essayait de faire croire aux électeurs que les libéraux n'étaient pas hostiles a la Religion, j II fallait alors, pour les besoins de la cause, faire le doucereux et jour au tartufe j afin de ne pas blesser les sentiments reli- gieux des populations et démontrer que le parti libéral était respectueuse des croyan- ces de tous. Atijourd'bui les élections sont passées. Le parti libéral Beige a jeté bas le masque, quitte a la reprendre lors d'une prochaine période électorale, et a fait distribuer en ces 1 derniers temps quelques journées d'une brochure impie, intitulée la Délivrance. Cette brochure rageusement et stupide ment antireligieuse ne renferme pas un mot de politique rien que des attaques contre i'inspiration de la Bible, contre les Sacre- ments, contre l'Eglise elle même. Ce pam phlet est édité par la Société anonyme de la Presse libérale Gantoise. F.vidftmment. Is narti libéral a vouln prouver une fois de plus qu'il n'en veut pas a la Religion Que pense de cela le trés religieux Pro grès sA tA. tA. m tA. tA IA. tA. tA. 'tA. Séance publique du samedi 5 cclobre 1912. Sont présents: MM. Colaert, bourgmestre, président Fraeijs de Veubeke et Vanden- boogaerde, échevins Fiers, Vanderghote, Bouquet, Sobry, Iweins d'JSeckhoutte, Le- mahieu, Biebuyck, Seys, conseillers; Boudry, faisant fonctions de secrétaire communal. MM. D'Huvettere, Begerem, Baus et Struye, absents, se sontexcusés. Avant d'aborder l'ordre :du jour, M. le bourgmestre rend un hommage public au comité organisateur de l'exposition hortico- le, dont les efforts ont été couronnés d'un plein succès tant au point de vue de la beau té des installations en des envois, qu'au point de vue du nombre des visiteurs. Instruction primaire-, question de l'emploi des langues a l'école communale de la rue St Jean. M. le président estime que, vu l'importance touté spéciale de cette ques tion, il est impossible de passer au vote en 1 absence de quatre conseillers. II propose la remise a huitaine. Propriétés communales produit des noyers des promenades. M. le président. Cette année la récolte a été une des plus fructeuses qu'on ait eu. Le produit atteint le chiffre de 1 090 fr. Approuvé. Propriétés communales vente de terrain. M. le président. Ils'agit d'un terrain 350 mq situé a l'est du boulevard de la Station. Le prix fixé est de 15 fr. le ma Adopté. Propriétés communales: renonciation d une demande d'achat de terrain.M. le pré sident.— M. Angloo renopce a l'acquisa- °n 1u 11 avait demandé a faire. Quoi qu'il soit tenu tant par sa demande que par la deliberation du Conseil, nous proposons de lui demander 10 p. c. de la valeur, soit une somme de 218 fr. 25, qu'il devra payer a la ville de titre d'mdemnité. Les demandes doivent etre serieuses et la ville ne veut plus être exposée a ces tergiversations. Le Con seil donne son approbation. Bureau de bienfaisancecession de beaux. M. le président. M. Hoorelbeke demande céder a son tils Marcel son droit de bail sur une ferme a ViamertiDghe. M. Jules Depuydt, a Largematck, désire céder a M. Isidore Provoost, de Woesten. M. Noyelle fait une demande analogue pour sa ferme a Merckem. Toutes ces cessions sont faites avec augmentation de prix. Le Conseil les approuvo. Bureau de bienfaisance libéralités a oc casion de concessions de sépultures. Le Conseil donne son approbation. Hospices civils vente de terre a Lange- marck. La vente d'une parcellede labour de 41 a 50 c. a Langemarck au prix d9 2.500 fr. est autorise' par le Conseil. Culte acception d'un don manuel fait par un anonyme. Ce don consistant en une obligation au capital nominal de 2.000 fr. 3 p. c. rente beige, fait a la fabrique d'é- glise Saint-Pierre, est approuvé. Culte-. budgets igi3 des fabriques d'église Saint Martin et Saint Pierre. M. le pré sident. Le budget de la fabrique d'église St-Martin, n'est pas encore parvenus. Cet objet est done biffé de l'ordre du jour. Le budget de la fabrique Saint-Pierre s'élève en recettes a 225.857 fr.eten dép8usera223.75G fr. 73 excédent, 1.701 fr. 28. Approuvé. Messageries supression de service entre Proven et Ypres. Le Conseil approuve cette suppression. Finances communales dèpöt du compte communal de ign. M. le président Ce compte se cloture de la facon suivante Re cettes ordinaires 357.260 fr. 80 excédent al'ordinaire 40.481 fr. 09. Les recettes extraordinaires s e'lèvent a 210.483 fr. 11, et es dépenses a 228,110 fr. 90, d'oü un déficit a l'extraordinaire de 17.627 fr. 77. L'excé- dent général est de 22 853 fr. 32. M. le président fixe jour a samedi pro- chain abb. pour la verification du compte. M. Lemakieu demande oü en sont les négociations pour la réfection en macadam des chemins vicanux dits Kortryksfraat, situé en partie sur territoire de Zillebeke et loorenstraat en partie sur territoire de Langemarck. II a constaté avec plaisir que la réfection du Paddevyverstraat a été faite, mais rien n'a été changé a l'aqueduc qui est trois fois trop petit. C'est par cette raison que 18S prairies avoisinantes sont inondées. II est étonnant que la science de deux ingé nieurs se trouve et faillite pour si peu de chose. M. Biebuyck. Leur art n'a-t-il pas été impuissant jadis également devant les ébou- lements du canal M. le president. Nous avons écrit le 18 mai dernier encore pour le Kortrykstraat l'ingénieur provincial. Nous avons fait tou tes les démarches nécessaires. Nous enver- rons encore un appel, de même que pour le Doorenstraat. La séance publique eat levée a 5 h. 10. 'tA. tA. tA. tA. 1A tA. tA. Examens le village était sur pied et circulait, atten dant le cortége, dans les diflérentes rues de la localité. Toutes les maisons étaient pa- voisées et cette decoration unanime des facades montrait combien était estimé et apprécié le héros de la fête. A trois heures un landau attelé de deux chevaux, dans lequel se trouvaient le nou veau Bourgmestre et Mr Cam. Dochy, prési dent de la commission des fêtes, s'arrête a l'entrée du village. Accuei.li aux sons de la Braban^onne jouée par la fanfare catholique de Zonnebe- ke. Mr le Bourgmestre est complimeté par Mr Blondeel, U» échevin, au nom des autori tés civiles et de la population et par Mr le Curé Tyberghein au nom des autorités religieuses. Le corlège, composé des sociétés locales, de la Jeune Garde Catholique, des sociétés de musique de Zonnebeke et de Boesinghe et de nombreux chars brillammentsornés, se met immédiatement en marche. Sur tout le parcours stationne une foule sympathiquo qui ne ménage pas ses ap- plaudissements au cortège et ses souhaits de bienvenue au premier magistrat. Arrivé au hameau Het WieltjeMr Dochy entouré des autorités et d'un grand nombre d'amis passé la revue du cortège et i félicite les organisateurs. A 5 heures un banquet de 109 couverts fut servi dans la salie de l'école des garqons. A la table d'honn9ur prennent place a cötó du héros de Ja fête, Messieurs Colaert dépu té et bourgmestre d'Ypres, E. Fraeijs de Veubeke et F. Struye, sénateurs, A. Bie buyck et E. D'Huvettere, conseillers pro- vinciaux, les membres du collége Echevinal M. le curé Tyberghienetc. Dans la salie on remarque les membres du conseil communal de St-Jean, les Bourg- mestres des communes environnantes et plusieurs conseillers communaux de la ville d'Ypres. Des toasts furent portés au nouveau Bourgmestre par Mr Charles Ghesquière au nom de l'administration communale, par Mr le cure, par Mr R. Colaert et par Mr Arthur Nevej^n, bourgmestre de Poelcapelle. Visiblement ému, Mr Dochy remercia les autorités présentes d'avoir bien voulu re- hausser la fête de son installation et il pro mit, de consacrer tous ses efforts, comme son regretté père, au bien être de ses conci- toyens et a la prospérité de la commune. Dana la soiree le village tout entier élait illuminé et un brillantfeu d'artifice tiré par Mr l ol Hebhen de Langemarck clötura cetto journée qui laissera un souvenir vivace a tous ceux qui assistèrent a cette belle fête. Le Journal d'Ypres présente ses meil- leures félicitations au nouveau Bourgmestre et fait des voeux pour que les habitants de Saint Jean puissent le conserver longtemps a la tête de leur administration. subis par les anciens élèves du Collége St Vincent d'Ypres M. Evariste De Jaegere d'Ypres a passé l'examen de candidat |en sciences naturelles préparatoires a la módecine et de Candida en médecine (3e épreuve). M. Arthur B' ulez de Namur a passé l'exa men de candidat en philosophie et lettres préparatoires au doctorat (sect, philologie germanique). M.Hector Dekemele de Boesinghe a passé 1 examen de candidat en sciences naturelles préparatoire a la médecine et de candidat en médecine (2e épreuve). M.Georges Van den Bossche de Grammont a passé avec grande distinction l'examen de candidat en sciences naturelles préparatoires au doctorat. M. Eugèae Biebuyck d'Ypres a passé l'examen d'ingénieur civil des mines (2e épreuve). M. Lëon Pollet de Warnêton a passé avec distinction l'examen de candidat-ingénieur 2« épreuve). Mademoiselle Berthe May d'Ypres a pasBé avec succès, a l'Université de Gand, son premier examen de candidat en sciences naturelles. M. Maurice Hoflack d'Ypres a passé avec succès, a l'Université de Gand, son deuxième examen de candidat en sciences naturelles. «?s «s? *5 if*, ifc in fr* Installationsolenncüe de Mr [lector DOCHY corn me Bourgrrestre de St-Jeun. Dimanche dernier, 12 Octobre, la com mune était en fête l'occasion de l'installa- tion comme bourgmestre de Mr Hector Dochy. Dè# deux heures de l'aprèsmidi, tout tA. tA'iA *A *A. *A. *A. '*A. *A. 'tA. Annongant le congrès de la libre-pensée a Munich le socialiste Journal de Charleroi écrivait dans son numéro du 2 septembre II faut démontrer aux foules crédules que le prêlre est un homme comme un autre, même pis qu'un autre, parce que la situa tion contre nature dans laquelle il est placé en fait un homme dangereux au point de vue de la moralité, tandis que sa soumis sion aveagle aux ordres de ses supérieurs la tartufene de sa casuistique le rendent indigne de toute confiance. II faut done manger du curé, comme s'expriment ironi- quement nos adversaires, et laisser ceux qui se croient de grands penseurs hausser les epaules et vous traiter d'homais. ...Mais si los méfaits de nombreux mem bres du clerge peuvent ébranler la confiance en cette sorte d'hommes, on n'obtiendra rien de defimtif tant que subsistera la foi aveugle dans les dogmes, comme dans la mission divine de l'Eglise. On déplorera la conduite des membres iudignes du clergé maisonlessuivra. C'est pourquoi l'on au rait toute raison de se moquer des libres penseurs qui se contenteraient de man ger du curé Mange{ en comme apéritif comme hors-d'oeuvremais le plat essentie! e est toujours la religion c'est elle qu'il faut atteindre si l'on veut voir arrive,- la règne de la liberté. EUedevr.il être su,tout aox socialist,, a s en prendre a la religion. ..Nous n'hésitons pas a déelarer que si le hbre penseur doit se joindre aux anticlé- ricaux lorequ Us réclament la séparation de 1 Eglise et de l'Etat, la laïcisation de tous les services publics et de la filiation Us doivent aller plus loin et déelarer la guerre au prêtre comme prêtre, et d religion comme a la forteresse dans laquelle se sont concentrees toutes les réactions. Et nous espérons que c est'dans ce sens que se prononcera le Congrès de Munich. P'l I fca i ica iUJiicuo uui M IUJ.U1 rrS MM

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2