COMINES - j Téléphone 51 Téléphone 52 LA NOUVELLE ÉGL1SE DE #2 m ift #5 m vl m m "M- Samedi 9 Novembre 1912 ie N° 10 centimes 47° Année N° 4759 RET YPERSCHE VOLK NIEUWSBLAD van YPEB La Vermine Noire «at M M «at «at. 'jat -M «at. «at ft Une importante réunion de la Droite Pcnsées Diverges La coopération salésienne a Ypres On s'abonne rue au Heurre, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. 36, A Ypres, et A tons les bureaux de poste du Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaussa®. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémanfcaires ccüts&M. 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptë les deux Flandres) s'adresser h YAggftSt Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse. KATHOLIEK VOLKSGEZIND Le Journal d'Ypres a vu avec une réelle satisfaction la fusion des deux jour- naux catholiques Flamands de notre arron dissement, «l'Ypersche Volk» et le Nieuws blad van Yper Tous deux défendaient lesmêmes principes, tous deux luttaient vaillamment pour la propagation des mêmes idees, tous deux, l'un depuis 47 ans, 1 autre depuis 3 ans. ont contribué pour une bonne part a nos succes tant dans l'arrondissement que dans la ville d Ypres. Les deux rédactions ont jugé avec raison que devant l'ennemi commun il ne failait pas éparpiller les forces d'un partiqu'il était preferable d'unir tous les efforts, toutes Lss figures crispées se détendirent et un murinure d9 remerciement courut le long des lits. Oh oui 1 elles nous soignent bien L'un d'eux, qui devait être le chef des autres, ajouta Ni notre père, ni notre mere ne nous soigneraient mieux. Eh bien, leur dis-je, quand vous re- tournerez la-bas, dans vos montagnes, dites que ces femmes qui vous ont soigt ées, com- rae ne l'aurait pas fait votre mère, venaient de France. Répétez tous maintenant le mot Fiance. Les figures blêmes re'pétèrent le nom de la France et le chef encore ajoula La France est généreuse. Merci k la France Je regardai eet bomme qui avait les traits durs et un reflet brutal dans Foei!, mais les dontla voix ranque avait pris une inflexion Nous avons relaté dans un précédent numéro la cérémonie de la béné- diction de la nouvelle église de Comines. Aujourd'hui nous avons le plaisir poursuit i'étude envisagera l'insti de pouvoir reproduire la photographie de ce petit joyau architectural, dont l'un 4« degré et réglera l'organisation les Cominois sont a juste titre trés fiers. bonnes volontés, plutöt que les de'sséminer j sans cohesion, sans union. Nous ne pouvons que féliciter ceux qui ont eu l'initiative de cette fusion et qui, en faisant 1 application de notre devise nationale, ont j rendu un grand service a notre parti. Le ir numéro de «l'Ypersche Volk, Kaiho- liek Volksgezind Nieuwsblad van Yper j paru Samedi dernier a certainement dü con- tenter les plus difficiles. Imprimé sur un jo'i papier qui fait tiès bien ressortir les clichés, le Journal se pré sente d'une facon trés agréable et trés attray- ante, on peut y lire des articles trés intéres- j sants se rapportant aux questionsreligieuses, sociales, économiques, a la politique tant extérieure qu'intérieure on y trouve toutes les nouvelles intéressant la ville d'Ypres et les différentes communes de l'arrondissement, on y voit également tous les renseignements concernant les fêtes, les marchés régionaux, l'état civil des communes etc. bref, c'est le résumé de la vie hebdomadaire dc notre arrondissement. Nous sommes persuadés que la transfor mation survenue dans la presse flamande sera bien accueillie et nous faisons des voeux bien sincères pour le plus grand succes de notre confrère. i da douceur ïncocnue pour pronoccer ces mots, et je m'enquiede sa ville natale. II me jeta Adana Pourquoi ce mot me fit-il tres- saillir et évoqua-t-il dans ma pensee toute ure bistoire de meurtre et de sang au ford des montagf.e8 d'Arménie Adana Ce nom, la petite socur de charité aussi l'avait bien entendu, car se tournaut vers moi, elle me dit Adana... il y atrois aas, nous avons eu une de nos soeurg qui a failli être tuéa dans le massacre. Mais elle, la vaillante fille, elle n'avait pas de frisson. Elle se pencha, au contraire, tres materuelle, vers le ble sé et le borda comme uu enfant, tandis que le chapelet, qu'elle portait eu sautoir, heurtait douce- ment la barre de fer du lit et que, sur la blancheur du drap, je voyais se détacher une petite croix oü un Christ étendait sur les haiiits des hommes ses grands bras de pitió... St9 S# b# «J# s# s# sflP iü# On se souvient du cri de guerre A bas les couvents A bas la Vermine coire 1 que poussaient les cartellistes en marchant a la bataille du 2 juin dernier; on se rap- pelle aussi les vaincus surtout la ré- ponse fiére et concluante que le corps électoral Beige leiir a donnée, preuve évi dente de son affection, de son estime, pour ceux et celles qui instruisent les jeunes enfants, qui se dévouent dans les hospices et hopitaux, qui portent le bonheur et la consolation aux miséreux el déshérités de ce monde. La campagne qui fut alors menée en Bel- gique coutre ceux qui ont le grand tort aux yeux des anticléricaux, de sacrifler leur vie pour le prochain, n'était que la repetition j de celle commencée, il y a plusieurs années en France et qui se poursuit encore aujourd'hui d'une manière cynlque au mé pris de toute liberté. Un des journaux francais qui approuvè- rent le plus chaleureusement les expulsions de religieuses par M. Combes et ses succes- j seurs est certainement le «Matin de Paris. Or, un rédacteur de ce journal vient de voir ces pauvres femmes a l'oeuvre, non plus dans la France qu'elles ont dü fuir, mais... j a Constantinople, oü elles prodiguent leurs soins dans les hopitaux, qui regorgent de blessés Turcs. Et voici ce qu'il raconte dans son 'ournal Trés bien 1 Mais pourquoi les rédacteurs du Matin ne parlent;ils ce langage que quand il s'agit de soeurs de charité exer- Caut a l'étranger cette vocation naturelle et religieuse d'un dévouement qui, dans sou principe comme dans ces manifestations n a plus nen d'humain I La-bas, on les admire. En France on les chasse. Etonnante et douloureuse contra diction. i En Belgique, il en est de même chez les libéraux et socialistes on souhaite leur dis- parition du pays, on rêve d'avoir un gouver nement qui leur montrera le chemin de la frontière, mais, dés que nos riches bourgeois anticléricaux sont malades, dés qu'ils doi vent subir quelque difficile ou délicate opé- rafion, on s'empresse d'aller quérir les bon nes soeurs, qu'on voudrait refuser aux pau vres, aux déshérités de ce monde. Quelle logique et quelle justice L'honorable chef du Cabinet a annoncé aussi qu'il saisirait le Parlement d'un projet de réforme militaire dont il indiquera la portée au cours d'une prochaine réunion. Enfin il a déclaré qu'il comptait donner, au cours de cette session, une solution a la question scolaire. Le projet dont le gouver nement tution d' de l'enseignement technique. M. de Broqueville, avant de terminer son exposé, a déclaré que le Gouvernement, dans le but de faire face aux charges qu'entrai- nera la mise a exécution des réformes proje- tées, s'était préoccupé de' chercher des res sources nouvelles. II s'est déjè, livré a une enquête au sujet des sources auxquelles il pourrait éventuellement puiser et du rende ment qu'on peut en attendre. Mais jusqu'a ce jour aucun projet quelconque n'est anê Le discours de M. de Broqueville a été souligné a différentes reprises paries applau- dissements de l'assemblée. MM. Woeste et Vandenpeereboom ont ensuite présenté quelques bièves observa tions auxquelles M. de Broqueville a répon- du. M. Hubert, ministre du travail, a pris en- suite la parole et a exposé duns les détails le sy8tème qu'il compte proposer pour assu rer une pension a tous les travailieurs. Son projet sera basé sur le principe de la cotisa tion obligatoire des ouvritrs et des employés des deux sexes de l'industrie, du commerce, Commence de l'agriculture et des services publics ga- octobre 1912. gnant moins de 2,400 francs. La nouvelle construction est bien digne de l'admiration qu'elle suscite et M. Hubert a fait connaïtre aussi quelles il nous est agréable de rappeler les éloges qui ont été décernés ces jours seraient les bases de l'mtervention de l'Etat. dernters a l'architecte, notre concitoyen Mr Coomans, qui est passé maitre IYhonorable ministre a annoncé le dépöt dans ce genre de travaux et a qui notre Flandre doit dé\k plusieurs belles d'un projet modifiant la lot sur le travail des églises gothiques. L'entreprise avait été confiée k la maison Vve Lam- femmes et des enfants et étendant le reg.me bin-D'Hondt de Comines-France, qui, en moins de trois ans, a mené k delaloide 1889 aux ateliers. Ce projet de bonne fin et avec grand soin eet important et magnifique travail L'im- loi aura notamment pour effet dinterd.re pression que toute personne a en franchissant le portail, c'est d'être en présence non pas d'une simple église, mais d'une petite cathédrale. La délicieuse et claire perspective qu'offre aux yeux émerveillés l'en- semble imposant de l'édifice avec ses lignes gothiques si harmonieuses, frappe immédiatement la vue et on reste en admiration pour les nefs hautes et profondes, les voütes ogivales, la majestueuse enfilade des piliers, les voussures bien marquées sur le fond blanc, les vitraux au centre brisé les colonnes et colonettes montant en ligne directe jusqu'au plus haut point du choeur. le 3 novembre 1909, l'église fut ouverte au culte le 21 session accepte Je leur montrai les guimpes blanches des soeurs qui mettaient dans cette obscurité je ne sais quelle douce lumière. Est-ce que ces femmes vous soignent bien Le programme de la prochaine parlementaire. M. Schollaert la présidence de la Chamhre. La droite parlementaire s'est reünie lundi matin en assemblée plénière, dans la salie des séances du Sénat, sous la présidence de MM. le baron de Favereau et Cooreman. La réunion était trés nombreuse. Le général Michel, ministre de la Guerre, y assistait. Dés le début de la séance, M. de Broque ville s'est levé pour faire part a l'assemblée des intentions du gouvernement concernant l'ordre du jour de la prochaine session. II a annoncé qu il ferait, a la réouverture des Chambres, une declaration indiquant les projets dont le Gouvernement compte saisir le Parlement. Ces projets concernent notam ment la petite bourgeoise, la police du com merce, les pensions ouvrières et les habita tions a bon marché. l'emploi dans les établissements industriels et les ateliers d'enfants ayant moins de 14 ans. Après quelques observations de M. de Ghellinck, la droite du Sénat s'est retirée. La droite de la Chambre restée seule en séance s'est occupée da la succession de M. Cooreman a la présidence de la Chambre. M. Schollaert ayant accepté la haute charge pour laquelle on réclamait son dévouement, cette nouvelle a été accueillie par des accla mations nourries. La séance a été levée a 1 heure. Cette réunion a fait excellente impression chez tous les sénateurs et députés et il ressort des délibérations qui ont en lieu que la Droite est plus unie que jamais, qu'elle a la confian- ce la plus entière dans le chef du gouverne ment et qu'elle saura réSoudre la question militaire elle-même et a elle seule s'il est né cessaire. Elle est sainte et ealutaire la pensée de prier pour les morts afiu qu'ils soient déli- vrés de leurs péchés. Macch. C'est une grande faveur que Dieu fait a une ame, quand elle est en état da grüce, que de la retenir de la terre oü elle peut changer et perdre son amitié Mon coaur est brisé, disait un pauvre père a qui on rappelait la mort de son fils, l'unique sou tien de sa vieillesse, mais j'ai tout da même une grande joieMon enfant est sauvé Vous savez ce qu'il était pour moivous sa- vez comme jo l'aimais et comme il m'aimait Eh bien 1 si le bon Dieu me proposait de me le rendre, je n'accepterais pas. Mon fils est sauvé, sauvé pour l'éternité. Tout le reste n'est rien St. Alphonse. I Construite au bout de la Grand'Place, au point le plus élevé de la ville, l'Eglise peut être apergue de tous les endroits de la localité. Sa tour, haute de 75 mètres, placée sur le cóté droit de l'entrée, a un aspect gracieux, élancé, qui bien en proportion avec le reste de l'édifice, contribué beau- coup A la beauté extérieure de celui-ci. Dans tous ses détails, la nouvelle construction se présente comme un travail soigné, fini et parfaitement réussi. Les biens ne valent que ce que vaut Fame de ceux qui les possèdent. Térence. Faites ce que vous voudrez, cela m'est égal, pourvu que vous ne fassiez pas de péché. St Philippe de Nér. L'instruction n'est qu'un accessoire, com me les jeux le savoir ne fait point l'homme, car il ne touche pas directemeat a son coeur le savoir rend l'homme plus puissant dans l'exercice du bien ou dans celui du malle savoir est une arme indifférente par elle- même, et qui vaut ce que vaut le coeur, comme l'épéo vaut ce que vaut la main qui la tient; mais le savoir ne crée pas le goüt et l'habitude de la vertu. Dom Bosco. <J$ i&> S'il est des oeuvres d'une utilité primor diale, d'une absolue nécessité, a notre époque, ce sont certes les oeuvres de pa tronage de la jeunesse ouvrière, et parmi elles surtout les ateliers d'apprentissaae Que sert a 1 insense d'avoir beaucoup de chrétiens. ïichesses, puisqu il ne peut acheter la Des institutions modèles sous ce rapport, sagesse f Prov. ce sont incontestablement ces orphelinats ♦-* salésiens oü la jeunesse est préparée, de maitresse fa$on, a une vie laborieuse et honnête au respect des lois.des institutions et de la propriété, au souci de la fraternité sociale, a l'accomplissement zélé de tous ses devoirs. Les fils de dom Bosco sont passés maitres dans la formation de la jeunesse ouvrière conformément k eet objectif. Aussi le bien social que réalisent leurs institutions est-il immense, inestimable. Un rédacteur de la Gazette de Liége écrivait, au Bortir d'une visite a une maison salésienne En voyant ces jeunes gens si heureux, si bien préparés a devenir des membres utiles de la grande familie hu- maine, je me demandais combien d'entre eux, sans cette admirable institution, ne seraient pas devenus la proie du vice et du crime,et n'auraient pas été grossir les rangs déja si nombreux de ces révoltés qui trou- vent que leur part est mal faite et qu'il faut larefaire. C'est que la foi seule est capable d'éclairer pleinement les humbles et les déshérités de leur donner la notion exacte de leurs droits et de leurs devoirs de leur montrer la noblesse et les avantages réels sinon apparents, de leur condition de leur faire aimer leur sort, souvent rude de préciser les limites dans lesquelles ils peuvent en poursuivre l'amélioration de les soutenir enfin dans la lutte, non seulement par les JOURNAL D'YPRES ©rgane Catholique de I'Arrondissement 't- ■RHMMHMMi

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1