Téléphone s? emomuE rmsms FÊTE NATIONALE Téléplione 52 i m m m m Le Concert Samedi 19 Juillet 1913 Ie N° 10 centimes 48e Année N° 4793 La Fête Nationale Les nouveaux impots milieux militaires La gestion financière libérale La libre pensée La rente Beige Un brillant succès Dévouez-vous On vous paiera La Chambre parsagVsirrp^'y'ïï'TaemZTk I douce»r- Wü qUelqUe8 S krin«' de la Gilde de N' D de des J- On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tons les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les cuméros supplémentsires coüt©Ut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè ies deux Flandres) s'adresser i'Ag&fêgt Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse» Lundi prochain, 21 Juillet 1913, la Belgi que célèbre le 83* anniversaire de son indé- pendance. Si d'&utres nations peuvent se vanter d'avoir une existence nationale plus an- cienne, aucune ne peut célébrer une ère plus longue de paix, de bonheur et de prospérité. Après Dieu, nous devons a la prévoyance de nos pères, et a la sagesse de nos Rois, les bienfaits que l'étranger nous envie a juste titre. Nous pouvons être fiers d'etre Beiges, nous devons montrer que nous sommes atta chés a notre patrie, que nous l'aimons. Profitons de l'anniversaire de i'mdépen- dance nationale pour faire preuve vde patrio tisme. Que tous nos lecteurs, que tous nos concitoyeDS arborent Lundi prochain, le drapeau national et participont aux festivi- tés dont le programme est douné ci-dessous. Le pavoisement doit être generalcar le 21 Juillet est la fête de la Belgique et par- tant celle de tous les vrais beiges. Programme de la journée du 21 Juillet. All heures du inatin, Te Deum solencel en la Collégiale St-Martin, auquel les auto- rités civiles et militaires sont invitées. A 7 h. 30 du soir, Concert de carillon par M. N. Igodt, carillonneur de la ville. 2. A sa Majesté le Roi Albert, C, Tieberghein. 3. Ombre el Lumière Wilson Wellings. 4. Les cloches da Monastère L. Wesly. JFaure. 1 une opinion déterminée en matière sociale. Ce qui nous unitc'est la lutte contre le clé- ricalisme, contre l'église et ses ministres, contre la superstition et le fanatisme. A tous ceux qui sont disposes a prendre part a cette lutte, nous ouvrons largement nos rangs. La Libre-Pensée, n'est pas une réunion de gens qui ont la liberté de penser comme on peut le croire. Si on y tolère prétendument toutes les opinions philosophiques et poli tique, pour y entrer il faut au préalable faire profession de foi anticléricale. En second lieu il est excellent de souligner qu' en Bel gique ce sont surtout les socialistes qui sont entrés dans la Libre-Pensée Et cela donne a penser qu'en dépit des protestations de tolérance du F.\ Vandervelde le voisinage des fanatiques rationalistes n'est pas conve- nable pour les ouvriers Chretiens. VV\ ET LES 5. Les Rameaux 6. Aux éteiles 7. Pensée matinale 8. Vers I'avenir L. Den\a. Robert Guillemyn. Gevaert. A 9 h. du soir, Concert par 1'Harmonie Communale, sons la direction de M. J. Wit- tebroodt. le FARTIE 1. Vers I'Avenir Gevaert. 2. Sémiramis, ouverture Rossini. 3. Marche aux llambeaux P. Gilson. 4. Salulo a Gemona, valse pour cornet-solo Bur distance Cossetti. 2' PARTIE 5 Ballet d Isolino A. Messager. 6 Récit et air de Jérusalem Verdi. 7. Marche Nationale Radoux. Illumination générale de la Grand'Place. Feu d'artifice. VW La Belgique militaire qui n'est pas un organe clerical juge sévèrement l'attitude de l'opposition a l'égard des propositions de taxes nouvelles Elle écrit Les journaux d'opposition recommandent, a l'envi, le vote contre les ressources deman- dées par le gouvernement pour assurer l'exé- cution des lois votées pour la défense natio nale. Comme la politique, hélas ne perd jamais 1 ses droits, il fallait bien masquer par des I arguments, a cöté, cette attitude singulière. Et l'on pretend que les impöts n'ont pas pour destination de permettre d'appliquer la loi militaire. Cependant, a qui fera-t-on croire que la j subsistance, rarmement, l'équipement, le 1 casernement d'une armée du pied de paix de 60,000 hommes au lieu de 42,800, que les dépenses a faire pour l'augmentation conside rable de l'effectif de guerre et du materiel ne'cessaire, que l'achat des chevaux et leur harnachement n'exige pas d'augmentation de dépensesVoter l'augmentation de l'armée et ne pas accorder les ressources nécessaires pour la faire fonctionner, comment cela peut- il s'appeler f Nous ne trouvons qu'un mot c'est un tra- quenard il n'y en a pas d'autre. VW Dédié aux aimables libéraux qui accusent le Gouvernement catholique de manquer de compélence financière, de mener le pays a la ruine et.. s'offrent a le remplacer. Au point de vue financier nul gouverne ment ne doit être plus sévèrement conda- mné que le cabinet liberal qui occupa le pouvoir en Belgique de 1878 a 1884 Dès 1879, après un an de pou voir, les budgets accusent un de ficit de 3 millions 115,363 fr.en 1884, le deficit de six anne'es de La Pensée, organe hebdomadaire de la fédération des Sociétés beiges de Libre-Pen- iée donne, dans son numéro du 6 juillet der nier, la primeur d'un rapport de M. Eugene Huis, son rédacteur en chef. II traite de la Libre-Pensée et du Socialisme. Nous en extrayons ces deux passages II laut se reporter aux origines histori- ques pour fixer le sens que l'usage a donné au mot libre penseur Ce mot a succédé au mot «libertin» employé duXVPauXVIU* siècle pour signifier un non-croyant, un non- pratiquar.t, un adversaire de l'Eglise et de scb ministres. Isolés d'abord, ces libertins se sont groupés et c'est ainsi que sont nées gggtjQn libérale s'éléVÖ 3U total les sociétés de Libre-Pensée, admettant dins j formidabi0 de 53 millions 967.168 leurs rangs, sans distinction des opinrons politiques ou philosophiques, tous ceux qu'animait le désir d'affranchir les conscien ces du joug des religions révéle'es et de leurs ministres. Et il nous semble que la lutte est assez rude pour qu'on ne doive rejcter aucun con cours. S'il s'est trouvé qu'en Belgique ce sont surtout les socialistes qui sont entrés dans les sociétés de Libre Pensée, nous n en avons pas moins trouvé de précieux collaborateurs parmi les libéraux et les radicaux et nous ne pouvons que souhaiter que leur nombre aille en augmentant. Mais notre Fédération ne peut exiger de sei membres qu'ils i'en tiennent tous a francs, soit un déficit moyen d'en- viron 10 millions par an. I Ce qui fit dire a M. Robert, député pro- j gressiste de Bruxelles, dans un discours I memorable qu'il prononca a la Chambre j des réprésentants en 1883. 0 A quoi done votre régime a t-il abouti L'agriculture se plaint, industrie périclite, le commerce est atteintla propriété fon- cière a diminué de Jo p. c. nos centres in dustries chdment, notre peuple a les plus bas I salaires de I'Europe vous le diles le plus ignorant et, comme consequence de tout cela vous accusef un déficit de 16 millions, dont j vous-mêmes ne savepas arrêter les progres- i sions que vousprévoye\. Une certaine amélioration se dessine dans Ia tenue des rentes beiges, les 3 p. c. gagnant en moyenne un décime et le 3 1/2 p. c. un point en entier a 63. Quant au bon du Trésor 4. p. c., il est invariable a 98. Après le large débat consacré par la Cham bre aux bons du Trésor, on pouvait croire que la publication circonstanciée de nos opérations de trésorerie allait cesser. II n'en est rien, le jeu continue le monde entier est tenu au courant, jour par jour, de chaque 1 émission, avec l'indication scrupuleuse des parlies, du montant, du taux d intérêt, de la commission, de l'échéance, du timbre bon- j nifié. En quoi le public est intéressé a ces com munications, on ne 1'apercoit guère mais ce qui apparait avec éclat, c'est le tort moral et matériel qu'elles infligent au pays. Le tort materiel doit être sensible. Dans cette atmosphère de dénigrement et de sus picion, les négociations, on le comjoit sans peine, sont rentrées plus difficiles et plus onéreusesla campagne menée contre nos finances dans un moment 011 la situation est si défavorable peut peser lourdement sur les conditions de nos renouvellements ou de nos nouveaux emprunts. Le tort moral est peut-être plus grave encore. La Belgique n'est pas le seul pays j que la tension persistante Gu marché des fonds d'Etats a engagé dans la voie des em- prunts a court terme, la plupart des Etats j européens se trouvent dans le même cas. Mais nulle part on ne voit, comme ici i l'échéancier du Trésor ou vert journellement j coram populo c'est un spectacle qui j donne a l'étranger la plus facheuse impres- sion sur la tenue de notre esprit public, et cette impression retentit inévitablement sur le crédit du pays. En Angleterre, ou le relevé des bons du Trésor a tres court terme est toujours publié, même l'opposition de Sa Majesté n'a jamais tiré parti de ces chiffres. [Moniteur des intéréts matériels.) travail, expose d'abord les eirconstanees dans lesquelles le confli a surgile syndicat socialiste a dénoncé le contrat qui le liaita l'association patronale et formulé des pre tentions qui allaient direotement a l'en- coutre du droit syndical des patrons inter diction pour les patrons d'eugmenter le nombre des membres de leur syndicat, de prendre d'autres apprenties que ceux indi- qués par le syndicat socialiste et d'admettre les ouvriers non syndiqués. Ces pretentions n'ayant pas été admises, le syndicat décréta la grève dans deux ateliers; l'association patronale après avoir sommé les ouvriers de reprendre Ie travail répondit par le lock-out dans tous les ateliers. M. Woeste. Dans toute cette affaire il n'y a autre chose qu'une manifestation nou velle de la tyrannie syndicale socialiste. Les interpellateurs demandent au mioistre quelles mesures il compte prendre il n'y en a aucune a prendre que si les ouvrieis ont a se plaindre de la violation d'un contrat qu'ils s'adressent aux tribunaux. Après des discours de MM. Vandervelde, Carton de Wiart, Leynier3, C. Huysmans et A. Delporte le débat est déclaré clos et la j séance levée a 5 h. 50. Lundi prochain 21 Juillet a l'occasion de la pAVOISEZ VOS OEHEURES as m m DE L'ÉCOLE PROFESSIONNELLE ST-JOSEPH Après le grand succès remporté Gand par notre Fanfare royale, voici qu'ua nou veau tiiomphe vient graadir encore le renom de valsur de nos concitoyens. Et, cette fois, leur valeur s'est affirmée, non plus sur le terrain d'un art d'agiément, s maïs dans 18 domains, autrement important, de l'enseignement professioneel. NotrejeuneEcoleprofessionnelleSt-Joscph vient de remporter a Gand, Ie GRAND PRIX j AVEC LA PLUS HAUTE DISTINCTION, dans la section de l'enseignement professional, j II ya lieu de souligner que cette distinct I tion éminemment flatteuse a étó d<y>Arnp« |i non pas a un seul spécimen, particulièrement remarquable, des travaux de quelque section de l'Ecolo, mais k l'ensemble des échantil- i lons de travaux permettant de se rendre compte de la parfaite graduation et de lous les journaux libéraux de Bruxelles Pexcellente technique del'enseignement dan» publient en bonne place un alléchant com-le8 tloig gection8 priacipales de récole VV\ VNV Vendredi 11 juillet Suite de la discussion du budget de l'agri- culture et des travaux publics. M. Van Brussel rend hommage au gouver nement pour tout ce qu'il a fait pour amé- liorer le sort des cultivateurs et pour relever i'agiiculture. II demande l'étabüssement de laboratoires de l'Etat ou l'on produirait les différents sérums destinés a combattre les multiples maladies qui s'acharnent sur les étables. M. Visart de Bocarmé critiquant certains muniqué de l'administration cartelliste des hospices invitant les mères de familie a diri- ger leurs jeunes filles vers l'agréable métier d'infirmière a l'höpital St-Jean. Des religieuses accomplissaient eet emploi 1 par dévouement et ne coütaient quasi rien a la dite administration. Le clan radical- j eocialiste les expulse en haine da la religion. I Le voici pris au dépourvu. Ne trouvant pa6 d'infirmières laïquee, ou celles-ci i'abandou- j nant sans esprit de retour après queques I houres pasaéesdans cette «douce situation», il a imaginé d'en former h son usage dans celle de la menuiserie oü professent MM. Ju les et Hilaire Van Eenaemscelle de l'imprimerie.professeur: M. PierreMafrans; celie de la coupe, professeur M. Jules Oisieur. Honneur a ces habiles instructeurs de nos jeunes artisans Houneur a leur infati- gable Directeur,M.l'abbé Neuvi'le! Honneur au comité, preside par M. le conseiller com munal A. Birbuyck, qui ne recule devant aucun sac! ifice pour deter notre ville, y développer et perfectionner toujours l'orga- nisme d'enseignement le plus utile S. la une école d'infirmières instituée a grands classeouvrière et a la bourgeoisie laborieuae- frais en annexe a l'höpital Saint-Jean. II faut croire que les aspirantes-infirmières la'iqu93 «'affluent pas, car leconseil des hos pices aligne les vocables les plus séduisants dansl'espoir de les attirer Jeudi soir a 8 heures, une manifestation da sympathie s'est organisée en 1 honneur f de M. l'abbé Neuville, directeur et de M. Al- j bert Biebuyck, président du comité de l'Ecole Professionnelle. Précédé de la Fan- fare Royale, le cortege composé des profes- seurs et élèves de l'Ecole Professionnelle, de la Jeune Garde Catholique, du Muziek- «Sauf peut être celle d'institutrice,aucune carrière dit-il, ne permettait naguère a la jeune fille de faire valoir les quaiités inhé- rentes a la femme la patience, la bonté, la engage le gouvernement a persister dans sa 1 *tat de.C,h080 SZTinfirm^ère»' TurEer8' dU SyüdiCat Chrétien de9 0U"ier8 politique d'acquisition de bois et forèts qui j Gr4c8 a la Cf'?inn hnn^L Tt hmrefivè du chemin de fer' deB membnS du Cerlde une nouvelle situation honncte et lucrative Catholique s'est rendu succesBivement chez l se préseDte aux jeunes filles. Situation qui m. Albert Biebuyck et chez M. l'abbé Neu- leur permettra de mettre en valeur les iné- vdje Q(l des di8COurs ont été prononcés après puisables trésors de bonté et de douceur qui gerbes de fleurs eurent été offertes. est indispensable a la conservation de nos richesses forestières. M. Pastur refute les critiques faites par j M. Crick de l'enseignement agricole post- scolaire. 2) M. Dejardin parle de la modicité des salaires agricoles et M. Pepin de la vie chère qui a notamment pour causes d'après lui la cherté de la viande et l'insuffi- sance du cheptel national. sont leur apanage exclusif, et leur assurers, en outre, un avenir des plus enviables. Mardi iS Juillet Interpellation de MM. C. Huysmans et Vandervelde sur le lock-out de la ohappel- lerie. M. C. Huysmans appelle l'attention de M. le ministre ne l'iudustrie et du travail sur les mesures illégales et inconstitution- nelle8 prises par les patrons chapeliers k 1'égard de ceux de leurs ouvriers affiliés au syndicat socialiste et prie le ministre de la justice de faire appliquer Partiele 310 du Code pénal aussi bien aux patrons qu'aux ouvriers. M.Hubert, ministre de l'iudustrie et du Et dans Pespoir de vaincre les dernières hesitations le conseil promet de payer les candidates avant même qu'elles n'aient j achevé leurs études. Faut-il insi8ter sar ces conséquences des mesures laïcisatrices f Pour remplacer des j religieuses qui soignaient les malades avec un zèle que nul homme de bonne foi n'a j J jamais osé contester, le conseil des hospices par l'intermédiaire de toute la presse ma- Oonnique doit faire reluire devant les yeux des mères de familie cette carrière rému- nératrice, mais encore peu connue et que désertent avec brio les neuf dixièmes des jeunes filles qui en ont goüté. j Patriote de la Fanfare Royale aux Halles L'audition des morceaux du Concours de Gand offerte, Dimanche dernier, nos con- citoyens, a été un grand succès pour notre société royale. Jamais on ne vit plus de monde a une exécution musicale yproise les deux im- menses Salles des Halles étaient bondées. Chaque morceau fut applaudi d'enthou- siasmeetles trés nombreux amateurs, parmi lesquels beaucoup d'adversaires jugeant im- partialement, témoignèrent leur vive satis faction pour l'excellente interprétation des morceaux couronnés. Ceci a la confusion de certain journal pro- gressiste qui ne peut digérer le vif succès des JOURNAL YPRES ©rgane Gatholique de 17\rrondissement 1. Braban$onne

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 1