TUINDAG FÊTE MUSICALE Téléphone 51 GHRONIQUE YPRQISE PROGRAMME i Samedi 2 Aoüt 1913 le N° 10 centimes 48« Année - N° 4795 Téléplione 52 A nos amis politiques Pour lutter Les Beautés de la Laïcisation Les Francs-macons francais jugés et peints par un F.*.., PROGRAfiriE CONCERT de Carillon m m m aanrgfciaiiüJ On s'abonne rue au Beurre, 36) A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaus de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéro# supplémentair et codtOUt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptê les deux Flandres) s'adresser 1* Havas, Bruielles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Nous rappe'ons a nos amis que depuis le ier juillet, les Administrations communales s'occupent de la confection des nouvelles lisies e'lectorales qui entreront en vigueur le J mai de l'année 1914, Voici les conditions essentielles requises pour être inscrit sur les listes electorates AGE.Pour la Chambre, être né avant le 1 mai 1889. Pour le Sénat, la Province et la Commune, être né avant le 2 mai 1884. Domicile. Pour la Chambre, le Sénat et la Province, être inscrit au registre de la population et résider effectivement dans la commune depuis un an, au 1 juillet 1913, c'est a dire depuis le 1 juillet 191» au 1 juillet 1913. Pour la Commune, être inscrit au registre de population et résider effectivement dans la commune depuis irois ans au 1 juillet 1913, c'est dire depuis le 1 juillet 1910 au 1 juillet 1913. Pour lea conditions requises pour l'attri- bution des voix supplémentaires, nous enga- geons vivement les électeurs catholiques qui croiraient y avoir droit, a s'adresser sans retard, munis de leurs pieces justificatives, ou des renseignements précis, au bureau per manent <1? I'Association catholique d'Ypres, Cercle Catholique (i,r étage) rue de Menin a Ypres, 011 1'on fera pour eux gratuitement le travail ei les demandes nécessaires. vV- Le journallsme catholique René Doumic disait un jour en parlant des livres, qne leur substance nous pénétrait le coeur et Fame et que dans bien des cas ils étaient pour nous un fatal élément de notre determination. Cette pensée, m'en a inspire bien d'autres, et celle-ci tout spécialement S'il est vrai que le livre s'infiltre si profondé- ment dans nous mêmes et peut y faire des ra vages lorsqu'il est mauvais, combien la sen tence doit être plus générale et plus effrayan te lorsqu'il s'agit de mauvais journaux. Le livre malgré tout est encore un objet de luxe qui n'arrive pas chez tous et qui rencon tre souvent quelqu'un a qui parler Mais le journal Ah,celui-la s'introduit partout, pénètre a l'atelier, s'engouffre èt s'installe au foyer du pauvre comme a celui du riche, prend possession de la rue, envahit nos gares et ses idéés se répandent a la fagon d'une tache d'huile. Bien choisir son journal, devient done une nécessité en même temps qu'une belle action dont on peut être fier, c'est se prénaunir con- tre toute atteinte ou morale ou sociale. Votre journal aura deux róles remplir celui de pacificateur et celui plus important de conservateur. Pacificateur il le sera avec la franchise de ses opinions. La Paix s'introduit dans les esprits, par le calme raisonnement de la Vérité, de la Yérité toute nue et consé- quemment dépouillé de ces faux atours de haine et de sectarisme pas de mise en scène la Vérité. Avec elle on est en pleine lumière et calomnies ou mensonges sont combattus et s'écroulent. C'est la mise au point comme disent les gens du métier ce sera surtout le role social bien compris du journal. Conserva teur il sera le gardien de notre tradition. Ne confondez pas je vous prie, il n'est pas question ici de protéger par goüt d'archaïsme les idéés vieillottes et désuètes, mais ce qu'il faut c'est une feuille prönant bien haut ses convictions les nötres défendant avec toute la force qui l'anime nos croyances reli- gieuses, celles pour qui la vie vaut la peine d'etre vécue, qu'on clame jusqu'a la mort et qui comptent tantde martyrs 1 Les journaux catholiques seuls sont em- preints de ce noble et double but vous qui les recevez chaque jour, vqus le savez bien et si les autres les lisaient plus souvent ils se- raient frappéj de leur sincérité. Peindre le vice, c'est s'en faire le compli ce dit-on parfois. Avez-vous jamais rencon- tré dans une feuille catholique ces détails onctueux et sensuellement alléchants dons les journaux adverses font presque chaque jour si déplorable état f Eh bien dites-moi maintenant celui des deux qui respecte le plus la société et toi- même lecteur Est-ce celui qui raconte le fait sans doriture ou celui-la qui envenime les imaginations enj mettant en contact immédiat la foute avide et les moeurs des apaches et des criminels élevés par ses soins sur les pavois de la gloire On dit souvent un fait est un fait, mais il y a la manière de l'affubler, de le présenter au public. Méfions-nous de la piperie des mots comme dit Pascal; du masque de certains journaux, de leur hypocrisie pour l'appeler par son nom. Ah, le miserable role de ceux qui font du journalisme une affaire d'argent alors qu'en réalité c'est un apostolat, et qui ne se sou- cient plus des conséquences de leurs écrits pourvu que les numéros se vendent Ils de- vraient songer qu'une fois lancée, l'idée mar- che... marcheet que rien ne l'arrête. Les catholiques ont placé plus haut leur idéal, ils sentent trembler entre eux et leurs lecteurs lointains la peur du mal qu'ils pour- raient faire. Sentez-vous le danger? Jen'ai cependant pris qu'un exemple entre les mille moyens de perversion que le journal emploie pour con- taminer les coeurs et peupler de plus en plus le nombre des escarpes et de la prostitution. Mentez, mentez toujours n disait dans un moment de révoltant cynisme l'impie Voltai re. Les journaux anti-chrétiens en ont fait leur profit de ce sinistre conseil et nous pour- rions relever pas mal de leurs mensonges. Ne le fait-on pas chaque jour Qu'ii nous suffise de rappeler que l'esprit des loges règne en maitre dans les journaux libéraux et socia- listes et que eet e*prit c'est la haine de la re ligion. II devient done urgent pour nous de lutter de toutes nos forces et de toute notre énergie centre l'intrusion malsaine d'idées comme celle qu'émettait en 1899 le convent macon- □ique francais il faut, disait-il, persuader au peuple pour obtenir de lui la suppression des congrégations que la confiscation de leurs biens, permeltra l'organisation des retraites ouvrières Peut-on imaginer plus de mé- chanceté Ce fut la formule de Waldeck-Rousseau, lorsque pour la première fois il évoqua, en janvier 1900, a Toulouse, le spectre du Milliard des congrégations Combattons les mauvaises feuilles par l'exemple en ne les lisant pas d'abord et en les déconsidérant les plus possible dans notre entourage. Bourgeois dans les ceuvres, ouvriers a l'usine, votre devoir est de défen- dre la Bonne Presse. Un peuple qui ne liiait que de mauvais journaux écrivait Mgr Pie, deviendrait au bout de trente ans, un peuple d'impies et de révoltés. La Belgique si fiére a bon droit de ses no bles origines et de son bon renom ne doit pas en arriver la. II est temps de faire cesser par une lutle ardente, les menées sectaires et les haines mensongères qui font par le moyen des mau vais journaux, le siège de notre conscience nationale. repas, étaut a la crèche, une grosse pelure de pomme Peu après,l'enfant étant malade.MmeS. le porta dans une clinique de l'assistance publique au Faubourg St-Denis: on refusa d'y examiner le petit malade, et la mère fut éconduite avec un manque absolu de céré monie. Elle se rendit avec le bébé a l'hópital Laribosière même refus. Profondément désolé de voir se fermer devant eux les portes de l'assistance publi que, le ménage peu fortuné, s'adressa a un médecin du quartier. Le pratieien déclara le bébé atteint de gastro-entérite et ordonna son admission d'urgonce k l'höpital Breton- neau. Le soir même, une ambulance venait prendre le petit, que sa mère accompagna. A l'arrivée a Bretonneau, une dame examina l'enfant, déclara que sa maladie était une maladie des yeux et qu'il fallait le conduire a Lariboisière ofi existe une clini que ophtalmique. Le soir même, l'enfant était admis a l'hópital Lariboisière après un lavage, on reconnut qu'il n'avait aux yeux qu'un peu de suppuration, mais on l'admit provisoirement en traitement. Le pauvre petit avait 40 degrés de fièvre Le lendemain, un dimanche, la fièvre atteignit 41 degrés et le médecin diagnostiqua une rougeole, avec broncho-pneumonie état général désespéré. Le lundi, qua ad le père se présentapour VOir SOn onXttUt, uu lui -Ji„ mai- heureux bébé, malgré son état désespéré, ne pouvait rester a Lariboisière, mais devait être transporté a l'feópital Bretonneau, spé cialement affecté aux maladies infantiles. Le père courut a Bretonneau, pria, supplia. Et finalement ce fut k l'hópital Claude Bernard qu'il trouva un asile pour bou fils agonisant. L'enfant mourut peu après. VAA Ou ócrit de Paris au Patriote Une familie d'origine bruxelloise, fixée dans le populeux quartier du faubourg Saint- Denis, a Paris, M. et Mme S..., avaientcon- fió un enfant d'un an k une crèche laique. Un jour, le père constata que le bébe était-ce negligence coupable ou manque de surveillance? - avait absorbé pour son Ignorants, alcooliques, sadiques, crétins, etc., etc., éerit, dans un journal magonnique, le F.\ Paraf-Javal I Nous lisons dans 1'CEuvre (n° du 12 Juin) publication périodique dirigée par l'antic'érical Gustave Téry Un certain nombre de francs-macons, commandités, semble-t il, par le capitaine Marix, viennunt d'entreprendre la tAche de rénover la magonnerie. Une C8ntaine de lo ges auraient déja adhèré a leur campagne. Dans le premier numéro de leur journal, l'Ami de la Vérité M. Paraf-Javal publie un article que les Fr.', sontpriés de ne pas communiquer aux profanes. On comprend cetto précaution lorsqu'on y lit cette des cription des temples La plupart des temples sont transfor- més en tabagtes intenables par des ignorants pervertis, souvent aussi alcooliques et sadi ques, et tous incapables d'établir la distinc tion entre le fait de séjourner dans un air non renouvelé et toxique et le fait d'etre magonniquement couvert Veut-on savoir comment M. Paraf-Javal définitle Bulletin officiel du Grand-Orient de France Les ólucubrations d'un crétinisme mystique, servies i une clientèle spéciale d'illuminés en toe, par des toqués ésotéri- ques, incapables de s'assimiler simplement les connaissanceB moderneB ni d'en tirer les conclusions nécessaires, et qui prétendent ravaler ces connaissances a l'explication de blagues imbeciles... Teut commentaire serait superflu... YILL.E D'YPHES - 1913 - Samedi 2 Aoüt A 6 heures du soir, CONCERT DE CARIL LON. A 8 iheures, CONCERT, Grand'Place, par l'Harmonie Communale. Dimanche 3 Aoüt A io heures, Sortie de la Prosestion de N.-O. de Tuine. A i2 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place, par la Fanfare Royale. Tir k l'Arbalète au but, organise par la So ciété Royale, Les Francs Arbalétriers Concours de ieu de Boules i l'Oiseau, organisé par la Société établie Aux Trois Feurs de Lis A 3 1/2 heures, Grand'Place, FÊTE MUSI- CALE, Grands Concerts, donnés par les musiques Warneton et Wervicq. A 9 heures, a la Plaine d'Amour, GRAND FEU D'ARTIFICE. Lundi 4 Aoüt A 10 heures, aux Halles, Distribution de Prix aux élèves de l'Ecole Moyenne de l'Etat. A midi, CONCERT, Grand'Place. Ouverture de la série des Tirs k la Cible Chinoise au quartier St. Pierre. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. A 9 heures, rue du Verger, REPRÉSENTA- TION CINÈMATOGRAPHIQUE en plein air. Mardi 5 Aoüt A 10 heures, aux Halles, Matinee Musicals, organisée par l'Ecole de Musique. A midi, CONCERT, Grand'Place. A 2 1/2 heures, Marché au Bétail, FÊTE VÉLOCIPlOIQUE. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Mercredi 6 Aoüt A 6 heures, Grand Concert de Carillon par M>' N. IGODT, Carillonneur de la Ville. A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Jeudi 7 Aoüt Tir k l'Arc, k la Perohe, organisé par la So ciété Royale St. Sébastien A 4 heures, au Zaalhof, JEUX POPULAIRES. A S heures, CONCERT, Grand'Place. Dimanche 10 Aoüt A midi, CONCERT, Grand'Place. A 5 heures, Place Vandenpeereboom, FÊTE AÉROSTATIQUE,organiséepar l'aéronaute J. DUMORTIER, de Bruxelles. A 6 1/2 heures, CONCERT, Grand'Place. Lundi 11 Aoüt A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prlx aux élèves de l'Ecole Communale pour fillee de la rue St. Jean. Vendredi 15 Aoüt (Assomption) A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Dimanche 17 Aoüt A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix aux élèves de l'Ecole Communale pour Gargons. Concours de Pêche i la Ligne, organisé par la Société De Ware Liefhebbers Lundi 18 Aoüt A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix aux élèvet de l'Ecole Communale pour Filles de la rue de Lllle. Dimanche 24 Aoüt A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Des concours de jeux divers auront lieu pendant la Tuindag et les Dimanches sui- Yants.Les détails des concours et fetes seront annoncés par affiches spéciales. Muséeet Halles entrée gratuite les I, 4, 5, 6, 7, 10 et i5 Aofit. Fait en séance, d Ypres, le 7 Juin igi3. Le Bourgmestre-Président, Le Secrétaire, R. COLAERT. G. VIDOR. GRANDE du Dimanche 8 Aoüt 1913 A 4 heures Harmonie communale de Wervicq sous la direction de M. A. Gabelles, offic. de l'inatruct. publique. 1. Ruy Bias, ouverture aympbonique. Mendelssohn. 2. Scène Légendaire Richart. 3. Retraite de Marionnettes Schweinsberg. 4. Les Erynnies Massenet. Danse Grecque. Les Troyeus regret- tent la patrie. Finale. 5. Lor et Vargent, grande valse Laer. j w nuiinuiut cumuiuuaie de Warneton sous la direction de M. Traens. 1. Allegro Militaire X. 2. La princesse enchantée Langlois. 3. Démons et Fées (Danse caractéristique) Heymans. 4. Nouvelle étoile (Polka pour piBton, soliste M. Nestor Berten)%, tAndrieu. 5. Terpsis. Fantaisie Ballet Heymans. 6. FiancaillesValse Wesly. A 6 heures Harmonie communale de Comines sous la direction de M. G. Caefentier, offic. d'Académie. 1. Les Hidalgos, allegro militaire G. Carpentier. 2. La mort du Cid, grande marehe Janin-Jaubert. 3. Fignolette, polka pour clarinette Graffeuil. 4. Silvio Pellicoouverture Wettge. 5. La Tourter elle, polka pour petite flüte Damaré. A 7 heures Harmonie communale de Poperinghe sous la direction de M. J. Matthts. 1. Marche Militaire Allier. 2. Ouverture Fantastique Govaert. 3. Emma Sivry (Polka pour clarinettes) Pirenelle. 4. Fin Wal^ertraum, Bouquet de melo dies sur l'opérette de O. Strauss. 5. Caresse, valse Popy. 6. Grand Pot Pourri sur des motifs de grands mattres. X. Leroux. Mercredi 6 Aoüt, de 6 a 7 h. du soir par M. N. IGODT, Carillonneur de la ville 1. Si j'étais Roi, ouverture Adam. 2. La Croix du chemin G. Goublier. 3. a. Ghequetst ben ic van binnen b. Here Halemjn sanc een liedekijn Fl. Van Duyse. 4. Im grünen hain G. Merkel. 5. Si vous l"avie\ compris L. Deuia. 6. Faust, fantaisie Ch. Gounod L jlMflfci x"» JOURNAL ©rgane Catholique YPRES de l'Arrondissement ■V\A- ap DnnAvinaVtA DE LA Programme dn Grand r *3,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 1