TUINDAG CMIOWUE rP&OiSE v i>' wjr te jss m m PROQRAnnE m s Quelques définitions de la vie La Chambre M >të jg La Procession N -D. deTuine La grande fête musicale m L'audition flusicale Katholieke Ziekentroost Vol a l'église Saint-Jacques Nouveau succès L'fixposition des travaux manuels M m m Nomination Contre la sauvagerie source, oes cités deviendroat ce qu'elles étaientdes marais inaccessibles. Et c est précis;'ment paree que ces vérités restent et resteront géographiquement vraies, que nous devons veiller. Lorsque, en 1776, Joseph II d'Autriche demanda aux Etats Généraux IJollandais la liberté de commeice pour tous les ports Beiges, il lui fut répondu par une fin de non recevoir. Plus tard, exposant le point de rue Néerlandais a un ministre de ce même monarque autrichien, le gouvernement hol landais déclara que s'il n'avait pas réclamé un® extension de territoires du cöté des Pays Bas Autrichiens, c'était paree que les restrictions apportées au commerce do la Belgique et la servitude de l'E caut lui suffi- saient. Ce ne futqu'avec la domination Frangai- se, en 1792, la Convention ayant déclaré les fleuvespropriété commune des contrées qu'ils arrosent et ayant impose la liberté de l'Es- caut a la Hollande, que la Métropole d'An- vers vit se rouvrir ses voies d'accès vers la mer libre. Période trop éphémère hélas, et que devait interrompre une fois encore la brusque separation des peuples Beige et Batave, réunis par la diplomatie euro- péenne. A Tissue des journées libératrices de sep tembre 1830, la Hollande exhumant Parti ele XIV du traité de Munster, ferma PEs- caut a nouveau, arrêtant tout tralie maritime vers Anvers. La signature du traité des XXIV articles, tout en rétablissaut en prin cipe la liberté de notre fleuve, nous imposa un lourd impot au profit des sujets de Guil- laume d'Orange. Celui-ci, supprimé en 1863 par le paiement d'une indemnité de trente six millions, PEscaut se trouva enfin libére'. On pouvait dès lors croire la question close. On semble même l'avoir cru telle de bonne foi. Malheureusement, lesóvénements ont prouvé que nos ennemis d'hier restés nos adversaires d'aujourd'hui, n'ont pas perdu Pespoir de la rouvrir II nest en effet aucune occasion, si mince soit-elle, au cours de laquelle les Hollandais n'aient essayé de nous créer des difficultés sur PEscaut, soit quils aient jeté des entra- ves a l'exercice de notre liberté d'exploita- tioa, soit qu'ils aient cherché k interpréter le texte d'accords de facon a réaliser a leur profit, des bénéfices contraires aux stipula tions, soit encore, qu'ils aient maintenu leur thèse favorite consacrant le droit qu'ils s'ar- rogent de fermer PEscaut en cas de conflit armé, voir de simple menace de conflit entre nos voisins. Voici au demeurant ce qu'un officier Néerlandais puhliait dans l'organe de la Marine militaire de son pays a ce su jet. Rien ne nous empêohe, en temps de guerre, d'enlever les bouées et les halises, d eteindre les feux et bouées lumineuses et de rendre la rivière peu süre ou même inufilisable de la facou la plus moderne. Nous en sommes alors incontestablement et complètement maitres comme de foute autre partie de notre territoire. Même en cas de danger de guerre, nous faisons de PEscaut ce que nous voulons et, certainement, tout ce que nous pourrons. Notre journal officiel n° 7, de 1907, ne laisse aucun doute a ce sujet. Peut-ou, conclurons-nous avec M. Rot- saert, affirmer de fagon plus claire que, quoi qu'il arrive, la Hollande aura toujours le droit de ruiner nos deux ports, Gand et Anvers. La position de la Hollande, par rapport a nous, est évidemment trés délicate. Placée entre une obligation morale et son intérêt, il est a8sez compréh8nsibla qu'elle p9nche réso'ument en faveur de ce dernier. Si un commergant était établi de manière a ce que 1'on düt passer par chez lui pour se rendre chez son concurrent, a supposer même que le droit de passage fCit acquis, il est indubi table qu'il usera de tous les moyens pour détourner a son profit la clientèle du voisin. C'est humain Maïs, si ce faisant, il protestait desa bien- veillance, de la pureté de ses intentions, de son désintéressement, sa conduite deviec- drait de la duplfcité. En toute byphotèse, son concurrent aurait le droit strict de faire respecter la servitude acquise a son bénéfice et si, dans la rue, une bagarro éclatait, riea n'autoriserait le premier commergant a éteindre les lumières, a barrer la porte du passage, aussi longtemps que l'autre s'y refuserait. Quoi qu'il en soit de tout ceci du reste, g'a été une faute grave de n'avoir pas, en 1830, en dépit des résistances des Orangi»- tes gantois, assure la conquête do la rive Ouest et l'EBcaut. Nous aurions eu ainsi une moitié du passage et la Hollande, acculée a un fait accompli, se serait trouvée impuis- s&nte. Regrets stériles hélas Demain, ce sera Flessingue fortifié ce sera la menace appuyée de canons. Et alors, qu'est-ce qui attend Anvers Nous savous par un des plus ardents apö. tres du rapprochement Hollando-Belge, M. Baie, que le Uabinet de la Haye n'a été généreux qu'en propos aimables et que la fol sans les oeuvres est une foi morte. Done, Beiges, veillez oh, veillez La Revue Franqaise a glanc chez les auteurs anciens et modernes d'édifiantcs, amères ou piquantes définitions de la vie. En voici quelques unes La Vie n'est qu'un pont pour passer d une éternité a l'autre. La Vie est une nuit a passer dans une mauvaise hötellerie. La Vie est la dernière habitude qu'on con sent a perdre paree que c'est la première qu'on a prise. La Vie est un banquet ou il faut jouer des coudcs pour être aux bonnes places. Une assez médiocre comédie que Pon sifflerait volontiers seulement on ne peut pas paree qu'on joue dedans. Un fil que Dieu tient par les deux bouts, mais oü le diable fait des nceuds. La Vie est un rondeau elle finit a peu prés comme elle a commencé, par des bé- gaiements. VV V Mardi 5 A out. Le budget de l'intérieur est voté sans dis cussion générale a la discussion des articles, M. Daens dit quelques mots au sujet de la falsification des bières pour le surplus, aucune observation n'est pre'sentée. M. Henderickx développe son interpella tion relativement a la décision prise par le bourgmestre de Gand au sujet de la mani festation en faveur de la flamandisation de l'Université de Gand. Gette interpellation B'adresse en réalité au bourgmestre de Gand et non au ministre de l'intérieur. M. Braun rappelle la manifestation incon- venante qui fut organisée a l'occasion du concert du 12 juin s'il a refusé l'autorisation pour le cortège et le meeting flamingant c'est qu'il avait de bonnes raisons de croire que leurs organisateurs étaient les mêmes que ceux de la manifestation antifrangaise. Mercredi 6 Aoüt Projet de loi insfituant unesociéfé natio nale des distributions d'eau. M. Berryer, ministre de l'intérieur, expo se les grandes lignes du projet et les raisons qui ont aaaené le gouvernement a le déposer: beaucoup de communes hésitent a organiser un service de distribution d'eau qui nécessi- te généralement des dépenses considérables; il y a lieu, d'autre part, de réaliser Pumté, l'ordre, la coordination dans la concession et l'exécution de travaux de ce genre, et ce but ne peut être atteint que par la création d'un organisme central. Actuellement l'Etat accorde environ 900.000 fr. de subsides par an pour les dis tributions d'3au. Le jour oü Pon aura <créé une société nationale, l'Etat contiauera a intervenir sans exiger la 1 émunération de ses capitaux. L'affiliation a la société nationale ne sera pas obligatoire les provinces et les com munes conserveront done le droit de réaliser des bénéfices a l'aide des distributions d'eau si elies le désirent. Mais l'Etat ne contiuuera ses subsides qu'aux communes qui n'enten- dect pas réaliser de bénéfices sur leur distri bution d'eau. II faudra tout d'abord faire l'étude hydro- logique de la Belgique et dressar un tableau de répaitition equitable d'après les besoins exiBtants. Ce qui a été fait jusqu'aujourd'hui ace point de vue peut être discuté et critique.On peut se de mander par exempie si la Société intercommunale n'efit pas dü de preference s'adresser a Moll pour desservir Gand, Bru ges, Ostende, etc., plutót que de capter les eaux de Modave II y a quantité de points d'interrogation, par exempie, pour le bar rage de l'Ourthe. Le Luxembourg est pour- vu d'eau, alors que les provinces de l'ouest ne le sont pas. M. Van Marcke réclame une legislation sur la propriété des eaux souterraines. M. Visart de Bocarmé. Malgré lescon- sidérations qu'a développées Phonorable mi nistre de l'intérieur, je crois devoir mainte- nir mon amendement en faveur d'une rému- nération modérée pour les communes, les provinces et mêm3 pour PEtat ayant engagé des capitaux dans les distributions d'eau. A mon avis, ceiles-ci ne seront pas exclusi- vement hygióniques dans Icb agglomérations du pays plat. Elles auront également un caractcre in- dustriel. La thèse de Phonorable ministre peut se justifier dans les hautes parties du pays et je constate que le gouvernement n'a pas accordó de subsides aux distributions d'eau de Bruxelles, de Liége et d'Anvers, paree qu'elles n'étaient pas exclusivement hygiéniques. En Hollapda eten Ailemagne la thèse de la rémunération a été admise et ce que le gouvernement nous propose con- stitue une nouveauté. Les distributions futures auront-eiles ex clusivement un but hygiénique Je me per mets d'en douter. C'est du reste le cas do toutes les grandes distributions d'eau actuel- les, et je suis sür que Peau potable ne figure dans la consoinmation que pour une part minime. Dans les milieux oü il y a des in dustries ou des établissements agricoles il eu sera de même. Le barrage de l'Ourthe serait-il éventuellement exécuté comme en- treprise d'eau potable f Je n'en crois rien. On y fera des turbines pour établir des centrales électriques et personnes ne songera a une distribution gratuite de cette énergie électrique. Malgré la Société intercommunale des eaux, de nombreuses villes et communesdes Flaodres demanderont non seulement de Peau a boire, mais il fait aussi prévoir la fourniture d'eau aux administrations publi- ques, aux fabriques, aux brasseurs, etc Si on veut assurer le succès de la Société na tionale des distributions d'eau, il fau admet- tre ma thèse. M. Tibbaut. Votre thèse est trés juste et je crains que le projet n'échoue si on ne l'applique pas on donnera, en réalité, un coup d'épée dans Peau. M. Visart de Bocarmé. Qu'il me soit permis de dire encore quelques mots de la Flandre occidentale. Une grande partie de cette province, trés importante au point de vue industriel comme Thourout, Thielt, Courtrai, est dépourvue de distributions d'eau, en manière telle qu'il faudra créer un réseau fort important. On peut estimer que lecoüt des travaux s'élève a une cinquan- taine de millions. L'annuité a sacrifier par lo conseil pro vincial sera de 150.000 a 200.000 francs. Peut-on espérer qu'il consentira a pareils sacrifices sans compensation J'en doute. Lorsque les provinces des Flandres et du Limbourg sauront qu'il faudra engager dans Pentreprisa plusieurs millions sans rému nération pour uu intérèt qui ne sera pas ex clusivement hygiénique, elles refuseront. M. Berryer, ministre de l'intérieur. J'ai mis a l'étude le trés intéressant projet dont a parlé M. Van Marcke, et j'espère pouvoir le faire about»'. Quant a M. Visart, je n'essayerai pas de le convertir. Jecomprends son point de vue, qu'il a fort bieu défendu. Mais Phonorable membreades appréhensions non fondées, en ce qui concerne les administrations de sa region. Une société narionale ne doit pas &d- mettre tous les projets quelconques. Eu tous cas, les clients industriels payeront da- vantage et les communes pourront ainsi abaisser le prix de l'eau. A la séance de l'après-midi, la Chambre aborde le bud jet des finances, les projets d'impöts et le budget extraordinaire. M. de Bfoqueville, ministre de la guerre iudique quelles sont les augmentations de dépenses annueiles et permanentes, auxquel- les il y aura lieu de pourvoir du chef de l'accroissement du contingent-!e budget de la guerre sera porté de 63 a 9O millions il faut inscrire comme dépenses extraordinai- j res 18 millions pour l'extension du camp de i Beverloo et la création d'un nouveau camp et 11,500,000 fr. pour l'armement de la position d'Anvers. j II faut tenir compte, d'autre part, de l'ac- I croissement constant du budget des diffé rents aépartements. M. Frauck tente de démontrer que les t ouveaux impots ne sont pas nécessaires et qu'on pourrait suffire aux dépenses militai- res a l'aide des plus-values d'impöts et de taxes. Jeudi 7 aoüt. La séance du matin est consacrée a l'inter- pellation de MM. Buysseet Mechelynck sur la légaüté de certains règlements, taxes sur les divertissements publics les interpella- teurs se piaignent dece que certaines règle ments subordonnent a une taxe trop élevée l'autorisation de danser et d'organiser des bals. M. Berryer, ministre de l'intérieur, re- connait que les règlements de l'espèce ne peuvent pas avoir un caractère prohibi- tifs'ils l'avaient, il refuserait de les approuver. Le budget des chemins de fer donne lieu ensuite a quelques observations. - 1918 - de la seconde semaine Dimanche 10 Aoüt A midi, Concert, Grand'Place. rr-rr L^8' Place Vandenpeereboom, l lMiMr!ï.TTIQUE'0rganiséeParl'aél'ona«tt J.DUMORTIER, de Bruxelles. A 6 i/2 heures, Concert, Grand'Place. Lundi 11 Aoüt A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix aux élèves de l'Ecole Communale pour fills» de la rue St. Jean. Vendredi 15 Aoüt (Assomption) A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Dimanche 17 Aoüt A 3 heures, aux Halles, Distribution de Prix aux élèves de l'Ecole Communale pour Garpons. Concours de Pêche a la Ligne, organisé par la Société De Ware Liefhebbers Lundi 18 Aoüt A 3 heures, aux Halles. Distribution de Prix aux élèves de l'Ecole Communale pour Filles de la rue de Lille. Dimanche 24 Aoüt A 8 heures, CONCERT, Grand'Place. Musée et Halles entrée gratuite les 10 et 15 Aoüt. qui, depuis plus de cinq siècles, comme'more la de'livrance du siège d'Ypres de 1383a effectué, dimanche, au milieu d'une foule recueillie, son long itinéraire qui, vraisem- blable, n'a pas été modifié depuis un temps immémorial. Cette procession, par ses nom- breux groupes rivalisant tous de beauté, est tres jolie et trés imposante. 'M 'M de Dimanche était mieux qu'un festival oü le nombre plus ou moins grand des mu- siques est généralement le seul but visé. La qualité l'emportait ici sur ia quantité, et les trois musiques de Warneton, Confi nes et Poperinghe sont toutes également réputées dans la région et groupeat tou- jours autour d'elles de nombreux audi teurs. La foule considérable venue a Ypres pour le premier jour de la Tuindag a chaleureusement applaudi ces trois excellentes phalanges musicales dont les pro grammes étaient des mieux choisis et supé- rieurement bien excécutés. donnée par l'Ecole de musique, sous la direction de M. H. Vanden Abeele, a réuni mardi matin, une nombreuse assistance aux Halles. La Symphonie n° 6, de Mozart, a regu une interprétation trés soignée, de même que le choeur de P. Benoit Heilgroet M. Gaston Eeckhout a été trés applaudi dans le 2' solo pour violon de Léonard. Le choeur pour voix d'enfants Tout PUnivers», avec accompagnement d'orchestre, par Bour- gault-Ducoudray, a obtenu égal ment un franc succès. Après la remise des certificats aux lauréats des concours de l'année 1912 - 1913, une cantate pour voix d'enfants est venue clöturer cette belle manifestation musicale. La cantate Gloria Flori de Aug. De Boeck, sur paroles de Nestor de Tière, est une oeuvre ravissante de fraicheur et de clarté. L'auteur a su être émouvant et simple. On n'y trouve point de vulgarités ni de recherches de gros effets. Elle est parfaitement écrite pour les voix d'enfants, qui, a aucun moment, ne sont obligés de forcer la voix, par quoi eile se distingue de beaucoup d'oeuvres dece genre. L'orchestration, sans être surchargée, denote un musicien des plus avertis qui connait a merveille son métier. Les mélodies sont fines, na'ives parfois, distinguées toujours, et l'or chestration qui les enveloppe est serrée, précise et raffine'e. Nous apprenons avec plaisir que la mutua- lité Katholieke Ziekentroost d'Ypres vient d'obtenir a l'Exposition de Gand le diplome d'honneur. Fondée le 14 novembre 1886, cette oeuvre sociale par excellence a rendu a la classe ouvrière Yproise de nombreux et précieux bienfaits. Sous la direction sage et éclairée de son président, M. le Sénateur Fraeijs de Veubeke, et de son secrétaire, M. Jules Baus, elle a toujours marche' de progrès en progrès et le nombre de ses membres atteint aujour- d'hui le chiffre de 325. Sept membres fondateurs sont encore en vie et continuent a apporter a la société tout leur dévouement ce sont, outre M. le Séna teur E. Fraeijs de Veubeke et M Jules Baus, Messieurs Costeur, De Saegher Louis, Van Hee, Andries Valentin, De Smet Charles. La mutualité Katholieke Ziekentroost a déja dans le passé obtenu les distinctions suivantes 1Médaille d'honneur en argent a Imposi tion de Bruxelles de 1888. 2. Idem a imposition de Bruxelles de 1897. 3. Médaille d'honneur en or k imposition de Bruxelles de 1910. La haute distinction qu'elle recoit aujour- d'hui est la recompense bien méritée des efforts faits par cette mutualité pour venir en aide a la classe ouvrière Yproise. Nons présentons au comité de la Katho lieke Ziekentroost et a tous ses membres nos chaleureuses félicitations. Les voLurs se sont introduits la nuit de lundi a mardi dans l'église en brisant un carreau d'une fenêtre du cöte' du couvent St- Joseph lis se sont probablement servis d'une échelle provenant des chantiers des travaux de réparation. Ils ont fracturé une huitaine de troncs dont ils ont enlevé le contenu,d'une assez minime importance, présume-t-on. Des traces de sang provenant d'une blessure que le voleur se sera faite, ont été constatées. La police fait d'actives recherches. Le Parquet a ouvert une instruction. L'Ecole industrielle vient de remporter un premier prix pour les oeuvres de peinture et de sculpture qu'elle a exposées a Gand. Ce succès fait honneur a son directeur, M. Coo- mans, et aux professeurs des classes de pein ture et de sculpture, MM. Degroote et Fla- mand. M M ouverte a I'orphelinat Sainte-Elisabeth gagne chaque année en importance et démontre l'excellence de l'enseignement professionnel donné en cette école. C'est un sujet d'étonno ment pour beaucoup de voir i'extrême riches- se de certains travaux exécutés par de mo- destes orphelines dans l'humble cadre d'un couvent. Tout est a admirer en cette exposition pour la perfection apportée a l'exécution. La couture et les travaux de raccommodage ne sont pas moins bien enseignés que les tra vaux de luxe par l'excellent personnel de l'école Ste-Elisabeth. M. l'abbé Ce'sar Gezelle, professeur de poésie au collége Saint-Amand, a Courtrai, chevalier de l'Ordre de Léopold, est nommé vicaire a l'église Saint-Martin, en remplace ment de M. l'abbé Verduyn, nommé princi pal au collége de Poperinghe. Voici le texte de la circulaire que M. Car ton de Wiart vient d'adresser aux procureurs généraux Un récent match de boxe a soulevé les protestations légitimes de l'opinion. On a réclamé l'intervention de l'autorité publique pour empêcher et réprimer des luttes dont la répugnantc brutalité ne saurait manifeste- ment sexcuser par 1 intérêt de la culture physique et au cours desquelles les combat- tants sont exposés a subir les lésions corpo- relles les plus graves. L autorité judicial re ne doit pas, a mon sentiment, demeurer inactive en présence de délits aussi manifestes. On soutiendrait vainements que les articles 3g8 et suivants du Code pénal sont inapplicables a ces faits, en raisons de l'ac- cord préalable qui régit les matches de boxe. II est, en effet, unanimement admis que les coups et blessures sont punissables, encore qu'ils aient été portés du consentement de la victime. On ne pourrait davantage soutenir que la volonté coupable, condition essentielle de l'existence des infractions pre'vues par ces articles, fait défaut dans l'espèce, puisque les dispositions précitées n'exigent pas la volon té déterminée de produire le mal qui est résulté, en effet, des coups et blessures, mais seulement la volonté indéterminée de nuire, de faire du mal, volonté qui, au surplus, est indépendante du mobile de l'auteur. «Je vous prie, en consequence, M. le procureur géne'ral, de bien vouloir inviter MM. les procureurs du Roi de votre ressort a veiller a cc que désormais aucune tolérance ne soit apportée dans la constatation des infractions dont il s'agit et a ce que leurs auteurs soient poursuivis par tous les moyens dont le parquet dispose. Le ministre de la Justice, H. CARTON DE WIART. On nous prie d'annoncer que Monsieur et Madame M. Meier, Chirurgiens-Denlistes- Spécialistes, 2, Coin de la rue do Mouscron, Courtrai, seront absents du 31 juillet au 1" septembre.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2