CHmmUE Nos petits Princes a l'étude Kr^ipp, le Maitre dTssen Le Sénat Jeune Garde Calholique m >k A la Mariaschool A l'exposilion de Gand CHROJSIQUE DE ARRONDISSEMENT Les Fêtes DE BO a Poperinghe m m m Dickebusch estime, Monsieur le Gouverneur, que cette question doit être résolue affirmativement. II entre, en effet, dans les attributions de la police communale d'assurer le bon ordre dans les cafe's et les autres lieux publics. Or, de même que les bals et conceits blies,qui peuvent être soumis a une autori a- tion préalable, l'exploitation dans les lieux publics, de tout appareil affecté au jeu ex citant des passions inalsaines et en provo quant des rivalités peut être une occasion de graves désordres. Mais il ne doit pas être perdu de vue qu'il appartient aux tribunaux d'apprécier si l'ex ploitation de tel ou tel jeu tombe sous Tap- plication de la loi pénale. Quand done un conseil communal prend un reglement a Teffet de subordonner a cer- taines conditions et notamment a une auto mation préalable, l'établissement dans les lieux accessibles au public, des appareils af- fectés a desjeux dont l'exploitation nYst pas prohibée par la loi, il convient qu'il s'abstienne de déterminer la nature de ces appareils et de se prononcer ainsi sur le caractère licite de leur exploitation. C'est a la personne qui sollicite l'autorisa- tion d'établir ces appareils, a déclarer qu'il s'agit bien d'un jeu dont l'exploitation n'est pas interdite par la loi. Elle ne pour ra se prévaloir ainsi de l'autorisation qui lui aura été accordée, pour atténuer sa responsabiii- té, en cas de poursuites par l'autorité judi- ciaire. Vous voudrez bien, Monsieur le Gouver neur, porter ce qui précède a la connaissan- ce des administrations communales de votre province. Je suis persuadé qu'en presence des désas tres que cause l'exploitation de certains jeux, notamment dans les milieux ouvriers, elles n'hésiteront pas a user de leurs pou- roirs de police, pour enrayer le mal dans leur localité. Le Ministre, (3.) BERRY ER. -vV Quelques instantanés intéressants La (t Revue des Frangaiavient de décrire sous la signature de nos confrères Gérard Harry et Gaston Bordat la vie tour a tour d étude et de grand air que mènent nos pe tits princes au chalet royal d'Ostende. Nous en détachons quelques pages que nos lecteurs liront certainement avec inté- rêt II nous a été donné d'assister a une de leui'B lecons, de les regarder inclinés sur leur pupitre de bois clair, écrivant, sérieux et dociles, sous la dictée de cette ju venile écriture, appliquée et nette,dont nous reproduisons deux spécimens qui montrent aussi quels préceptes on inculque a ces fils de roi. Grace a quel indiscret stratagème, nous avons pénétré leur intimi'studieu- se Mettez, si vous voulez que l'Asmodée de Guevara et de Lesage nous ait transmis son don de soulever les toits, comme des couvercles de pots, pour épier ce qu'il y a dessous. Mais n'essayez pas de deviner a quoi le prince héritier et son jeune frère s'em- ployaient a l'heure oü nous avons usé de cette faculté diabolique... Avec Tassistance de leur maitre, ils composaient une lettre de voiture. Le petit cue de Brabant était cencé a dresser, a Tintendant du chateau royal de Laeken, une bourriche de poissons l'ratchement pêchés au large de cette grosse bouée-clocbele petit comte de Flandre adressait a la reine Elisabeth a Montreux, oü Sa Majesté faisait une cure, un panier de fleurs cueillies par ses pelites mains dans le jardin du chalet, a Tintention de sa chère maman. Premier indiGe d'un système d'en- seignement ingénieux qui, s'écartant, dans la même pensée que Jean-Jacques et Frce- bel, des antiques routines scokstiques, s'as. souplit a chacune des preoccupations succes- sives des jeunes ctrveaux et leur révèle ce qu'ils s'assimileront le plus vite et le mieux, e'est-a-dire ce qui satisfait. tour a tour, chacune de leurs curiosités. Un des petits princes avait, en chemin de fer, demandé comment Tinerte colis voyage et parvient aussi aörement a destination que les per- sonnes. L'explication théorique de l'opéra- tion se complétait, maintenant, de la legon pratique. Et Télève Léopold et Télève Cliar- les-Théodore remplissaient la formule im- primée d'expédition avec autant de con science et même de plaisir, que s'ils se sen- taient une irrésistifele vocation de eommis- sionnaires en marchandises. Machiavel ne parions pas de Maurice Don nay n'en reviendrait pas. Pourtaut la politique d'er- pansion coloniale aidant la circulation des produits de la mer, de la terre et de la j fabrique ne figurent-elles point, légitime- ment et en belle place, parmi les soucis des j souverains et princes modernes Sur un des deux pupitres, voila une me- nue carte de géographie tracée, depuis plusieurs jours, parl'béritier présomptif de lacouronne. Elle indique, par rapport a Ostonde, la situation du lac Léman et e Montreux, oü la reine Elisabeth prend es eiux. Même principe d initiation. Les en- fants de Sa Majesté out voulu savoir oü était leur mère, eituer sa chère image dans leurs imaginations. On leur a done fait dessiner le chemiu que parcourent, chaque jour, les douces lettres écbaDgées entre elle et eux, l'espace oü leurs coeurs font quotidienne- ment la navette. Quelle branche de vos études, préferez- vous, Prince Léopold 1 Légère et rougissaate hésitation de gar- gonnet qu'intimide un interlocuteur étran- ger... encore plus émuque lui, peut-être L'arithmétique.la géométrie,monsieur, le dessin... Et vous Prince Charles Plus ronde, plus colorée, plus hardie que celle du prince héritier, la cadette des têtes blondes se redresse de dessus le pupitre, of- frant, droit a Tattaque, deux grands yeux bleus et rieurs de chérubin Je ne sais pas mais j'aimaj bien ap- prendre. Il ne sait pas encore, compléte le pro- fesseur il est encore trop jeune; trés appli que, cependant. L'ainée des deux petites Altesses saisit- elle déja la profonde utilité de s'instruire Un instant de réflexion et le due de Bra bant, minee, élancé, un peu pale, avec toute la fine distinction de Failure maternelle, se remémore et répète un vieux diction flamand que lui ont cité ses éducateurs Rust-roest (le repos rouille). Lui seul, encore (car Tétude prématurée de plusieurs langues offre plus de dangers que d'avantages), lui seul a commencé a s'initier a la langue flamande. C'est lui sans doute, qui a écrit sur le tableau noir cette sentence spreekt altijd de waarheid (di- tes toujours la vérité). Le prince Charles apprendra le flamand un peu plus tard. C'est d'ailleurs en francais que Taïné des deux frères rédige déja le journal de sa vie. Regardez cette boite a cases correspondant aux mois. Elle déborde de fiches, de cartes blanches couvertes,au jour le jour, de lecri- ture du prince Léopold. Nul secret pour l'Asmodée. II lit une fiche datant de 1911, d'une époque oü la reine, malade, avait été condamnée au repos et a la solitude la plus absolue Rencontré ce matin maman dans le corridor menant a la bibliothèque. Que j'ai été heureux Je Tai embrassée tant que j'ai pu... Une autre éphéméride annonce eet autre événement la naissance de deux ratons. Hein Bien simple. Les petits princes élè- vent et observent toutes sortes de bêtes, jus- qu'aux plus mal notées. Histoire de s'im- prégner la fois d'histoire naturelle et de cette vérité qu'aucuue forme de la vie n'est méprisable ou kaïssable Qui aime plantes et animaux aime les hommes, n'est-ce pas Revenons au journal du prince Léopold, pour y glaner un récit auimé et piquant de la fameuse éclipse de 1912. D'abord, ure description assez juste du phéuomène, pour laquelle le proiesseur fournit les mots tech niques, et puis, ces détails Quelqu'un déclara au prince, qui s'en amusa beaucoup, avoir entendu des ouvriers déplorer que ce spectacle ne se donn&t pas le dimanche,jour oü les travailleurs eussent eu le loisir de s'en régaler. Pour que nul ne fut privé de ce rare tableau au palais, la Reine avait fait dislribuer des verres fumés a tout le personnel de sa maison. Ici, deve- nons a peu prés textuels On nous dit, en nous expliquant pour- quoi, que nous ne reverrons jamais, une éclipse semblable. Ma sosur Marie-José n'aura même pas vu entièrement celle-ci. On est obligé de la renvoyer pour indiscipline, car elle s'amuse a briser tous les verres fumés. Justement, notre indiscrétien vient de découvrir ce trait de caractère de la plus jeune des enfants royaux, lorsque Madame la Princesse Marie-José (a peine sept ans) fait irruption dans la salie d'étude. Peut être paree qu'il y a des étrangers, elle est calme aujourd'hui, sous le massif ébouriffé de ses cheveux qui semble participer de son espiègle exhubérance Elle salue chacun gentiment, s'empresse auprès du due de Brabant et lui enlace gracieusementl'épaule d'un de ses petits bras potelés puis, le dévisageant, se met a crayonner, d'une main leste, le portrait de eet ainé. Brève beso gne. Le chef-d'oeuvre accompli, elle le mon- tre au prince qui lui dit, indulgent Je ne me reconnais pas tout a fait. Tienscencèle Marie-José, j'ai oublié tes cheveux I... Et puis cette grimace Tula faisais, pendant que je de dessi- aais. Regarde comme ceci. Et d'imprimer a sa bouche la plus comi- que petite contorsion. Après quoi, légère, la charmante et malicieuss petite apparition de s'envoler, a Tappel de sa maitresse de piano, tandis quo le crayon du prince Léo pold improvise deux esquisses (plus fidèles) de Marie-José l'une qui représente, tel quel, le planlureux döme capillaire de la petite princesse, l'autre qui le montre com primé et partagé par un ruban, en deux ailes d'avion en miniature... On s'aime, on s'aime beaucoup entre frères et soeur, au chalet royal Avec une care3sante et turbulente gaité, du cóté féminin, et, de l'autre, avec la galanterie qui sied aux ainés du sexe fort et qui se traduit, presque chaque jour, par des ofïrandes de fleurs ou d'images, YW. Dans un livre qui vient de paraitre L'entourage du Kaiser M. Frédéric W. Wile a tracé des portraits curieux, pittores- ques et vivants de tous ceux qui a un titre quelconque furent les artisans c*e TAllemagne moderne. Nos lecteurs trouveront ici la pre mière traduction du chapitre consacté a la personne de Krupp et a son usine fameuse que diverses circonstances comme la guerre des Balkans at un procés retentissant ont con- tribué a mettre en pleine lumière Quand les armées balkaniques culbutèrent victoirieusement les forces turques. TEurope et le monde apprirent avec étonnement que la cause principale de la déroute ottomane était la lamentable insuffisance de l'artillerie Krupp. Les avis peuvent différer sur ce point, mais ce qui est absolument sür, c'est qu'aucune critique nepeut blesser plus pro- londément les susceptibilités germaines. La maison Krupp est une institution nationale. Son nom est révéré a l'égal de celui des Ho- henzollern eux-mêmes et tout porte a croire que son prestige sortira intact de la tempête actuelle. Si les experts ont raison dans leurs criti ques, si Lule-Bourgas et Kirk-Kilissé furent perdues sur les polygones d'essai de Meppen, cinquante-deux ministères de la guerre ou états-majors généraux se sont trompés de puis un demi-siècle. Ils ont acbeté, en effet, plus de 3o,ooo canons Krupp. Vingt-trois Etats de TEurope, dix-huit en Amérique, six en Asie et cinq en Afrique sont parmi ce nombre. L'Allemagne elle-même, tient, bien entendu, la tête de la liste. Depuis la grande Exposition de Londres en 1851l'armée et la marine allemandes ont acheté 29 000 ca nons;; a Tusine Krupp. Mais tout porte a croire que les canons qui arment les tourelies des Dreadnoughts et les remparts de Metz auraient un son différent de celui des Turcs mal entrainés et mal préparés. Lors du dernier anniversaire de l'empereur Guillaume, lts dirigeants d'Essen se reuni- rent. L'orateur qui prit la parole a cette occa sion était un jeune homme d'apparence mo deste et courtoise. G'était le Dr Gustave Krupp, von Bohlen et Halbach, le mari de la reine du canon née Bertha Krupp, le directeur du vaste arsenal dont elle est la seule propriétaire. Le Dr Krupp est plus que le simple mari de Bertha Krupp. Non seulementil a e'pousé la plus grande fortune allemande, mais il est devenu en réalité le maitre d'Essen. II quitta brusquement Ia diplomatie et en sept ans devint le chef véritab'e du plus grand organisme industriel que le monde ait jamais vue. A Theure actuelle, les 75.000 membres du personnel dirigeant d'Essen et les 3oo,ooo 5mes qu'ils représentent ont pour lui le même esprit de loyauté rtspectueuse que trois générations d'ouvriers eurent pour les Krupp. Les voyageurs qui traversent les tristes contrées de la Prusse occidentale, connais- sent Timmense forêt de cheminées et les nuages de fumée qui obscurcissent le pay- sage dans ce centre de TAllemagne indus- trielle. C'est a Essen, dans la vallée de la Ruhr, que les cheminées et les fumées sont le plus nombreuses. Figurez-vous Sheffield et Pittsburg miraculeusement réur.ies dans un espace de 1,200 acres et vous aurez Tidée de l'usine Krupp a Essen. La et dans les poly gones de Meppen sont employés 3o,ooo ou vriers. Dans les mines de Westphalie et de Silésie, 10,000 hommes extraient le charbon pour la succursale d'Annen et de Gruson oü Ton fabrique les cuirasses de navire et pour les hauts fourneaux de Rheinhausen, Duis burg, Neuwied et Engers qui, a eux quatre, occupent 15,000 autres travailleurs. A Kiel, 6,100 artisans construisent des bateaux de guerre,des torpilleurs et des sous marins dans le chantierja Germania qui appartient aux Krupp. En Allemagne, et bien 'oin de lü, en Espagne, 5,000 mineurs extraient du fer que Ton charge sur des bateaux appartenant a Krupp et que Ton décharge dans les docks Krupp, a Rotterdam, et qui remonte ensuite le Rhin pour être transformé en cuirasse, en pieces de siège.en obus made in germany Les salaires que paye Tusine Krupp, dans une année, s'élèvent a 5,000,000 de livres sterling Lc Dr von Bohlen et Halbach on ne sait jamais si on doit le designer sous son veritable nom ou sous celui de Krupp que lui donna le Kaiser le jour de son mariage était secrétaire de la Légation allemande prés du Vatican, lorsqu'il rencontra, courtisa et conquis la reine du canon Auparavant, il avait été a l'ambassade de Washington et a la Légation de Pékin durant la guerie des Boxers. II a quarante-deux ans et naquit a La Haye oü son père représentait le Grand- Duché de Bade au prés de la Cour des Pays- Bas. Originaire de Hollande, le Dr Krupp a du sang américain dansjles veines, car ses parents étaient nés tous les deux a Philadel- phie. Son grand-père maternel fut général dans l'armée des Etats et repose maintenant dans une simple tombe de soldat en Virginie. Son mariage avec M"e Krupp fut, semble-t-il, un mariage d'amour. II la rencontra en j Italië et Tépousa en octobre 1906. Le Kaiser assista au mariage et félicita le jeune couple au nom de TEmpire pour la défense et le développement duquel les Krupp avaient tant fait. i Friedrich Alfred Krupp, le troisième pro priétaire de Tusine, qui mourut en 1902 a Tage de quarante-huit acB, n'avait pas de tils et la gigantesque entreprise devint l'uni- que propriété de sa fille ainée Bertha, alors mineure. Sa rnère, en tant que tutrice ainée, transforma la maison en société par actions avec un capital de 8,000,000 livres sterling, divisé en 160,000 paris qui revinrent toutes, sauf quatre, a Mile Kiupp. Sa soeur cadette fut dotée générvUS'. ment, mais elle est pau- vre en comparaison de la reine du canon qui possède en'iron, a Theure actuelle, 15,000,000 livres sterling. Elle retire un di- vidende de 40 p. c. de ses actions Krupp Lmtdet avec ses autres ressources elle accumule un revenu égal, sinon supérieur, a celui du Kaiser qui est de 1,100,000 livres sterling. Après elle la personne la plus riche d'Allemagne est le prince Henckel von Don- ner.ui'.rck, uu magnat silésien du charbon et de l acier dont le revenu s'élève k 657,000 livres sterling seulement. La vie de la plus riche des families alle mandes est aussi simple que possible. Depuis 1908, le Dr Krupp von Bohlen est a son bureau chaque matin a neuf heures. Toufe sa matinée est occupée par des entretiens avec les sous-directeurs et les chefs de ser vice. Les rênes de la colossale entreprise sont toutes dans ses mains. II s'est initié maintenant aux my stères de lacier et diffé- rentes améliorations ont été accomplies sous ordres directs. Sa femmes'occupa longtemps de canons et de cuirasses. Son père l'avait instruite de bonne heure de principes com- merciaux que les Krupp Buivaient depuis plus 100 ans. Elle parait régulièrement dansles bureaux trois ou quatre fois par 8emaine et habitue son jeune fils, le futur propriétaire de Tusine, au tonnerre des hauts fourneaux et des laminoirs. Parfois Mme de Bohlen asBiste au conseil des direc teurs et participe utilement aux discussions. Elle s'occupe surtout pour le moment d'ceuvres philanthropiques et c'est pourquoi les ouvriers qui fabriquent a Essen les ca nons de 16 pouces aiment leur paironne de 27 ans et ont pour elle une véritable reli gion. Frédéric W. WILE. Le Sénat a entamé Mardi passé la discus sion du budget de TAgriculture. M. le Sénateur Fraeijs de Veubeke a in- sisté pour que des mesures plus efficaces soient prises pour enrayer la falsification des engrais. M. Fraeijs de Veubeke. II importe de compléter les lois du 21 décembre 1896 et l'arrêté royal du 8 mars 1897. Les dispositions légales actuelles régle- mentant le commerce des produits de la ferme sont incomplètes. II faudrait contröler et vérifier les engrais qui échappent actuel- lement a tout controle officiel. Pour s'assurer s'il n'y a pas lésion d'un quart ou si les principes iertilisants rensei- gnés dans la facture sont bien dans Tengrais le cultivateur doit faire actuellement con- troler la matière a ses frais. C'est une dé- pense que ne peuvent s'imposer les petits et les moyens cultivateurs. On pourrait m'objecter qu'ils n'ont qu'a se pourvoir dans des maisons placés sous le controle de l'Etat, ce qui leur donne droit a une analyse gratuite. Erreur il fa ut, pour obtenir cette dernière, obtenir des quantités considérables, au-dessus des ressources, même des moyens cultivateurs. Ils peuvent s'associer, il est vrai, mais cette association a titre temporaire, n'est guère pratique en Tespèce. Quant a Tassociation a titre permanent, elle exige une direction compétente qui fait souvent défaut a la campagne. La vraie solution, c'est l'établissement d'un controle officiel des matières fertilisan- tes, analogue a celui qui existe pour les denrées alimentaires. Entrer dans cette voie serait rendre un inappréciable service a Tagriculture. Cette mesure réjouirait le commergant honnête et supprimerait la concurrence déloyale. Les dispositions nouvelles pourraient être prises par arrêté royal, elles prescriraient que des échantillons peuvent être prélevés lors de la livraison par chemin de fer ou par un autre moyen de transport pour être sou mis a Tanalyse aux frais de l'Etat. Les com- mer^ants seraient tenus d'inscrire visible- ment sur leurs factures les articles 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 de la loi du ïi décembre 1896. En plus les magasins d'engrais seraient soumis a la surveillance du service d'inspec- tion des engrais. y/N^' Les délégués des J. G. C. de Tarrondisse- meat d'Ypres, se sont réunis lundi 11 aoüt, I jus la présidecce de M. Achille Denis, pré sident de la sov'•■Federation des J. G. C. de la Flandre Occit «ntale. Après la validation des pouvoirs des délégués, la discussion et l'approbation définitive des statuts de la Ligue, le bureau permanent fut constilué comme suit PrésidentM. Albert Biebuyck a Ypres Vice-Présidents MM. D'TIondt, docteur a Wervick et J. Vandermersch, avocat ii Comines Secrétaire M J. Sobry a Ypres Secrétaire-adjoint M. A. De Coninck Elverdinghe Trésorier M. B. Vermeulen a St-Jean. Nous souhaitons bonne chance la Ligue dans son travail d'organisation de la jeu- neBse catholique. La fête organises a l'occasion de la distri bution des prix aux ólèves de la Mariaschool a été des mieux réussie. Nous félicitons cor- dialement les directrices 8t les interprètes de la belie séance, tant pour Texécution des choeurs ilamauis et francals que pour la mise en scène de lacomédie flamande et du drame francais. M M Nous apprenons avec plaisir que la maL son CA3IER de notre ville, a obtenu aux floralies gantoises deux médailles d'argent de Ire classe pour la fleuristerie. Nes plus vives félicitations. X/W Dl MANCHE 24 AOUT j9i3 A 9 1[2 heures Visite au Mausolée de De Bo. A 10 h. Messe solennelleü St-Bertin, Ser mon de circonstance. A 11 b. Réunion générale k l'hótel de ville. Orateurs M. I'Avocat Dosfel, M. Fr. Van Cau- welaert, député, M. Ie curé Hugo Verrlest. A 2 h. Congrès du Christen Vlaamsch Verbond a l'hotel de ville. Orateurs MM. Maurice De Hem J. Vandenberghe, Vavocat Dosfel. Réunion des étudiants au Volkshuis. A 3 h. Cortege suivi de Texécution do la Cantate De Bo a Poperiughe la Grand Place. A 5 h. Fête de gymnastique a la Grand'* Place par les St-Michiels Turners d'Ypres. A 8 h. Cortege aux flambeaux Lieder Flamands. Dimauche dernier, nos Jeunes Garde» étaient assemblés a Dickebusch. La J. Q. C. locale célébraient la, la bónédiction de leur drapeau, une pièce magnifique sortie des ateliers de M. Demeire-Van Ryckeghem, d'Ypres. Les musiques de Voormezeele et de Keinmel, réhaussaient la fête de leur présence. Un sermon de circonstance fut prêché par le Rót. Vicaire Dugardyn, prc- vot de la J. G. C. d'Ypres. A la réunion, M. Aimé Van Becelaere de Thourout pro- nonga une superbe allocution pour engager la jeunesse catholique a vouloir le bien, osor défendre le bien a persévérer danB le travail et la lutte. M, la Rév. Curé Dasson. ville remercia l'orateur, les participants a la fête et surtout la vaillnnte J. G. de Di ckebusch. II donna aussi lecture de télé- grammes de M. le Sénateur van den Peere boom, M. van MerriB, député, bourgmestre de Poperiughe et M. Alb. Biebuyck, conseil Ier provincial. r*' j

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2