ïéiéphone ,<p Téléplione 52 Samedi 4 Octobre 1913 le N° 10 centimes 48e Année N° 4804 Les List es Electorates Propos de Rentrée L'enjeu des élections de 1912 Le jardin des 5oeu rs celtique, recouvert par les alluvions franques LES BLEUS vw- On s'ahonne rue aw Beurre, 36, Ypres, et A tows les bwreaax de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 ïr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaume, Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3c centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les aumèros supplementaire® coütejyft io francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepts les deux_ Flgn4iesJ_.s'adresSÊr A ÜhifSlSÖgt.- Hay as, Bruxeiies, rue d'Argent, ü'4, ëFT Paris, 8, Place de la Bourse. qui serviront du i'r rnai igi4 au 30 avril igi3 ont étè arrêtées provisoirement le 31 aoüt igi3. Les réclamations contre ces listes doivent être adressées au Collége des Bourgmestre et échevins, avant le 31 octobre 1913. A droit a être inscrit sur ces listes tout citoyen qui au i'r mat igiq, aura atteint Vage de 25 ans et dont, au 1" juillet igi3, le domicile existe dans la commune depuis un an. VOTES SUPPLÉMENTAIRES a) Du chef de la contribution fer- sonnelle un vote supplémentaire est attribué a l'électeur agé de 35 ans, marié (avec ou sans enfants) ou veuf avec descendance légitime, qui est imposé a une contribution person nels de 5 francs au profit de l'Etat b) Du chef de la Propriété un vote supplémentaire est attribué k l'élec teur qui, au i'r juillet igi3est pro- priétaire depuis au moins un an, Au tintin de la cloche, on voit, deux fois par jour, l.es bonnes Soeurs descendre en groupe, faire un tour, Sarcler, faner la fauche ou bouturer des plantes Et, tandis qu'elles vont et viennent a pas lents, Parmi les iarges fleurs jaunes des hélianthes Leurs cornettes ont l'air de grands papillons blancs. Adolphe Hardy. L'heure de la rentrée sonne et nous allons tous reprendre le harnais de la vie coutu- mière, interrompue par quelques semaines de salutaire détente. Le cerveau des surmenés est rafraichi les artères charrient un sang plus pur forganisme mal en point est tonifiélame, surtout, longtemps fouettée par les agitations d'une existence trépidante, a pu se recueillir et se retrempcr au contact des beautés de ia nature, a la source des saines et revigorantes emotions. Les ravisse- ments de l'art ont importé l'esprit vers les radieux sommets, jusqu'a ces cimes oü l'idéal se laisse entrevoir. Quelque écrivain favori, génie antique ou moderne, nous a charmés par son commerce, enrichis par ses inspira tions, et, peut être, comme Deschanel, avons- nous relue l'Evangile. ce Livre prodigieux oü quelques simples, artistes inconscients, ont fixé la figure transcendante du Martre. Adieu, mer enchanteresse, a la face tou- jours changeante, aux insondables abimes, d'immeubles ayant un revenu cadas- qui ruisselait de splendeur sous le soleil tral de 48 francs OU moins, soit ij d aoöt- Adieu, bois profonds, sauvages so- fr. 3-36 de contribution foncière 1 limdes d" Arde"nes' Icrrt °>y"tórie«ie qui pour l'Etat (pour la Commune seu- If a" n pa't 4""4 5» j 1 industrie de 1 homme, rendez-vous des ement, une contribution foncière de nations, rayonnant des clartés du savoir et s 1 pérament un méiange des deux natures qui se retrouve presque identique d'un bout a l'autre de notre territoire Et, n'est-il pas vrai, d'ailleurs, que cer- taines variat'ocs régionales engendrent des différenciations plus accuse'es que les sepa rations linguistiques Est-ce que l'Ardennais ou le Hesbignon ne different pas plus de la mentalité liégeoise ou tournaisienne que celle ci du caractère brugeois ou anversois En tous cas, on n'a rien dit pour démon- trer le prétendu dualisme des races quand on affirme solennellement que le F amand est associationniste et réaliste le Wallon individualiste et idéaliste Ces notes, traduites par des vocables barbares, dont on veut faire des éiiquettes ethniques, se retrou- vent inJistinctement cliez i'un et chez l'autre, sur les bords de l'Escaut et de la Meuse, dans toutes les directions de la rose des vents. II se rencontre même parmi nous tant de families autochtoncs oü les ascendances sont mêlées et qui ont produit ces savoureux exemplaires de Beiges pur sang, mais dont la Wallonië et la Flandre ou le 1 imbourg peuvent également se réclamer. Dans le déli- cieux recueil de ses Sonnets l'auteur de La Grand'Route René Preslelont, j pseudonyme transparent d'un magistrat gan- j tois offre et dépeint en lui-même un parfait j specimen de la fusion des deux éléments qui j se complètent a souhait. Qu'on nous laisse j rehausser notre prose par ces vers exquis Enfant wallon couché dans un berceau thiois, Deux pays ont en moi mêlé leur énergie, Et je sens tour a tour la douce nostalgie De la dune flamande et des plateaux gaulois. Dans le bruissement des flots j'entends la voix I De la forêt (iu'octobre a dorée ou rougie Quand s'ouvre devant moi la clairière élargie, fr. 10-50 donne droit a deux votes j de la grace. Adieu, demeures amies, oü nous supplémentaires) ou qui possède, de- J accue illit le visage riant de l'hospitalité, vers i Au bout des coteaux bleus, c'est la mer que je vois. puis deux ans au moins, une inscrip- j Lsquelles le partantse retourne... une larme dans les yeux. tion au Grand-Livre de la dette pu blique ou un carnet de rente (non d'épargne) a la Caisse Générale d'Epargne et de Retraite d'au moins 100 fr. de rente c) Les diplömes ou certificats d'en- seignement supérieur et d'enseigne- ment moyen du degré supérieur donnent droit a deux votes supplé mentaires d) Les fonciions publiquesles posi tions ou professions impliquant les connaissances résultant des diplö mes ou certificats susdits donnent droit deux votes. Nul ne peut cumuiler plus de trois votes pour la Chambre, le Sénat et la Province et plus de quatre votes pour la Commune. Le Bureau de Y Association Catho- lique de l'arrondlissement d'Ypres, si- tué au Cercle Catholique (ire étage) rue de Menin, k Ypres, prie instam- ment les Catholiques de 1'arrondï.sse- ment de veiller k leur inscription avec le nombre de votes auquel ils ont droit, et de vouloir lui signaler les amis a faire inscrire et les adver"- saires a faire rayer le Bureau fera gratuitement le nécessaire. Les listes de toutes les communes de l'arrondissement peuvent être consultées au Bureau. 11 fsut redesccndre maintenact vers les taches quoiidiennes, se réatteler aux durs labeurs, affronter d'un coenr vaillant les réalités peut-être déplaisantes du milieu Ij qui est notre lot. II faut se battre avec la S g vj,e. Au devoir c'est la consigne. Pour- 1 quoi bouder Ie travail qui donna la saveur au repos l'ourquoi fuir Ia utïe qui prömet la victoire Le viril effort épanouit tout j l'homme la paix chante sa divine chanron dans l'ame de celui qui creuse régulièrement son siüon et l'abreuve de sa sueur. Elles viendront un jour les vacances du 'i ciel dans les extases sans fin et nous goü- terons les joies qui ne tarissent plus. A l'oeuvre done Nous ne serons ni leurrés ni décus. ♦V 11 suflit d'avoir sillonné la Belgique pen- dant ces semaines de iiberté pour avoir joui de l'universel bonheur qui y règne, de sa vitalité prospère au sein de l'barmonie et de la paix. Les politiciens hallucinés par leurs mesquines passions se forgent un monde j factice auquel le monde réel fait la nique. A les attendre, Wallocs et Flamands s'en- tredéchirent et la séparation seule est capable de les pacifier. Nous avons vu partout la bonne entente, la cordiale fraterniié. La I Flandre regorgeait de Wallocsqui trouvaient j leurs délices dans ces cités flamandes qui sont des musées peuplés de chef d'oeuvre, et i parmi les sites pittoresques des rives mosanes j ou des forêts ardennaises que de Beiges du j Nord émerveillés Parfois, quand l'heure chaute aux vieux boffrois de Flandre, Quelque note d'airain plus loiiitaine et plus tendre S'attarde en mon oreille après les carillons, Etj'écoute en mon óme, illusion soudaine, Dans la fraicheur des soirs qui monte des sillons Tinter les angelus de mes clochers d'Ardenne. C'est ainsi que dans la pensée du poète, d'origine mixte, ia mer flamande et sa plainte éternelie évoque la forêt wallonne et sa houle incessante, la clairière aux vastes lointains appelle l'océan aux profondems in- finies, leurs beffrois carillonnants suggèrent nos clocliers chantants. C'est ainsi que les deux aspects de notre terre par leurs vibrants accords ou leurs harmonieux contrastes s a- chèvent en beauté. C'est ainsi que les deux pays se reconcilient en une patrie et les deux esprits en une seule ame. Le Malin, d'Anvers, n'est pas convaincu, semble-t-il, que le pays se soit prononcé en 1912 pour la politique scoluire du gouverne ment Faut-il rappeller, écrit-il, qu'eu avril 1912 M. Wiener a demandé au Sénat si le projet scolaire qu'il était question de substi- tuer au projet Schollaert serait connu avant les élections; faut-il rappeler qu'en mai 1912, au banquet de la droite sénatoriale, M. de les variétés régionales i'unité foncière de la race beige, la permanence du type national en ses traits esscntiels qui sont l'attachement -A/Wséculaire a la foi catholique et l'indomptable passion de la Iiberté. Sur un même fonds I ou gallo-romaines, s'est dessiné quelque Enlre le clair village et les confins boisés, Le jardin du couvent dévale en pente douce Derrière son vieux mur envahi par la mousse Et sous ses verts arceaux d'arbres entre-eroisés La végótation Ia plus profuse y pousse Lourds massifs, buis géants en tonnelles creusés, I.égumes drus, semis tardil's et fruits rosés, Tombant sur l'herbe moite A la moindre secousse. Broqueville est resté dans de prudentes géné- Ce qui frappe l'obseivateur, c'est a travers j ralités au sujet des intentions du gouverne ment faut-il rappeler que, d'après les decla rations de la droite, a la Chambre, le projet Schollaert existait toujours Faut-il rappeler les renseignements contra- dictoires publiés par la presse catholique faut-il rapprocher ces renseignements des données actuelhss du projet qui n'y ressem- I chose de bien caractérisé, une entité ethnique, j blent pas du toiatfaut-il rappeler qu'il a été J ici plus romanisée, la plus germanisée, mais j impossible, avaat les élections, d'arracher des I précisions a M. de Broqueville j Le XX' Siecle se charge de rafraïchir aboutissant par des compénéirations ïnces- santes, par un brassage continuel, a un tout homogene aisément reconnaissable. Situé au j quelque peu la mémoire défaillante du jour- j confluent des deux cultures, laline et ger- nal anversois manique, le géoie beige offre dans son tem- Voici ce que,, le 8 mai. au Sénat, déclarait M. le Broqueville, lors de l'incident relatif au maintien du projet Schollaert On ne parviendra pas a diviser la droite sur cette question... Mon excellent ami M. Schollaert a marqué qu'il souhaitait voir as surer intégralement aux pères de familie cette Iiberté primordiale du choix de l'écolc tel est aussi notre objectifil y a done accord entre nous. Est-ce a dire que le projet propo sé I'an dernier sera maintenu avec toutes ses modalite's Mais ce projet va tomber par suite de la dissolution. II n'est pas question de le ressusciter. Parlant du bon scolaire, le chef du Cabi net ajoutait Le gouvernement ne songe pas a le faire revivre ce nest pas cette formule que nous entendons réaliser. Cette déclarahon fut faite un mois avant les élections -a la tribune du Sénat. Si, après ca, le Matin estime que les élections ne sa- vaient pas a quoi s'en tenir concernant le programme scolaire du gouvernement, il nous pcrmettra de douter de son entende, ment. Mais M. de Broqueville ne se borna point la. Le 29 mai, au g>and meeting de Patria, devant plusieurs milliers d'auditeurs entbou- siastes, il fit connaitre le projet scolaire que !e gouvernemeut comptait de'poser. Toute la presse catholique publia son dis cours, qui fut répandu a profusion dans le pays et qui alimenta la polémique de nos ad- versaires. Est-il un Beige qui n'ait entendu parler du famcux meeting de Patria Le chef du Cabinet y définit le programme du gou vernement et de Ia majorité 1 Nous nous bornons a y relever ces quel ques phrases Si on mène Ia campagne sur le bon sco laireon trompe le pays Quel est done le principe qui demine toute notre action en matière scolaire Al- ions-nous réaliser demain le bon scolaire i.1 n'en sera rien. Le principe fondamental qui dominera le futur projet scolaire sera celus-ci Conse'- cration absolue du droit du père de familie non fortune' de choisir en toute iiberté l'école qui lui convient pour ses enfants. Mais il ne faut pas dequivoque. Qu'exi- gerons-nous comme condition a l'octroi des subsides? Comme l'école communale, l'école libre subsidiée devra être installée dans un local convenable adopter un programme déterminé son peisonnel devra être dipló- mé. [.'inspection médicale des locaux sera aussi instaurée et un minimum d'élèves sera exigé, Enfin il ne pourra y avoir de surpopu- lation dans les écoles subsidises pas plus que dans les écoles communales. Pour les subsides, le gouvernement veut placer les couvents sur un pied d'inférioritc' vis-a-vis du personnel enseignant la'ique.C'est justilié paree que l'instïtuteur laïque est ma rié et père de familie, tandis que l'instïtuteur congréganiste n'a pas charge de familie. Pas d'obligatioü sans le libre choix et pas de libre choix sans égalité des écoles devant les pères de familie pauvres. Le chef du Cabinet donnait encore d'autres renseignements précis concernant l'obligation scolaire, lage d'école, le 4" degré, etc. Ces quelques extraits suffiront a démontrer com- bien lourdement se trompe le Matin. Jamais, peut être, en Belgique, une decla ration électorale ne fut plus répandue dans le public que celle de M. de Broqueville, Touie la presse catholique la repro luisit. II est vrai- ment inconcevable qu'eile ait passé inapercue du Matin. Ce n'est pas tout. II convient d'ajouter que la presse libérale, après avoir essayé certaines diversions a propos du droit de suffrage, a fini par accepter la lutte surle terrain choisi par les catholiques C'est done la question scolaire qui sera l'enjeu de la lutte, écrivait l'Etoile. Le pays est averti. II sait quelle menace est suspen- due sur sa tête... Le pays dira ce qu'il pense de cette entreprise inconstitutionnelle (sic), dangereuse pour la prospérité, la paix et l'avenir de la Belgique. (Voir n0! du 25 mars et du 5 mai 1912). Le pays était averti en mars 1912, de l'aveu de l'Etoile Beige. On est assez mal venu a soutcnir aujourd'hui qu'il ne le fut pas. Excellent frère article de notre con- La Gazette de Liège. Sous l'oell narquois des hommes de garde, un groupe de conscrits, conduits par un sous-officier, arrive a la caserne. Dè3 l'en- Iróe, la massa imposante dvs büJiments, les dimonsior6 de la vaste cour les impres- sionne. La conscience obscure encore de de voirs nouveaux et mystéiieux, l'émetion mal calmée des adieux, l'impression de la per- sonnalité noyée dans la masee anonyme, crispe les visages et courbe les tailles. D'autres groupes sont arrivés, qua les nou veaux vei;us rejoignent, placides e t résignés, et cela fait dans la cour si vaste une masse iucertaine et flottante, un pauvre groupe de jeunes gens désoeurés etahuris. Copendant devant les anciers, qui les dévisagent, en quête d'une figure connua, les bleus se re- dressent, bombent le torse et s'efforcent a crao.er. Fuis les épaules se voütent, les lêtes se parchent, une angoisse lésignée et muette courbe les fronts. L'impression est la même chez tous ces gars si différents d'allura et d'origine. Figures joufflues et colorées des Hesbigucns, masques osseux d'Ardonnais hrülés par ie soleil, têtes jou- pincs et blondes de campinaircs portent la même empreinte. Assis en 'cercle, a croupetons, a l'écarf, quelques habitués des populaires et des salle3 de danse palabrent, Ia face pale et glabre sous les longues visières de leurs casquettes pla'es, le cou dégagé, le gilet large ouvert sur les chemises de coul ur. Ceux-la ont leur opinion faite sur l'odieux impöt du sangOn ne la leur iera pas. L'oiiscients de leurs droits, jls arborent une mine hostile et se permettent bien de ïnon- trer, l'occasion, qu'ilB sont uu peu !a. Quelques chics types dont la mise élégan te détonne au milieu des vestons trop étroits et des blouses trop larges, manifestent un semblant de répugnaace pour la promiscuité de la caserne et regretteat que la compa gnie universitaire leur soit fermée. Impres sion fugitive et qui bientöt disparaiira dans le coude a, coude obligé des gestes régie» mentaires. Les sous-officiers s'agiteut, se démènent glapissants, hurlants, sacrant et s'activent k inettre en rangs los recrues qu'ils ahurissent. L'officier fait 1'appel, l'homme sort du rang, gigne son escoudade qu'un caporal enmène prestemont. Trois jeunes gens, du même patronage, causent avec animation Alors, c'est entendu, lu les diras Mais, parfaitement, et toi. Moi, aussi, si tu le l'ais. Convenu et toi Moi, je voudrais bien, mais... Mais, quoi? Ce n'est pas défendu... on na'appelle. Le lendemain, dans le calme de la cour eacore déserte, se retrouvent nos trois amis. Eh bien Eh bien, je les ai dites. Moi aussi. Comment as-tu fait Commo toi. Eu arrivant le soir, a la chttmbiée, je me suis agenoullée sur le bord du lit... et voila. On n'a rien dit Mais non, pas un mot, pas un geste et c matin, simplement sans pose, mais sans craiüte,'jfai recommeucé. Chez moi, on n'a rien dit non plus. Quelques-uns m'ont regardé d'un air étonné. D'autres, enhardis par l'exemple, ont es- qais3é uu signo de croix. Et toi Moi je les ai dites, aussi, mais daus mon lit, pour Ie bon Diou et moi. Et pour les autres JOURNAL D PRES Organe Catholique de I'Arrondissement raU AnnnAt. n a a ^va m a a a., a 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 1