Echos
Auguste Beernaert
Nouveïles Miütaires
Le parti da pauv' peup
en voyage
wv-
La Société Générale
m
En pays de liberté
Résultats de
Fad judication
Société Royale
d'Horticulture
s i 8
La renlrée de
lTcole dTquitation
M M
Cbrislen Vlaamsch Verbond
CHHOMQUE DE
L'A IlItONDlSSE VEflT
Comines
m
Poperin^he
Ce soir ce sera pour tous, je vous le
promets.
Et depuis, dans leur chambrée respective,
rnalgré le sergent de semaine et le caporal
de chambrée, nos jeunes gens prient soir et
matin.
Campinaires, ardennais, hesbignons les
imiteot. Timides et craintifs, d'abord, ils se
sont enhardis cependant que deux maisons
du peuple hargneux et renfrognés, dédai-
uent les bondieusards
VVV
Lundi, jour anniveisaire de la mort de
M, Auguste Beernaert a Lucerne, une Messe
anniversaire sera célébrée pour le repos de
son urne a Boiisfort. Ce sera l'occasion pour
ses fidèles de se retrouver et de se rappeler
notre great old man trop tot entré dans
l'histoire.
Un de ceux qui l'ont le mieux connu, M.
Terlinden, procureur général a la Cour de
Cassation, dans sa mercuri&le de rentré a
retrace de M. Auguste Beernaert, en traits
d'une rare vérité et d'une grande délicatesse
un portrait qui a fait revivre d'une fsgon
saisissante l'illustre avccat, réminenthomme
d'Etat. Nous voudrions reproduire intégra-
lement cette page d'une si haute éioquence,
nous ne pouYOcs malheureusement en rap
peler que quelques traits fugaces.
Quand je pronongai ici même ma derniè-
re mercuriale et que je rappelai les excel
lents rapports que la Cour Suprème avait
toujours eus avec les avocats de Cassation
mon regard se porta sur cette place oü nous
étions habitués a voir, toujours fidele a nos
solennités, Malfi'e Auguste Beernaert.
II n'était pas li. II vivait a l'étranger ses
derniers jours nous ne devions pas le
revoir 1
Sa mort fut un désastre. Nous étions si
habitués a voir ce grand vieillard parmi
neus que nous nous imaginions le conserver
toujours et le croyiocg immortel.
Quand j'entrai chez lui en qualité de sta
giaire, en 1873, nous y étions fort nombreux
car jamais il ne refusa un stagiaire. C'était
un patron admirable, groupant sans cesse
ses jeunes confrères autour de lui, encoura-
geant d'un mot toujours paternel cbacun de
nos efforts, applaudissant a nos premiers
succès, nous chargeant des petites missions
de confiance.
Je me revois encore sorlant de cliez lui
k 20 ans avec mon premier dossier. Etudiez
cette question d'enregistrement et préparez
le pourvoi, m'avait-il dit, l'Efat a le bon
bout dans cette affaire
Vous imaginez ce que je connaissais du
droit d'enregistrement et de la rédaction
d'un pourvoi 1
11 regut néatmoins mon travail et le Iut
d'un bout a l'autre le déclarant parfait.
N'en croyeZ rien pourtant car dans le
pourvoi définitifil ne resta rien de mon
pauvre essai.
Nous étions fiers de notre Maitre. Nous
lui faisions Cortège a la Cour oü il plaidait
cliaque matin et nous nous imaginions être
pour quelque chose dans ce travail de dos
sier qu'il présentait avec un art, un humour
sans pareils.
Auguste Beernaert se défiait de l'improvi-
sation a laquelle il dut cependant ses succès
les plus incontestés il plaidait sur des notes
trés développées, la plaidoirie était écrite
complètement quand il s'agissait de chiffres,
il préparait ses discours avec le plus grand
soin et nous disait le croiriez vous, vous
qui l avc-z vu a la barre qu'il avait la
chair de poule chaque fois qu'il avait a
prendre la parole. J'ai 1'impression qu'on ne
plaide plus comrne a cette époque brillante.
Muis peut être nVst-ce la qu'une impression
de vieillard, je n'insisie pas.
Auguste Beernaert avait une clientèle trés
considérable, il la retrouva toute entière a
sa sortie du ministère. II s'y consacrait avec
parsion. II plaidait surtout le droit dans les
grandes affaires qu'il se réservait et tedles
étaient ses préoccupations d'ordre juridique
que certains esprits superficiels purent se
tromper Bur ses principes politiques.
La politique nous le prit cependant un
jour tout entier. II y connut tous les succès,
tous les triomphes, mais aussi toutes les
attaques, les pires outrages, les plus basses
infamies.
Moi qui l'ai bien connu, qui fus sou fidéle,
le confident de ses joies et de ses désespé-
rances, je sais combien son coeur fut grand
et que c'est un grand citoyen que la Belgique
a perdu avec lui. II no cessait, même dans
les p'us mauvais jours, de répéter «Faites
a vos advetsaires ce que vous voudricz qu'tls
vous fissent Vous ne convaincrez le mon
de que par la modération L'injustice n'a
jamais converti personne.
Ce qu'il plagait par dessus tout c'était
l'amour de la Patrie et après Leopold II nul
plus que Beernaert ne travaillaa porter plus
loin p'acer plus baut nos chères coukurs.
11 sent le renfermé ici, disait-il, ouvrons
nos ienêtres bieu grandes surtout vers la
mer, et laissons pénétrer dans notre cher
pays, l'air vivifiant du large.
Un idéal magnifique l'inspira toujours et
il est juste de proclamer que notre great
old man fut plus qu'une gloire naliorale
il fut un des hommes dont s'honore 1 huma-
nité I
rvVi
A l'Instar de la Belgique
L'Allemagne vient de prendre une logon
militaire cbez nous. Les rapports qu elle a
regus au sujet des experiences faites dans
l'armée beiges avec les chiens de trait attelés
a des mitrailleuses du dernier système. ont
décidé la haute administration militaire de
Berlin, a faire des essais de la même espèce.
Les mesures a prendre en conséquence vien-
nent d'être ordonnéeB.
La classe de 1910
En vertu des prescriptions d'une circulai
re ministérielle communiquée aux autorités
communales, les miliciens de la classe de
1910 seront rappelés sous les armes, pour
une durée de trois semaines, aux dates ci-
après les 2 janvier ou 28 janvier, ou encore
le 23 février de l'amiée 1914. Les miliciecs -
auront le droit de choisir entres ces trois
dates, suivant leurs con7enanc;s person-
nelles.
L'appetit de nos soldats
Sait-on ce qua nos soldats mangent de
viandes dans le courant d'un mois Le voici
d'après le cahier des charges dressé par le j
ministère de la guerre pour la fourniture a 1
faire de ler au 30 novembre prochain.
Place d'Anvers 86,100 kilos Garnison de
Malines 37,910 kilos id. de Gand, 36,440
id de Bruges, 20,690 Position fortifiée de
Liége, 40,620 Camp de Baverloo, 135,000
Garnison de Bruxolles, 66,000 Position de
Namur, 37,440 Garnison de Mons, 27,000
Garnison de Tournai, 14,400. Au total
507,690 kilos. I
Si nous comptons la viande au prix moyen
de 1 fr. 85, ce qui est normal, nous arrivons
a une sonsme de 939,226 fr. 50 pour le mois
de novembre.
A cette somae il faut encore ajouter pour
38,880 fr. de conserves fournies par la fa-
brique d'Anvers, de sorte que notre total
devient 978,106 fr. 50.
Par contre il faut en retrancher tout ce que
la boucherie militaire récupère par la vente
des cuirs 65,000 fr. des issues de 34.000
fr. des suifs 10,000 fr., en fout 109,000 fr.
II en résulte que, pour fournir a l'armée la
viande nécessaire a la nourriture du soldat
pendant un mois, la dépenseest de 869 mille
106 fr. 50. C'est un joli chiffre.
Ajoutons que le nombre que nous indi-
quoos plus baut pour Namur représente,
1,248 kilos par jour, et que, par jour aussi,
la viande de l'armée coüte environ 29 mille
francs. Et maintenant bon appétit 1
v/V*—
Le Courrier du Soir de Ver-
viers est allé a Sorrente et il décrit
ainsi l'hötel oü il est descendu
L'hötel oü nous descendlmrs l'hötel
Tramontano et Tassi est dressé sur la
falaise. Les flots viennent inourir contre les
murailles de ses fondements. De la terrasse
suspendue au-dessus des flofs, la vue sur le
golfe est merveilleuse. Tout au loin, alVx
trême horizon, l'ceil découvre les montagnes
sur lesquelles s'échelonuont les petites cités
et Naples. Naples la belle, Naples que
chanttnt lesbateliera conduisant leur barque
en jetant a la brise la mélopée connue
...O dolce Napoli 1
Quelques villégiateurs éléganis se promè
nent nonchalamment, dans les allées bor
dées d'oranget s, de palmiers et de lauriers
roses en fleurs D'autres, sur le balcon qui
fait face a l'océan, se balancent dans des
rocking-chair en lisant des pages de poètea.
De la salie a manger oü les lustres jetaient
a flots la lumière électrique, les convives
sont sortis pour gagner la cour de l'hötel,
uue cour entourée d'une galerie couverte et
dans laquelle au son des mandolines et des
guitare3, des paysaus et paysannes en cos
tumes aux couleurs vives dansaient la taren-
telle. Sous la galerie, a des petites tables,
on sert le café, le thé, les liqueurs. La
fumée des cigarettes s'épand toute parfumée
dans l'air tiède du soir, elle flotte, légère.
lentement, tout lentement, et glisse sur les
épaules couvertes de gaze
Et voici que j'ai cru voir passer une tête
connue. Est ce une illusion I Suis-j8 trompé
par une ressemblance Je ne sais. Cette
tête m'est apparue déja naguère, dans les
meetings que tenaient, en nos régions indus
trielies de Belgique, les rhéteurs socialistes,
qui, avec des phrases sonores et ronfiantes
vouaient aux gémonies les infames capita-
listes, jouisseurs raffiDÓs, vivant des rentes
que la sueur du psuple fait suinter de leuis
capitaux.
Mais la farentelie est finie. Ues Messieurs
en smoking offrent le bras aux dames pour
regagner leurs appartements. Chacunsen
va, et je m'apergois que je suis resté seul a
rêver dans la nuit doucs et tiède...
Le lendemain, j'ai revu cette tête.
Le monsieur quej'avais cru reconnaitre,
d'un complet khaki de coupe aristocratique,
chaussé de pantouflss molles, nonchalam
ment assis dans un fauteuil, sur le grand
balcon qui domino la mer, était plongé dans
la lecture. De temps k autre, il relevait les
yeux, jetait k l'horizon un regard circulaire
ou fixait quelque bateau passant au large,
puis recommengait a lire.
Je m'approchal de eet énigmatique per-
soiinage, dont les allures élégantis et déga-
gées faisait penser a quelque prince voya-
geant incognito.
Plus de doute, me dis je, c'est bien lui 1
Et je fis part de ma constatation a un
compagnon de voyage qui demeurait seep-
tique.
Pour le convaincre, je l'emmenai au bu
reau de l'hötel et consultant le registre des
arrivéss, nous y lumes
Emile Vandervelde, député, Bruxelles,
arrivé le 10 septembre 1913-
Peut-on se baigner dans la mer
sans payer de taxe
Peut-on prendre des bains de mer sans
faire usage d'une cabine du corcessionnaire
de la plage dite des bains et, par con
séquent, sans payer la taxe requise II
parait que oui, dit la Patrie
Une dame villégiaturant a Mariakerke,
poursuivie de ce chef, avait été condamiiée
par le juge de paix d'Ostende, condition-
nellement. Statuant en degré d'appel, le
tribunal de Bruges vient d'acquitier la pré-
venue, sans frais.
Aux termes dts articles 714 et 358 du
Code civil, le rivage et l'eau de la mer ne
sont qu'une dépendance et non la propriété
du domaine public, e'est-a-dire que l'Etat ne
peut eu disposer en maitre, qu'il peut sim
ple nent en réglementer l'usage par des lois
de police.
L'Ztat a'étant pas propriétaire, il ne peut
indirectement, au moyen de règlement de
police, se conférer alui-mêaae les droits d'un
propriétaire ne peut céder a la commune
plus de droits qu'il ne possède lui-même, et
c'est kcontestablement faire acte de proprié
taire que de subordonner d'une fagon ab-
solue l'exercice d'un droit, qui appartient a
tout le monde, au payement d'une taxe quel-
conque.
On peut done s'attendre, la prcchaine
saison, vair nombre de baigneurs faire
trempetie sans utilizer les cabinefs du
coccessioncaire.
SH
Le conseii général de la Société Générale
de Belgique a em egistré la demission pour
cause de santé de M. le baron Baeyer s, gou
verneur, dit 1' Echo de la Bourse
Sous réserve de la ratification de ï'assem-
b'ée des actionnairrs, le conseii général a
appelé a ces fonctions M. Jadot, actuelle-
ment vice gouverneur.
M. Oooreman, ministre d'E.at a ïéani
tous les suffrages pour remplacer au sein
du conseii, M. de Smet de Naeyer, riécédé.
M. de Brabandere achèvera le mandat de
directeur de M. Jadot.
M. Gallens remplira les fonctions de
secrétaire en remplacement de M. de Bra
bander.
Provisoirement, il n'a pas été désigné de
nouveau vice gouverneur en remplacement
de M. Jadot, élti gouverneur.
M sfe
Les compartiments
pour non-fumeurs
On examine en ce moment la possibilité de
créer des pancartes semi-amovibles qui se
raient asujetties a la parai du compartiment,
au moyen de la clef que le personnel du train
a toujours en sa possession, lorsqu'il est en
service.
Le chateau des Amerois
n'est pas a vendre
On lit dans le Gaulois
Les journaux beiges ont publié par erreur
que, par ordre de S. A. R. la Duchesse de
Vendome, le beau chateau des Amerois ve-
nait d être mis en vente.
D'abord, depuis la mort de S. A. R. le
Comte de Flandre, le chateau des Amerois
est demeuré indivis entre ses enfants S. M.
le Roi Albert de Belgique, S. A. R, 1» Duc
hesse de Vendome et S. A. R. la Princcsse
Charles de Hohenzollern Et après la mort
de S A. R. la Comtesse de Flandre, qui
avait conserve l'usufruit de la demeure et de
la terre des Amerois, rien n'a été change.
Nous sommes en mesure d'afïirmer que le
domaine n'est nullement en vente.
>K >K
Notre navire-éoole
L'Association maritime a recu du comman
dant Cornellie une lettre remise en mer le 20
septembre a un bateau-pilote beige. Le com
mandant se plaint de n'avoir rencontié que
des vents contraires depuis les douze jours
qu'il a pris la mer. Le navire louvoye con-
stamment; mais tout se passé admirablement.
Les cadets donnent toute satisfaction.
Au Mont des Arts
Le Touring Club de Belgique vient de
faire placer, sur la balustrade du Mont des
Arts, a Bruxelles, une table d'orientation
dont le but est d'indiquer au public les diffé
rents monuments, sites, etc., qu'on peut dé-
couvrir de ce point de vue exceplionnelle-
msnt étendu. C'est la première table de
i'espèce installée a Bruxelles elle est en
bronze et constitue une véritable oeuvre d'art.
L'expulsion des vingt-sept religieuses Ur-
sulines de Périguer>x s'est opérée dans des
conditions particulièrement révoltantes.
La sinistre besogne a accomplie, sa-
medi, avant lejour. II n'était, en effet, que
4 heures du matin quac-d les policiers, gui
des par le piéfet en personne, donnèrent
l'assaut au couvent.
Les rues voisines avaient été barrées et
les becs de gaz éteints. A l'aide d'une échelle
un des agents escalada le mur et tenta de
pénétrer dans les cuisines. Mais la porte
était solidement fermée etil fallut avoir re-
cours a un serrurier pour l'enfoncer. La
brèche faite, le secrétaire général de la
préfecture et le commissaire de police s'in-
troduisèrent dans la place. Ls supérieure
voulut donner lecture d'une protestation.
Brutalement, le secrétaire l'interrompit
Vous avez dix minutes pour vider les
lieux
Et tout de suite on se saisit des religieu
ses qui durent sortir par une porte dérobée,
deux par deux entre les gendarmes.
C'est ainsi qu'elles furent conduites
l'höpital.
Deux religieuses infirmes durent être
cbar6ées sur des civières A un moment
donné, une des civières se rompit et la mal-
heureuse impotente qui s'y trouvait, tomba.
Alors uue des brutes qui présidait a cette
agression nccturne s'écria Tant pis pour
elle, elle n'avait qu'a sortir de boa gré
Les deux religieuses infirmes trouveront
leur derr ier asile a l'höpitalles autres qui
y ont été receuillies provisoirem nt, n'au-
ront plus d'autre asile, dans quelques jours
que celui que leur offrira la charité chró
tienne.
Voila les abomi; ations que l'on c@ntiuue
a commettre, en Franc j, au nom de la Li
berté et de la Fraternité
de l'entreprise des travaux de parachève-
ment de la tour de 1'égliBe Saint-Martin.
M. L. Biebuyck, président de la fa irique
d'église, assisté de M. Coomans, ingénieur-
arcbitecte de la ville, a procédé, Samedi 27
Septembre k 10,30 h. du matin, a l'Hóti-l de
Ville, salie de Milice, a l'ouverture des sou-
missioas. M. Victor Caron, entrepreneur a
Ardoye, a scumissionnéau prix de 89.579 fr.
94. M. Victor Vanden Kerckbovo, entrepre
neur a Ingelmunster, a 94.428 fr. 32. MM.
Casteleyn frères, aGbistelles, a 94.579 fr.05.
M. Valckenaere, entrepreneur a Bruges, a
103 130 fr. 21. M. Alphonso Angiitis, entre
preneur a Ypres, a 113.616 fr. 03. M. De
Busscher-Vanden Borre, entrepreneur a
Roulers, a 88.221 fr. 55. M. Louis Labaere,
k Ruddervoorde, a 111.486 fr. 26. Enfin, une
seconde soumission de M. Alb.Vandenkerck-
hove, est faite au prix de 103.247 fr. 12.
Le devis estimatif était de 89.432 fr,
eK ?fë M
de rarrondissement d'Ypres
Résultats du concours d'été 1913.
I. Visites de jardins 1. M. Mcenlj ms,
jardinier de M. Ferdinand Merghelynck,
chateau de St-Jean (Potyze), obtient une
médaille d'or avec félicltations 2 M. Bos-
tyn, jardinier do la maison de santé d Ypres,
rappel Be médaille de vermeil 3. M. Mer-
gaert, jardinier do M. Debrabant, Panne
straat, mention honorable.
Jardins d'amateurs MArthur Salomé,
chaussée de Fumes, méd. de br. argenté.
II. Concours de feDêtres et balcons fieuris.
Entre jardiniers; Recompenses M. Georges
Casier, Grand'Place Mile Van Winsen,
chaussée de Dickebusch. Entre amateurs
RécompensésMile Ramaut, rue de Stuers;
M. Hosten, rue de la GareM. Rosiers,
place de la Gare M. Riem, rue du Verger.
Entre ouvriers: Récompensés MM.Logie,
rue BasseDeclercq, rue St-Jacques
O Jent, Zaalhof; Deboeuf, rue de Lille Mar-
seloo, chaussée de Bruges De Haerne, rue
des Aveugles Geeraets, rue des Chiens.
Mercredi matin s'est opérée la rentrée des
troupes détaefcées pour une période do dix
mois a l'Ecole d'équitation.
Quarante-neuf officiers, dont trente-huit
appaitenant a 1'arfillerie, suivront le.s cours.
Quinze sous-officiers de gendarmerie avec
leurs ordonnances sont également détachés
a l'école.
Le lr décembre prochain comme d'usage
les adjoinfs d'état-major viendront faire un
stage de cirq mois. Le cadre pormanent de
l'école s'est rondu a la rei contre des nou
veïles troupes,qui firent leur rentrée en ville
vers midi.
Fête Patronale de St Michel
Samedi 4 Octobre, a 8.30 h. du soir, en
la salie Eigen Heerd au Volkshuis, reu
nion générale du Christen Vlaamsch Ver
bond.
Ordre du jour Conférence par M. Joseph
Sobry. Communications diverses.
Dimatiche 5 Octobrea 7 heures du matin
en la chapelle dts Pauvres Claires, rue de
Stuers, messe de communion a Pintertiou
des membres.
m 31 m
Nomination
Par ordonnance du 23 Aoüt dernier, le
Vice-Gouverneur Général du Kafaoga a dé-
Bigné M. l'avocat Joseph Vandenboogaerde,
fils de notre honorable échevinde l'état-civil,
pour exercer les fonctions de Commissaire
intérimaire du dibtrictdeTangauika-Moëro,
avec résidence au chef-lieu Kongolo.
Cette nomination, après quatre mois seu-
lement de résidence dans la Colonie, fait
honneur a notre jeune et distingué conci-
toyen chargé de la direction du plus grand
district du Katanga, l'un des plus impor
tants de tout le Congo.
Nos vives félicitations et nos meilleurs
voeux
Mgr l'Evêque de Bruges vient de rommtr
a la cure de Comines Morsieur l'Abbé Jesn
Delporte, cuié do la section des Ballons a
Herseaux, eu remplacement de Monsieur
l'Abbé Louis Do Cock qui prend sa retraite.
VIOLENT INCENDIE. - Dégats
importants
La nuit du Samedi 27 au Dimanche 28
Septembre, entre minuit et demi et une
heure; un violent incendie a éclaté dans lts
magasins do M. Alphonse Schabaillie, nógo-
ciant en engrais, cultivateur et briquetier,
Bitués rue du Cimetière. Le feu fut apergu
par une servante qui donna aussitót l'alar-
me. Le tocsin sonna biontöt, mottant sur
pied une parlie de la population. Les pom
piers ne tardèrent pas a accourir, mais la
violence de 1 incendie était telle qu'ils ne
purent bientot songer qu'a circonscriro le
feu.
Les chevaux purent être retires des écuries
ainsi que le bétail dts étables, mais les vas-
tes magasins ayant un développement d'en-
viron 125 mètres et contenant onze mille
livres de houblon, des engrais, du foin, des
outils, du bois, ainsi que des étables et les
écuries devinrent la pro e des flammes. Le
feu consuma également une partie des dé
pendances de la maison de M Charles Gille-
baere, et c'est grace a la promptitude et a la
viligance des pompiers que toute une rangée
de maisons, fortement menacóes.a été épar-
gnée II con vient de louer aussi Ie service
dordre organisé dès les premiers moments
par la police locale