GHÊOfilQUE ÏPBOiSE
Accident Mortel
ai RON 1 QUE DE
U ARRONDISSEMENT
Comines
Patrons socialistes
La page a relire
On enterre Ie Cartel
Bonne nouvelle
m m
De quel droit
mémoire, et je serais reconcaissant aM. Ie
président si dans la lettre de condoléance a
la familie, il voulait bien mentionner la
grande part que prend le gouverneur au
deuil qui la frappe. (Trés bien Applau-
dissements.)
Election du vice président.
Le scrutin est ouvert pour la designation
du vice-president, en remplacement de M.
Fraeys, nommé président.
Nombre de votants, 68.
Majorité absolue, 35.
Bulletins blancs, 8.
M. Jean Verhaeghe, membre de la dépu
tation permanente, obtient40 voix
MM. G. Doutreligne 8 voix
Bruneel de Montpellier 6
Landas 3
De Cooman 1
Lefebure 1
Alb. Liebaert 1
En conséquerce, M. J. Verbaeghe estpio-
clamé vice-président. Applaudissements
M.J. Verhaeghe remercie ses collègues
pour l'bonneur inattendu qu'ils viennent de
lui faire. Cette nominatiou, il l'attribuea la
bienveillance d'amis qui ont exagéré ses mé
rites. Mais il promet de consacrer sa longue
expérience et tout son dévouement aux nou-
velles fonction8 dont le conseil vient de l'in
vestir. Bravos
M. Jeanau nom du banc d'Ostende, tient
a s'associer, de tout coeur, aux paroles que
M. le président et M.le gouverneur viennent
de consacrer a la mémoire du regretté M.
Van Hee. Toujours nous avons eu avec lui
les rapports les plus agréables et les plus
cordiaux. Applaudissements
Election dhin membre de la députation
permanente en remplacement deM. Van Hee
M. le président rappelle que le membre
de la députation choisir doit être pris par-
mi les cocseillers provinciaux de l'arron-
dissementjudiciaire de Furnes.
Le scrutin est ouverf.
Nombre de votants, 67.
Bulletin blanc, 1.
obtient 59 voix.
'2
3
2
M. Valcke, avocat a
Furnes, est proclamé membre de la députa
tion permanente. Applaudissements
M. Valcke remercie pour cette haute mar
que de sympathie. Généralement, le nouvel
élu proclame qu'il prendra comme modèle
celui qu'il est appelé a remplacer. Je ne
V0U8 le cacherai pas j'béaite faire pareille
déolaratioD. M. Van Hee était un homme
d'élite, ün homme tellement supérieur qu'il
y aurait de ma part témérité et audace d'é-
mettre l'espoir de rivaliser avec lui. Je ne
puis émettre que l'espoir de m'en rapprocher
dans la mesure de mes moyens. Je promets
toute ma bonne volonté d'être utile a tous
et surtout a la chose publique
En flamand, M. Valcke répètec- s rc-mer-
ctments et l'expression de son dévoftmentaux
intéréts de !a province. (Applaudissements
MM. Valcke
Snauwaert
Brutaaert
d® Coninck
En consequence,
La députation propose le maximum légal j
des centimes addilionnels sur les automobiles,
sur les revenus et les profits réels pour béné-
ficier éventuellement de l'engagement de
1 Etat de parfaire la différence, si le produit
des nouveaux centimes additionnels était
inférieur au produit des mêmes impöts sous
l'ancien régime.
Les taxes nouvelles constitueront la pro
vince en perte d'environ 25.000 fr., soit
10,700 fr. pour le droit de patente, io,3oo fr.
pour les automobiles et 4,000 fr. pour les
motocycles.
Mais, en revanche, il y aura des augmen
tations pour les sociétés anonymes de 22,000
fr. et les centimes additionnels, imposition
nouvelle, sur les cinémas produiront 3,ooofr.
L'augmentation de recettes compensera
done presqu'exactement les pertes. Et la
situation budgétaire sera maintenue.
Au nom des deux commissions, M. Bru
neel de Montpellier propose de se rallier aux
propositions de la députation permanente.
A l'unanimité, le conseil adopte ces con-
clussions.
Le conseil ayant e'puisé son ordre du
jour, M. le gouverneur, au nom du Roi,
déclare close la session extraordinaire.
Le conseil se sépare aux cris répétés de
Vive le RoiLeve de Koning
II est 11 h. 10.
VVV
Ressources provinciates
Comme suite des lois fiscales votées récem
ment par les Chambres, certaines ressources
provinciates sont sujettes a revision. Ce tra
vail de remaniement a fait l'objet d'un mes
sage de la députation permanente, qui conclut
a établir, au profit de la province, en rempla
cement des centimes additionnels et taxes
existanl actuellcment sur les mêmes bases
i° Pendant cinq ans a partir de 1913, 5o
centimes additionels a la laxe sur les revenus
et profits réels, exception (aite quant a
partie de la taxe se rapportant aux intéréts,
primes et lots d'obligations ou aux bénéfices
réalisés dans des établissements distincts
situés a l'e'tranger ou dans la co'.onie
20 A partir de 1914, j5 centimes addition
nels a la taxe sur les autres véhicules
moteur, sauf les bateaux et canots
3° A partir de 1914, 25 centimes addition
nels a ia taxes sur les spectacles cinémato-
graphiques
Article 2. Ces additionnels seront pergus
par les rece\eurs des contributions cumula
tivement avec les taxes de 1"Etat.
Article 3. Les additionnels et taxes
existant actuellement sur les mêmes bases
que les taxes nouvelles resteront applicab'es
aux éléments imposables de 1913 non assu-
jettis a cette taxe.
M. le président propose le renvoi de ces
modifications conjointement a l'examen de la
i«r« commission, qui s'occupe des règlements
provinciaux, et de la 3e commission qui ales
finances dans ses attributions.
Cette proposition est agiéée. l.es commis
sions. se retirent pour délibérer.
Aprèsune suspension, la séance est reprise.
M. Bruneel de Montpellier au nom des
commissions re'unies, présente un rapport
verbal.
Les commissions sont d avis de sc rallier
aux propositions de la députation per
manente. Ces propositions sont, du reste,' le
résultat des lois técemment votées par les
Chambres. Elles ne dérangent pas leconomie
générale du budget provincial.
LEI THE adressée par le Hé vert nd
Pete Georges Soys aux ieeteurs
du «Journal d'Vpres
Mao-chang-tteung, 22 Sept. 1913.
Me voici a Mao-chang-foung oü J'ai dü
me réfugier avec 140ü chrétiens de notie
mission du Nord.
Voici quels sout les événemenls qui eous
ontobligés a quitter noire chère mission.
Depuis une annéo, j'étais en residence a
1 a-ing t^e, oü nous étions les voisins im-
médiats des Mongols. Or, ceux-ci, vous ne
'ignorez pas, cédant a Tkfluenca occulte de
.a Russie, se sont declares indépendants de
a Chine. Les Chinois et les Mongols vivent
dÓ3onaais sur pied de guerre, et, entre les
deux se so^t livrés déja plusieurs combats a
une centaine de kilomètres de notre ré3iden-
06 de Ta ing-t\e. De plus les Mongols se
mirent a tracasser les populations chinoises;
ainsi, ils enlevèrent 150 chevaux et bêtes a
comes aux chrétiens da Hao-lou-t'ou,et aux
païens du mêma endroit, ils en ravirent300.
N'y tenant plus, les chrétiens de Hao-lou.
t'ou et de Ouniou t'ai, au nombre da 500,
abandonnéren! leurs villages euvahis et oc-
cupés par les Mongols et viarent se rabattre
sur Ta-ing-t^e avec femmes, enfants, trou
peaux, meubles, etc. Voila done 500 bouches
de plus a nourir a Ta ing-tze.
Li-dessus se repaudit le bi uit que les
Mongols venaient d envahir les moutagnes
au sud de Sin-si-hienen occupaient les
postes et mecaciiient la ville done, pour
nous, plus rnoyen de fair, la route était
barrée. Le mandarin de 1'endrcit, pris de
panique, dépêcba d'urgence et le même jour,
trois courriei s au Mi-Loung-ling général en
chef des troupes qui guerroyaient dans le
Nord, et le supplia de venir au secours de
la vilte menacée. Le général arriva déjü le
surlerdemain, mais il n'y avait pas de Mon
gols a voir le bruit de leur invasion était
faux
Malheureusement, le déplacoment des
Mi-t'oung ling avait dégarni tout le Nord
il était dés lors évident que les Mongols,
trouvant la route libre, descendraient jus-
qu'a nos parages pour poursuivre les Chi
nois. II devenait done imprudent de roster
davantage a Ta-ingt^e. Notre départ fut
encore précipité par l'arrivée des troupes
cel!cs-ci comptaient dans leurs rangs ua
millier de brigands qu'un général chinois
avait jugé bon d'emöler sous les drapeaux...
Ce fut une véritable invasion, ct ces mes
sieurs ne tardèrent pas a se livrer a l'exer-
cice de leur métkr favorila nuit de leur
airivée, quarante chevaux appartenant a
nos chrétiens disparurent. De ce fait, les
chrétiens, qui la veille encore étaient de-
meurés héaitants, nous pressèrent de quitte r
tous au plus vite. Nous primes a la bate les
objets les plus indispecsables, les vases
sacrés, etc., nous bruames par prudence
quelques objets du culte que nous ne pou-
vions omporter, vu le peu de place dont
nous disposions sur les cbarettes, celles-ci
devant servir au transport des petita ei fanis
de la Sto-Enfatce, et nous partimes de bon
matin, abandonEant le reste aux bons soins
du Mi-loung-ling.
Et voi'a comme quoi nous nous trouvons
a, Mao-chang-toungloin de la chère mission
de la ing-t\c. Dieu snit si jamais nous
pourrons réoccuper ce pays Nous sommes
ici, pauvres comme Job, mais ce qui me
navre le plus, c'est le misère de dos 1400
chiétiens qui, loin de leur foyer, sont dé-
pourvus de tout moyen d'existOLce. En ar-
rivant ici, nous apprenons que la moisson a
été mauvaisedo plus, voici l'hiver qui
s'approcbe, le rude hiver de la Mongolië
avec ses 30 et 40° de froid. Comment parve-
nir a nourrir tout ce monde, si des ames
cbaritables ae nous aictent, par de bonnes
aumönes a soulager un peu ces immenses
misères.
C'e3t pour ces 1400 chrétiens qui ont faiin
que je viens aujourd'bui faire appel a votre
chanté. J'espère que ce ne sera pas vain.
Rappelez-vcuB la parole dite par Notre
Seigneur lui-même «Un verre d'eau donné
en mon nom ne restera pas sans recom
pense. ij
Pour moi tout ce que je peux faire, c'est
prier, et faire prier mes chrétiens pour ceux
qui les auront aidés dans ces dures néces-
sités. Georges Seys.
Nous recommandous bien volonliers a nos
lecteurs et a nos concitoyens le pressant
appel du R. P. Georges Seys. Nous les prions
instamment de venir en aide au mission-
naire Yprois qui poursuit au milieu des plus
grandes difficultés 1'oeuYre d'évacgélisation
commencée par le Christ.
Les dons seront rt gus avec reconnaissance
au bureau du Journal, 36, rue au Beurre.
M M MC
Grand Concert de Gala
organisé par LUCIEN VERHAEGHEN,violoniste,
avec le bienvcillant concours de
Me STRAMAÏÏT, cantatrice
lr Prix avec la plus grande distinction du
Conservatoire royal de Bruxelles.
Prix de la Reine. Professeur a Bruxelles.
M. AD. DE VLAEMIJNCK, celliste
Professeur au Conservatoire de Bruges.
M. FRANQ0IS VAN WEEDEN, Ténor.
J0S PLAS, violoDiste ALB. WERREBR0UCK
Professeur a Bruges. Altiste.
M. PROSPER MATTHIJS,
Pianiste-accompagnateur.
lr Prix avec la plus grande distinction du
Conservatoire royal de Gand,
le Dimanche 9 Novembre, a 4 1/2 heures
(et non a 7 1/2 h. comme il a été annoncé)
en lasalle de Spectacle de la ville.
Prix des places Chaise réservée 2.50
1« 2.00 2*1.00.
On peut se procurer des cartes chez
MM. Alb. Werrebrouck, rue des Chiens,
Igodt, rue de la Station Ghijs, rue des
Halles et au guichet.
k MC MC
Une échelle se brise sous les pieds
d'un badigeonneur
Des travaux d'entretien s'exécutent er, ce
moment aux magasins d'ameublement de M.
Oscar Seghers, situés place Vandenpeere-
j boom. Tandis que le couvreur Verbeke était
j occupé a réfectionner la toiture, le badigeon-
I neur Arthur Baalde, domicilié Plaine d'A-
mour, sechargeait de blanchir le mur lateral,
trés élevé, s'étendant derrière la porte du
cloïtre Saint-Martin.
A raison de la hauteur exceptionnelle de
ce mur, des recommandations toutes spécia-
ies lui avaient été faites tant par le proprié
taire, M. Seghers, que par le couvreur Ver-
bi ke. Tous deux insistèrent aupiès de Baclde
pour !e dissuader d'cmployer son matériel,
composé de trois echelles, mettant a sa dis
position de longues et fortes échelles leur ap-
partenant. II consentit finalement a se servir
d'une échelle de Verbeke, mais s'obstina a
fixer au sommet decelle-ci une de ses échel
les.
Peu rassurés, M. et Mme Seghers surveil-
laient le travail, mardi matin, vers 10 h. et
demie. A un moment donné, un craquement
se fit entendre l'échelle supérieure venait de
se briser sous les pieds du badigeonneur. M.
Seghers, qui se trouvait directement au-des-
sous, che'cha a retenir le malheureux dans sa
chute, mais celui-ce güssa latérakment et les
débris de l'échelle vinrent seuls retomber sur
M. Seghers.
Le blessé fut transporté aussitót sous la
porte cochère du magasin et des témoins
s'empressèrent aussitót d'aller quérir des mé-
decins et les prêtres. MM. les docteurs La
grange, Donck et Poupart ne tardèrent pas a
arriver ainsi que M. le cure' Ryckeboer et
le vicaïre Dugardyn, qui administra l'ex-
treme-onction au moribond. Parmi les pre
mieres personnes qui furent sur les lieux de
1 accident, citons aussi M. Vandenbraam-
bussche, commissaire de police, et M. Van
den Hende. commissaire adjoint, qui organi-
serent aussitót un service d'ordre pour con-
tenir la foule, trés nombreuse, aussitót accou-
Bepos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Samedi 1"' Novembre (TOUSSAINT) j
J. DECHIÈVRE, rue de la Station, 15. J
Dimanche 2 Nov. 19x3
I. DEHOECK, 16, rue de Dixmude.
A la Prévoyante
Dimanche, a 16 heut es, a eu lieu au local
du patronage de la rue de Wervicq. la qua-
tri'me réunion trimestrielle générale de la
société de secours mutuels la Prévoyante,
sous la présidence do M. L. Coulie, vice-
président. Le nouveau curé de Comines, M.
l'abbé Delporte, a bien voulu assister a cette
réuHion. Son entréa dans la salie est saluée
par les applaudissements de toute Passern-
blée et M. le Curé prend place au bureau de
la commission.
M. le secrétaire H. Dscour, au nom de la
commission et de la société entière, remer
cie M. le Curé do la marqué de sympathie
qu'il a donr óe en daignant assister pour la
première fois a la réunion de 'a mutuelle.
M. Ie secrétaire, dans quelques détails re-
trospectits, fait l'historique de 1 institution
et fait connaïtre, pièces a l'appui, sa situa
tion a la fin du troisième trimsstre de 1913.
Li Prévoyante compiait a cette date 249
membres dont 218 adultes et 31 jeunes g ns
on dessous de 18 ans son avoir total était
de 4.984 92
Les paroles de M.lDecour et PénoBcé de Ja
situation sont applaudis par les membres de
Tassemblée.
M. le Curé D-.lporte, en termes éloquents,
fait leloge des mutualistes. JJ fait voir les
avantages incaJculables de ces institutions
et exhorte tous les membres a faire une pro-
pagande active pour enroïer le plus d'adeptes
prssiblesII reproche ensuite l'indifférence
queprofessent encore beaucoup de personnes
vis-a-vis des mutualle».
La belle et chaude improvisation de M. le
Curé est accueillie par les acclamations fré
nétiques de toute l'assembléa et a produit le
meilleur effet. Le secrétaire, après avoir
porté a la c mnaissacce des membres que
doiéuavant l'indemDité qui était de 1 50 par
jour pour les personnes soignées dans les
hópitaux, est portée a 2 fr propose au
comité de supprimer aujourd'bui, en guise
de joyeuse entrée de M. le Curé, Tarnende
des absents. Cette proposition est approuvée
a 1 unanimité et Tassemblée se termine vers
17 h. et demie. /-
Nous citons la source de ces renseigne-
ments et verrors s'ils teront conformes a la
réalité.
En tous cas, nous ne demandons pas
mieux
Disons en passant que le même Recht con
state mélancoliqiement que'le pays reste
indifférent a Tagitation anti-scolaire.
De cela, nous sommes parfaitement sürs.
Un vieil ouvrier du Vooruit sur le
point de toucher sa pension, a été renvoyé
par ses chefs, après 27 années de bons et
loyaux services. L'organe de M, Anseele
s'efforce de justifier cel acte injustifiable. 11
écrit
Sous notre régime, il ne peut être question
de tyrannie, de contrainte et d'esclavage..
Et quand la direction du Vooruit 11 doit
punir un membre du parti, elle le fait avec
douceur et encore, la mort dans Tdme.
Beau spécimen de la phraséologie du
Vooruit
Le journal socialiste Dé Waarheid
donne un autre échantillon de la douceur
du régime socialiste
A Gard, écrit-il, le citoyen Lampens est
échevin de la propreté publique.
II y a quelques jours, la direction du ser
vice de la voirie avait oblige' un ouvrier, le
nommé G. V.. de changer de service. L'ou-
vrier obéit, mais après quelques semaines il
sentit que le nouveau travail était au-dessus
de ses forces. G. V est un vieillard de 63 ans
ct compte plus de 40 années de service On
s'efforce, depuis quelque temps, de se défaire
de tous les vieux ouvriers et on ne pouvait
pas, c'videmment, manquer une si belle occa
sion. G. V. demandait de pouvoir reprendre
son travail antérieur, mais la réponse fut a la
foisclaire et impitoyable Non.
Et alors, Touvrier étaut incapable de s'ac-
quitter de sa besogne, fut congédié san» for-
malités.
Après 40 ans de bons et fidèles services,
on jette done les vieux travailleurs, sans
moyens d'existence, sur le pavé.
Et dire que le chef de ce service, est un
socialiste
En vérité De Waarheid avait raison
quand il afflrmait, il y a qu dqu s semaines,
que les chefs socialistes sont les maltres, les
plus impitcyables qui soient.
-VVV
Aux jeunes gens
M
Construction d'un Aqueduc
Un arrêté royal accorde a la ville de Co
mines un subside de 399 fr. 25 c en faveur
de la construction d'un aqueduc de long de
la route de Gheluwa a Warnêton, dans la
traverse de cette ville.
Et Tenterrement se fait avec enthousias
me.Tour les jours nous apportant la pelletéa
de terre jetée sur le cercueil du monstre.
Voici la dernière nouvelle
Les Unions Libérales-Progressives du
canton de Leuze et de Péruwelz ont rejeté,
la première a la majorité des deux tiers des
membres présents, la seconde a Tunaniraité,
la proposition des socialistes de renouveler
le cartel anticlérical, en vue des éleetio s
législatives de 1914.
Partout les libéraux s'apergoivent, mais
hélas 1 trop tard, que le cartel lts a menés
au fossé.
Depuis M. Hymans, leader du parti, jus-
qu'aux obscures lumières de Péruwelz, tous
le constatent.
Ils s'apercevront aussi que, quand on a
cassé hs carreaux, il est difficile d'en recol-
ler les more aux.
Les fils des catholiques sont déja une élite
puissante ils seront demain la seule élite
Ils verront, ceux-!a, vous verrez, des jours
meilleurs que ceux que nous avons vus. lts
seront recherchés par ceux qui demanderont
enfin autre chose que des paroles das coeurs
épris de justice et de fraternilé autre chose
que des générosités faites de Targent de tous:
le sacrifice de soi ils auront la coufianca
d'un peuple qu'ils aurons servi sans le flat
ter. lis édifieront c'est-a-dire qu'ils seront
des M isseurs Leur edifice 1 e ressemb'era
au passé qu'autant qu'il y faut ressembler
pour ne pas renier Texpérience et le sens
commun. Je crois que ce sera l'arfc nou
veau inutilement décrété ailleurs. lis n'au-
ront pas peur des hommes, cela va sans
dire, ni des injustices tentées contre eux, ni
de la lutte, ni du reste mais ils n'auront
pas peur non plus de leur propre foi. Ils se
ront catholiques sans épithète... lis défen-
dront l'égl'.se sur tous les points oü sa divi-
nité nous est garante. Ils trouveront qu'il n'y
a point de petites erreura dès qu'elle a
condamné point de petites dévotions, dès
qu elle a peraiis point de petite obéissance
dès qu'elle demande. Ils seront les bons
cornbattants et, j'en ai le ferme e:-poir, les
vainqueur8 dans ce comb&t doet parlait, aux
Cortès espagnoles, M. Vasquez de Mella,
quand il disait, le 21 décembre 1910 Le
moment est arrivé de prendre parti oour ou
contre la Croix, sous les I ranches de laquelle
se livrera la dernière bataille du monde.
RENÉ BAZIN,
de Tacadémie frangaise.
(Les Hommes de Demain)-
"vV^
rue
YerS la victime fut transported a
hopital oü elle ne tarda pas a rer.dre le der
nier soupir.
Le Recht, organe démocrate, se livre a de
tristes réflexions sur le sort de Topposition
clans la Fl&ndre Orientate, aux prochaines
elections législatives.
II annonce que les libéraux garderont bien
difficilement leurs positions. Les socialistes
seuls ont fait passer M. Rens a Alost et M.
Persoons a St Nicolaset comme ils D'en
ont pas eu la moindre reconnaissance, ils se
désintéresseront del'affaire.la foisprochaine.
Dans les autres arrondiasements, les libé
raux seraient en aussi triste posture.
Enfin, le second siège socialiste a Gand
serait fort compromis.
Le citoyen De Brouckère, combattant dans
le Peuple la loi scolaire, laisse tomber
cette phrase admirable De quel droit les
catholiques prennent ils notre argent 1
Nous voudrions d'abord savoir de quel
j droit les administrations carteliistes em-
ploient sans oser toujours Tavouer l'ar-
gentjdes catholiques a soutenir un enseigne.
ment qui ne peut convenir a ceux-ci et a
entretenir des oeuvres ou entreprises anticlé-
ricales, telles que patronages laïcs, vestiaire
libéral, etc., etc.
Nous voudrions savoir aussi de quel droit
Ton prend Targent des catholiques p0ur
Tuniversité magonnique et l'orphelinat ra-
tionaliste
'♦r
V\A
0