Intérieur Après une Conférence du E. P. LEBBB 48® Année Nö 4813 Aux Catholiques de 1'Arrondissement La loi scolaire Oraison funèbre La Chambre TELEPHONE 52 TELEPHONE 52 Le Journal d'Ypres paratt une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. $0 par an pour tout le pays; pour Pétranger le port en sus. On s'abonne au bureau du journal et a tous les bureaux de poste du royaume. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a I'adresse ci-contre. CALLEWAERT.de MEILENAERE Rue au Beurre, 36, YPRES Prix des annonces Annonces15 centimes la ligne Réclames dans le corps du journal30 cent, la ligne Insertions judiciaires 1 franc la ligne Est-il nécessaire de présenter si nos amis le JOURNAL D'YPRES, organe catholiquc de VArrondissement? II y "a 48 ans qu'il fut fondé, qu'il est sur la brèche, menant le bon com bat pour Dieu et Patrie. Les catholiques le connaissent et lui sont attachés. Bien des fois nous avons entendu exprimer le désir de le voir se dév el opper et étendre son champ d'action. Défcrant a ce voeu, le Comité de Re daction a décidé d'agrandir le format afin de pouvoir augmenter le nombre des publications, des nouvelles locales et des correspondances de l'arrondis- semer.t. Nous ne doutons pas que cette trans formation sera bien accueillie par nos abonnés, nos lecteurs et nos amis. lis nous seront reconnaissants, nous en sommes certains, des efforts faits par le comité de Rédaction pour leur donner satisfaction et nous sommes persuaclés qu'ils soutiendront par leur influence,, par leur propagande et par leup collaboration 1:oeuvre de la bonne presse locale, De notre cöté, nous tacherons de veiller a ce que chaque semaine, no- Ire organe puisse plaire a tous, non seulcment par sa rédaction mais aus- si par sa présentation. Fidéle a la ligne de conduite qu'il s'était Iracée et qu'il a suivie depuis sa fondalion, le Journal d'Ypres conti-, nuera k défendre vaillament la Reli gion, la Patrie et le programme catho lique. La Rédaction, ■VVV Un discours de M. Nolf Le Progrèsa édité, samedi der nier, un numéro spécial, publiant la phraséologie de Monsieur Nolf et les éloges qu'elle a obtenu dans les or- ganes 'du parti des lumières, M. Monville, a la Ghambre, a déclaré qu'a cc discours, on ne répondra pas. Ne répondons done pas, Co ri le ntons-nous, sans grand espoir de sue Cés, de demander quelques éclair- cissemonts a M. Nolf ou a son organe si largoment hospitalier. Voyons, M. Nolf est député pour Ypres, R connait done spécialement le cjwf-4ieu de son arrondissement et il "'Mac pas téméraire de croire que ses appréciations générales doivent, au moins dans quelque mesure, se rap- porter k la ville d'Ypres, Nous citons On a parlé beau coup de la liberté du père de familie catholique au cours de cette discussion; mais on semble oublier que si les pères de familie ca tholiques, k tort ou a raison, se plai- gnent de certaines administrations com- munales, nous qui sommes ininorité dans les Flandres, NOUS AVONS BIEN D'AUTRES GRIEFS A INVOQIJEP. CONTRE LES ADMINISTRATIONS CLERICALES AUXQUELLES NOUS SOMMES LIVRESi L'enseignement public, loin d'y être encouragé, y est totit au plus toléré dans maintes communes il n'exisle plus dans d'autres, il est insuffisam- menl organisé, DANS TOUTES IL EST SACRIFIE A L'ENSEIGNEMENT LIBRE ET CLERICAL, qui lui fait la concurrence avec la complicité non déguisée 'des pouvoirs publics. Et M, Nolf de conelure triomphale- - ment Ce manque d'écolcs contmunales et aussi leur insuffisance dans certaines localités créent en Flandre un régime e contrainte qui est la négalion même e la liberté 'du père de familie. Nous serions bien curieux de savoir comment l'orateur, applaudi par la gauche pourrait bien justifier ses ap préciations en ce qui concerne la ville d'Ypres. Nous voudrions bien le voir préciser en quoi l'administration com munale d'Ypres manque de correction a l'égard des écoles officielles. D'ici la, nous suspendons la discussion,-sa- chant par expérience que ce ne se- rait pas la première fois que l'organe de M. Nolf évite ce terrain de discus sion. Et si d'aventure le Progrès produisail des griefs dignes de consi- dérations, nous n'aurions pas de peine pour montrer comment, a Ypres, 1 en- seignement officiel n'est pas mis a la portion congrue admise par le législa- teur. Encore une petite question pour fi- nir. M. Nolf s'est plaint de l'ab- sence d'écoles "comtuunales dans cer tains hameaux éloignés du centre des communes a territoire étendu. En ce- ci, il a cité la ville d'Ypres comme digne de ses repröches, L'organe de M. Nolf ne pourrait-il pas nous dire en quel endroit, sur le territoire d Y- pres, il faudrait établir une école communale pour y abriter la liberté des pères de familie On ne ïéportdra pas au discours de M. Nolf. M. Monville l'a déclaré a la Chambre, et c'est une affaire entendue. II resle encore a préciser, au moins pour ce qui regarde le chef-lieu de l'arrondissement, réloquence abondan- le. mals pnrfnic nnageu3C, de, M.'Nolf. -s~VV^- M. Paul Hymans, le chef de la gau che libérale, vient de faire, dans la Chvoniquel'oraison funèbre du fameux cartel, qui devait anéantir le parti ca- tholique. Les aveux du député de Bruxelles sont amusants a recueillir. II reconnait qu'il y a lieu pour le libéralisme de se dégager de toute al liance, qui aurait pour effet d'affaiblir la personnalité du parti. Le corps élec- toral redoute les combinaisons fon- dées sur le rapprochement du parti li beral et. du parti socialiste u Des li- béraux avaient l'impression que le par ti libéral sacrifiait a des préoccupations de tactique quelque chose de son pa- trimoine ou de son individualité. Le public, le grand public, aime, en politique plus qu'en toute chose, la clarté. Pourquoi n'avoir point prévu tout cela, se demande M. Hymans. Et il répond II fallait, même au prix d une imprudence, faire crouler le ré gime clérical. Le moment semblait venu de réduire la majorité en pous- sière.- La campagne contre le projet Schol- laert avait provoqué un rapprochement des deux gauches. Le succès avait créé un formidable élan, II fallait marcher, aller de l'avant, tenter lesort, faire l'expérience. Elle a été faile dans les conditions les plus propicés, au milieu d'un con cours admirable de circonstances. «Et elle a échoué. II faut done, maintenant que le parti libéral affirme sa personnalité, éviter des confusions oü ses couleurs pourraient palir et s'effacer. La situation politique ne donne pas l'espoir d'une revanche immedia te»: et il n'y a rien a gagner que la satisfaction intime de rester fidéle a soi-même et d'accomplir son devoir. II faut se garder de refaire aujour- d'hui la même chose qu'il y a deux ans. Que 'de vérités contenues dans ces quelques lignes Mais aussi que d'a- mères réflexions M. Hymans reconnait tont le mal que l'odieux cartel a fait a son parti et il laisse deviner nombre 'de pensees, qui lie son! pas écrites. Les regrets cuisants de M. Hymans conccrnant la conduite louche et avi- lissante que lui et ses adeptes ont cue, ces dernières années, nous importent peu. Ce que nous tenons a épingler, ce sont les sentiments par lesquels M. Hy mans a passé, depuis qu'il est au Parlement. «La majorité catholique s'effritail.de puis dix ans... La campagne contre le projet Schollaert avait provoqué un formidable élan- Le cartel a marché a Passant.... au milieu d'un concours admirable de circonstances-. et le car tel a échoué Que faut-il faire La situation ne donne aux libéraux aucun espoir d une revanche prochaine lis ont pour de voir de reconstituer leurs forces, de re tro liver leurs troupes, de réorganiser leur action, et, ce faisant, ils auront la satisfaction de rester fidèles eux- mêmes Voila qui fait une belle jambe aux amateurs 'de porte-feuilles ministériels! Voyez-vous ce pauvre parti libéral, qui, en l'an de grace 1913, va seule- ment reconstituer ses forces ct re- trouver ses troupes Mais quand sc- ra-t-il done prêt pour la bataille M. Hymans a raison de confesser que la revanche n'est pas prochaine. II aura même le temps de coqueter a nouveau, si le coeur lui en dit, avec MM. Van- dervelde et consorts, sauf a recevoir en core de temps a autre, comme par le passé, quelques coups de pied la oü le dos change tie nom. Pour les annoiices de France et de Reiffique (excepté les deux Flandres) ^adresser S l'AGENCE HAVAS Bruxel- les, rue d'Argent, 34, et Paris, 8, Place de la Bourse. Séance du Mardi 2 Décembre M. Borginon (cath.) developpe son inter pellation k M. le ministro des fioancti au sujet du recrutement de ses agents et de leur promotion, particulièremeat a l'entrepot de Bruxelles il sa plaint de ce que les wallons seraient préférés aux flamands dans l'admi- nistration des douanes et notamment de ce fait que le poste de vérificateur dei douanes aurait été réiervé i un fonctionnaire necon- naieiant pasle flamand. M. Leute, ministre des finances, répond par dei chifïresle periennel des contribu tions directes, douanes et accises compte 8 623 fonctionnaires, dont 5.367 flamands et 3 S86 walloBs. A l'entrepöt de Bruxelles il n'est nullement néceBialre que tous les fonc tionnaires connaissent le flaaand, puiaque sur plus d'un million de documents qui y sont délivrés chaque année,il n'y en a qu'une quinzaine qui soit rédigés en flamand a la demande des intéressés. D'après Af. Henderickx (catb.) lesgradés qui ne connaissent pas le flamand sont ma jorité et les douaniers flamands arrivent beaucoup plus difficiLmentaui fonctions de sous brigadier et de brigadier que les doua niers wallcns. M. Levi:, ministre des finances. II est inexact qu'il y a plus de gradés wallons que de gradés flamands. En efïat, sur 44 lieute nants des douanes dans tout lo pays, 23 sont flamands sur 69 sous-lieutenants, il y a 4i flamands et 25 wallonssur 482 brigadiers, il y a 272 flamands et 210 wallons, et sur 918 sous-brigadiers, il y a 532 flamands et 386 wallons. Af. Van Cauivelaert (cath.). II faudrait que le nombre de gradés soit augraenté en pay3 flamand il y a disproportion entre gradés et préposé» flamands comparative- mtnt au nombre de gradés et préposés wal- lens. M.lePrésident déclaré la discussion close. Af. Debunne (soc.) interpelle M. le minis tre des finances au sujet de l'interprétatien qu'tl donne a la loi du 12 décembre 1912 établissant une taxe d'ouverture sur les dé- bitde boissons alcooliques et sur le refus d'autorisation aux débitants habitant le» frontières, de vendre do l'alcool. En ce qui concerne le second point, Af. le ministre des finances répond qu'il n'est pas l'autsur des iègles administratives relatives la veate dugenièvre dans le rayon-frontière de la douane elles remontent de 1822. Loin de les avoir renforcées il les a adoucle» et a donné l'autorisation chaque fois que la mo- raiité de l'intéreisé et les circonstances de lieu, telle la proximité d'un poste de douanes, etc., donnaient des garanties contre la fraude. Quant a la loi du 12 décembre 1912, les N ous sommt s beureux de publier aujour- d'hui le portrait du R. F. Lebbe avec quel ques vuvs se rapporlatt a ses"mi?sions. Voila treize ans que Mgr Favier, a son dernierj voyage en Euiope, emrnana nqtre concitoyen de la Maison internationale d'é- tudes que les Prêtres de la Mission ont établie k Rome. C'était un religieux tout frêle, qua paraissait devoir consumer fort vite la flsrnme de l'esprit et de l'dme. La même flamma [brule toujours, bien que le jeune missionnaire se roit dépensé sans mesure. Prenant a la lettrale mot de St Paul qui se faisait grec avec les grecs et gemils avec les'gentils il s'est identifié avec le R. T. LEBBE peuple qu'il évangélise et est devenu un des plus laborieux ouvriers de l'énorme mouve ment de conversions, qui sous la direction de Mgr Jarlin, a suivi les massacres de 1900. Qu'on en juge par quelques chifïres Ordonné prêtrs a Pékin en 1900 et nom- mé, après quatre ans, directeur du district, le Père Lebbe n'a pas été attaché A moins de sept posteB, dont cinq cousacrés exclusive- ment a révangélisation de la province de Tchely. Dans Bon premier poste il a vu,après cirq mois de résidence, le nombre de chrétiens B'élever de 700 aSOOO.DéplacéA Han Ts'oen, il a porté Ia population chrétienne, en 7 mois, de 1000 k 2500 Ames. A Tien-Yng, oü il a séjourné enBuite pendant ud an, il voit monter le nombre de chrétiens de60 a 1500. Pendant une résidence d'un peu plus d'un an k Tchou Tchéou, la population chrétien ne passe de 3000 A 8000 porsonnes. Enfin, a Tien-Tsinfou, oü il réiide 5 ans, le Père Lebbe a la consolation de voir passer le chifffe de ses paroissiens de 5000 k 40.000. Pareils rémltats sont a coup sür, visible- ment marqués du doigt de Dieu. Ils consti tuent, au milieu de Involution totale que subit la Chine, un moment historiqua unique. Une p'uma amie a recur il i du l'ère Lebbe les intéressantes appréciations qui suivent. Un premior trait géi éral d'abord le catholicisme jouit présentement d'une totale liberté en vertü de la Constitution elle-même. Ce n'est pas un vain mot. Lorgqua tout ió- cemment le nouveau vicaire apostolique de Tien-tsin, Mgr Dumont.vint prendre posses sion de son poste, il ne fut pas seul ment arcueilli a son arrivée par le cortège de notre Union Catholique le gouverneur, le premier personnage de Chine après le président de la République.envoya a la gare dispositions imcritcs au budget des voies et moyers pour 1914 répondent d'avance anx reclamations de M. Debusne les anciens cafetiers poarront après le vote de ces dis positions, ouvrir un nouveau débit sans de voir payer ia taxe d'ouverture et on rem- boursera a ceux qui l'ont payée. La discussion contfnuera njardi pro- chain. Séance du Mercredi 3 Décembre Projet de loi scolaire. Discussion des articles. M. L. Huysmans (lib.)développe la thè»e de l'inconstitutionnallté du projet. D'après U.i l'articl» 17 de la Cosstitution intardit toute intervention et tout controle de l'Etat sa voiture de gala, sa gar dé militaire, sa propre mu- sique. Plus de 3ü0 hommes du bataillon des volontai res vinrent donner a l'é- vêque le salut des armrs. Mais vou8 me demandez quels avantages spéciaux recèle peur la propagai de du citholicisme le nouvel ordre de choses en Chiue. Je vous repondrai que ces avantages doivent se chercher dans les besoins profonds que ressentent les Chinois et qui résultent di- rectemeDt du mouvement actuel il en est d'ord e in tellectnel, qui se résument dans un désir immense de s'assimiler les coDnaissancrs des Européens; il en est d'ordre moral, qui sont engendiés par la viejlle morale confucianiste. Les Chinois qui peLsent sentent que la crise acluelle est decisive pour leur pays, qu'elle risqu-j d'en auaener la ruine au lieu d'en assurer le progrè3, si la religion ne donne aux consciences uue rectitude éclai- rée. Ils ob ervent avec inquiétude, A la gau che du mouvement progressiste siocère, un parti d'arrivisteiqui jettent a la mer avec les coutumes de l'ancieu régime chinois,les lois essentielles de l'ordre social. Ce n'est done pas le seul changement du gouvernement, disent üs, qui sauvéra i» Chine du Daufrage moral... C'est sous 1'em- pire de ces préoccupations que certains avaient caressé le prejet paradoxal de res- taurer intégralement le vieux confucianisme, méoonnaissant que le confucianisme n'a jamais été une religion, qu'il n'est qu'une philosophic, et une philosophic de l'auto- cratisme. Mais les progressistes clairvoyants ne cachent pas leur conviction que, seul, le christianiBme peut fournir a la Chiue les moyens de continuer a se moderniser en évitant le naufrage moral. Un groupe de jeunes païans a même essayé de ausciter, a Pékin, une Associatioa, formée d'une élite intellectuelle, se proposant explicitement pour but la diffusion des idéés chrétiennes pour assurer le succès du mouvement réfor mateur et de sauvegarder des déviations ré- volutionnaires. Ces tendances christianophiles sont con fuses toutefoi3. La plupart de ceux qui les professent ne dis'.inguent guère le protestan- Le R. P, Lebbe au milieu de petits Chinois tisme du cathul.cisme.Et c'est ici ques'affir- me comme condition de Ia propagande catholique la satisfaction des besoins intei- kctuel8 que je vous iadiquais au début de cstte conversation. La Chine veut, d'ane volonté proionde; réaliser les mêmee progrès qua le Japon pour y arriver, elle désire, avec una fervour que vous ne soupconnex pas, l'enseignement eurepéen, l'enseigne- ment scientifique, l'ensaigoemant technique. Elle se tournerait vers leB protestants si les catholiques ne le lui offraient pas. II est per mis d'espéren qu'elle Be donnera au catholi- cisme si nou» répondons pratiquement k ces En sorte que le «moment historique» de la Chine actuelle se résumé par ce di lemne: ou catholique ou protesUnte.suivant que les catholiques ou les protestants pren- dront la tête de L'enseignement C'est ainsi que sa pose, en effet, le probième, conclut le P. Lebbe, et ajoutez que le catholicisme possède sur le protes tantisme ua avantage capital. Ayant seul, véritab!ement,les paroles de la vie éternelle, transcendant aux intéréts spéciaux des na tions particulières, universel par essence, il est seul capable d'inspirer, de régler, de sanctifier même le patriotisme des autres nations. Les Chinois se rendront pompte, bien vite, qu'ils n'aliènent rien de leur indé- pendance nationale, dans ses susceptibilités les plus délicates.en venant, comme des fils, a cette Eglise catholique romaine que le Christ Jésus a plantée sur la terre et dont les branches doivent abriter tous les peuples du monde... Chinois revenant de la chasse dans l'organisation et l'administration de l'enseignement libre. Si l'uniTersité libra de Bruxelles revolt des subsides cè n'est pas ex vsrtu d'une loi mais en suite d'un vote an nuel du conseil proviccial. L'orateur invoque une citation de M. Woeste et se fende sur l'avis de MM. Bars et Dupont. personnellement en cause, je lui répondrai cecije a'ai jamais dit que le droit public puisse sa prescrirs, mais que dans les Cham- bres, dont nombre de membrés avaient suivi les travaux de la Constituante, on avait voté des subsides sans que l'exception d'irroon- stitutionnalité ait été sou lev éa. Neus n'ad- mettons pa. que la loi puisse organiser l'en- 8tign5ment libre oe que nou» tou on qu'il ne soit pas traité en paiia, ces point de vue budgétaire il éo?t P ,ur mêm» rang que l'enseignement e icie M. Goblet (cath.) - Le 1" paragraphe de Partiele 17 de la constitution n est pas e Cause le projet se borne A organiser att - butlon des subsides aux écoles qui observeis les conditions prescrites par ia loi de is9- Or aucune école n'est tenue de sabteindre A observer ces conditions. Et si 1 Etet nx aucune obligation coustitullionnedl. de «b- sidier it a iflcontestablement le droit x subsidier moyennant ceI-tai°'s c;^ 1 Le sécböd pftEegrapl'e de 1 art. Journal Ypres Organs Catholique de 1'Arrondissement IMPRIMEUR-ËOITEUR V „O ardouvoa «opii «iiuiia. M. Woeste. M. L. Huysmans'm'a miS

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 1