Chronique Yproise
GUronlQUB I'drrondissemeni
nee de l'Abbé GESAR QEZELLE
Actes Officiels
Ploegsteert
dominical
I DE SERVICE
S BELGES
4C '^iiUuyyiiiiUÉijÉyuü
êlicieux que donna, san edi so'r, a la Jeuness9 Catholique Yproise, le
tesar Gezelle. Les quatie sections paroissiales des jeunes gardes
-- s'étarent dom rendez
vous k la salie St-Michel,
pour enterdre ce vrai
ré.ital barmoLieux et
artistiqu nies oeuvres du
prêtrc-piète Guido Ge
zelle, magistralem ntin-
terprétó par son savant
neveu. Celu'-.ci a fait con-
um re l'idéal du gra id
pc ète fl tmand dont les
pnési-s, les chat ts et les
prières ferment un pro
gramme d'admirai le psy-
chologiecbiétience chau-
tant les oeuvres du C/éa-
tcur.Ti ur a tour graves,
barmonieuses, douces,
ti isfes, joyeuses.il atteint
jusqu'aux sommets de
1 humanité triomphante
par sa foi dais la divini-
té, chantant da s ui o
langue i-ubl me le \rai, le
beau et le bien.
Uq intermezzo mu
sical de quelques oeuvres
du maitre fut interprété
avec talent par nos con-
oslyn, ba-fyton, et L. Verliaeghe, pianist0. Un silence religieux fut
ïesse littéralement suspendui aux lèvres du puissant orateur. Une
ïi tut kite et M. le préfSt Dugirdya se flt l'interprète de l'assemblée
it r le bienfaisant conféreecier.
;Abbé Ccesar Gepelte
is le 12 décembre
't de l'année tnais
èveté est détenuex
on de minute prés,
qui se suivent du
inclus.
i <c saut de puce
ié 1 minute le 2(5
'Sr se ré-
le puce».
i 31, 1'augmentation
in pas de 4 minutes,
seulement pendant
•ore.
pour la première
jour, non pas le
seulement le I fé-
certains journalis-
vulgarise? la scien-
nt tout simplement
[u'ils 'disent de la
lus ou moihs exact,
'en l'année 1581. Le
le la Ste Luce, était,
oque, en avance de
ndrier vrai. Grégoi-
ibscurantm t mu
>se, et ordonna que
appellerait le 15 oc-
rétablir la eoncor-
en 1913, au calen-
vraiment, cela dé-
lermises.
de journaux auraient
lis exigent toujours
4 plus de pages, en
a reduction du prix
i ont pour leur ar-
alistes, fort mal pay-
sont ils ne .peu-
e pas, a cc. p.rix-la,
des nquvellës et. de
W
a io h. du soir,
ïi Déc. igi3
rue de Menin, 6.
)écembre (Noël)
ENS, rue de Lille, i3.
([lie la Brabanconne
•e chantée avec Fac
et que, plus lente et
tdre, plus vive et aler-
a cadence cómpliquéej
iversité un sens plus
vrai. Encore faut-il
et qu'on n'en rougisse
magnifique du Leeuw-
Ie rythme charmant
urcux Liégeoismêmc
utillant du Doudonde
exutoires un peutrop
irit national. C'est un
faire répéter, a l'é-
famille, 1'h.ymne in-
in Campenhout. Car
avoureux sur les pa-
rorrigées par Af. Ro-
1 'accent propre aux
e on aux lèvres wal-
Xatix fran-
Conseil Communal
Séance du i3 décembre igi3
Sont présents MM. Rei Colaert, bourg-
mes.re-président, Ernest Fraeijs de Veubeke
et H'ppolyte Vandenboogaerde, échevins,
Charles D'Huvettere, Remi Bouquet, Henri
Sobry, Heniy Iweins d'Eeckboutte, Cyrille
Lenrihicu, Albert Biebuyck, Charles Baus
et Félix Stiuye, cor.seillers, Georges Vidor,
sccré aire.
La seance est ouverte a 5 heures. MM.
Fiers et Siys se trouvent empêchés d'assister
a la téance.
Le p-o.ès-vet bal de la dernière séance est
lu et approiiN
M. le Bourgmcstre donne lecture d'une
dépêche ministérielle dans laquelle il est dit
notamment que l'administration communale
peul porter a 6oo t x.mplaires le nombre de
40oaffi:h<s (il s'agit de lkffiche réclame ar-
tistique de la ville d'Ypres) mentionné dans
la rt»i[USrhe du ai aoüt derutcr, metlant ainsi
la vi 11e d'Ypres dans une situation des plus
favorables en comparaison des localités de
même importance touristique. Trois cents de
ces affiches seront placées dans les garts de
l'Etat beige.
La susditc dépêche lappelle également que
depuis une douzaine d'anné.s l'admïuist a-
tion dis chemins de fer a signalé, ia t 5
l'étrai g r qire dans le pays I'lmportance
archéologique d'Ypres par une publicité
systématique faite de diverses manières
En ce qui concerne les moye.ns de cc mmu-
nication dont disposent les visiteurs de notre
Vtlle, la dépêche ministérielle fait observer
qu'tls sont en rapport avec l'importance et les
néccssite's du trafica desservir.
Le conseil aborde l'examen de l ordre du
jour.
1. M. le Bouigmestre dépose sur le
bureau le rapport du collége sur l'administra
tion e; la situation, des affaires de la ville
pendant l'enercice 1912.
Suivant l'usage ce document sera imprimé
et: distribué aux membres du conseil.
2. M. le Bourgmestre dépose sur le bu
reau le budget communal pour l'enercice
1914. II propose de tenir une séance des
Ljumière le siège du beau langage. Le
centre francais garde le privilege de
ia phonétique idéale la Touraine ac
torde son accent a sa lumière et t\
ses lignes et le jardin de France est
un lieu predestine a la mesure et a
l'harmonie.
Mais, saus parler de l'envabisscment
cosmopolite, dont faction est deplora
ble sur les moeurs et sur les lettres,
et nul n'en patil plus que le Ihéa-
ti*e, la centralisation parisienne est
1" receptacle des forces el des ambi
tions provincial es. Rien 11'est plus cu-
ljieux, que d'assister, par excmple, a
line reunion d'un corps intellectuel vé-
tlérable. Je me souviens d'une assem
bler générale de l'Institut, toutes clas
ses réunies. Les académies avaient
chacune délégué tin orateur. Ce fut un
beau défilé de compétences et d'illus-
trations. Or, une chose m'obséda, que
tiics voisins remarquèrent a peine
c|ès I'exorde de cbaque discours, unac-
ccttl différent perga, s'établit et domi-
tïa, enfin, dans l'émolion, l'ardeur per
suasive, l'éloquence. Celle-ci parut in-'
sections réunies, lesamedi 20 décembre a 3
heures, pour l'examen de ce document.
Cette proposition est adoptée.
3. M. le Bourgmestre dépose sur le bu
reau le compte de l'enercice 1912 et le bud
get pour l'enercice .1914 de l'administration
du bureau de bienfaisance.
Ces documents sont renvoyés a la 3® com
mission pour examen et rapport.
4. Le conseil émet un avis favorable
sur une délibération par laquelle le bureau
de Bienfaisarce demande a être autorisé par
la députation permanente a faire l'achat de
200 actions a frs 26. de la société pour la
construction d'habitations ouvriers Eigen
Heerd
5. Le conseil fixe les sommes a payer a
titre de libéralité en faveur des pauvres par
des demandeurs en concession de terrain*
pour sépultures.
6 Le conseil renvoie a la commission
compétente pour examen et rapport ls
compte de l'enercice 1912 desHospices civils
7. M. le Bourgmestre donne lecture de
la délibération par laquelle Ia commission
administrative des Hospices civils demande
a pouvoir exposer en vente publique sur une
mise a prix de frs 894 une parcelle de terre a
labour, sise a Zonnebeke.
Après en avoir déiiberé, le conseil émet
un avis favorable sur la susdite délibération
aux fins d'approbation par la députation per
manente.
8 Le conseil avise favorablement aux
fins d'approbation par la députation perma
nente, la délibération par laquelle la commis
sion administrative des Hospices civils de
mande a pouvoir vendre de gré a gré a M.
Henri Adriaen, vétérinaire a Popetinghe, au
prix de frs 170 une parcelle de terre a labour,
sise a Brielen.
9. Le conseil émet un avis favorable
sur la délibération par laquelle la commission
des Hospices civils sollicite Ia délivrance en
nature d'une certaine quanti'é d'arbres et de
sapins ainsi que l'autorisation de vendre par
adjudication publique tous les autres bois
énumérés dans la dite délibération.
10.Le conseil arrête le budget de l'école
de musique pour 1914, a la somme de frs
9100 en recettes comme en dépenses.
M. Sobry estime qu'il y a lieu de féliciter
M. Henri Vanden Abeele, Directeur de
l'école de musique d'Ypres pour le brillant
succes qu'il a remporté au concours interna
tional de gênes.
M. Bouquet critique un article qui a paru
dans une revue flamande et ou l'auteur
après avoir fait l'éloge du compositeur, M.
Henri Vanden Abeele, prend 5 part ie l'ad
ministration communale a propos d'une
question de langue.
M. D'Huvettere a également un mot de
désapprobation pour cet article de'sobligeant
M. le Bourgmestre rend hommage au ta-
nom du conseil pour Jes distinctions qu'il
vient d'obtenir.
11. Le conseil arrête le budget de l'éco
le ménagére communale pour 1914 a la som
me de frs 5320 en recettes comme en dépen
ses.
12.— Le budget pour 1914 de la Bi-
"bliothèque communale est adopté tel qu il
est présenté par la commission administra
tive de cette institution, savoir reeettes
frs. 1760.22, dépenses frs. 1750, encedent frs.
10.22.
13. Le conseil émet un avis favorable
sur la délibération du bureau des marguil-
liers de 1 église St^Martin tendant a pouvoir
accepter le legs de fr. 3ooo, fait a la dite
église par Mile Marie Joos.
14. Le conseil émet un avis favorable
relatil a l'organisation d'un cours de sté*
nographie a la section commerciale de 1'ecole
moyenne de l'Etat a Ypres.
Le traitement du titulaire a désigner sera
a la charge exclusive du Trésor public.
15. M. le Bourgmestre Nous allons
avoir l'extrême bonheur de pouvoir fêter
sous peu le centenaire de Mme Nathalie
Verolleman, veuve Léopold Maillard, née a
chez pons Voici un professeur gan-
tois, (locteur en philologie, expert 5
l'exposé didacLique, et solennel ainsi
qu'il convient. Son franqais, correct
grammaticalement et syntaxiquement
se gonfle de toule l'envergure de ses
joues, s'allonge de finales ou les brè-
ves prennent une importa-nce imprcvue,
delate en des explosions gutturafcsyel
route a travers les souorités d'un pa
lais battü par une langue vigourensè --
II est comique, dit-on, Peut-êtr.e. si
c'est un Prudhonnne satisfait de lui-
même et plein de sa propre importance.
Le comique de la vie y trouve une ma-
lièrc large el grasse oü des traits plai-
sanls enfoncent un profil énergique et
amplemént découpé. L'accent compléte
peut-être le ridicule. II 11'y joint pas
du grotesque, L'homme parle comme lc
voeu de son sang, l'habitude de sa vie,
la conlagion de son milieu le portent
a parler. 11 est tnieux Iui-mcme, plus
vraiment, dans ce frangais exact que
l'accent flamand appmpric a la race,
aux moeurs, au cadre -
Et il est absurde de trouver dans cet
accent, élcmenl de comique et dc rca-
Routers le 26 décembre 1913. Ce Jubilé qui
est de 'bon augure pour les yprois mérite
d'être" fête avec un certain éclat. Cette fête
d'ailleurs sera bien accueilüe par tous, sacs
distinction politique. La ville a décidé d'of
frir un banquet aux enfants et petits enfants
de la jubi!aire,auquel seront invités les mem
bres du conseil communal ainsi que les
membres de la commission administrative
des Hospices civils. Enfin on aura les mêmes
festivités que partout en pareil'e occasion et
onjpourra dire qu a Ypres on vit longtemps.
D'ailleurs les statistiques sont la qui le prou-
vent Les frais s'é èveront a 1200 francs. II
y a lieu par conséquent de voter le crédit né
cessaire pour faire face a cette dépense.
Le conseil al uoanimilé accorde ua subsi-
de de 1 '200 fr.
16. Leconseil après avoir votéi'u gen-
ce émet un avis favorable sur la délibóra-
tton du conseil d'administration de la société
de 8ecours mutuel oud leerlingen der stads
school tendant a pouvoir accepter le legs
fait en faveur de cette socié.é par feu M.
Pierre Wydooghe.
M. Bouquet demande que le co lége
veui le bien rechereher les moyens de retcé-
dier aux courauts d'air dont se plaigneut
tous le» locatairts des étaies de la Halle aux
(iacde. Peut-être faudra-t-il déplacer l'une
des deux portes.
M. le Bourgmestre invite M. l'échevio
Fraeijs de Veubeke k faire examiner c.tte
affaire.
La séance publique est levée k 6 h. 20.
La Centenaire d'Ypres
La ville d'Ypres cló'.urera l'année jubilaire
1913, en fêtant le lundi 29 Décembre le cen-
ttème anniversaire de la naissance de Natha
lie Verolleman, veuve Maillard Leopold. La
sympathique centenaire demeure cour des
Veuves, rue des Riches Claires sa fille So
pbie, veuve Baratto, née le t3 Septcmbre
1840, habite avec elle et lui prodique tous les
soins de la piété filiale qui chrz elle, ne vieil-
lit pas avec l'age. L'extrait de facte de nais
sance communiqué a i'état civil d'Ypres, était
rédigé en ces termes L'an mil huit cent
treize, le vtngt six, Thérèse Verolleman,
fille de Jean, profession de chasse-marée et
de Barbe Callebert, ton épouse -Son père
décéda a Roulets, Nitnwmarkt 39, le 14 Dé
cembre 1824 et sa mère, Nieuwmarkt 10, le
20 Décembre 1829. Nathalie n'avait pas seize
ans et déja elle était orpheline de père et de
mère mais elle était gaillarde, courageuse,
enjouée. Elle ariiva a Ypres, oü fair est sa-
lubre et l'eau bonne a boire, quoiqu'en di
sent les préjugés des palais trop délicats, et
elle prit place dans la barque nuptiale a cö'.é
de Léopold Maillard. De cette union sont
issus onze enfants dont cinq sont encore en
vie. La longévité semble s'acclimster dans la
familie Maillard. Atnsi, le susdit Léopold
Maillard, né a Ypres 12 Juin itfo», mourut
le 1 Mars 1898 si soeur Marie, d'une année
plus jeune, le suivit de deux jouts dans la
tombe; son fiére Joseph, dit Joos, né en
1815 décéda en 1910, et un autre ftère Placi
de né en 1823 paya son tribut a la nature en
1913. Nathalie Vcro'leman par son union
avec les Maillard, semble avoir hérité de leur
longévité familiale, mais en cessant d'être
nonagénaire pour devenir centenaire, elle
tient a y mettre le comble et..,. elle n'a pas
tort. Moïse, 1 hornm-, inspiré de Dieu, dit
que nos jours ne vont ordinairement qu'a
soixante dix années, que si les plus forts vi-
vent jusqu'a quatre-vingt ans, le surplus
n'est que peine et douleur Ps 89, 10.
Mais if n'y a pas de règle sans exceptions;
noire he'ro'ine ne connait guère la peine et la
douleur il est vrai que son ou'ie est un peu
dure, sa démarche moins sure, son dos légè-
rement vouté, sa mémoire affaiblie mais, a
vrai dire, elle ne connait pas la souffrance
de la maladie, et sa robuste constitution porte
vaillammant le poids de tout un siècle.
E le est la quatnème centenaire de la ville
d'Ypres depuis la révolution de 183o: 1) Ma-
rie-Francoise Petyt, veuve de Louis Baus née
a Ypres le 3t Mars 1732, y décédé le 9 Mars
ce supplément de richesse intellectuel-
le et morale que le tempérament ra-
ciqitè annexe a Ia vertu expressive de
la langue.
Pour rnoi, je trouve savourèux et un
peu émouvant l'éclio de notre souple
et fine langue franqaise parnii les ri
ches sonorités de notre Flaudrc. Et,
loin dc voulöir décourager ce prestige
dont elle jouit et jouira tou'jours auprès
des populations de la plaine basse on
court l'Escaut, j'entends qu'on le glo-
rifie et qu'on lc serve, sans rien re-
trancher des fasles qu'il trouve dans
line prononciation flamande.
Et d'ailleurs, le Liégeois, le Montois,
si prompts la moquerie, sont-ils bien
surs de ne pas mériter tui élogc ana
logue Car la généralilé des par-
leurs», des «causeurs en ces régions
wailonnes, pü tout le monde prétend
parler et causer., el cela fait un beau
concours de bavards s'empare du
frangais avec une désinvolLure char
mante. Sans doute le gosier ici n'est pas
l'instrument défonnateur. Mais comme
les lèvres, comme la voix, comme lc
nez s en tloimenl a enMti^oit^Kuireib
itltË'ZvCmV-'t-Ev.i
1834 2) Louis-Joseph Dezeure né le 7 Fé-
vrier 1750 mort le 29 Avril 185?.Marthe-
Romanie Degroote, veuve Buseyne, néelenc
Février 1766, morte le 27 Juin 1867. Enfin
4) Nathalie^Verolleman veuve Maillard, née
te 26 Décembre-i 1813, coule ses longs jours
en joie et en paix... Ad muitos annos.
II est done établi'qu a Ypres le record de
la longévité appartient aux mères de familie,
voire a celles qui ont une nombreuse progé-
niture. II serait intéressant d'établir a ce su-
get une statistique générale. On dirait que la
nature fait de la réclame en f tveur des mères
qui ont beau oup d'enfants, ratifiant ainsi la
parole du créateur Crescite et multiplica-
min i). 'S il n'y a pas grand mérite a vivre
cent ans, c'est tout au moins une chose origi
nate et un bien'ait extraordinaire de la Pro
vidence. II est juste d'en féiiciter les heurenx
privilégiés et de se réjouir de leur sort, digne
d'envie pour ceux tout au moins qui tiennent
a la vie, et c'est la généralité, les sots excep-
tés.
Ce sera done le lundi après l'annivtrsai-
re du 26 Décembre, que les enfants d Ypres
lêteront leur bonne maman centenaire. 11 y
aura de 1 allégresse, spécialement a Sinte
Pieters boven
Voici l'ordre des festivités: a 10 hs. une
messe sollennelffisera cétébrée dans legiise
de St Pierre un petit fiIs de la centenaire,
premier ténor de legiise St Michel a Lille y
chantera un motet. A 11 1/4 hs. aura lieu la
récepiion a l'hótel di ville et a i2hs un diner
sera off;rt a la centenaire et a ses nombreux
descendants dans la salie du patronage, rue
des Riches Claires.
Concluons par un chronogramme de cir-
constance
FéLICltons DonC toUs NataLIe VeroLLe-
Man 1913.
Assemblée générale des conféren
ces de St-Vincent de Paul.
Les conférences d'Ypres se sont réunies,
dimanche soir, a la salie des fêtes du Collége
St Vincent, sous la présidence de M. Sobry,
président du Conseil particulier. M. Em.
Iweir.s d'Eeckhoune, président de la confé
rence du Ccllège, fait ua rapport trés édi-
fiant sur 1 oeuvre qui patronne vingt-huit fa
milies. M. P. Vandenberghe, president de la
Conférence de la Ville, prononce l'éloge de
Frédéric Ozanam. puis fait rapport sur les
travaux de la Conférence d'Ypres, qui pa
tronne soixante seize families, et de l'oeuvre
de S'.-Francois Régis, qui a tacilité. au cours
de l'année, seize mariages M. l'ingénieur
Vander Ghote donne des détails intéressants
sur 1 oeuvre de la Ste-Famille, pour les pères
de familie ouvriers. M. le président Sobry fé-
licite et remercie les divers rapporteurs et se
réjouit de la bonne marche de nos oeuvres de
charité privée. M. l'abbé Delaere, curé de St-
Pierre, termine par une bienfaisante homélte
cette .belie reunion des confrères de St-Vtn-
cent de Paul.
Révolution dans la Lnmière.
(Voir annonce a la 4e pnge.)
Archives d'Ypres
Le tome deuxième de l'important ouvra-
ge Comptes de la ville d'Ypres de 1267 a
r329par MM. G. Des Marez. archrêiste de
la ville de Bruxelles, et E. De Sagher, archi-
viste de la ville d'Ypres vient de paraitre.
Les comptes que ce second volume renfetme,
vont du ter novembre i?i6 au ter novembre
1329. Ils sont d'un puissant intérêt pour 1 é-
tude des événements qui s'accomplirent eo
Flandre pendant cette période de la prémière
moitté du XIV® siècle. Nous reviendrons
sous peu sur certains détails intéressants de
cette savante publication.
Les tables, destinées a permettre la consul
tation facile des matétiaux accumulés dans
les deux volumes des Comptes d'Ypres
parattront ultérieurement et feront l'objet
d'un volume sépaté.
Nos vives félicitations aux auteurs et spé
cialement a notre concitoyen, M. Emile De
Sagher, le savant archiviste d'Ypres. Leur
lenient pour une lieure a enfiler des
périodes, a les amorcer, a les interrom-
pre, a les faire se chevaucher, avant
de s'écrier, a bout de souffle: «I)"ja
dit Et tons de dire autour de lui,
paree qu'il tic s'est jamais interrompu,
non pas même quand idéés, mots,
théories, paradoxes, objections out fait
la plus belle salade I jase ben, sa-
vez, l'Arthur
Mais uil liomme de Flandre. qu'il por
ie redingote ou soulaiie, qu'il parle en
chaire 011 sur la place publique, est
aiftrement porté par un élan intérieur
et explose vraiment, comme un feu
longuement couvé dans l'ombre, en 1111e
forme naturellement oratoire.
On le Wallon, la Wallonne surtout
el la plus mince crapautede la
Batte excellent, c'est dans la répli-
que, dans le dialogue. Et ici, l'accent
joue son röle. II relève les phrases en
finales claires, les fait rebondir, monte
cl descend avec elles au gré de la dis
cussion verveuse, galante ou passionnée.
El quand il sombre en des pleurs tou-
jours proches du rire, il a cette in-
l'l„'fi, <1- [jjllpi li'.lG"1"11
ouvrage figurera avec honneur dans la eollee
tion si renommee des publications de la Com.
mission .Royale': d'histoire* de' J'Académie
royale de Belgique.
Nominations
En séance secrete, le.Corscil a nommé, a
i'unanimité, M. Daniel Tack, conservateur
du musée, a titre honorifique, et M. Julien
Antony, conservateur de bibliothèque com
munale.
Football
Le match de Menin a été tiès dispute' et
tiès correct entre les equipes yproise et meni-
noise. Le résultat étant 3 buts a 3, il y a e'ga-
lité. Cet enj u de la lulte fait espérer le clas-
sement en finale du Football-Club Yprois
Vrede op Aarde
La représentation biblique de dimanche,
organtsée par la Toon en Tooneelkundige
Vereeniging promet d'être magnifique. La
partie scénique ditigée par M. C, Bostyn,
et la partie musicale sous la direction de M.
A. Van Egroo. formeront un ensemble digne
des auti urs renommés, A. Walgraeve, et M
Hende/ick, de cette oeuvre évangéfique, épi
sode de ia Naissance du Sauveur, cumpor-
tant cent vingt exécutants.( Les portes s'ou-
vriront a 17 h. et]demie rideau18 h.
Prix des places réservées numérotées, carte
de familie 8 fr. cartes personelle, 3 fr.
premières, 2 fr. secondes, 1 fr. troisièmes,
o,5o. Le plan de la salie pour les places nu
mérotées sera exposé au Volkshuis, diman
che 21 décembre, de 11 h5. a midi.
Christen Vlaamseh Verbond
Lundi 29 Décembre réunion de Noël a la
Salie du Volkshuis Conférence et chants.
Tousles membres sont instamment priésdy
assister.
Avis
A l'occassionfdu 2e jour de la Noël, le bu
reau des postes sera ierroé le 26 du courant, a
partir de midi.
"VN/V
GARDE CIVIQUE. - Par arrête mi
nisteriel sont nonimés, a la suite du
grand concours de 1913 tireurs de le
classe, Gmwé Aimé, Georges De Coéne
De Hollander et L. Messeynclirettr
de 2c classe, A. Ligy tireurs de 3e
classe, R. Libois et L. Montevne.
PROMOTIONS DANS L'ARMEE.
Sont promus infanterie capitaine en
second, le lieutenant Levarlet, du 3e
ue ngne lieutenants, les sous-lieule-
nants Lacanle et Deharehies, du 3e de
ligne sous-lieutenant, l'adjudant Van
den blende, du 3c chasseurs. Artille
rie capitaine-connnandant, écttyer de
Ilollain, du Ier régiment.
DECORATION CIVIQUE. - Par ar
rête royal, la médaille civique de lre
classe est accorelée a M. J. Janssen,
surveillant de lre classe a l'école dc
bienfaisance de l'Etat, a Ypres.
PAR ARRETE ROYAL, un subside de
6.376 francs est accordé a l'Ecole pro-
fessionnelle de métiers.
TOUX RHUME Pastilles Keating
tr Voir aux annonces
NAS
Un travail intéressant
et de grande utilité
L'écoulement des eaux du Petit-Pont.
Si l'on fait exception pour la section de la
Motdagne de la Hutte, le territoire de la
rions-nous pas de part el d'autre a pro
filer des ressources offertes a notre en-
richissement Profiler c'est 1111 mot
dc chez nous. Un va-et-vient incessant
nous est imposé par le travail de pro
duction el d'échange oü sound l'insfinct
comiinin de notre peuple. Faisotis-en
bénéficier l'aetivité de notre pensee, Ia
mobiljté de notre coeur, le mouvement
de notre .langue. Je ne suis pas sfir
(pie le flamand, le néerlandais soit ca
pable de refléter ainsi le double vi
sage de la patrie et le Wallon s'éver-
tuant a s'exprinier en moedertaal,
oh il y arrive fort convenablement,
j'en conviens, c'est quelque chose
qui sera tou jours assez bizarre. Tan
dis que le francais, allié depuis des
siècles, en Flandre, a la vie nationale,
prend dans la large diction tics gens
instriiits une allure oü se dessine ioutc
la force de la race.
Celle-ci est bien mélangce el sc mé
lange de plus cn plus d'apports lalins.
Alors, le parler bclgc c'est une cho
se honorable en elle-mêmc, cl scricqse,
cl: (lont il ne faut rire que dans la m\
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