Actualite L'Eglise Ste Elisabeth a Elisabethville Katanga i 48e Année N° 4816 Ie N° 5 centimes Sam edi 27 üècetnbre^ Étrennes Pontificales Le devoir du jour m u Lion et Coq hardi Pensees diverses nr W1-' CALLEWAERT-DE MEULENA^re Rue au Beurre, 36, VP RE S TELEPHONE 52 TÉLÉPHONE s2 i^pré.senlant, N Prix des annonces pour ,es annonceSsded F^anc^^de Belg'Que KoENCE HAVAS, Bruxel- et. Paris,8, Place de la Bourse. Journal Ypres ©rgane Catholique de 1'Arrondissement Le Journal d'Ypres paratt une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 par an pour tout le pays; pour l'étranger le port en sus. L'Association des Journalistes Catho- liques de Belgique ouvre aujoui'd nui sa souscription annuelle dcs Etrennes Pontificales, sous le haut patronage de Son Eminence le Cardinal Arehevêque de Mali nes et de l'EpiScopat beige. Chaque année, a pareille date, nous dcmandons aux Catholiques beiges dc renouveler eet acte de fidélité au St- Siège, chaque année jusqu'ici ils onl répondu a notre appel avec le plus généreux empressemcnt il en sera de même cette année encore, nous en som mes assurés d'avance, car nous savon: combi m sont profonds el inébranl ablet les sentiments d'affection et de dévoue- ment que les populations beiges onl voilés au Souverain Pontife, leur pert dans la Foi, le Représentant vivaut dc Jésus-Christ sur terre. Ces sdntiments ne sont pas le pi rv i- lège d'une élite ils sont communs a tons les beiges; les plus humbles ne sont pas les moius fiers de les ressen- tir et de les manifester. Lorsque le doux Pie X parcourt nos listes annuelles dc souscriptions, il y trouve un reflet dc la Belgique entière. Toutes les classes s'y réunissent dans un même amour: nobles, bourgeois, ouvricrs et paysans y confondent leurs noms, avec la me nie fieri d'apporter aide, dans la me- surc de leurs moyens, au Père com- mun dés Fidèles. De cette aide le Pape a plus que ja mais besoin, afin d'assurer le gouver nement de l'Eglise et le développemcnt de ses oeuvres. Ses nécessités sont mi menses; eiles croissent avec 1'extension même 'de Paction rayonnanle de la Papauté. Mais nos sacrifices, si faibtes soient-ils, ne demeurent pas infructueux. De toutes parts dans le monde appa raissenl des signes d'espérance. Apres les épreuves que les deux derniers sie- cles apportèrent a l'Eglise, d seniblc que l'ère des reparations soit pres dc s'ouvrir et que le siècle présent verra se lever d'abondantes- moissons. Hatons cette heure désirée en resta.it fidèles au devoir que nous avons su nous imposer. Que chacun réponde a ('appel de PAssociation des Jourmlis tes catholiques avec le même entrain joyeux epie les années précédentes. La souscription est ouverte dès cc jour. La liste de souscription sera puhiiec én même temps par -tons les jour nam catholiques du pays, Les noms des souscripteurs séronl réunis dans un album qui sera remi; au Saint-Père avec le produit de la souscription. Lc Bureau de 1'Association dcs.Jour nalistes Catholiques Le Président Fernand NEURAY Les Vice-Présidents J. VAX MEXTEN H. DORCHY Le Trésorier Gcorgine DE MYTTENAERE; Le Secrétaire Léon MALLIË On peut adressen les "souscriptions au bureau du journal ou a M. Leon MALLIË, Secrétaire, 7, rue de laTete- d'Qr, Tournai. ar* Première liste du Journal d' Ypres B. M. le Clianoine De Brouwer doyen, Ypres ioo.co Mr le Sénaieur et Mme Fraeijs de Veubeke, Ypres ioo.ee Mr et Mme Louis Biebuyck, Ypres ioo.oo L'heure est aux reflexions graves, tandis que s'effondre l'anné? 1913, et qu'achève de s'insenre son bilan au grand Uvre *ki Souverain Jugc. .ffrant pour chaCUn millions de se- On s'abonne au bureau du journal et a tous les bureaux de poste du royaume. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-contre. IMPRIMEUR ÉDITEUR yvgws par coxui-ss dc vyï chacune, soit un acte moral form el et indépendant, soit la réédition virtuelle d'une intention première Qui done peut se flatter de n'avoir jamais dévié de la perfection au cours de cette année En est-il même beaucoup qui ny oient allés de leur petit million d actes )lus ou moins imparfaits, entremêlés le peccadillos ou de defections moins xcusables encore Et d'autre part, quelle chance ex- raordinaire, a peine concevable, d'a- voir échappé ainsi, tont au long dc ette effrayante succession d'inslants, ux mille causes de mort, de toute na ture, qui nous menacent sans cesse Fandis que la mort fauchait quel que {uarante millions d'existences, nous vons échappé a cette fantastique hé- atombe r Un immense tribut de reconnaissan- e, précédé d'une amende honorable, .'impose done a tous. Mais, cbarité bien ordonnée, faitcom- uencer par soi-mêine. Au surplus de la part dun organe mblic, il convient que le mea cul- iaeL Paction, de graces soient pu- lics également. Motions cependant, sans v mettre au- un pharisaïsme, que la masse denos leccadilles a du être rachetée, sur- ibondamment par cette accumulation le mérites que procure la lutte inces- ante contre dcs adversaries dont la luplicité et la feinte moderation, les lérobades ou les dénégations cyniques, ont autr.ernent fatigantes a subir que les attaques franches et loyal es, si fu- ieuses fusscnt-elles. Mais il est des fautes qu'il convient le confesser. C'est ainsi que nous vons répondu un mot rien qu'un not, il est vrai, a ce récent dis-r ours parlementaire de M. Nolf, au- uel ses collègues estimaient qu'il ny vail pas lieu de répondre, enx qui épondent pourlant parfois, mais d un imple mot aussi, aux diatribes anti- léricales d'un Buyl ou autre mangeui le curés patenté. Nous n'avons pas acté pour l'histoi- re la séiénade dont les «Anciens Pom- iersont gratifié, a cette occasion, ïotre député libéral. Nous n'avons pas suffisammenl re eve l'absenléisme parlementaire, ni anolionnó nos protestations par l'affi- ■hage des noms dcs coupables. Nous avons faibli un peu dans no- re campagne en faveur du Stand, trop lonfiants, évidemment, dans l'habileté léja consomméc de nos tireurs. Nous nous sommes laissé absor- )er par tout ce qui se fait d-'embellis hments et d'ameliorations de vqirit intra murpsau point d'en oublicr ■e chemin de ronde extérieur qu'il im- rorte d'entretenir soigneusement par- :e qu'il constitue une promenade plus ittrayante encore cjue celle de nos cemparts. Nous n'avons pas flétri avec asscz le patriotique colère les agissements di a franc-ma?onnerie au Congo et la 'aiblcsse de ceux cpii doivent porter i'emède au mal, pour le salut cle no- re belle colonie. Pour toutes ces fautes el pour cel les epie nous omettons involontaire- ment, un grand mea culpa fisti l v/1 A' IS De grandes actions de graces aussi. Car nos adversaires ont accumuié, en 1913, tant de fautes lourcles de tac- tique, ils ont si bicn retardé, par l'ob- struction, le vote de la loi de justice, qu'ils nous ont préparé, pour 1911, des elections legislatives superbes, Actions cle graces aussi paree que, a la veille d'atteindre nötre demi-siè- cle d'existence, nous débordons desève au point d'éprouver le besoin d'agran- dir notre format et de multiplier r.os colonnes, tout en nous payant le luxe de nous vendre A vil prix. Nous n'inscrivons point en tcte du journal la devise d'un confrère vires acquirit eundo, mais nous laissons aux fails le soin de proclamer qu'elle est noire. A bon vin point d'enseigae. Actions de graces .enfin, paree qu'il Annonces 15 centimes la ligne Réclames dans le corps du journal30 cent. la ligie Insertions judiciaries 1 franc la ligne 1 ue sur I Lglise Ste ElisabethElisabethville, Katanga Cóté Sud la Le rspiile dév.lopp mmtd'El sibeihville, .|ui a trausforuoó en peu de temps cette Cité aissantedu K ta"ga en une veritable capi- al", a lait envisag r aux auloriiés civiles et crlésiastiquf'B la nécrssité d'y construire nu éd.fice religieux digue a t..us p ïuts de «ue de la catholique Bebiqu i et de notre iche province Alricaine. Cette décisiou s'iinposait. S'ule l'Eglise .'Elisabethville ne lépondait plus aux pro- rès réalisés clans les autres d"matnes. b'abor l simple tente oü pour Ja premier, f rs Dom Jean de liemutiune, préfet ajosto- qtie du Katanga, cilébra l'auguste mystèr. e nos autels sur le nr.itoire de la ville ré- emment c. l'égli e ait devenue au bc ut de peu de m lines la paillote dargile au toit de cbaume ou en- ant bu n des mots le Père Mare de Montpellier et le ér. Idesi.a'd Dedecker «xercèrent leur ap .stolat. Depuis un an environ cette puiliote avait trans- urnée en hangar d tóle ondulée. ou tour a t..ur blancs t noi s venaient assist^r aux offic's parotssiaux pié-i- és par le R. M Moreau nommé curé a E tsab thville. s Pères Béuédietius ét uent aliés tonder les missions e N'üuba, de K-aséuia, de K pri. C\st de ce baugar que suriira le culte catholique .our pass r dans ia bri e et spacieuse église romane rojetée. Ls plans en out dr. ssésparM. Viérin, chitccte a Brug. s et approuvës par le Miristre des loio.iies et Son Eminent e leCatdi. al Mercier, Aichevê- [u de 'alints, PnmatdeB 'gque. Nuus p< uvons espérer. d'.ci a oeux a s, 1'acLèvement e l'Eglise. Le service reli_ieux de cette Basilique sera oi.flé aux Béüédiclins qui auront leur monastère an- xé a l'Eülise. Nos lecieurs saventque S. M. le Roiet le Gouverne- ient l elgf'ont assuré k cette entrnprise un large con- nurs tinai.cier. Comme la dénet se dépass« He t esucoup es sommes allouée8 une s juscription na'iona'e a uverte sous le haut patronage ie S M. la R une E isa- .eth et l'autorisation de S. E. le Cardinal Mercier. r*~ A la première annonce de j„ nm,Vt,iip fie «aeons.ructio .de l'Eriise 1. S naginations ont lait n les broüss.8 africames un tVp; m0,um„u. r,i. uh ed.fio..auXpr.port.o^ dd Iph caU»e«lrrt.le8 de E réahlé, il ne s'agissai. d'une Cathé- iral^au sens de pn,.cip,h l|S(! d,UI1 evec e égUs* ou serait le 8l. 1& rési. leuce au superieur eccle-jiH^il(TU0 Modeste de dimensions (50 de lon£J Bur de large) la catbé Irate f EliKabrthvlne ten sera pas moins unve ltab,0 moD1)meIlt. Vo ci quelques renseigne^^ commUüi. lues par M. 1 archit c*e V en() Légiisa sera nfié le long 'du })0uievard Elisabeth qui domme au Sucl-0upst ,a valléd la Lumbumbashi elle Sera orieotée, c. a. d. que le prêtre officiant au Matlre- Autel se tronver* face a 1 Orient. Le plan géométral présente horiz mttle- ment dans le tracé de ses lignes U'.e croix latice Vensemble de la cc siruction porta un vaste porC'e (narthex, réminiscm. ce des anciens atria ou cours des laié- c >umèti"s)la net pri. cinale est cloiurceA l OriPDt par le choeur en abside circulaire, olie est accosiée de deux co'lutéraux d'éjle largeuroui s« ternrtienten absideau deljdn transept, tormant ainsi deu* C^ap. Pes laié- ralrs nu cboeur. De cbaque cd. ux aki- diales i lus petit- s sorit aménagées s'oiivnut su'- le transept. L'égli«e pi.ssèdera ai'.si a.q autels. ce qui e^tjustifié par la double dft;i|. nation de 1 edificeparoissia e et comm. tuelle. t, I i Le slyl 3 rappelle les caraclères des con structions mona8iique8di-sXle etXII'siècles. Le climat et les m«.yens il. nt ou di-pose en ce moment au K .lanea ont ameué les auto- ntes a adopter le s'jde roman. D> ux clocuers épaulent le pivnon cantral d« 1» facade principale lis o t deux éiaees carrés, <iéco és ue pilastr-s légèren eut sail- lauiB. que limite t d^-s cordons d'arcatures cintréa^ uu troisième étage nsLsaul a la uauteur descomi les de la uef, a le même piau caoé et se lermuiH par un c >r ïctie urnéd u'aicatures ruina. e8 trois bai es- ouïe8"ut diep.,sé- s sur ch«que laCe viB-a-v.s OU brffroi aux i;b.cbe8 Le morene communique a l'» xiérriur, par tr.'is aicaiures ciuiré-s p isaut rur des co- i 'Onnes rylindriques a cnapueux eubiqi.es un portail doune passage uu puiche a l'église. Aud>ssous de l'aicature cin rée centrale st placé un 1h*bliet ïepreseutant Ste Elisabeth, patronue de la p«ruinse, ■- Lednuxieme étage du pignon central répond S celui es our« voisiui'8 par sa hauteur et sa nécoration on Y voi bow baies éc airnn le jubé au-dessus du porcue. 6 d "utUs pierre8 de couverture sont soutenues Pa 'sarcature romai.e, Couroui e la faqa.le. ]ieuB.'iaUtH De'8t CPUVerte d'une toiture en tuiles ifa- sembaii|HVeC' ''"lt®rleuri une cbarpente apearente, il a» ux combles q n couvraient les ancien.-eB ba- rand r°lllal.l'e8- La clair.-voie est forrnée par une 1 "e,P|Jtites lumiè s cintrées au iiombi e de deux n.i'nnurdVee; Par contre Es bas-co.és ne reCevrout grande bale par t-avée. oi2ue'tr,an8ePt8 önt la même largenr que la nef, leurs par li. miual occupé dans la parue supérn ure dauBM "e ro"aCr1 ajouré" en Ciuq c..mpartiments, et liar uu« raugée de trois bains. La to Ur central croisée, fait office equisurmonte la e.dtrtf -v"e('"ale He est supporiée p^r qu^ue Oa iromnes. s^iDouvaui sur les arcs uou- bleain iromnes, s'appi.ya ia i el o 8'aüüs pilii.rs, qui marqueut 1 intei section de friale eide8 lrtlu8. pis. accolj, tourelie dVecalier batie sur plan cat ré est Cóté Est Porte d i ntre'e ea erw 8"X chaPe«l-8 laiérales, p rmetta t l'accès deB pelles ^U1 8üül a'néuagées au-dessus ileB ditti cha- aous reste encore des adversaires, ce qui nous oblige a vivre. Car il serait lien malheureux d'avoir a cesser de paraitre quand nous approchons desi prés notre cinquanlenaire. WV son intéressant almanack C'esl 1'association Modestie A part, il faut bien recon- naitre que nous sommes en train dc prendre du galon, Nul doute que nou; n arrivions bientot a éditer un «A1- manach du Journal d'Ypres En atlendant, bornons-nous a saluei 'es almanachs de nos grands confre res catholiques. Sans vouloir faired, réclame, ni manifester de prCfi-renc. pour aucun, permettons-nous cependan de signaler tout au moins la couvertu re de l'un d'eux et de complimentei noire vaillant confrère le Patriote pour la bienfaisante vignelte dont il a agrémenté la page dc couverture dt pour 1914. que et fra- ternelle du Lion flamaqg eb du Q0q wallon, dans eel esprit t|8 patriotisme qui est la caracléristiqqe du pa[(qG_ tele bicn nommé. Flamands, WallojiS Ce son! des pv%ms - Beige est notre nom famiiie. En Belgique, tous les enfants d'une familie onl les mêmes (jrojbs point de privileges pom 1 ainé, encore pour celui qui invoquqait quei >ue supériorité de fait. Une bataille entre un Coq gi soil-i'i, et le roi dcs ani^illx ne tour- nerail vraisemblablemenI |j;ls a j'rtvan- age du coq. Mais le lion aurail loq dqlbuser de sa force pour provpq^, Chan(ccJe tori aussi dmvoquer pQur réclamer la part du boq Qar s>il s. vissait d'ouLlier la d. V.s .prii gardc sous, sa gril'e, Dieu sa; m en seraient les conséquences el si pa red! e folie, comme c'est A craindre) devait se payer au prix de noire pa_ tionalité indépendante, c'esl ccrtaipg. mcnl le lion qui regrelterait le plds amèrement l'avcnture. La siluation n'est pas sans quelke analogie avec la solution de la question scolaire, d'une actualité et d'un intérèj non moindres que la flamingowallop0. maehie. Que le lion gouvernemcntai) qui ticnt sous sa griffe la caisse com, mune, se refuse plus longtemps afap re les parts équLaoles en.re tous les enfants de la Palrie, qui sail si l'En- scignement bore, poussé k bold, nefj. nirail pas par lui laisser pour comp(e toule la marmaille. Et alors pauvre Etal 1 pauvrcs contrinuables surtoul, ta'nl Wallons que Flamands, libres-.pensuurs ou bi n pe.isants, ci.oyens rouges, bleus ou tricolores 1 La paix scolaire comme la pari Ire Wallons et Fl amandscvuffi t'j, a poursuiv.re^ Elt qmuri pa Paix, on y met, de part et d'autre, toute sa bonne volonté 1 Paix sur la terre aux hommes Lonne volonté hieu fait un journal dc notre vi^j Une main divine écrit ce q man- avons fait et ce que nous qui ffiié de faire, écrit n°lr^(,n(é et «cra nous sera un jour repI SongeonS ncprésenté a tout l'uniu p0ssiiet> done k la faire belle' bonne Pjnsé^lrc Ayez souvent cel monde n°us cheminons C1X ie parauis et l'tlIkhU' Ji.Q" Pas eq celui ««M, sct ,e do.' ,1 l(JeuniL'i 3 p**f fflire tot is A

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 1