Yp
ue ïoroise
GdODipe de l'flrronflisseMt
G
08 Ms PifiMs
naire d'Ypres
Cercle des Conférences
Comines
ir c'est Ia memé ciic
«té est'unie a la vo-
St Augusiin.
K
le fruit de la religion:
sans celle-ci, c'est vou-
sans un oranger.
Joseph Roux.
VVV"
jas ci-dessous la photogra-
iathalie Verolleman.Veuve
est entrée Veudredi dans
amme des festivi és qui
29 courant en 1'hocneur
salves d'a; tilleiie.
arillon.
se en l'Eglise St-Pierre.
i la solennité la maltris«
5 Te Deum Laudamus
du Maitre Dom Lorenzo
mr, ténor a Lille, petit-
•e,chantera, a l'offertoire,
iruhini.
Centenaire, précédée de
lunale, sera conduite a
ai elle sera ïxgue solen-
torité communale,
t offert a la ceatenaire.
i d'un ballon par M. Fr.
meert de carillon,
llumination de la rue des
du voisinage. Concert
Ypre6 présente h l'heu-
es sincères féheitations et
i vous faire connaltre que
in Nathalie, Veuve Mail-
ttoulers, le 26 décembre
undi, 29 de ce mois, le
laire de sa naissance.
3lle sera conduite en cor-
l'Harmonie Communale,
oü elle sera regue par
mmunale.
i vouloir bien au passage
maire arborer le Drapeau
3, les habitants de la rue
et du voisinage de vouloir
iner la feqade de leur
Programme du Concert de Carillon
qui «era donné le Luodi 29 décembre, a 3 Ls
de laprès-midi par M. Noël Igodt, carilloe-
neur de la vilie.
1. Marche Lorraine Louis Ganne.
2. St vous l'aurei compris, mélodie
L. Denza
3. Ghequest ben ic van binnen b) Willen
tfij Haesken jaegen door de Hêi
Fl. Van Duyze i6e eeuw
c) Avondbede G. Van Vlemmeren
4. Jvoisième funtaiste P. Benoit.
5. f inale du Barbier de Sévile Rossini.
6. Stances, mélodie A. Flégier.
7. a) Waar kunnen wij nog beter \ijn.
b) O. L. V. Van Thuyne, Ypersch Volks
lied.
Mardi 6 Janvier, a 4 1/2 hemes, en la salle
des fêtes du Volkshuis, conférence par Mr
l'abbé Coupé Noël dans la peinture et dat s
la etiaoson avec le gracieux concours de
MM Joseph Verniers, ténor, lr prix de chant
au Conservatoire royal de GandPaul
Wanteprofesseur de piano.
If Partie Noël danB la peinture, avec
pr< jpctions.
partie Noël dans la chanson, avec
recitations et chants.
10,/ Strophes populaires 20/ Conditor fu'
le non pareil (XVe siècle) 3"/ Célébrons la
naissance (XVIF siècle) 4°/ Qu'Adam fut un
pauvre homme 5°/ Ghanions )e vous prie
(XVe siècle) 6°/ A la recherche d'une hotel-
lerie7Oü s'en vont les gais bergers
8°/ Guillaume, Antoi-ie, Pierre 9Adora
tion de3 bergers (XVII" siècle) ro'/Viens,
laisse ta houlette, Liseue (id.); 11 Un
flambeau, Jeanette-Isabelle (id.) 12"/ Tous
les bourgeois de Cbartres (id.) 13°/ Noël
Bnssan (XVIIP siècle); r40/ Quand Dieu
naquit a Noël (id.) 15°/ Noël Satyrique
i6°l Jésus cbez les Bretons iy°l Laumóne
de Noël 18°/ Sortie de la messe de Noël.
La conférence sera terminée a 6.30 hs.
Prix des places
Ré3ervées 2.00 fr.
Premières 1.00 fr
Secondes 0.50 fr.
Le bureau de location sera ouvert le Di-
manche 4 Janvier, de 11 heures k midi, 26,
rue St-Jacques.
On peut se procurer des cartes cbez Mme
Callewaert-De Meulenaere,36, rue au Beurre,
(Téléph. 52) ainsi qu'a l'entrée de la salle.
Mieux... qu'autrefois a Ypres
Depuis quelque temps deja, 1 on s ébahit
devant nos étalages. Notre coquette vi e
offre des séductions de capitale. Lon a m,re
les têtes de cire, k l'étalage de nos coi «.urs
qui sont de grande ville
les mann>.quios de nos
marchands-tailleurs et des magasins de
bonneterie. Oyez-les quoique n ayant pas a
prestance des mannequins de nos gran s
en philosophes. ils se
et les chichis...
L'on admire...
mm F Demarcy.'dans leröle deSadoc, H.
Dobblere cd.i *0». I R«m
J. Maes, dansceux deThanuelet Mesra, e
J Van Haecke dansle role de Benjamin.
L orchestre conduite p.r l'.rt.st. q»
M a. Van Egroo interpréta. avec beaucoup
d-art et de sent,ment la belle
Pauteur Gantois, M. Henderick. Nous avons
tout spec.».-xyI Eug
Conseil d'administration* MM. F. Leundan,
président d'honneur; E. Proot président
Haeghebaert C., vice-présidentE Verschel
de. prévötG Sticker, secrétaire trésor.er
Q Merlevede, A Decroos, C. Merlevede,
A. Pauwels, chefs de section.
La Tour de l'église de
Saint-Martln
M avec mes re-
.iraEca de mes sentiments
Le Bourgmestre,
R.COLAERT.
e des Boudeurs, rue des
Marché-Bas, Place Van-
uid'Place, rue St-Jacques,
lires.'
La conférence de M. l'Abbé Coupé com
stitue la première d'une série.
Les conférences suivantes seront annon-
cées au début du mois de Janvier.
Le Comité du Cercle des Conférences ac-
cueillera avec plaisir les adbésions qui lui
seront adressée8.
Le titre de membre d'honneur (20 frs.)
d inne droit a uue carte de familie (places
réservées) pour toute la série de conférences
de la saison.
Celui de membre (10 frs.) doDne droit a
une place réservée pour chacune des con
ferences de la saison.
jm!
Nous féliciions bien chaleureus ment ceux
qui ont entrepris d'organiser a nouveau en
notre ville une série de Conférences en lan
gue Frangaise.
La lacune regrettable qui existait a Ypres
depuis quelques années et que nous siena
lions dans notre numéro du 20 Septembre
dernier est aujourd'but comhlée.
Notre population intellectuelle tantfémi
nine que masculine, qui tout en étant atta-
cbée a la langue Flamande, ne tient pas
cependant d'être privée de tout complément
d'instruction Frai gaise, sera reconnaissante
a ceux qui ont pris l'initiative de rccousti-
tuer le Cercle des Conférences
Elle s'empressera, nous n'en doutoai pas,
de faire parvenir san adhédon an Comité et
elle suivra avec intéiêt la série des confé
rences qui lui seront offertt s.
Nous publierons prochainement le pro
gramme de la saison hiveruale 1914.
des
tailleurs bruxellois,
contentent de ce que, main d'homme, leur a
donné et sous divers aspects peu variés d ai -
leurs, nous montrent les lypes, soi disant,
classiques du brun et du blond Chevelure
noircorbeau, abondante, ondoyante, enc ire
imberbe, les yeux furibonds, guindé et raide,
lui voilé 1 air d'un jeune brigand endi-
manché, en cheveux vernis comme les sou-
Lers Le blond, tou; aussi chevelu, a 1 en-
vie tout a la fois d'être terrible et bonasse.
Un blafard cligne que que peu de 1 oeil, un
réjoui vous louche, un éveillé plante des
yeux droits et tous de grimacer.qui d'un sou
rire de faiuiié quelconque,qui d'un air en pei
ne pitoyable ou d'un air grave, d'eDterré
dans leurs beaux costumes flambants, sans
unpli des costumes de grande ville I
Tous nos étalages se transforment. La
confection pour dames, la lingerie, se mon
trent sous un aspect plus riant, plus coquet,
plus séduisant. Les souliers et bottines se
présentent sous un air de gala engageant
vraiment, il est regrettable que l'entêtement
de notre pied soit, si souvent, en rebellion
ouverte avec ceite élégance, cette johesse de
lorme. Les patisseries un allèchement
peipétuel, un assaut coniinuel a la petite
gouimandise, qui git au fond de tout estomac
bien portant. Nos boulangeries, bouche-
ries, charcuteries ont cet air propret et co
quet qui aiguise l'appétit de ceux qui se
passent d apéritif 1 Nos magasins de
tabac, bercent et développent cette fai-
blesse du sexe fort, le cigare 1 qui y est
1'appSt tentant et odorant.
Oui, le lout chanee et nous changeons
aussiles Yprois d'aujourd'hui ne sont plus
ceux d'hiernous avons des allures pres-
sées, les autos vous cornent a l'oreille qu'ils
ont droit de cité, les vélos tintent clair, les
chariots et les camions ont délaissé leur allu
re trainarde et indolente d'autrefois et nous,
nous avons le petit mouvement familier aux
grands centres, le coup d'ceil investigateur
avant de traverser une rue
Nos bidets a sonnette et leur charette ont
fait éclipse totale seule ia réclame cinéma-
tographique rappelle la sonnerie d'antan.
Nous voyons le service d'bygiène et de pro-
preté s'enlever a toute machine. Nous avons
le brossage, sans poussière, de notre grand'-
place cette brosse mécanique frotte-t-elle
k mort toute la gent microbienne |Tou-
joursest-il que notre place, de plus en plu*
propre, fait a notre ville un renom de netteié
et de propreté appréciable dont bénéficient
ses habitants. Propretc physique et mo
rale, réputation dont on ne fait pas fi.
Nos poubelles joliement peintes mar-
quées aux armes de la villeressemblent a
des berceiets destinés aux célèbres enfants
d'Ypres mais la s'arrête la comparaison, le
conducteur et sa pelle nous rappelant sa des
tination...
Et si nous ne trouvons le tout meilleur
et mi ux qu'autrefois, e'est que 1'kme ances-
trale se rebiffi en nous et que nous sommes...
antiquaires jusqu'au t: éfond de l'Sme.
pécialement admiré les solos pourbaut
bois et cor anglais exécutés par M Eug.
Verstraete, i« prix du Conservatoire roya
de Bruxelles, ancien directeur de la 1 anfa
Rovale d'Ypres, el le prélude du 2° acre pour monumentale de Sr-Marun
rendu oar MM. G. Verhaeghe el I 8
h la première éducation de l'enfance.
Le service funèbre a eu lieu en la chapelle
du Couvent, le mercredi 24 décembre, g
heures et demie.
Avis
Monsieur le Bourgmestre de la ville
d'Ypres recevra, le Jour de l'an, de 11 a 12
heures.
de
Un arrêté royal publié au Moniteur
jeudi, autorise la construction d une fleche.
avec quatre tourelies d'angle sur la tour de
- Ypres.
cors, renuu par
SyLemftlechant d'Oza, le sublime solo de
l'Ange Gabriel, par Mile M- Denoyelle les
choeurs des Anges, des bergers et des enfants
furent autant de pages harmonieuses
bonne interpolation.
La mise en scène eut des coups dce.l
magnifiques et l'apothéose final representant
l'Adoration par toute la masse chorale et
tous les personnages devant la ciecbe di
Bcihléem. provoqua un frisson d enthou
siasme qui éclata en une émouvante et formi
dable ovation.
Nous sommes certains d'être 1 interprete
de tous ceux qui ont assisié Dimanche soir
la représentauon de Vrede op Aarde pour
Nomination
A la réunion générale de 1'Association des
archivistes et biblioihécaires beiges, tenue
dimanche, a Bruxelles, M. Emile De Sagher.
archiviste de la ville d'Ypres, été élu vice-
président de la section des archivistes, en
remplacement de M. A. Hansay.
Nos sincères félicitations.
Football
La match entre Ypres, 4* division et Bru-
ges a éié fort animé. Le Football Club Yprois
gagne ièo, contrc le Football Club Bru-
Révolution dans la Lumière.
(Voir annonce it la 4e page.)
A/W
Soiree recreative donnée par la
Société chorale La Lyre Co-
minoise
Chaquc année, l'ouverture de la sai
son hivernale est marquée par une sé
rie de soirées récréatives. Dimanche
dernier, la société chorale, la Lyre
société chorale, la
C.ominoise», sous la direction de M.
Emile Poncheaux, faisait applaudir son
lalent dramatique et musical.
Au programme figurait le dram© Hu-
geois.
Le match en Ypres 3« division et Courirai
rendre hommage aux orgar.isateurs de cette fixé Ypres re?0jl forfait du Football Club gues je MauditL'action se passe sous
fête artistique. aux membres de h Toon en traisien ce qui permettra a Ypres de le règn€ de Louis XI.
TOUX
er.
RHUME
Voir aux
Pastilles
annonces .10
Keating
La Representation Biblique
Vrede op Aarde
La Toon en Tooneelkundige Vereeni-
ging a obtenu Dimanche soir un succès
dont elle peut êlre fiére. Plus de huit cents
personDes se pressaient dans la vaste salle des
fêtes du Volkshuis et ont vivement applaudi
l'oeuvre du distingué compositeur et son ex
cellente interpolation.
Aux premiers raDgs de la nombreuse assis
tance nous avons remarqué toutes les auto
rités ecclésiasiiques et civiles.
Sous l'habile et talentueuse direction de
M.G. Bostyn les acteurs ont montré qu'i s
avaient compris les röles qu'ils étaient char
gés d'interprêter Tous ont droit nos éloges
mais nous félicitons tout particulièrement
fête artistique. aux racmui»
Tooneelkundige Vereeniging et au de-
voucment aussi éclairé qu'.nfatigable de la
cheville ouvrière, M. l'abbé Neuville.
Nouveau prêtre
Samedi matin, Mgr Waffelaert, évêque de
Bruges, a donné la prêtnse k notre conci-
toyen, M. l'abbé Georges Werbrouck, du
diocèse de Tournai. étudiant en théologie a
l'Universiié de Louvain.
Le nouveau prêtre a oflficié sollennelle-
ment i la Collégiale St. Martin le jour de
Noël a la grand'messe de dix heures.
Nou» prions Mr l'abbé Werbrouck d'agréer
nos vceux d une longue et féconde carrière sa-
cerdotale et nous présentons Mrae Ve Wer
biouck-Vynckier et sa familie nos respec
tueuses félicitations.
Ecole Professionnelle St. Joseph
Nous engageons vivement nos lecteurs i
aller visiter Dimanche 28 et Lundi 29 Dé
cembre partir de 9 heures du matin en la
salle St. Aloise rue St. Jacques, 1 exposition
des travaux des élèves de l'Ecole Profession
nelle St. Joseph,qui ont mérité les plus hau-
tes distinctions accordées par lc jury de l'Ex-
position universelle de Gand.
NOUVELLES MILITAIRES
Garnison d'Ypres
Le tableau de remplacement des corps et
des éiablissements de l'armée désigné pour
notre ville la garnison suivante 1. Le ier
bataillon du 3« régiment de ligne, infanterie
2. L'école régimenlaire du même régiment
3. La ire compagnie du 6e baiaillon de for-
teresse du 3e de ligne 4 L Ecole de cavale
rie, établissement d'instruction, ancienne
Ecole d'équitation.
Promotions dans l'armée
Sont promus, les officiers suivants du 3«
régiment de ligne Majors le commandant
J. DorlLdjoint d'éiat-major R. Constant,
adjudant major.
CapitaiDes commandantsles capitaines en
second Verfaille R., Guiot L Lpclercq C
Moulin J., De Haes P.. Pascal L., De Clerck
A., Von Stockhausem C., Denturck T., Be-
gein G Capitaines en Second les lieute
nants Rollina P Maurissen M.
Lieutenantle sous-lieutenant Deleuze L
a la suite du 3e lanciers.
Du service de santé médecin principal de
2e classe, le médecin du régiment de 1"
classe Van £x J.
Mutualité
La reconnaissance légale est accordée a la
société mutualiste d'assurance contre la mor-
talhé du bétail Veeverzckering van Renin-
ghe-Noord k Reninghe. Font partie du
Courtraisien ce qui permettra
gagner Ks deux points et d'être classé en
nale. Nos félicitations aux vainqueurs.
Résultat de l'adjudication publi
que des travaux de restauratlon
du Beffroi
Lundi matin a 10 heures, le Collége éche-
vinal d'Ypres, présidé par M. lc bourgmes
tre Colaert, a procédé a l'ouverture des sou-
missions de cet important travail d'art. En
voici le résultat M Alphonse Angillis, en
trepreneur, a Ypres 126 625 fr. M, Victor
Caron. entrepreneur, a Ardoye 134 449 fr.',
M. Albéric Vandenkerckhove, entrepreneur,
k Ingrlmunster 133 768 fr. M. Marcellin
Desusschere, entrepreneur, k Roulers s
143.310 fr. 84.
Le devis s'élevait a 128860 francs. L'en-
trepreneur Yprois, M. Alphonse Angillis, est
déclaré adjudicataire provisoire sous réserve
d'approbation du Conseil communal et de la
Députation permanente.
Liste de souscription ouverte par
le Journal d'Ypres au profit
des Missions du R. P. Georges
Seys
Septième liste
Listes précédentes 1109 5o
Mr et Mme M. V. Ypres 20 00
Tolal 1129.50
Harmonie Communale
Dimanche 28 Décembre, grand concen
aux Halles a 6 heures du soir.
PROGRAMME
1. Allegro militaire X. X X.
2. Ouverture n' 1 de Léonore Beethoven
3. Mazurka (Flora) J. Wittebrocdt
Le Roi dC Ys. fantaisie. Lal
5. Danses n' 5 et 6 Brahms
Extension Universitaire
Flamande
Lutidi 2p Décembre k 8 heures du soir
conférence par Monsieur Walgrave, l'auteur
de Vrede op Aarde sur Guido Gezelle.
Mardi 6 Janvier a 8 heures du soir en la
salle Iweins, conférvnce avec projections lu-
mineuses parle R. Mr le Chaooine Maere,
prolesseur k 1 Université de Louvain.
SujetL'art chréiien k la fin du Moyen-
fige.
Necrologie
Le pensionnat des Dames de Rousbrugge
vient de faire une perte sensible par le décès,
k l'kge de 5a ans, de la Révérende Dame
Marie-Alphonse, dans le monde Me"e Eugé-
nie Dobbels, de Roulers.
Depuis plus de 26 ans, la digne religieuse
se consacrait avec un dévouement inlassable
JEAN NESMY
gamins de Paris, les
ie cliaeun sail, viverit
lis aimeut la liberie, et,
[ue les hommes, la pos-
ouissent. Ils se plaisent
toils, et ne s'en privent
effrayent point de grand'
it, les fous, prof iter de
it, Ils ont nn bec actif
•ur alerte leur bonne
•cessiblc a la pitié, est
«tuipassiQh pour leur
AWsdis, c'est en-
sa-
sont
int ,a 1'occasTóY,.^;]^
u-s remarques, ct fl
Vevu-s yeux ne voieni
etudient te monde P9s
°le je yeux. d
''est
ots avaient „llché
saint-Germain
Is 1
contempler lc Louvre bien en face, Ils
vivaient'en bonne amilié, n'avant point
encore dans leur vie courte connu de
saison d'amour. A peine leur duvet
éUicnt-ils convertis en plumes ir tuy-
aux, jóïies plumes longues, luisantes,
mais de couleur pauvre. Tous Irois Mol
lis aux recreations entre l'épaule ct la
ba|)c d'une statue du portail, ils s'é-
'aienl vile accoutumés au va-ct-vient
fiefous les jours. lis connaissaient tout
'e monde t\ présent, depuis le cure aux
chjveux blancs jusqu'k Mile, Sidonie,
une vieille jeune fille, comme 011 dit
Pnjment dans lc pays d'Amiens, en
Passant par le bedeau, lc sacristaiu, les
i'njmts de Mario et les enfants de
clffliUr, tous les paroissiens et même
'^sTpassants familiers par-dessus tout,
élantcomme je l'ai dit, compatissants
°1 piloyables, la pauvre clientèle des
•s°b ies des messes el des offices les
Dullards, les enfants, les eslropiés, les
sait par grosses miettes blanches tom-
ber du pain de sa besace-.. Laissons-
les dire. L'aveugle était philosophe par
contrainte les pierrots, de leur nature,
étaient irréfléchis. L'un aimait d'en-
tendre des pépiements d'oiseauxles
autres, voyant leur ami tatonner du
bout du baton, allaient devant, le gui-
dant a bruit d'ailes, D'oü vint leur af
fection.
Or done, une nuit, la neige avait fait
tapis blanc dans les rues, sur les toits,
mis des tampons de ouate entre les
scupltures de l'église de Dieu et du
palais des rois bonnes gens, quelle
affaire accroché des barbes de pa-
triarches aux mentons des statues, pou-
dré de blanc leur cheveliire' et dra-
pé de chape d'hermine les épaules des
saints.
Le matin, quand le soleil, tout rose
et discrct, se leva, la vieille tour qui
Hugues de Durcy, neveu du comte
Valdcmar, pour hériter des domaines
de cette familie, tente d'empoisonner
son oncle, d'assassiner NJathieu, gou
verneur d'Albéric et d'exiler son cou
sin. j j
Au deuxième acte, la scène repré-
sente un coin désert du chAteauk
droile la prison oü se trouve enfermé
le vieux comte qui a résisté au poi
son de Hugues. A gauche se trouve
la prélendue tombe du comic que
tout le monde croit empoisonné. Le
bohémien Boscobel, chargé de faire
disparaitre Albéric, revient d'avoir ac
compli sa triste besogne et veut seven-
ger d'Hugues qui refuse de le payer.
Le petit Albéric, après avoir- parcou-
ru hativement les bois, revient sans
le reconnaitre, au domaine de ses
aï'eux. Exténué de fatigue, après une
fervente prière, il s'endort sur la tom
be de son père. Malhieu, qui a échap-
pé au poignard de Hugues, s'est enfui
dans un monastère et, pendant la nuit,
traverse la forêt. Passant devant la tom
be du comte, il entend Albéric réver,
l'appeler, et dans son cauchemar s'é-
crier Non, je ne veux pas partici-
per ces crimes 1 II rêve des ac-
tes qu'ont voulu lui faire commettre
les bohémiens. Le bon Mathieu ré
veille doucement et Albéric, esl heu-
reux de retrouver son ancien protec-
teur. Boscobel, poursuivi par le re-
mords, gagne la forêt et cherche' Hu
gues pour lui réclamer ce qui lui a
été promis. II trouve Albéric et Ma
thieu et leur apprend que le comte
Valdcmar est en vie.
Le comte retrouve son fils et est heu-
reux de reconnaitre dans le moine
le brave Mathieu. Quant a Hugues, ga-
gné par le remords, il s'empoisonne
après avoir été pardonné par son on
cle et son cousin.
Le réel succès obtenu par les ac
teurs est le juste prix de leurs efforts
et montre qu'ils ont su émouvoir et
ravir les spectateurs.
Taxe sur les
Spectacles Clnématographfqu03
Un arrêté royal en date du 20 dé
cembre courant, approuve le règlenient
de perception de 75 centimes addition-
nels au principal de la taxe sur les
spectacles cinématographiques établie
au profit de l'Etat. Voici ce règlement
pris en séance publique du Conseil,
le 14 octobre dernier
Art. 1. II est établi au profit
de la commune de Comines, en
placement des additionnels et
existant actuelleinent sur les mêmes
bases, pour une période de dix
rem-
taxes
an-
uveu-
barbe somblait avoU* man-
A' les v^ux. Les inóchanLc^ laagues
Auxerrois 1 (Ui,icnt a^c l aulUi^ vemiit
'■(pulrliciK „imaic JEuj-yMt.
ny
p!«S
mais bientöt vint la joie ils batlirent
des ailes.
L'aveugle déjk tenait sa place de
mendiant auprès de son pilier. Et ses
amis, surpris, curieux, l'interrogèrent:
Ecoute, écoute, dirent-ils, les clo
ches sont contentes leurs robes trem-
blentleurs langues font tressaillir le
clocher en battant. Les épaules des
saints, sous nos pattes, ont des frérnis-
sements. Les cloches, ce matin, ont
des éclats de rire avec pourtant après,
quand le rire s'étaient, quelque chose
d'ému. Elles semblent vouloir toute
force éveiller ceux qui dorment, jeter
parmi les hommes a plein cocur de
la joie-.. Ecoute, écoute... sont-elles con
tentes, nos cloches, nos bonnes clo
ches Qu'ont-elles done
Et l'aveugle, qui avait l'expérience de
plus d'une année, put répondre
Mais c'est Noël aujourd'hui
^stT^nftdur'cots', Pl^f|s }x>ulc'
Tout coup
Tu ne vois pas, Jean l'aveugle?
s'écrient - ils. Quel dommage 1 Voilü
Monsieur le Curé qui court fi l'église
avec ses vicaircs. Mais il court, mais
it court II n'est plus cassé du tout!
A cóté de la neige toute blanche, ses
cheveux sont gris -. Et tout son visa
ge sourit, car son ame entière est
dans ses yeux...
El l'aveugle répète doucement
Mais c'est Noël, mes petits
Les pierrots cependant de s'étonner
encore, petits cceurs qu'un rien amuse:
Commentla vieille demoiselle
Sidonie qui a l'air gracieuse el fait la
révérence au bedeau, son ennemi
Est-ce, Dieu croyable Mais c'est un
miracle
EL l'aveugle dit encore
C'est Noël I
Les nioineaux, eux, ne comprenant
Zn' hl."""' °l Se croise' salue
U; oa bouscuie, oa se pi.cssc
Ou n'a plus l'air d'avoir ni peine m
souci Même tes voisins, les pauvres,
qui, bier encore, avaient des aiis si
tristes et si découragés, aujourd bui
semblent gaillards et consolés-Et nous,
n'avons-nous pas le cceur joyeux
Pourtant la terre est gelée la neige
couvre tout -. Comment remplir notre
estomac, plus vide, hélas que la be
sace Oü done piquer du bec?..
Mieux encore, mon ami, dans tes yeux,
dans tes pauvres yeux blancs, il nous
scmble voir, ce matin, danser une lueur.
II y a du soleil ct de la joie partout,
partout -. Les cceurs, les cloches, les
ames, les regards, les toits, choses et
gens, tout est en fête --
C'est Noëlmurmure de nouveau
Jean l'aveugle.
Et l'haleine de ses paroles 'dans sa
barbe fait fondre des glagons.
NoëlNoël 1... Qu'esl-ce dire?
s'écricnl de Irois gOsiéTS» majs <1 hik.
devanl sou
Noëh fiiondc- qui
toute la
renal t.
J Gil
Ljlgrèls, lous geus ciiioiidiis Ci gémir
et öuêler. Parmi eux, toute la sym-
pmljie de no« pierrots allait b un
Öp dont m
voyant
cc <Iue
lais-
|o pi «-wiw.-.,
....In-I d'n» carillon r- Ar.
lo salu.l s sCvclllC-enl,
do <lo l.lanc, Ifinl de blanc,
t.t de vuil 1.1 ycvix il peine ouverts
tout de suite D'étonnement, ils
Pcrchds sur une gargouiilou pl linies
contre plumes, têt'ès ail vent comme clos
giroucttes, iios ti*ois j^ierrots, l'cxiil amu-
s6 cl l'aile frémis«axxte5 sont en obser-
valioiii
1».«> oii-voi-t <*k nt' tn-
rlssfiil plues
Si in savais t Si tu voyais I criail-
lonL-ilK lous oil choeur. Tout le monde
n l'rrir- coiifiant cl galOu COUI'I on
siuie voix, i«.*s piorrols impatienlf'
Noël -.. commence le .vr: xx 1 1 cl
Et les pierrots, inte?V s^Ciicq
Vesp«lr
teiTo