Yp ue ïoroise GdODipe de l'flrronflisseMt G 08 Ms PifiMs naire d'Ypres Cercle des Conférences Comines ir c'est Ia memé ciic «té est'unie a la vo- St Augusiin. K le fruit de la religion: sans celle-ci, c'est vou- sans un oranger. Joseph Roux. VVV" jas ci-dessous la photogra- iathalie Verolleman.Veuve est entrée Veudredi dans amme des festivi és qui 29 courant en 1'hocneur salves d'a; tilleiie. arillon. se en l'Eglise St-Pierre. i la solennité la maltris« 5 Te Deum Laudamus du Maitre Dom Lorenzo mr, ténor a Lille, petit- •e,chantera, a l'offertoire, iruhini. Centenaire, précédée de lunale, sera conduite a ai elle sera ïxgue solen- torité communale, t offert a la ceatenaire. i d'un ballon par M. Fr. meert de carillon, llumination de la rue des du voisinage. Concert Ypre6 présente h l'heu- es sincères féheitations et i vous faire connaltre que in Nathalie, Veuve Mail- ttoulers, le 26 décembre undi, 29 de ce mois, le laire de sa naissance. 3lle sera conduite en cor- l'Harmonie Communale, oü elle sera regue par mmunale. i vouloir bien au passage maire arborer le Drapeau 3, les habitants de la rue et du voisinage de vouloir iner la feqade de leur Programme du Concert de Carillon qui «era donné le Luodi 29 décembre, a 3 Ls de laprès-midi par M. Noël Igodt, carilloe- neur de la vilie. 1. Marche Lorraine Louis Ganne. 2. St vous l'aurei compris, mélodie L. Denza 3. Ghequest ben ic van binnen b) Willen tfij Haesken jaegen door de Hêi Fl. Van Duyze i6e eeuw c) Avondbede G. Van Vlemmeren 4. Jvoisième funtaiste P. Benoit. 5. f inale du Barbier de Sévile Rossini. 6. Stances, mélodie A. Flégier. 7. a) Waar kunnen wij nog beter \ijn. b) O. L. V. Van Thuyne, Ypersch Volks lied. Mardi 6 Janvier, a 4 1/2 hemes, en la salle des fêtes du Volkshuis, conférence par Mr l'abbé Coupé Noël dans la peinture et dat s la etiaoson avec le gracieux concours de MM Joseph Verniers, ténor, lr prix de chant au Conservatoire royal de GandPaul Wanteprofesseur de piano. If Partie Noël danB la peinture, avec pr< jpctions. partie Noël dans la chanson, avec recitations et chants. 10,/ Strophes populaires 20/ Conditor fu' le non pareil (XVe siècle) 3"/ Célébrons la naissance (XVIF siècle) 4°/ Qu'Adam fut un pauvre homme 5°/ Ghanions )e vous prie (XVe siècle) 6°/ A la recherche d'une hotel- lerie7Oü s'en vont les gais bergers 8°/ Guillaume, Antoi-ie, Pierre 9Adora tion de3 bergers (XVII" siècle) ro'/Viens, laisse ta houlette, Liseue (id.); 11 Un flambeau, Jeanette-Isabelle (id.) 12"/ Tous les bourgeois de Cbartres (id.) 13°/ Noël Bnssan (XVIIP siècle); r40/ Quand Dieu naquit a Noël (id.) 15°/ Noël Satyrique i6°l Jésus cbez les Bretons iy°l Laumóne de Noël 18°/ Sortie de la messe de Noël. La conférence sera terminée a 6.30 hs. Prix des places Ré3ervées 2.00 fr. Premières 1.00 fr Secondes 0.50 fr. Le bureau de location sera ouvert le Di- manche 4 Janvier, de 11 heures k midi, 26, rue St-Jacques. On peut se procurer des cartes cbez Mme Callewaert-De Meulenaere,36, rue au Beurre, (Téléph. 52) ainsi qu'a l'entrée de la salle. Mieux... qu'autrefois a Ypres Depuis quelque temps deja, 1 on s ébahit devant nos étalages. Notre coquette vi e offre des séductions de capitale. Lon a m,re les têtes de cire, k l'étalage de nos coi «.urs qui sont de grande ville les mann>.quios de nos marchands-tailleurs et des magasins de bonneterie. Oyez-les quoique n ayant pas a prestance des mannequins de nos gran s en philosophes. ils se et les chichis... L'on admire... mm F Demarcy.'dans leröle deSadoc, H. Dobblere cd.i *0». I R«m J. Maes, dansceux deThanuelet Mesra, e J Van Haecke dansle role de Benjamin. L orchestre conduite p.r l'.rt.st. q» M a. Van Egroo interpréta. avec beaucoup d-art et de sent,ment la belle Pauteur Gantois, M. Henderick. Nous avons tout spec.».-xyI Eug Conseil d'administration* MM. F. Leundan, président d'honneur; E. Proot président Haeghebaert C., vice-présidentE Verschel de. prévötG Sticker, secrétaire trésor.er Q Merlevede, A Decroos, C. Merlevede, A. Pauwels, chefs de section. La Tour de l'église de Saint-Martln M avec mes re- .iraEca de mes sentiments Le Bourgmestre, R.COLAERT. e des Boudeurs, rue des Marché-Bas, Place Van- uid'Place, rue St-Jacques, lires.' La conférence de M. l'Abbé Coupé com stitue la première d'une série. Les conférences suivantes seront annon- cées au début du mois de Janvier. Le Comité du Cercle des Conférences ac- cueillera avec plaisir les adbésions qui lui seront adressée8. Le titre de membre d'honneur (20 frs.) d inne droit a uue carte de familie (places réservées) pour toute la série de conférences de la saison. Celui de membre (10 frs.) doDne droit a une place réservée pour chacune des con ferences de la saison. jm! Nous féliciions bien chaleureus ment ceux qui ont entrepris d'organiser a nouveau en notre ville une série de Conférences en lan gue Frangaise. La lacune regrettable qui existait a Ypres depuis quelques années et que nous siena lions dans notre numéro du 20 Septembre dernier est aujourd'but comhlée. Notre population intellectuelle tantfémi nine que masculine, qui tout en étant atta- cbée a la langue Flamande, ne tient pas cependant d'être privée de tout complément d'instruction Frai gaise, sera reconnaissante a ceux qui ont pris l'initiative de rccousti- tuer le Cercle des Conférences Elle s'empressera, nous n'en doutoai pas, de faire parvenir san adhédon an Comité et elle suivra avec intéiêt la série des confé rences qui lui seront offertt s. Nous publierons prochainement le pro gramme de la saison hiveruale 1914. des tailleurs bruxellois, contentent de ce que, main d'homme, leur a donné et sous divers aspects peu variés d ai - leurs, nous montrent les lypes, soi disant, classiques du brun et du blond Chevelure noircorbeau, abondante, ondoyante, enc ire imberbe, les yeux furibonds, guindé et raide, lui voilé 1 air d'un jeune brigand endi- manché, en cheveux vernis comme les sou- Lers Le blond, tou; aussi chevelu, a 1 en- vie tout a la fois d'être terrible et bonasse. Un blafard cligne que que peu de 1 oeil, un réjoui vous louche, un éveillé plante des yeux droits et tous de grimacer.qui d'un sou rire de faiuiié quelconque,qui d'un air en pei ne pitoyable ou d'un air grave, d'eDterré dans leurs beaux costumes flambants, sans unpli des costumes de grande ville I Tous nos étalages se transforment. La confection pour dames, la lingerie, se mon trent sous un aspect plus riant, plus coquet, plus séduisant. Les souliers et bottines se présentent sous un air de gala engageant vraiment, il est regrettable que l'entêtement de notre pied soit, si souvent, en rebellion ouverte avec ceite élégance, cette johesse de lorme. Les patisseries un allèchement peipétuel, un assaut coniinuel a la petite gouimandise, qui git au fond de tout estomac bien portant. Nos boulangeries, bouche- ries, charcuteries ont cet air propret et co quet qui aiguise l'appétit de ceux qui se passent d apéritif 1 Nos magasins de tabac, bercent et développent cette fai- blesse du sexe fort, le cigare 1 qui y est 1'appSt tentant et odorant. Oui, le lout chanee et nous changeons aussiles Yprois d'aujourd'hui ne sont plus ceux d'hiernous avons des allures pres- sées, les autos vous cornent a l'oreille qu'ils ont droit de cité, les vélos tintent clair, les chariots et les camions ont délaissé leur allu re trainarde et indolente d'autrefois et nous, nous avons le petit mouvement familier aux grands centres, le coup d'ceil investigateur avant de traverser une rue Nos bidets a sonnette et leur charette ont fait éclipse totale seule ia réclame cinéma- tographique rappelle la sonnerie d'antan. Nous voyons le service d'bygiène et de pro- preté s'enlever a toute machine. Nous avons le brossage, sans poussière, de notre grand'- place cette brosse mécanique frotte-t-elle k mort toute la gent microbienne |Tou- joursest-il que notre place, de plus en plu* propre, fait a notre ville un renom de netteié et de propreté appréciable dont bénéficient ses habitants. Propretc physique et mo rale, réputation dont on ne fait pas fi. Nos poubelles joliement peintes mar- quées aux armes de la villeressemblent a des berceiets destinés aux célèbres enfants d'Ypres mais la s'arrête la comparaison, le conducteur et sa pelle nous rappelant sa des tination... Et si nous ne trouvons le tout meilleur et mi ux qu'autrefois, e'est que 1'kme ances- trale se rebiffi en nous et que nous sommes... antiquaires jusqu'au t: éfond de l'Sme. pécialement admiré les solos pourbaut bois et cor anglais exécutés par M Eug. Verstraete, i« prix du Conservatoire roya de Bruxelles, ancien directeur de la 1 anfa Rovale d'Ypres, el le prélude du 2° acre pour monumentale de Sr-Marun rendu oar MM. G. Verhaeghe el I 8 h la première éducation de l'enfance. Le service funèbre a eu lieu en la chapelle du Couvent, le mercredi 24 décembre, g heures et demie. Avis Monsieur le Bourgmestre de la ville d'Ypres recevra, le Jour de l'an, de 11 a 12 heures. de Un arrêté royal publié au Moniteur jeudi, autorise la construction d une fleche. avec quatre tourelies d'angle sur la tour de - Ypres. cors, renuu par SyLemftlechant d'Oza, le sublime solo de l'Ange Gabriel, par Mile M- Denoyelle les choeurs des Anges, des bergers et des enfants furent autant de pages harmonieuses bonne interpolation. La mise en scène eut des coups dce.l magnifiques et l'apothéose final representant l'Adoration par toute la masse chorale et tous les personnages devant la ciecbe di Bcihléem. provoqua un frisson d enthou siasme qui éclata en une émouvante et formi dable ovation. Nous sommes certains d'être 1 interprete de tous ceux qui ont assisié Dimanche soir la représentauon de Vrede op Aarde pour Nomination A la réunion générale de 1'Association des archivistes et biblioihécaires beiges, tenue dimanche, a Bruxelles, M. Emile De Sagher. archiviste de la ville d'Ypres, été élu vice- président de la section des archivistes, en remplacement de M. A. Hansay. Nos sincères félicitations. Football La match entre Ypres, 4* division et Bru- ges a éié fort animé. Le Football Club Yprois gagne ièo, contrc le Football Club Bru- Révolution dans la Lumière. (Voir annonce it la 4e page.) A/W Soiree recreative donnée par la Société chorale La Lyre Co- minoise Chaquc année, l'ouverture de la sai son hivernale est marquée par une sé rie de soirées récréatives. Dimanche dernier, la société chorale, la Lyre société chorale, la C.ominoise», sous la direction de M. Emile Poncheaux, faisait applaudir son lalent dramatique et musical. Au programme figurait le dram© Hu- geois. Le match en Ypres 3« division et Courirai rendre hommage aux orgar.isateurs de cette fixé Ypres re?0jl forfait du Football Club gues je MauditL'action se passe sous fête artistique. aux membres de h Toon en traisien ce qui permettra a Ypres de le règn€ de Louis XI. TOUX er. RHUME Voir aux Pastilles annonces .10 Keating La Representation Biblique Vrede op Aarde La Toon en Tooneelkundige Vereeni- ging a obtenu Dimanche soir un succès dont elle peut êlre fiére. Plus de huit cents personDes se pressaient dans la vaste salle des fêtes du Volkshuis et ont vivement applaudi l'oeuvre du distingué compositeur et son ex cellente interpolation. Aux premiers raDgs de la nombreuse assis tance nous avons remarqué toutes les auto rités ecclésiasiiques et civiles. Sous l'habile et talentueuse direction de M.G. Bostyn les acteurs ont montré qu'i s avaient compris les röles qu'ils étaient char gés d'interprêter Tous ont droit nos éloges mais nous félicitons tout particulièrement fête artistique. aux racmui» Tooneelkundige Vereeniging et au de- voucment aussi éclairé qu'.nfatigable de la cheville ouvrière, M. l'abbé Neuville. Nouveau prêtre Samedi matin, Mgr Waffelaert, évêque de Bruges, a donné la prêtnse k notre conci- toyen, M. l'abbé Georges Werbrouck, du diocèse de Tournai. étudiant en théologie a l'Universiié de Louvain. Le nouveau prêtre a oflficié sollennelle- ment i la Collégiale St. Martin le jour de Noël a la grand'messe de dix heures. Nou» prions Mr l'abbé Werbrouck d'agréer nos vceux d une longue et féconde carrière sa- cerdotale et nous présentons Mrae Ve Wer biouck-Vynckier et sa familie nos respec tueuses félicitations. Ecole Professionnelle St. Joseph Nous engageons vivement nos lecteurs i aller visiter Dimanche 28 et Lundi 29 Dé cembre partir de 9 heures du matin en la salle St. Aloise rue St. Jacques, 1 exposition des travaux des élèves de l'Ecole Profession nelle St. Joseph,qui ont mérité les plus hau- tes distinctions accordées par lc jury de l'Ex- position universelle de Gand. NOUVELLES MILITAIRES Garnison d'Ypres Le tableau de remplacement des corps et des éiablissements de l'armée désigné pour notre ville la garnison suivante 1. Le ier bataillon du 3« régiment de ligne, infanterie 2. L'école régimenlaire du même régiment 3. La ire compagnie du 6e baiaillon de for- teresse du 3e de ligne 4 L Ecole de cavale rie, établissement d'instruction, ancienne Ecole d'équitation. Promotions dans l'armée Sont promus, les officiers suivants du 3« régiment de ligne Majors le commandant J. DorlLdjoint d'éiat-major R. Constant, adjudant major. CapitaiDes commandantsles capitaines en second Verfaille R., Guiot L Lpclercq C Moulin J., De Haes P.. Pascal L., De Clerck A., Von Stockhausem C., Denturck T., Be- gein G Capitaines en Second les lieute nants Rollina P Maurissen M. Lieutenantle sous-lieutenant Deleuze L a la suite du 3e lanciers. Du service de santé médecin principal de 2e classe, le médecin du régiment de 1" classe Van £x J. Mutualité La reconnaissance légale est accordée a la société mutualiste d'assurance contre la mor- talhé du bétail Veeverzckering van Renin- ghe-Noord k Reninghe. Font partie du Courtraisien ce qui permettra gagner Ks deux points et d'être classé en nale. Nos félicitations aux vainqueurs. Résultat de l'adjudication publi que des travaux de restauratlon du Beffroi Lundi matin a 10 heures, le Collége éche- vinal d'Ypres, présidé par M. lc bourgmes tre Colaert, a procédé a l'ouverture des sou- missions de cet important travail d'art. En voici le résultat M Alphonse Angillis, en trepreneur, a Ypres 126 625 fr. M, Victor Caron. entrepreneur, a Ardoye 134 449 fr.', M. Albéric Vandenkerckhove, entrepreneur, k Ingrlmunster 133 768 fr. M. Marcellin Desusschere, entrepreneur, k Roulers s 143.310 fr. 84. Le devis s'élevait a 128860 francs. L'en- trepreneur Yprois, M. Alphonse Angillis, est déclaré adjudicataire provisoire sous réserve d'approbation du Conseil communal et de la Députation permanente. Liste de souscription ouverte par le Journal d'Ypres au profit des Missions du R. P. Georges Seys Septième liste Listes précédentes 1109 5o Mr et Mme M. V. Ypres 20 00 Tolal 1129.50 Harmonie Communale Dimanche 28 Décembre, grand concen aux Halles a 6 heures du soir. PROGRAMME 1. Allegro militaire X. X X. 2. Ouverture n' 1 de Léonore Beethoven 3. Mazurka (Flora) J. Wittebrocdt Le Roi dC Ys. fantaisie. Lal 5. Danses n' 5 et 6 Brahms Extension Universitaire Flamande Lutidi 2p Décembre k 8 heures du soir conférence par Monsieur Walgrave, l'auteur de Vrede op Aarde sur Guido Gezelle. Mardi 6 Janvier a 8 heures du soir en la salle Iweins, conférvnce avec projections lu- mineuses parle R. Mr le Chaooine Maere, prolesseur k 1 Université de Louvain. SujetL'art chréiien k la fin du Moyen- fige. Necrologie Le pensionnat des Dames de Rousbrugge vient de faire une perte sensible par le décès, k l'kge de 5a ans, de la Révérende Dame Marie-Alphonse, dans le monde Me"e Eugé- nie Dobbels, de Roulers. Depuis plus de 26 ans, la digne religieuse se consacrait avec un dévouement inlassable JEAN NESMY gamins de Paris, les ie cliaeun sail, viverit lis aimeut la liberie, et, [ue les hommes, la pos- ouissent. Ils se plaisent toils, et ne s'en privent effrayent point de grand' it, les fous, prof iter de it, Ils ont nn bec actif •ur alerte leur bonne •cessiblc a la pitié, est «tuipassiQh pour leur AWsdis, c'est en- sa- sont int ,a 1'occasTóY,.^;]^ u-s remarques, ct fl Vevu-s yeux ne voieni etudient te monde P9s °le je yeux. d ''est ots avaient „llché saint-Germain Is 1 contempler lc Louvre bien en face, Ils vivaient'en bonne amilié, n'avant point encore dans leur vie courte connu de saison d'amour. A peine leur duvet éUicnt-ils convertis en plumes ir tuy- aux, jóïies plumes longues, luisantes, mais de couleur pauvre. Tous Irois Mol lis aux recreations entre l'épaule ct la ba|)c d'une statue du portail, ils s'é- 'aienl vile accoutumés au va-ct-vient fiefous les jours. lis connaissaient tout 'e monde t\ présent, depuis le cure aux chjveux blancs jusqu'k Mile, Sidonie, une vieille jeune fille, comme 011 dit Pnjment dans lc pays d'Amiens, en Passant par le bedeau, lc sacristaiu, les i'njmts de Mario et les enfants de clffliUr, tous les paroissiens et même '^sTpassants familiers par-dessus tout, élantcomme je l'ai dit, compatissants °1 piloyables, la pauvre clientèle des •s°b ies des messes el des offices les Dullards, les enfants, les eslropiés, les sait par grosses miettes blanches tom- ber du pain de sa besace-.. Laissons- les dire. L'aveugle était philosophe par contrainte les pierrots, de leur nature, étaient irréfléchis. L'un aimait d'en- tendre des pépiements d'oiseauxles autres, voyant leur ami tatonner du bout du baton, allaient devant, le gui- dant a bruit d'ailes, D'oü vint leur af fection. Or done, une nuit, la neige avait fait tapis blanc dans les rues, sur les toits, mis des tampons de ouate entre les scupltures de l'église de Dieu et du palais des rois bonnes gens, quelle affaire accroché des barbes de pa- triarches aux mentons des statues, pou- dré de blanc leur cheveliire' et dra- pé de chape d'hermine les épaules des saints. Le matin, quand le soleil, tout rose et discrct, se leva, la vieille tour qui Hugues de Durcy, neveu du comte Valdcmar, pour hériter des domaines de cette familie, tente d'empoisonner son oncle, d'assassiner NJathieu, gou verneur d'Albéric et d'exiler son cou sin. j j Au deuxième acte, la scène repré- sente un coin désert du chAteauk droile la prison oü se trouve enfermé le vieux comte qui a résisté au poi son de Hugues. A gauche se trouve la prélendue tombe du comic que tout le monde croit empoisonné. Le bohémien Boscobel, chargé de faire disparaitre Albéric, revient d'avoir ac compli sa triste besogne et veut seven- ger d'Hugues qui refuse de le payer. Le petit Albéric, après avoir- parcou- ru hativement les bois, revient sans le reconnaitre, au domaine de ses aï'eux. Exténué de fatigue, après une fervente prière, il s'endort sur la tom be de son père. Malhieu, qui a échap- pé au poignard de Hugues, s'est enfui dans un monastère et, pendant la nuit, traverse la forêt. Passant devant la tom be du comte, il entend Albéric réver, l'appeler, et dans son cauchemar s'é- crier Non, je ne veux pas partici- per ces crimes 1 II rêve des ac- tes qu'ont voulu lui faire commettre les bohémiens. Le bon Mathieu ré veille doucement et Albéric, esl heu- reux de retrouver son ancien protec- teur. Boscobel, poursuivi par le re- mords, gagne la forêt et cherche' Hu gues pour lui réclamer ce qui lui a été promis. II trouve Albéric et Ma thieu et leur apprend que le comte Valdcmar est en vie. Le comte retrouve son fils et est heu- reux de reconnaitre dans le moine le brave Mathieu. Quant a Hugues, ga- gné par le remords, il s'empoisonne après avoir été pardonné par son on cle et son cousin. Le réel succès obtenu par les ac teurs est le juste prix de leurs efforts et montre qu'ils ont su émouvoir et ravir les spectateurs. Taxe sur les Spectacles Clnématographfqu03 Un arrêté royal en date du 20 dé cembre courant, approuve le règlenient de perception de 75 centimes addition- nels au principal de la taxe sur les spectacles cinématographiques établie au profit de l'Etat. Voici ce règlement pris en séance publique du Conseil, le 14 octobre dernier Art. 1. II est établi au profit de la commune de Comines, en placement des additionnels et existant actuelleinent sur les mêmes bases, pour une période de dix rem- taxes an- uveu- barbe somblait avoU* man- A' les v^ux. Les inóchanLc^ laagues Auxerrois 1 (Ui,icnt a^c l aulUi^ vemiit '■(pulrliciK „imaic JEuj-yMt. ny p!«S mais bientöt vint la joie ils batlirent des ailes. L'aveugle déjk tenait sa place de mendiant auprès de son pilier. Et ses amis, surpris, curieux, l'interrogèrent: Ecoute, écoute, dirent-ils, les clo ches sont contentes leurs robes trem- blentleurs langues font tressaillir le clocher en battant. Les épaules des saints, sous nos pattes, ont des frérnis- sements. Les cloches, ce matin, ont des éclats de rire avec pourtant après, quand le rire s'étaient, quelque chose d'ému. Elles semblent vouloir toute force éveiller ceux qui dorment, jeter parmi les hommes a plein cocur de la joie-.. Ecoute, écoute... sont-elles con tentes, nos cloches, nos bonnes clo ches Qu'ont-elles done Et l'aveugle, qui avait l'expérience de plus d'une année, put répondre Mais c'est Noël aujourd'hui ^stT^nftdur'cots', Pl^f|s }x>ulc' Tout coup Tu ne vois pas, Jean l'aveugle? s'écrient - ils. Quel dommage 1 Voilü Monsieur le Curé qui court fi l'église avec ses vicaircs. Mais il court, mais it court II n'est plus cassé du tout! A cóté de la neige toute blanche, ses cheveux sont gris -. Et tout son visa ge sourit, car son ame entière est dans ses yeux... El l'aveugle répète doucement Mais c'est Noël, mes petits Les pierrots cependant de s'étonner encore, petits cceurs qu'un rien amuse: Commentla vieille demoiselle Sidonie qui a l'air gracieuse el fait la révérence au bedeau, son ennemi Est-ce, Dieu croyable Mais c'est un miracle EL l'aveugle dit encore C'est Noël I Les nioineaux, eux, ne comprenant Zn' hl."""' °l Se croise' salue U; oa bouscuie, oa se pi.cssc Ou n'a plus l'air d'avoir ni peine m souci Même tes voisins, les pauvres, qui, bier encore, avaient des aiis si tristes et si découragés, aujourd bui semblent gaillards et consolés-Et nous, n'avons-nous pas le cceur joyeux Pourtant la terre est gelée la neige couvre tout -. Comment remplir notre estomac, plus vide, hélas que la be sace Oü done piquer du bec?.. Mieux encore, mon ami, dans tes yeux, dans tes pauvres yeux blancs, il nous scmble voir, ce matin, danser une lueur. II y a du soleil ct de la joie partout, partout -. Les cceurs, les cloches, les ames, les regards, les toits, choses et gens, tout est en fête -- C'est Noëlmurmure de nouveau Jean l'aveugle. Et l'haleine de ses paroles 'dans sa barbe fait fondre des glagons. NoëlNoël 1... Qu'esl-ce dire? s'écricnl de Irois gOsiéTS» majs <1 hik. devanl sou Noëh fiiondc- qui toute la renal t. J Gil Ljlgrèls, lous geus ciiioiidiis Ci gémir et öuêler. Parmi eux, toute la sym- pmljie de no« pierrots allait b un Öp dont m voyant cc <Iue lais- |o pi «-wiw.-., ....In-I d'n» carillon r- Ar. lo salu.l s sCvclllC-enl, do <lo l.lanc, Ifinl de blanc, t.t de vuil 1.1 ycvix il peine ouverts tout de suite D'étonnement, ils Pcrchds sur une gargouiilou pl linies contre plumes, têt'ès ail vent comme clos giroucttes, iios ti*ois j^ierrots, l'cxiil amu- s6 cl l'aile frémis«axxte5 sont en obser- valioiii 1».«> oii-voi-t <*k nt' tn- rlssfiil plues Si in savais t Si tu voyais I criail- lonL-ilK lous oil choeur. Tout le monde n l'rrir- coiifiant cl galOu COUI'I on siuie voix, i«.*s piorrols impatienlf' Noël -.. commence le .vr: xx 1 1 cl Et les pierrots, inte?V s^Ciicq Vesp«lr teiTo

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1913 | | pagina 2