HOUTHKM
C O M I N E S
Vente *'-! numéro Mr. George» VANHOVE.
Place Ste Anne.
Abonnements Mr. Joseph BECQUART, 12,
rue de la Gare.
Publicité Mr. Gérard SIEUW, 63, rue de la
Gare.
Mr. Georges VANHOVE, Place Ste Anne.
BULLETIN PAROISSIAL
Dimanche 23 1er dimanche de Carême
4 3.15 h. Vêpres 3.30 h. premier sermon
de la Passion, suivi d'un court salut. Chant
de masse des, fidèles Les sermons seront
prêches par le R. P- BERCH-MANS des Pères
Assomptionnistes.
Chaque jour de la semaine, messes chantées
7 h. et 7,30 h. et messe basse 8 h
Pendant le Carême, nous invitons les pa
roissiens assister aux sermons de la Passion
et au Chemin de Croix. Qu ils veuillent aussi
assurer une représentation de leur famille
la messe en semaine, surtout les mercredis,
■vendredis et samedis.
ETAT CIVIL
Naissance Franchie Messiaen, r. du Faub.
Mariages Pierre Lefere, mécan. et Ray-
monde Vandoolaeghe, coutur., ts d. de Com.
Jules Hauspie. mécan. et Stella Bourgeois, coût
de Comines Gérard Lescowier, ruban, et Ger
maine Luyten, coutur. Comines Jean De-
winter, mécan. Bousbecque. (Fr.) et Ray-
saonde Pauwels. s. pr. Comines Gérard
Decaet. tisser, Werv. et Berthe Smets, menuis.
4 Comines; Jean Larrondo, manœuvre. St Jean
de Luz (Fr.) et Maria Loridan, ouvr. d'us,
Comines Albert Cannière .ahatt. Gamines
et Fernande Deken. s. pr. Com. Julie-; D; -
norme, tisser, Wervicq et Simone Piilaert,
bob Com. Décès Marie Vandermarlière,
78 a., r. de Warneton. 4 Marie Poncheaux,
43 a., ép. de Marcel Leroy, r du Sentier
Marie Bclettre. 70 a., ép Jules Guilbert, r. de
la Paix Marie Vandewalle, 79 a., ép. Henri
Soens, r. du Commerce.
LES FONCTIONNAIRES
COMMUNAUX
A L'HONNEUR
Nos lecteurs seront heureux d'ap
prendre que trois forictiom naires com
munaux ont été l'objet de distinctions
honorifiques pour services rendus de
puis plus de 25 ans 1" Administration
communale.
Lia médaille civique de I ère classe
a été décernée Mr Auguste Becquart,
employé l'Administrât ion depuis le
1 décembre 1919, noimimé chef de bu
reau le 30 septembre 1930 et promu
aux fonctions de secrétaire communal
le 1 février 1939.
M rs Henri Bauden et Orner Des ma
rets, agents de police depuis le 10 juin
1920, ont reçu la médaille civique de
2ème classe.
L'autorité de nos populaires dé
fenseurs dé l ordre se verra ainsi ren
forcée
Nous nous faisons- l interprête de
itoute la population en félicitant nos
trois décorés pour les distinctions qui
viennent de leur être décernées. Puiis-
sent-ils longtemps encore exercer leurs
fonctions pour le plus grand bien de
tous
AUX CONSEILS DE PRUD'HOMMES
Le Moniteur du 5 janvier a publié
un arrêté-Joi du Régent selon lequel les
conseils de prud'hommes doivent être
renouvelés cette année.
On sait que ces conseils sont compo-
LE COIN DU PRONOSTIQUEUR
ALOST - OL. CHARLERO! 2
GANTO'SE - LYRA 2
UERSCHE ANDERLECHT X
BEERSCHOT MAL1NES I
HERENTALS - UCCLE SP. X
V. HAMME - LOUVA1N 2
LOKEREN - NAMUR 1
SAVENTHEM HOBOKEN 2
MARCHIENNE - BRA1NE X
P. TONGRES - St TROND 2
OUDENAERDE - MOUSCRON I
BOUSSU-BOIS 1SEGHEM I
sés de patrons et d ouvriers et ont pour
mission de statuer sur les différends
d'ortfre professionnel qui surgissent
dans les entreprises-
Bientôt, il sera procédé la révision
des listes électorales pour le renouvel
lement de ces conseils les élections
devant avoir lieu le deuxième dhnm
che du mois de décembre.
DOMMAGES DE GUERRE
La Coopérative des Dommages de
guerre d'Ypres Poperinghe et en
virons nous fait savoir qu'un délégué
se tiendra la disposition de la popu
lation Vendredi prochain 28 février
pendant toute la journée, l'Hôtel de
Ville.
C'est une occasion unique pour les
Cominois et aussi pour les habitants de
toute la région, de mettre leurs dossiers
parfaitement en règle et de demander
tous les renseignements utiles.
Rappelons que le siège social de la
Coopérative est établi Poperinghe.
1 9, place Berten. Pour tous autres ren
seignements, s'y adresser.
QUE DEVIENDRA LE
SECOURS CIVIL
Nos lecteurs savent que les person
nes âgées ou malades, que ne disposent
d aucunes ressources et qui sont inca
pables de travailler, ont bénéficié, pen
dant toute la durée de la guerre, du
secours civil.
Cette assistance n'a jamais été très
importante. En 1945, elle s'élevait en
core I 3 frs par jour pour le chef de
ménage, 5.25 frs pour les autres per
sonnes de plus de I 5 ans et 3.75 frs
pour les enfants de moins de I 5 ans.
En 1 946, ces allocations furent légère
ment majorées elles s'établirent 1 7
frs. par jour pour le chef de ménage
et 5-50 frs pour toutes les autres per
sonnes faisant partie du ménage.
Au total, un ménage de 4 personnes
(père, mère, un enfant de 15 ans e(
un autre de 1 3 ans) recevait en 1945,
190,75 frs par semaine et, en 1946,
234.50 frs. par semaine. 75 9c de ces
sommes étaient charge de l'Etat et
25 charge de la commune.
On sait que ces maigres secours fu
rent supprimés brutalement au 31 dé
cembre I 946 par un arrêté du Docteur
Marteaux, Ministre de la Santé Publi
que. Cet arrêté, paru au Moniteur du
3 janvier 1947, abrogeait purement
et simplement toute la législation en vi
gueur en matière d'octroi de secours
civil.
Mais devant les protestations qui s'é
levèrent de toutes parts (notamment
interpellations vigoureuses des députés
P.S.C. la Chambre) le Gouverne
ment dut faire marche arrière- Un ré
gime transitoire fut établi selon lequel
le Ministère accorde, pour les trois pre
miers mois de cette année, un subside
correspondant peu près Jl son inter
vention mensuelle normale de 1 946.
A partir du mois d'Avril cependant,
ces subsides seront considérablement
réduits. Alors qu'ils sont, pour l'en
semble du pays, de 35 millions pour
chacun des trois premiers mois de cette
année, ils seront ramenés 5 millions
seulement pour chacun des mois sui
vants. 11 en résulte que les Commissions
d Assistance Pblique devront faire face
presque uniquement avec leurs pro
pres ressources aux charges qui leur
incomberont partir du I avril.
En définitive, cette charge incombe
ra, en fait, t Administration Commu
nale qui se verra dans l'obligation
d'augmenter considérablement le sub
side annuel qu elle accordait jusqu'ici
l'Assistance Publique.
Nous reviendrons prochainement sur
ce sujet pour examiner 'es répercus
sions de ces mesures sur les secours at
tribués aux familles dont les ressour
ces n'atteignent pas le minimum vital.
MAIS OU SONT
LES MASQUES D'ANTAN
Est-ce le rigoureux hiver que nous
subissons qui a tué les masques
On ne sait. Toujours est-il que ce di-
veTtfssemienlt n'a guère été .apprécié
chez nous cette année, bien que le port
du masque fut autorisé pendant 3 jours.
Mais l'entrain d'avant-guerre n'y
est plus et bien rares furent ceux qui
revêtirent cet accoutrement anonyme.
Les quelques exceptions qui ont déam
bulé le soir travers nos rues sombres
et désertes ressemblaient plus dès
âmes en pei.r.e qu'à de joyeux lurons.
Encore une coutume qui s en va Ce
n'est quand même pas celle que nous
regrettons le plus-, eu égard aux abus
qui peu peu s'y étaient infiltrés. D au
tres traditions seraient remettre en
honneur pour refaire de Comines le
bon vieux village d antan.
La jolie cavalcade qui, jadis, nous
arrivait d'outre-Lys, aVec son cortège
de Seigneurs richement costumés les
uns montés sur de fringants coursiers,
les autres, laquais chamarrés, circulant
leurs côtés attestait du moins un
souci d'art que ne connurent plus, dans
la suite, les mascarades parfois grotes
ques d'e ces jours de Carnaval. Et quand
de ci de là, au milieu d'un groupe de
clowns ou de pierrots défraîchis, appa
raissait un riche pourpoint de vejours
grenat frangé d'or ou quelque noble
travesti d'autrefois, on disait spontané
ment avec un peu d'émotion et beau
coup de regret Encore un beau de
la cavalcade I Mais où donc s'est
effondré le bon goût cominois
PERDU On a perdu Comines les
bons de rééquipement pour trois per
sonnes demeurant d'ans la rue du Sen
tier. Les rapporter contre bonne ré
compense au bureau du journal.
AUX ANCIENS ABONNÉS DE
LA CROIX DE COMINES
Nous signalons tous ces abonnés
qu'en plus du présent numéro, ils re
cevront encore ceux des 2 et 9 mars.
Dès le début du mois de mars ce
pendant, et afin qu'il n'y ait pas d'in
terruption dans le service de notre jour
nal, nous leur ferons présenter par la t
poste une quittance de 79 frs. pour
abonnement jusqu'à la fin de l'année
1947. Ceux qui préféreront ne prendre
HUMANITÉS.
Un grand bienfait de la démocratie a été
de mettre au niveau de toutes les bourses les
études gréco-latines. La Russie se vante d'avoir
poussé son démocratisme jusqu'à pouvoir
déclarer que la science ce qu'on peut ap
peler l'exploitation scientifique des esprits et
des corps dans un but d'étatisme et plus en
core de propagande est la base de la
vie et de la prospérité soviétiques, et que c'est
le seul esprit dans lequel on élève l'enfant.
Esprit de matérialisme, cela va sans dire, et
de sans-Dieu.
Les humanités gréco-latines font mieux. Nées
aux XlVe-XVe siècles, elles ont projeté jus-,
qu'à nous la préoccupation fondamentale de
1 homme moderne découvrir le monde et
l'homme. Leur but primordial est de forint r
des hommes complets selon le corps et sur
tout selon ^esprit et c'est encore ce que
nos simples gens admirent le plus quand ils
disent d'une personne instruite Ça, c'est
un homme!
Les performances physiques engendrent l'ad
miration. les performances intellectuelles le res
pect, les bienfaits sociaux l'amour. Les itudes
gréco-latines préparent aux performances intel
lectuelles et sont par le fait même un grand
bienfait social., condition d'être complétés,
car il importe d'y faire régner l'esprit chré-
VENTE, ABONNEMENT et PUBLICITE
Mr. Georges DUJARDIN, 6, rue d'Ypree.
CHRONIQUE PAROISSIALE.
Dimanche 23 février 7.30 h. messe ch. pr.
Renée Delrue
Dimanche 2 mars Adoration perpétuelle
7.30 h. m. ch. pr. E. Ravau de la part des
Ane. C. de Zandvoorde.
A l'occasion de l'Ador. perp., un confesseur
étranger entendra les confessions samedi et
dimanche
Tous les dimanches aux Vêpres, sermon de
la Passion par le R. M. DUJARDIN. Curé.
NOTRE HARMONIE. Dimanche
dernier eut lieu une réunion de contact
entre le membres du collège échevinal
et quelques membres de la commission
de l'harmonie La Fraternité 11 est
fort probable que la coirmane pourra
octroyer un subside afin de remettre
la société flot en vue de reprendre
les cours de solfège et les répétitions.
Puissent de nouveaux pourparlers abou
tir un résultat positif et nous faire
revivre quelques belles heures d'avant-
guerre. Et en avant la musique
SAVIEZ VOUS QUE.Nos clo
ches datent de 1866 La grande clo
che (Marie-Jacqueline) fui offerte par
les frères BR-EYNE de la Cortewilde et
la petite (Marie-Louise) par la famille
DELB ECQU E-PR UIS.
Les cloches furent démontées en
1915. La grande fut amenée pour être
installée au hameau du Gapaard
Ypres où elle servit sonner l'alarme.
La cloche fut retrouvée dans les tran
chées par les Anglais, en 1917. Elle
fut conduiite au quartier général dans
la I landre française près de Houfchem-
Furnes (Ghivelde). Mr. le Curé Nau-
wynck la fit ramener Houthem. Elle
fut montée sur un échafaudage de 2 m.
de hauteur. Elle sonna pour la I re fois
la Noël I 920. Joseph et Louis Van
dewalle a battaient.
Les Allemands vinrent nous voler la
grande cloche le 10 janvier 1944.
On y trouvait gravé Consacrée
l'Assomption de la Ste Vierge. Marie-
Jacqueline, fêlée en 1874, refondue en
1881 par Céverain Van Aerschot de
Louvain. E. J. Aguttes, Curé d'Hou-
therrik
N.-D. de h Assomption, les douze
Apôtres et douze Anges s'y trouvaient
également gravés dans le bronze.
Depuis lors, on ne l a plus revue
l'abonnement que jusqu'au 30 juin
pourront demander au facteur une quit
tance de 29 francs.
Quant ceux qui n'habitent pas Co
mines, nous les prions de bien vouloir
verser la somme de 79 francs notre
C.C.P. voir en Ire page) aviaint le
1 er mars.
tien que les humanistes de lu Renaissance- vrais
païens, en avaient souvent banni. Ne rien né
gliger de ce qui regarde l'homme religion,
langues, sciences mathématiques et naturelles,
histoire, géographie, arts, culture littéraire, 'éd'.i-
Cat.on civique et physique et développer
ainsi chez l'adolescent les qualités de lame
avec celles du cœur, de l'esprit et du «corps,
n'est-ce pas accentuer, améliorer en lui toutes
ses facultés humaines, le rendre plus homme
Et mettre ce noble idéal la disposition de
toutes 'les classes sociales et non seulement,
comme jadis, en laisser le monopole la seule
bourgeoisie n'est-ce pas contribuer au relève
ment moral de la'nation? Faire respecter, eu
plutôt inculquer aux jeunes la connaissance et
le respect de la vraie hiérarchie des valcuis
humaines leur donner, avec une conception
de vie foncièrement chrétienne, une format, on
générale assez étendue pour leur ouvrir vrui-
ment tous les horizons permettre aux mieux
doués de monter dans la société, selon le rêve
de tant de parents telle est une des préoccu
pations de tant de collèges chrétiens.
Avoir doté Cominse et ses environs d une
telle institution d'expression française est un
titre de gloire pour l'Eglise, qui reste ce qu elle
a toujours été .au cours des siècles la véri
table gardienne de toutes les authentiques va
leurs morales et intellectuelles.
LA VIE AU COLLÈGE.