COMINES
CHRONIQUE DU FILM
LA VIE AU COLLEGE
bulletin paroissial
Bonne Récompense
Dimanche 30 mars Dimanche des Ra
meaux 9 h. 45 bénédiction des Rameaux
10 h. Gr.-messe chantée pour le repos
de lame des cheminots morts pr. la Patrie,
de la port du Personnel des chemins de fer
(sect. de Comines) 3 h. 15 Vêpres et
Salut solennel. Pas de sermon cause du
long service religieux le matin.
Lundi 31 7 K m. ch. une int. part.
7.30 h. m. ch. en l'h. de Ste Thérèse,
pour une guérison 8 h. m. ch. pr. Paul
Desmarets confess. 11.30 h. pr. les Gar
çons. 3 h. pr. les filles.
Mardi 1er avril: 7 h. m. ch. pr. une
défunte 7.30 h. m. sol. en l'h. du St
Sacrement, avec comm. pascale des enfants
8 h. m. b. fond. Julie Duvosquel et famii'e.
Mercredi 2 7 K m. ch. pr. une dé
funte 7.30 h. m. sol. en l'h. du S. Sa
crement, avec Ire communion pr les en
fants de la paroisse 8 h. m. b: fond.
Julie Duvosquel et famille confessions de
5 7 h. du soir (4 confesseurs).
Jeudi 3 Jeudi-Saint 6,30 h. Sainte
Communion 7,30 h. m. sol. unique du
Jour, avec comm. générale des paroissiens.
Adoration du S. Sacrement toute la jour
née. A 6,30 h. du soir Chant des Lamen
tations. Dernier sermon sur la Passion
Cortège aux flambeaux pr. reconduire le
Saint-Sacrement.
Vendredi 4 Vendredi-Saint a 6.45 h.
Exposition du S. Sacrement et Adoration
7.30 h. messe des Présanctifiés Chant
de la Passion Adoration de la Croix
Cortège et Communion finale. Exposition
de la Croix, toute la journée. A 6.30 h.
du soir chemin de croix solennel. Véné
ration de la relique de la Ste Croix.
Samedi 5 Samedi Saint 6.30 K Béné
diction du feu, du cierge pascal et des fonts
baptismaux vers 7,30 h. messe sol. avec
distribution (Je la Sainte Communion.
Distribution de l'eau bénite après la messe.
Confessions de 5 8 h. du soir (4 conf.
Dimanche 6 dimanche de Pâques Cc-n
fessions partir de 5,30 h. du matin
10 h., Gr.-messe très solenn. en polyphonie.
Ce dimanche, 30 mars, toutes les mes
ses, Collecte pour la Terre Sainte.
ETAT-CIVIL.
Naissances Raymond Douchies, f. de Jé
rôme et de Louise Hallot, Pl. Alb. 1er, 1
Walter Caestecker, f. de Georges et de
Elisabeth Tanghe, de Warneton Michel
Botelgier, f. de Henri et de Germaine Du-
jardin, Av. des Châteaux Daniel Van-
dendriesscbe, f. de Joseph et de Lucie Du-
thoy, 23, rue de la Procession Henri Bael-
den, f. de Joseph et Anna Vanhove, de
Wytschaete. Publications de mariages
Joseph Lemahieu, méc. de Comines et Mar
celle Delrue, cout. d'Herseaux Adolphe
Gheysen, tisser, de Comines et Jeanne Bru-
sin, bobin. 'de Commis France Marqel
»»Eraye, ouvr. de brasserie de Comines et
Marie-Antoinette Duriez, s. pr. de Comines
Robert Leleu, ouvr. d'us, de Wervicq et
Jeanne Vanderstalle, ouvr. d'us, de Comines
Emile Wulbrecht, boucher de Comines et
Odette Avenas, employée de Paris Léon
Callemein .journalier de Comines et Martha
Verbeke, ménag.. de Comines André Du-
four, tisser, de Gheluwe et Marthe Theu-
■wissen, soign. de Comines André Clarisse,
chauff et Jeanne Braem, serv., tous deux de
Comines Pierre Allain chauff.-mécan. de
Bas-Warneton (Fr.) et Augustine Van Cae-
neghem. bobineuse de Comines. Décès
Emma Defauw, 78 ans, Veuve de Pierre
Deraeve, 29, rue du Faubourg Achille
Ferret, 64 ans, Veuf de Zoé Denys.
23, rue de la Victoire Hélène Verkyndt,
68 ans, Vve de Florentin Knockaert. 2.
Rangée Franchomme.
AU CONSEIL COMMUNAL.
LES GRANDS TRAVAUX
EN 19 47.
est promise toute personne
qui pourrait donner des ren
seignements permettant de re
trouver les voleurs qui ont opé
ré la bijouterie DECO-
NINCK. rue de la Gare Co
mines, le H mars.
S'adresser la Gendarmerie
locale ou 27, rue de la Gare
Comines.
Nous ne parlerons aujourd'hui que des
travaux prévus au budget de 1947, tel qu il
a été voté le 1er mars par le Conseil
communal.
Un premier poste de 100.000 frs. est
d'abord prévu pour l'installation du chauf
fage central l'Hôtel de Ville. Tous les
conseillers sont évidemment unanimes vo
ter ce crédit, car le chauffage central per
mettra la réalisation de sérieuses économies
de combustible. Mr. Clynckemaillie (P.S.C.)
demande même pourquoi on n'installerait
pas le chauffage central l'école des filles
des Cinq-Chemins. On pourrait faire cette
installation, dit-il, en même temps que
les autres travaux si nécessaires cette
école
Mr. MINNEKEER, dchevin des Tra
vaux, répond que cette suggestion est très
intéressante et qu'il l'examinera sérieuse
ment. Rien n empêche que ce travail puisse
être réalisé cette année encore peut-être.
11 suffirait d'apporter une modification au
budget.
Pour la construction d égoûts, dont nous
avons parlé précédemment, il est prévu une
dépense totale de 1.354.593,98 frs. (Quelle
précision jusqu'aux centimes 1) Tel est
le montant du devis qui sera soumis aux
entrepreneurs et d'après lequel ils auront
soumissionner. Il faut ajouter aussitôt
cependant que 1 Etat et la Province accor
deront des subsides importants 812.756,39
Frs. pour l'Etat et 169.324,25 pour la Pro
vince au total 982.080,64 frs. Il ne restera
donc charge de la Commune que
372.513,34 frs.
Cette dépense sera couverte par un pré
lèvement correspondant sur le «fonds de
réserve pour travaux dont nous avons
parlé la semaine dernière. Il en est de
même de la dépense pour l'instaliation du
chauffage central. C'est donc un prélève
ment de 450.000 frs. qui sera opéré sur
ce fonds de réserve
L'avis de la minorité «P.S.C.) était qu'il
aurait fallu ménager ce fonds de réserve
de façon ce qu'il puisse assurer une bonne
trésorerie pendant toute la période djes
grands travaux. Si l'on compte unique
ment sur ce fonds, sans contracter d'em
prunts, la caisse de la Commune ^a se
vider rapidement. Il faudra alors avoir
recours aux ouvertures de crédit, ce qui
revient utiliser le produit des impôts
avant que ceux-ci ne soient payés. Et cela
ne se fai pas sans frais, car il faut payer
des intérêts la Banque du Crédit Com
munal qui avance les fonds. L'avenir dira
qui avait- raison.
Il est permis cependant de faire des
comparaisons intéressantes.
Les Cominois seront sans doute surpris
d'apprendre que, chaque année, la Com
mune paie encore des annuités pour des
empruts contractés en 1885 pour la con
struction du cimetière. En effet, un emprunt
de 10.000 frs. a été contracté ce mo
ment et ij ne sera complètement remboursé
qu en 1952 chaque année, nous rembour
sons 450 frs. pour cela. Cette charge an
nuelle est vraiment minime alors que
10.000 frs. en 1885, c'était une grosse
somme.
La même chose pour la construction de
la nouvelle église pour laquelle un emprunt
de 100.000 frs. a été contracté en 1907.
Chaque année, jusqu'en 1977 c'est-à-
dire pendant 30 ans encore nous rem
bourserons 4.125 francs.
Ici encore on voit que le remboursement
se fait très facilement, alors que 100.000 frs.,
avant la guerre de 1914, c'était une très
grosse somme et que l'on aurait eu beau
coup de peine la payer tout de suite.
On voit donc l'intérêt qu'il y a con
tracter des emprunts pour les gros travaux
et ne pas gaspiller tout de suite toutes
nos réserves, surtout que ces travaux
comme la construction d'égoûts, par exemple
profiteront encore nos enfants et petits-
enfants il est' donc juste qu'ils les paienr
également plus tard.
Nous sommes persuadés, quant nous,
que la majorité (Intérêts Communaux et
Socialistes) devra finir par admettre le point
Je vue du P.S.C., car c'est le point de vue
du bon sens et de la raison.
Vente au numéro Mr. Georges VAN
HOVE, Place Ste Anne.
Abonnements Mr. Joseph BECQUART,
12, rue de la Gare.
Publicité Mr. Gérard SIEUW, 63, rue de
la Gare.
Mr. Georges VANHOVE, Pl. Ste Anne.
COMINES
AU CINEMA DU CERCLE:
«LE PELERIN DE L'ENFER»
(Le père Damien)film belge biogra
phique avec Robert Lussac et Dou-
nia Sadow.
Note morale Pour tous. Cette
évocation émouvante de la vie hé
roïque de l'apôtre des lépreux mé
rite d'être vue par tous, y compris
les enfants, malgré quelques danses
indigènes qui pourraient déplaire
un public sévère.
ROYAL PALACE Le Batail
Ion du ciel film dédié la gloire
de la France Combattante. Film
français avec P. Blanchar et J. Cris-
pin.
Ire époque Ce ne sont pas des
anges 2e époque Terre de
France
Note morale La valeur artistique
BIZET-BELGIQUE.
Cinéma ROYAL Prog ranime
non parvenu.
3IZET-FRANCE
Au CASINO LA REVOLT*
DES VIVANTS», film français.
Drame avec C. Dauphin, M. So
logne et E. Von Stroheim.
aux adultes. Malgré son invrai-
Note morale: Strictement réservé
semblance, le sujet impose de nettes
réserves étalage de sentiments bas
et cyniques, vengeance, meurtres, sui
cides.
Au même programme Quatre
heures du matin avec Lucien Ba-
roux. Nous ne connaissons pas la
valeur artistique et morale de ce
film.
MESSINES
Cinéma St Sébastien Compa
ct morale de ce film nous est in- juons d infortune film américain,
connue. Mélodrame sportif avec W. Beery
[et M. Rooney.
Après avoir voté le budget communal en
séance publique ,1e Conseil communal s est
réuni huis clos, c'est-à-dire que le public
a dû partir et que l'on a fermé la porte.
Il restait fixer les traitements du per
sonnel communal et ceux des bourgmestre
et échevins.
Il apparut tout de suite que les traite
ments du personnel ne pourraient être éta
blis que d'une façon provisoire, car tour
les barèmes sont revoir en accord avec
la Députation permanente de Bruges, la
quelle n'a pas encore fait connaître son
point de vue. Il y a donc lieu d attendre.
Au nom de la minorité (P.S.C.) Mr. LE-
DOUX propose d'attendre également pour
fixer les traitements des bourgmestre e.
échevins.
Cette proposition revêtait une importance
particulière et I on considère que le bourg
mestre et les échevins ne peuvent pas pren
dre part aux délibérations qui fixent leur
traitement. Pour ces votes, la majorité (Inté
rêts communaux - Socialiste) était donc
réduite 5 ou même 4 voix, tandis que
la minorité (P.S.C.) disposait de 5 voix.
L'accord des conseillers P.S.C. était donc
indispensable pour voter ces traitements, car
ceux-ci auraient même été rejetés par.te
de voix (5 contre 5, par exemple)
La position du P.S.C. que M. Ray
mond Ledoux exposa était la suivante
Bien que les bourgmestre et éckevins so.e.it
des adversaires politiques, le P.S.C. votera
leur traitement, car il se place au-dessus de
toutes considérations de personnes. Le P.S.C.
ne veut cependant pas accorder aux bourg
mestre et échevins le traitement maximum
alors que les employés communaux ne jouis
sent que de traitements de famine. Le P.S.C.
accordera donc aux bourgmestre et éche
vins un traitement en rapport avec celui du
personnel communal.
Cette position était loyale, elle était juste.
Mais elle se heurta des difficultés d'ordre
administratif puisque, dune part, il était
urgent que tous les articles du budget soient
votés.
Au nom de la majorité, Mr. MINNE
KEER, admettant que les traitements du
personnel étaient des traitements de famine,
prit rengagement de fixer bientôt ces traite
ments au maximum possible. Il demanda
donc aux conseillers P.S.C. de voter, séance
tenante, les traitements du bourgmestre et
des échevins tels qu'ils étaient proposés,
c'est-à-dire, au maximum admis par la
Province.
Les conseillers P.S.C. demandèrent alors
une suspension de séance pour se concer
ter. Après avoir examiné, pendant 20 mi
nutes, tous les aspects de la question, ils
revinient en séance et, se basant sur la
promesse de Mr. Minnekeer, acceptèrent
de voter les traitements proposés.
Avant de se séparer, les conseillers pri
rent acte de la démission présentée par
Mr. Georges PRET de ses fonctions d in
stituteur communal. Nous avons annoncé
on s en souvient que Mr. PRE T avait
été nommé directeur de l'Ecole adoptée des
garçons Ten-Brielen. Le Conseil accepta
encore la démission de Mr. Jean DEVROË
de ses fonctions d'agent de police tem
poraire.
Le Conseil doit maintenant se réunir, un
peu après Pâques, pour nommer les nou
veaux membres de la Commission d'Assis
tance Publique. Il est probable que d'autres
points figureront aussi l'ordre du jour.
LES MAISONS SOUS EAU.
Les habitants de la rue de la Morte-Lys
commencent respirer. La Morte-Lys a re
gagné son lit et ses eaux ne viendront plus
menacer leur lit, eux Il reste cependant
que leurs caves sont inondées et que l'humi
dité pénètre partout. Voilà, certes, qui n est
guère réjouissant, on en conviendra.
Un recensement qui a été effectué par la
police locale, a montré que presque tous les
Habitants de la rue étaient plus ou moins
victimes des inondations. Aussi, il semble
aécidé maintenant que l'on fera appel aux
pompiers de la ville pour vider les caves et
jour évacuer les eaux stagnantes qui entou-
ent encore certaines maisons.
On dit que ce sera un bon entraînement
pour les pompiers qui n'ont pas dû inter
venir depuis tout un temps et qui son
ainsi exposés perdre leurs forces comba:
tives. Ce sera aussi pour eux l'occasion de
se compter et de voir combien de vide il
y a dans leurs rangs... et leur tête. C'est
lonc une opération qui profitera tout U
iionde, ce qui est assez rare. Une affai. c
ne pas laisser échapper.
Lnt :e temps, les habitants de la rue ont
juitté leur premier étage pour s'installer
ou veau au rez-de-chaussée. Ayant lu notre
article de la semaine dernière, ils se pro-
nettent bien, l'avenir, d'adapter la tac-
îque défensive de notre ingénieux boulanger.
UNE BELLE SOIREE.
Oui, ce fut vraiment une belle soirée que
-elle qui fut organisée dimanche dernier,
occasion de la fête du R. M. VAN COIL-
,IE, aumônier des oeuvres sociales et des
nouvements ouvriers d'Action Catholique.
Les jeunes filles de la J.O.C. mirent tout
ur coeur dans l'interprétation d'un beau
drame moderne, e A la Croisée des Che
mins qu'elles rendirent avec beaucoup de
naturel et de vérité.
Le conflit cornélien entre le devoir pé
nible et la satisfaction d'un amour légitime
fut palpitant et arracha bien des larmes au
nombreux public accouru pour montrer son
attachement au R. M. VAN COILLIE
Finalement .c'est le devoir qui triomgpha,
non sans peine, et le bonheur s ensuivit
naturellement.
De charmants intermèdes gais et... senti
mentaux furent encore présentés. Mlle
LOUWYCK nous apprit ainsi que «Tout
doucement elle s était éprise d un mi
nois charmant et qu elle allait bientôt
franchir le Rubicon. Mlle Mélanie ROO-
BAERT doit l'imiter sous peu. Ces deux
actrices, au dévouement toujours disponible,
furent félicitées par Mr. le Curé qui leu:
remit chacune un beau crucifix, en témoi
gnage de gratitude
N'oublions pas la Symphonie le Sou
tien qui apporta son soutien pour la
réussite de cette belle soirée.
AU CERCLE CATHOLIQUE.
La tradition ne sera pas respectée
cette fois-ci, qui voulait que chaque
année au dimanche des Rameaux,
il y ait au Cercle Catholique une
séance dramatique, soit sur la Pas
sion comme en 1942 et 1943) soit
un épisode de la vie des premiers
chrétiens.
Le spectacle ne sera pas de même
nature cette année, mais sera encore
de très haute valeur artistique.
C'est un film que nous aurons
cette année, un film d une qualité
exceptionnelle Le Pèlerin de l En
fer Ce film retrace toute la vie du
Père Damien depuis son enfance heu
reuse dans le village natal de Tré-
meloo, en pays flamand, jusqu'à sa
mort dans l'île Molokaï, l'endroit
même où, 16 ans plus tôt, il avait
débarqué pour consacrer sa vie en
tière l'évangélisation et au soin
des lépreux.
C'est une magnifique page d'his
toire qui nous est ainsi présentée.
Elle nous fait vivre, entr'autres, un
épisode dramatique lorsque le Père
Damien mécontent des secours
insuffisants qui parviennent ses
lépreux, arrive l'improviste au m:-
lieu d'un brillant bal d'anniversaire
chez le président du Comité d'Hy
giène et y provoque une véritable
panique.
Tout serait citer dans ce film
unique que personne ne regrettera
d'avoir vu. Nos lecteurs peuvent être
assurés que ce film leur ménagera
quelques belles heures de spectac'e.
NOS CHEMINOTS
A L'HONNEUR
A l'occasion de la Semaine du Chemi
not dont nous parlons en première page,
la section de Comines de l'Association Na
tionale des Résistants du Chemin de Fer
fait célébrer, ce dimanche 30 mars 10 h.
en l'église St Chrysole, un service solennel
la mémoire des cheminots tués pendant la
guerre au service du pays.
Nul doute que la population s'ossociera
nombreuse cet hommage et le prouvera
en achetant le Porte-Bonheur du chemi
not qui sera vendu au prix de 5 frs.
ABRIS DE GUERRE ou
GUERRE AUX ABRIS.
Les abris de guerre n'ont, heureusement,
guère servi. Tant mieux En prévision des
pires événements, ces abris avaient été éta
blis un peu partout. C'est ainsi que nous
eûmes la chance dèn avoir un en plein
centre le Comines, sur la place... ou plutôt
sous la place.
Mais pour arriver cet abri, il fallait des
rampes d'accès et ces rampes, elles, n'étaient
pas souterraines.
Actuellement encore, elles déparent notre
place Ste Anne et font obstacle un amé
nagement harmonieux du centre de la viile.
C'est pourquoi il a été décidé de les faire
disparaître. Nous l'avons dit, le mot d'ordre
n'est plus; comme en 1942 Vite des abris
de guerre mais l'on dit maintenant
Guerre aux abris
Toutes les constructions extérieures se
ront donc rasées, les ouvertures seront voû
tées. On pratiquera cependant des regards
permettant d'aller voir éventuellement ce
qui se passe là-dessous. Il est présumer
que ces abris, qui sont déjà inondés en ce
moment, continueront se remplir d'eau
et constitueront donc des citernes. Que voilà
d excellents points d eau pour nos pom
piers Pour commencer, on pourrait les uti
liser pour un exercice exécuter sur la
place.
Mais ceux qui ne sont pas contents, dit-
on. ce sont les partis politiques qui avaient
transformé ces rampes en paneaux électo
raux. Voilà maintenant qu'ils seront privés,
en 1950, de merveilleux emplacements
pour signaler aux électeurs que leur parti
est supérieur tous les autres.
Le parti le plus furieux, dit-on, c'est le
parti communiste. On n'en sera pas trop
surpris car .dans leur programme de grands
travaux communaux. les communistes
avaient mis en bonne place le point sui
vant Transformation des abris de la
Place en W.C. pour hommes et femmes f
On se souvient que ce programme miro
bolant apporta la note gaie dans une lutte
électorale ardente et tendue. Ce fut un mo
ment de détente pour uous, tant la chose
était pittoresque et vraiment inattendue,
sinon de bon goût.
Hélas les communistes devront en faire
leur deuil Ce n'est pas encore sur Ce point
que leur programme sera réalisé. Ah s'ils
avaient eu au moins un conseiller com
munal Ils auraient peut-être réussi faire
admettre ce point, de même que l'unique
conseiller socialiste a réussi, paraît-il,
avoir l'accord des Intérêts Communaux
pour réaliser tout le programme électoral
socialiste.
Entretemps, félicitons-nous de la dispa
rition très prochaine de ces vilaines rampes,
ce qui nous permettra d'avois sous peu,
espérons-le, un grand'place digne de ce
nom.
Après l Ecole.
CHOISIR SON METIER.
QUI DOIT CHOISIR?
Peut-être sursauterez-vous en lisant i
C'est l'enfant qui a le droit de choisir
son métier
Comment Un gamin de treize ou qua
torze ans doit prendre une décision aussi
lourde de conséquences Mais le mien ne
pense qu'au jeu il traite tout avec une
telle légèreté, une telle désinvolture Au-
jourd hui il veut ceci, demain cela et dans
quelques jours ce sera autre chose. Com
ment peut-il savoir ce qu'il voudra dans
quelques années?... Il faut le laisser faire?
Bon Mon gamin a envie d'être saltim
banque, alors je n'ai plus qu'à dire amen»
et commencer sa collection d'haltères
Soyons sérieux. Tout d'abord, ne
croyez-vous pas que la plupart des enfants
se rendent compte que ce n est pas un jeu
qu'ils vont commencer Ils pensent ce
quïls feront plus tard. Certains, au carac
tère fermé, ne diront rien, répondront éva-
sivement vos questions, mais ils ont réelle
ment leur idée.
Remarquez aussi que jusqu'ici .nous n'a
vons livré qu'une partie de notre pensée)
Il faut ajouter Les parents ont ie droit
et le devoir d'aider leurs enfants bien
choisir Ils sont les éducateurs naturels
de l'enfant leur tâche est d'assurer le
plein épanouissement de sa personnalité to
tale jusqu'à ce qu'il puisse se suffire lui-
même.
Pour éduquer 1 enfant, faut-il penser sa
place ou bien faut-il former son intelligence
Faut-il vouloir sa place ou bien faut-il
former sa volonté Dans le choix d'une
profession, le rôie des parents est-il de lui
imposer une décision, même avec les meil
leures intentions, ou bien de l'éclairer autant
quïl est possible de ne rien négliger de
ce qui peut l'aider trouver sa voie
lectures instructives, conseils, démarches
de lui donner ce qu'il faut pour découvrir
avec le maximum de chances de succès
la direction prendre
Nous ne voulons pas affirmer que l'en
fant doit toujours choisir lui-même ce qu il
fera dans la vie. Bien des parenst guident
leurs enfants vers les études qu'ils jugent
convenables pour permettre des jeunes
gens plus formés de choisir mieux. Quelque
fois, lorsqu'un enfant se montre déraison
nable, il sera bon que les parents agissent
d'autorité. Mais l'enfant ne peut être con
traint d'accepter, parce que ses parents l'ont
décidé, un métier dont il ne veut pas, alors
qu il lui serait possible de faire autre chose,
iJu reste, conaissez-vous un bon apprenti,
un bon étudiant qui fait son travail
contre-cœur
L enrant livré lui-même qui cherche sa
profession' est un aveugle qui avance sans
guide.
L enfant auquel on impose une profes
sion est un aveugle que I on force avancer.
L enfant qu on aide bien choisir sa pro
fession était un aveugle qui l'on a ouvert
les yeux.
COQUILLES DE PAQUES.
ECOLE COMMERCIALE
St HENRI.
Lundi dernier a été un grand jour pour
la section commerciale Saint Henri Co
mines. L'agréation de cette école, consen
tie par arrêté du Régent en date du 13 fé
vrier 1946, entraîne ipso facto toute une
série de formalités officielles, parmi les
quelles figurent en bonne place l'inspection
et les leçons-modèles.
Tel fut le but de cette journée, pré
sidée par le comité organisateur de l'Ecole
Mr. 1 Abbé J. MUYLLE, Curé de Comines
Mr. FERRANT, industriel Wervicq
Mr. DUMONT, brasseur Comines, et
Mr. BEAGUE, receveur communal. L Etat
était représenté au sein du jury par Mr. DE
WIT, Inspecteur principal, la Province par
Mr. DUTHOY. Inspecteur principal, le dio
cèse par ,Mr. 1 Abbé GILLON, Inspecteur
diocésain pour les mathématiques, et l'Ecole
par Mr. 1 Abbé A. CAMERLYNCK, Prin
cipal du Collège St Henri. Un jury sem
blable procédera en fin d'année scolaire, aux
examens oraux de la 6e Commerciale pour
décerner les diplômes officiels d'aide comp
table et de secrétaire de société.
Pâques approche Le trimestre se termine
dans la fièvre et 1 énervements des examens.
Sarabande effrénée de symboles chimiques,
ae dates historiques, d équations et de théo
rèmes ennuyeux...
Pauvres cerveaux en ébullition, sursa
turés de grec, de latin, d'anglais... préoc
cupés de droit, de comptabilité et le reste-
Que de choses apprendre Que de notions
hétéroclites emmagasiner
Et pour préparer les œufs de Pâques,
voilà les inévitables COQUILLES les
méprises fatales, les phrases inachevées,
absurdes, dans les copies qu'on n'a plus le
temps de relire.
Les professeurs apprennent beaucoup de
choses en corrigeant les examens.
Que Churlemagne fût un grand empereur,
bien sur, ils le savaient Mais l'orthogrup-
le CHARLES MAGNE était assez inat
tendue. Peut-être bien qu'Antonin Magne,
en gagnant jadis le i*our de France, ne
faisait que rééditer l'exploit d'un de se.»
ancêtres Qui sait
Gutenberg tenez-vous bien! serait
1 inventeur de la machine écrire Enfon-
ces, les Américains
(Sun,, page 4).
**- jr7T,.' "ijrç- «*t i
m