L'OPINION, Journal d'Ypres. Si le Journal de Courtrai n'accuse pas cn cette circonstance les intentions de M. Van Reninghe, il a pour cela, sans doute, les mêmes motifs qu'avaient les habitants de Warnetou lorsqu'ils se>sont passés de son influence. CwTespoiKiaiice jmrtieulière de L'OPINION. Actes officiels. Chroniq|ie electorale. Faits divers. utt— Bruxelles, le 8 mai. Le gouvernement a snfin reeonnu I'opportunitS de faire droit 4 ctriaines réclamations de la villa d'Anvers, M. Is ministre de l'intérieur a présenté, hier; a la Chambre un projet de lot fixant les limit-as de l'espl&nade de ia citadslle du Nord et modifknt lea dispositions légales en vigueur sur les servitudes militnirea éta- blies autour des forteresses du pays. M. le ministre dcs finances, de son cóté, a présenté un projet de loi autorisant le gouverne ment 4 eonstituer en sosiété anonyme un établissement a fonder a Bruxelles, sous la aénomination de C* immcbilière de Belgique cette société a fait l'offre de ïéiWr, tn participation ave.: la ville d'Anvers, les terrains eédés en 1859 et de verser au Trésor les 10 millions stipulés pir la loi. II parait que lés t'.uvaux de la nouvelle enceinte sont atscz avancés pour que i'on puisne démolir Fancienne. Un autre projet de loi a pour objet d'auioriser le gou vernement 4 faire la cession do l'eatrepöt publis d'Anvers a la ville cu 4 une autre société. LaChambre» étó visiblement sathfaite de :a présent&iion de ces projets de loi. La discussion du projet de loi concernant les fondations de bourses a fait un grand pas, cette «emaine. Nona avons succes- sivcment enfendu M. Schollaert, le nouveau député de Louvaic, M. )e r&porteur de'la section centrale, M le comte de Theux qui a pris la parole au nom de la droite pour résumer la débat 4 sa fapon, M. le ministre des finance* et M. Devaux. M. Schol laert a été littéralemen?, haché par M. Bars. C'ét.ait l'université de Bruxelles aux prisrs avcc l'université de Louvain, la science av?.c le dogme; v.ne lutte a outrance qui a rnppelé aux anciens parlement,aires les plus beaux jours du Congres national, M. Sebollaert, qui dans ses chansons iibérales appelait autre fois le Pape le vieillard pale et blême a'est fait étriller d'nne fspon lerrible, en venant aujour "hui se lamenter sur la situa tion de l'sugnste vicaire de Dien. Aussi, je vous demands un peu ce que le Pape avait a voir dsns cette affaire. M. Schollaert aur&it cih aavoir qu'on ne doit jamais parler de corde daus la m&ison d'un pendu. Le naïf déput.ê de Louvain, qui voudrait transmettro impérissable a travers les siècles la pensée des fon- tlateurs, s'était fait applaudic p?.rur,e clique d'étudiants de Lou vain appostée dans la tribune publique pour jouer a la Chambre le róls des stokslagers dans les éleciions. Quels tonnerrea d'appiauaissamrnts sur tous lts bancs de la gauche et dans tcutes les tribunes, quand M. Bara, jettant a la face de soa adversaire son passé politique, a rrppelé 4 la Chsmb-e qu'il n'avait mêine pu garder ses conviction» pendant dix ans Jr- maïs nous n'&vioos assisté a sembkble exéoution. Voils ce que e'est. que ds ae faire représenter par des gsnssans conviction et sans moralité politique. U ne suffisait pas a la droits d'avoir sur ses bancs trois ou. quatre rénég&ts qu'on se moutre au doigt, il lui fallait M. Schollaert. Dieu merci, elle sait aujonrd'hni ce qu'en v&ut l'aun# Elle avait pu mettre la ma in sur un homue de talent, disait-on, sur un lamentable plaideur de proviusc, se- lonmol, et elle te croysit sauvée. Quelle décoption! M. Bara lui a démontré qu'il n'y a pas de talent sans conviction, et qu'il ne sulSt pas d'etre avocat pour avoir l'honneur de représenter son pays. Malheureux qui n'a pas mê aé le recours de pouvair dire qu'on l'avait nommé d'office pour défendrc ure mauvaise cause M. Erèrc-Ofban a été impitoyable pour la droite. Le pays tie vous croifc pluss'est-il écrift. En effet.ee patti dans l'oppo- siticun'a t-il psscombattut.outes les lojs libérales avecla même violence qu'aujourd'hui, et, remonié au pouvoir, en a-t-il osé rapportcr une seuleP II en sera de même de la loi actneliement en difcussion, C'est, dit l'oppoaition, une cenvre de haine et de spoliation. Qu'on les laissc rentrer au pouvoir, et ils l'exécufe- ront eux mêmes. C'est que les spoliatcnrs ce sout préeisément ceux qui orient aujourd'hai le plus fort. II est acquis au débat que l'ancienne unlversité de Louvain, en faveur de laquelle les fonda'ions ont élé faites, n'existe plus, et qu'un établissement privé s'est subs- titué a elle et s'est emparé, non-seulement de ses bourses dont l'adminjstratipn a été confiée 4 l'E'at.mais aussi de ses collections et de sa bibliothèqao Or, que fait actuellement le ministère? II reprenl le3 bourses dont Ingestion a été con ft. e a sa garde parlevceudes foniateurs, et il entend consserer pour le bouraier le droit d'étudier oü il leur plait, a Louva n ou 4 Bruxelles, 4 Gandou Liége. Ou sont done les spoliateurs? A gauche ou4 droite? Js m'en rapporte 4 la hoime foi de vos lecteu-s. Une autre question dont la droite a Lit un bruit imaense, c'était celle de savoir si la fondation est une piopriéié privée. Si M. leministre des finances s'était permis ds ia trancher lni-mêmn, B'il avait avancé que ia fondation est un propriété quasi-nationale, quelles clamau s n'eussions-nous pas entenlu.es! Il a en le bon esprit de s'en rapporter 4 l'autorité de Mgr le cardinal archs- véque de Mdine?,qui a écrit de sa main épiscopale, dans unmfo moire adressé 4 M. le ministre de Is j astice sur la question des bourses, que la fondation est une propriété quasi-nationaie, en ce sens qu'clie enlève les biens 4 la circulation pour les faire tomber en main-morte au profit d'établissements d'utilité p sbli- que Je laisee a penser quelle a été la stupeur dek droite en entendant formuler cette définition précieuse, elle qui avait sou- tenu trois semaincs durant, 4 cor et a eri, que la fondation est une propriété privée, et que l'Etat, en voalant mettre la main sur las bourses de Louvain, était un vo'eur, ni plus ni moim. La discission durera pent êire quelqu^s jours encore, car M. B. Dumorticr s'est livré a des exsgérations insroyabies et inexprimab'ea, L? droit de l'Etat sur les bourses, a-t il dit, ert un droit malhonnête et la loi en discussion une loi de vol M. B. Dumortier, après avoir soutenu cette tbèsq pendant une heore a pris con're M. Bara la défense de M Schollaert qui a toujoura été, a t il dit, catholique et libéral et n'a jamais chaugé d'opinion, A partir dc ee moment, la discussion n'a plus été qu'un véritable tumults, et M. Ie président a dü fiair par rappe- ler l'orateur a l'ordre, pour avoir soutenu, malgré les fives pro- ieitations de la gaushe et ds 34. Bara lui-mêae, que eet honora ble membre a'est raoqeé du vsnérable rhsf de ia chréiienté, de ia religion catholique st de k foi de nos pères, et que c'est. la une hontc pour le Parlement beige II a étéabsoiument impossi ble de lui faire ret,irer ces.paroles. C'est latroïsième fois, depuis le commencement de la session que l'honorable député ds Kou- Iers est rappelé 4 l'ordre. M. Divaux a etssyé de ramener le calme dans la discussion, et il a montré 4 l'opposition i'iinprudence de sa conduite. Elle espère, a-t-il dir, gagner quelqucs vi.ix aux prochainea élections, muis après tant de violenrei elle serait, eile-même, effrayée de son iriomphe, car elle ns pourrait pins former dar.s ses n.ngs ua ministère raisonnable, II reste main'enant h savoir si M Van Humbeek présentera, 4 Partiele 8, un amendement ca vertu duquel les communes se- raient autorisées 4 recevoir de» donations pour les affecter 4 des dépensea facult.at.ives, si, en d'auties termss, la ville de Bruxeles pourra recevoir le legs de M Yerhaegen. La droite l'espère, ct deja elie tshd.les m»ins 4 k ganche avancéepour tenter une coa lition. mais M. Frère Orban a donné a entendre que cette coali tion ne réussitait, pas, ear la question soulevée par la clause tes tamentairs de M. Yerhasgen restera entièra ap:è3 comme avant le vots de la loi, et il est évident, suiourd'hui, que le gouverne ment est réso'u a faire une concession a la vilk de Bruxelles. L'opinion du gouvernement est que les communes n.i peuveat pas recevoir pour des dépenses fscultatives, que cela serait con traire a tout ce qui a été enieignS et pratiqué jusqu'aujoard hui. Mais lerceade M. Yerhaegsn rera accompli. Aussi eommence-t-on a espérer que nous iPauions pas de scis sion dans l'opinion libérale, aux p^-orhaines élections. II parait vraisembleque MM. Janiar, Van Volxem ej; Ds Ilongé seront rempkeés par trois candidats désignés par l'Association libérale, et que cette Association aceordera son patronage au restant de la liste. M. le lieutenant général comte Gobiet d'Alviella vient de pu blier sur les npports politiqusj e.t militaire» des cinq grandes puissances de l'Europe avec kBclgiqueun livre d'une haute va- leur qua js dois signaler 4 l'attention de nosketears. En voyant disparaitre, rans soulever de la part dss graudes puissances la moindre protestation, les forteresses que les traités nous f a- saieut une obligation d'entretenir et de garder, l'honorable général émet l'avis que la convent-ion et les traités qui avaient présidé 4 leur êrection ou qui tendaient 4 ks sanvegarder, out perdu leur valsur. Ceci i'amèue 4 se demander si, en transfor- maut notre syatème de' séfense par la créatien de la position d'Anvers, on a adopté le moyen le plus efficase de sauvegarder les intéréts du pays. Trouvera-t-on, dit-il, ces compensstions en rapport avec les chargf s considérr.bles qu'on s'impose et que l'on ne pon. ra cesser de s'im poser, et l'armée beige pourra t-elle ga- rantir le pays de touies les cakmités d'une invasion? bes par tisans de k nouvelle eombinuison le croient, mais les adversaires de l'état «ie choses qu'on vient de créer et pwmi lesquek M. le général Gobiet se range, na pattagent. pas cette confiarce Avec eux, il trouvcqne lc système de 1831 était plus favorable 4 la neutralité, et cela paree qu'il ne présentait au cure position mili taire dont- l'importante fat telle que ckacun des belligérauts düt, 4 tout prix, chercher 5 s'en emparer.Dans ce système, dit. M. Gobiet, le pays n'offta'it aucun point susceptible d'exercer une influence déciaive sur ie*, rfoutta's d'une campagne. II. en résultait qu'en cas ds guerre ia Franc® et l'Ailcmague, par exemple. auraieat pu, d'nu commun accord, respee er une neutralité offrant des avantagss réciproques; e Hes auraient pu almettre une transac tion p-.r kquelln k France renoncerait 4 étendre ses opérations vers la Meute, tandis que l'Allemagaa n'attaqueraitpss la Fiance par sa fron ière la plus vulaérabk. Aujourd'hui on doit forte- ment douier qu'il puisse encore en ètre ainsi. Lx position créée sur l'E-caut est si consiiérsble qu'ells sera toujours pour les belligérants un sujet de sérieuss inquiétude, car ik dou- teront da la parfaite neutralité du gouvernement beige et beaueoup pius peut-étre de ses moyens de rés'stance dsns des ouvrages d un déTCloppement qui pourrait, se trouver peu en rapport avec la foice publique disponible. Ou peut done être pcrïé a croire que le moins rassuré des combattants, ou le plu» promptement préparé irait, dès l'ouvsrture des hostilités, droit au refuge de IVrmée beige peur s'en eaiparer. Mais, M. Gobiet se rai-sure en soageaut que l'existence de notre pays ne peut ètre compromise désormais que par la guerre entre la Francs et l'Angleterre, et que les deux nations les plus éclairéea du globe ne doaneront jamais le signal d'une conflagration qui étendrait une ère de barbarie nouvelle sur l'E irope entièra. Ls bruit oe l'abdicatioa du Hoi a couru cette semaine 4 !a Bourse aves une cortaine persistence. C'était, j'imagine, une manoeuvre financière 4 laquelle personnè ne s'est iaiisé prendre. Par arrêté du 20 avril 1863, le ministre de la justice a conféré trente-sept bourses, dont Ie cliiffre varie depuis 75 jusqu'a 120 francs, ii des étudiants qui se destinent a embrasser l'état ecclésiastityie. be montant de ces bourses s'élevanta 3,9'rt francs SO centimes, sera payé sur les revenus de diverses fondations, ayant leur siègea Bruxelles, il Louvain et 4 Mons. I'ar arrêté royal du 28 avril, sont nommés membres de la commission de statistique de la province de la Flandre occidentale M. le chanoino C.-L. Carton,'directeur de l'institnt des sourds-muets et des aveugles ii Bruges, membre sortant; M. F.-M. Tunck, juge au tribunal dc première instance ii Bruges; M. Alfred Devaux, docteur en médecine a Bruges, en remplacement de M. Retsin, décédé; M. P. Beke, bourgmestre de la ville d'Ypres, en remplacement de M. A. Vandenpeereboom, démis- sionnaire. M. Bekeifcst nommé pour té terme de deux ans. Les autres membres sont nomniïs pour le terme de six ans. Par arrêté du 3 mai 1863, un subside de -1,000 fr. est alloué a la garde cfvique de Malines pour l'aider a subvenir aux dépenses d'un tir a la cible, qui sera organisée en cette ville. punts «-( ehnusaövs. Adj'idiaalion.Le ministre des tra- vaux publics fait savoir, que prochainement il sera procédé a l'adjudica- tion publique de l'entreprise des terrassemonts et des ouvrages d'art de la dernière section de la route de Poperinglie a Locre, comprise entre Wes- toutre et Locre. M. le gouverneur de la province de la Flandre occidentale, pardevant qui cette adjudication aura lieu, en annoncera 'ultérieurement le jour et l'heure. ««aam.,. Le Sénat eit convoqué peur lunch 11 dc ca mois, a 2 hjures. Sont nommés rappottears de la sect.'on centrale chsrgée de l'examen des srédits snpplémentaires de 416,627 fr, au départe ment des trsvaux publics, MM. Joaret, Van Hambeek, Van Leempool, Van Iseghem, Magherman «t Dc Fiorisoce. Eilo sera ptésiiée par M. E. Vandenpeereboom. Oa commence 4 s'oecuper sérieusement des éiections qui au- ront liea Ie deuxième mardi de juin ponr le renouvellement psr woitié des deux Chambres, Sur tons les points du pays oh la lutte peut présenter quelque chance de succes, calhoiique3 et li- béraux se mettent sur les rangs et opposant liste contre liste. II est facile de voir que l'oppoaitioii a l'espoir, sinon de reconquérir la majorité dans les Chambres, da moins d'affaiblir la majorité sur laquelle a'appnie le ministère. L'opinion libérale, do son cóté, voit clairemeat le but ou tendent les efforts de ses adver saires et rentre en lutte avec uno véritable ardeur. On peut pré- dire qua les prochaines élections serónt très-animées. Le comité de l'Association libérale et union'constitutionnelle de Bruxelles se réunira lundi proeftuin paur s'oecuper des élec tions. La lutte qui s® prépare a Nivellas peur les élections du mois de juin sera, parait-ii, très-viré. Lè patti catholique prépare une liste compléte qui porte les noms de MM, Mercier, Suoy, de Meeus et le chevalier de Wou ters d'Oplinter. Le part.i libéral présente les deux représentants sortants, MM. de Chentinues et Nélis, M Mascar, ancien représentant, et M. Le Harai de Beaulieu. M. Jules Tarlier, profeascur 4 l'université de Bruxelles, n'a pas asceptó la candidature qui lui avait étó offerte par des élec- teurs libéraux de l'airondissement. Il les a engagés 4 se rallior aux choix du comité. Nbus apprenons une nouvelle des plus impot tantes pour le libé ralisme. M. Philippe-Georgs» d'Epiuois vient d'accepter, de l'opinion libérale, une candidature en opposition avec celle de M. Maurice de Robiano, sénateur cléricat de l'arrondissement de Thuin, Les nouvelles qu'on r«poit de différentes loealités de Barron- disscmeat de Charleroi sont on nc psut plus favorables 4 l'opi nion libérale. Au moment de mettre sous presse nous apprenons avec p'iaisir que daus plusieurs loealités de i'arroudissement, notamment 4 W&ton et a Rousbrugga, les libéraux commencent 4 s'oecuper activement des piochaines élections Le sous-comité de Pops- ringhe a décidé de se réunir aujourd'hui même, dan* le but d'ar- rétf.r de commun accord les mesures réclamées par la situation. M. le ministre de i'intérieur a adressé 4 MM. les gonfer- rears des provinces la circulaire suivante -. Il importc, dit M. le ministre, de ne négliger ausun des moyens qui peu vent aider 4 développer la prévoyance parmi les populations laborieases. Le gouvernement a montré, récemment encore, quel prix il attache 4 la propagation et 4 k prospérité de» Sociétés de secours mutuels, en instituant des concours triennaux destinés a récompcnser celles qui se distirguent par leur bonne gestion et par ia régularité de leurs opérations. J'ai lieu de croire que cette mesure, qui a repa un accueil sympathiqüs, produira de bons réoultats, et je pense qu'il con- vient d'étendre la voie nouvelle qu'elle a ouverte a l'émuktion des Sociétés en appelant les membres de celles-ei 4 y entrer indi- vidueilement d'une mauière plus directe Ce but pourrait être at taint, a mon avis. si, parmi les titres qui servent 4justifier les distinction» bonorifiques institutes en faveur des elastes orfrriè- res, on admettait-, en y a'.t&chant le prix qu'ils méritent, les ser vices rendus aux sociétés mutuellcs par les membres qui contri- buent. le plns etficaceiuenta leur fondation et 4 leur prospérité, Jedósire, M. le gouverneur, que vous ne laissiez pas igno- ier aux associations de votre province que js suis disposé a tenir co rapte de ces services et a les récompcnser chaquc fois que ceux a qui ils seront dus réuniront d'aülcurs les conditions de moralité sans lei quelles aucune distinction de cs genre ne serait justifiée. 1 e3 sociétés pourront, chique annéo, en transmettant leurs comptes, ou 4 d'autres époques, signaler, s'il y lieu, ceux de leurs membres qui coccaurent avec le plus de zèle au succès de leurs propositions, apiès avoir subi l'instruetion voulue, serviront de base 4 ia répartition des récompenses.que je soumettrai au Roi. Le concours de ehant d'ensemble, qui doit avoir lieu aux proch'iinss fêtc3 de septembre,a Bnixelies,est définivitement ar rêté. II sera orgaaisé par la Réunion-LyriqueDans peu de joure, les conditions de ce concours seront portées a la connaissance de» intéressés. II parait que eette fêie musicale dépasaera de beaucoup tontes celles qui ont en lieu jntqu'a co jour en Belgique et même 4 l'é- trail ger. Mardi. a 10 beures, la Société des Anciens Frères d'armes dn premier Empire francais, s'est rendue en cortege de son local 1'Aigle d Or4 l'église da St-Martin, afin d'assister 4 une messe soiennelie de Requiem en eommémorhtion du 42» anuiversaire de la mort. ds Napoléon Ier et 4 la mémoire des frèie3 décédés. Un gran t nombre de soldats de la garnison de Lilio sont oceupésen ce moment, disent les jonrnaux de cette ville, 4 trans former en jardins potagcr» les fossés de k citadelle. On a onvert au centre de chique partie mis» en culture un fossé bordé d'arbres nouvellement plantés, dans lequsl ee retireront les eaux pluviales. Les jardins seront ainsi préservée d'une trop grande humidit.6 et les ptoduits légumineux croitront dan» de bonnes conditions. Déja d'énormes pares sont plantés de pommes de terre, de pe- tits pois, etc. On évaiue a plusieurs hectares ia supcrficie des ter rains livrés ainsi a la culture et sur lcsquels l'e&u croupissait il y a qnelquss semaiaes,

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L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3