L'OPINION, Journal d'Ypres.
Wouraen, que les libéraux ont toujours eompté clans leurs
rangs, et qu'ils n'ont cessé d'honorer de leurs suffrages de-
puis 1848.
On s'-est d'abord refusé k croire a cette énormité. Mais il n'y
a plus a en douter. Le masque eèt tombé.
II vient do se constituer sous ce titreUnion des libéraux in-
dépendants de la ville et de 1'arrondissement de Dixmudeune
nouvelle société électorale dans le but avoué de pombattre
M. de Breyne.
II va sans dire que 1' Union des libéraux indépendants oomple
au nombre de ses membres les catholiqucs les plus foncés de
l'arrondissement. Elle a pour président M. B. Verwilghen, chef
des cléricaux dixmudois.
Et i» cöté de lui siége, le croiriez-vous comme premier vice-
président M. Van Wouwen, le sénateur libéral!
M. Van Wouwen cumulera ainsi ces fonctions avec celles de
président do la Société des Solidaires, établic dans notre ville.
II sera curieux d'entendre M. Van Wouwen qui avaitla spé
cialité de prononcer des discours ultra-violents sur la tombe
des frèrcs et amis morts sans les seeours de la religion il
sera curieux, dis-je, d'entendre M. Van Wouwen au sein de
1' Union cléricale reciter des harangues élaborées k Eévêché de
Bruges et saupoudrées des idéés les plus réactionnaires
Plaignons le malheureux qui ternit, en un seul jour, une lon
gue et'lionorable carrière et qui trahit, pour assouvir une ven
geance personnelle, et ses amis de vingt ans et le gloricux
drapeau du libéralisme.
Après tout, si cetto défection est deplorable au point de vue
des principes, elle produira un excellent effet au profit de
M. de Breyne. La répulsion générale qu'inspire ici l'indigne
conduite de M. Van Woumen, a déjk pour résultat de resserrer
les rangs des libéraux et tout nous promet une brillante vic-
toire.
Nous extrayons des Annates parlementaires le discours sui-
vant, prononcé par notre député, M. de Florisonne, k l'occasion
de la discussion du projet de loi relatif aux concessions de che-
mins de l'er
11 suflit de jeter les regards sur la carte qui vient de nous
être distribuée, pour se convaincre que la Flandre occidentale
est une de nos provinces oü il reste le plus k faire, sous le
rapport des chemins de for. Toutes les lignes qui la traversent
partent du littoral vers l'intérieur du pays, vont de l'ouest Yers
l'estil nous manque une voie ferróe qui, prenant son origine
au chemindu Nordfrangais, aboutisse au port d'Ostende,reliant
ainsi entre elles toutes les concessions beiges et mettant en
communioation directe les principaux centres des arrondisse-
ments d'Ypres et de Roulers d'une part avec le chef-lieu de la
province et la mer, de l'autre avec le département du Nord et
la France. La simple inspection de la carte dómontre k l'évi-
dence la regrettable lacune que je signale, et je crois inutile
d'insister sur la haute utilité pour le pays en général k la com-
bler. Les remarquables requêtes de la chambre de commerce
d'YpreS, du eonseil communal de cette ville, de Langhemarck,
deMessines, de Staden, deWarneton, etd'autres localités en
core, établissent l'importance capitale, pour l'arrondissement
d'Ypres, delaligne d'Armentières k Ostende.
«Messieurs,au point oü la Belgique en est arrivée,toute com
mune dépourvuc d'un chenain de fer sei trouve dans üne situa
tion d'infériorlté vis-k-vis du reste du pays.
«Aussi, messieurs, vous avez 'pu juger par les nombreuses
pétitions déposées sur le bureau de la Chambre avec quelle
instance les communes privées de voios de communication de-
mandent k être reliées au railway national. Je croirais man-
quer k tous mes devoirs si je n'appuyais de toutes mes forces
les vceux si légitimes des populations quo je représente plus
spécialement dans cette enceinte.
«Messieurs, le projet cfe loi soumis k vos délibérations, je le
reconnais volontiers, renferme des concessions fort avanta-
geuses pour la Flandre. Je remercie le gouvernement de les
avoir présentées.
La construction de la ligne de Courtrai-Denderleeuw rac-
courcira notablement Ia distance qui noussépare de Bruxelles,
tandis que la jonction de la ligne de Courtrai-Ypres k celle du
Nord, en tirant Poperinghe de l'impasse oü cette ville se trouve
aujourd'hui facilitera les rapports commerciaux de la Flandre
avec les ports de Calais et deDunke'rque. Les tormes dans les-
quels la concession se trouve accordée permettront au gou
vernement d'établir, après un accord préalable avec la France,
le point de jonction de la manière la plus conforme k l'intérét
général du pays et auxdemandes fles communes intéréssées.
«II me reste,messieurs,k vous dire quelques mots en faveur
des pétitions de Comines, Warneton, Neuve-Eglise, Dranoutre,
Kemmelet Wervicq Messieurs, ces localités situées au sudde
l'arrondissement d'Ypres, en relations journalières d'affaires
avec le département du Nord sollicitent un chemin de fer qui
les mette en communication avec la France et le railway de la
Flandre occidentale. Cette ligne n'est pas hostile k celle de Po
peringhe puisqu'clle dessert d'aulres intéréts. Ces embranche-
ments, loin de s'exclure, deviendront deux précieux affluents
pour le chemin de fer de la Flandre occidentale k Haezebrouck
et par le trafic nombreux et la circulation nouvelle qu'eiles
amèneront, diminueront la garantie d'intérét k payer par l'Etat.
Plusieurs tracés destinés k relier d'importants cantons au
réseau national, et dignes au même degré de l'appui sympathi-
que des représentants d'Ypres, ont été mis en avant pour cette
jonction. Dans l'impossibilité de discuter ces tracés, en l'ab-
scnce d'une demande formelle en concession, je me borne k
prier le gouvernement de ne s'arrêter a un projet définitif qu'a-
près un examen approfondi de tous les intéréts engages dans
cette question.
Outre ces divers projets que je recommandea toutc la solli-
citude du gouvernement,il en est un encore qui mérite de fixer
son attention spéciale, c'est celui qui relierait la ville de Pope
ringhe par Proven, Rousbrugge kBergues et Dunkerque. Cette
voie de communication serait d'une utilité incontestable pour
le canton si riche dont Rousbrugge est le chef-lieu - et qui se
trouve dansun regrettable abandon.
«Je n'abuserai pas plus longtemps des moments de la Cham
bre, messieurs, pour démontrer la haute importance' de ces
lignes qui traverseraient des localités riches dont l'essort in-
dustriel et agricole est paralysé par le manque de communica
tions rapides et économiques.
«Jetermino,messieurs,en renouvelant mes instances auprès
du gouvernemcnt'pour que la partie de la Flandre occidentale
dont je parle soit mise dans le prochain projet des travaux
-publics, au niveau du reste de la Belgique, souslc rapport des
voies ferrées.
Correspomiance particuliere de L'ÜPIMON.
11 y avail ce soir grand meeting au local de la Louve. 11 s'a-
gissait de discuter la fameuse convention ratiliée quelques
jours auparavant par XAssociation libérale et union constitu-
tionnelle. La foule était nombreuse, la foule des jeunes gens
surtout. La jeunesse, avide de bruit, de mouvement, de spec
tacles publics, arrive lk lout naturellementpoussée par
ce besoin d'agitation, de changement, qui est k la fois le
charme et le danger de eet heureux kge de la vie. Quand
je vous aurai, dit que les trois orateurs qui ont pris tour a tour
la parole, réunissaient k peine k eux trois l'kge du plus jeune
de nos sénateurs, vous cji saurez autant quo moi sur les belles
chosos qu'on y a débitées, c'est-k-dire, trois heures durant,
ga a été comme un concert, non interrompu et toujours
ereseondo! d'imprécations et d'anathèmes lancés k la tête de
cette pauvre association coupable de tous les crimes, crime de
trahison, crime de perfidie etc. J'en omets, et des plus noirs.
De la reconciliation k quoi bon, avec des hommes et qui n'ont
en vue que leur position personnelie, qui mettent leurs intéréts
avantlesprincipes,avecdeshommessanscourageetsans dignité,
esclaves d'un ministère despotique et rétrograde. Car c'est une
chose claire comme le jour, le ministère est despotique et ré
trograde. M. Frère surtout. Ah! quant a celui-la, on lui a dit
joliment son fait et j'ai peine k croirc qu'ils'en relèvera jamais
Savez-vous, monsieur, que ceM. Frère estun hommetrès-
dangereux L'opinion libérale, c'est incontestable, voulait la
réduction de Ia taxe des lettres k dix centimes. C'était pour elle
une question politique de premier ordre; eh bien, M. Frère a
si bien embrouillé les affaires avec cette malheureuse abolition
des octrois, que la réduction est devenue aujourd'hui tout k
fait impossible. Et d'un
Ledit M. Frère, étant daasl'opposition,a combattu une foule
de lois proposées par des ministres catholiques. II était de son
devoir, c'est une chose certaine, de provoq.uer immédiatement
le rappel de ces lois, dès son entrée au ministère. Car c'est
ainsi qu'on entend le gouvernement k la Louve. Les libéraux
arrivent au pouvoir il faut que, sans perdre un instant, ils dé-
fassent toutes les lois faitos par les catholiques. Ceux-ei ar-
rivant après eux, deferent k leur tour les lois faites par leurs
prédécesseurs et ainsi de suite. Vous croyez peut-ètre que
M. Frère a suivi ces sages préceptes? Délrompez-vous. II a
laissé l'oeuvre de ses devanciers rétrogradeskpeu prés intacte.
Or, et céei est puisamment raisonné, on ne peut pas gouver-
ner avec des lois retrogrades sans être un rétrograde soi-
[même. Et de deux.
Mais je mo laisserais entralner trop loin, Monsieur, si je vou-
lais vous énömércr ici tous les griefs quejl'opinion libérale a le
droit d'artïculer contre M. Frère. Le temps me.prcsso, d'ail-
leurs, et je no voudrais pas terminer sans vous dire ce que pen
sent de M. Hymans les orateurs de la Louve.
M. Hymans a été assez malmené et je le regrelte, non pour
lui k qui la chose est assez indifférente, je suppose, mais pour
l'orateur lui-même, fort jeune encore, et chez qui j'aurais aimé
k trouver des sentiments plus bienveillants pour un hommc de
talent, jeune comme lui.
M. Hymans est entré dans la vie publique k un fige oü beau-
coup en sont encore k traduire Cornelius Nepos. Ecrivain, jour
naliste, homme politique, il a pris une part très-active k toutes
les luttes do parti qui se sont succédées en Belgique depuis dix
ans. Sa plume toujours en mouvement a fourni la matière de
trente volumes de polémiquepout-être. Que dans cette énorme
quantité d'écrits, le plus souvent produits k la hato et sous l'em-
pire des passions du moment, il s'en trouve qui, k de certains
points de vue, mériterit de justes reproches, la chose est fort
possible, je dirai même probable et je gagerais volontiers que,
pour le faire pendrc, on trouverait plus de quatre lignes de
son écriture. Mais le jeune orateur, qui s'est chargé de l'exé-
cuter en parle fort a son aise son passé, k lui, est une page
toutc blanche encore; bien tin qui le mettrait en contradiction
avec lui-mêmeil n'exisle que d'aujourd'hui.
Citons deux incidents charmants. Un orateur demande la pa
role pour présenter des candidatures k l'Assemblée. Comment
voulez-vous, repond le président, présenter des candidats,
quand nous ne savons pas encore sur quels principes nous al-
lons marcher
L'autre'est tont aussi dröle. C'est un monsieur ehrhumé,
qui s'exprime en ces termes Après les discours brillants que
vous venez d'entendre, il serait téméraire k moi de prendre la
parole. Je me bornerai done k déposer sur le bureau la mo
tion suivante...» Au même instant l'orateur est saisi d'un violent
éternuement et de son nez jaillit une cascade qui va prendre
sur le bureau la place de sa motion.
Paree que je ne prends pas au sórieux le meeting de ce soir,
[vous allez croire peut-ètre que je suis adversaire des meetings
en général non pas je les estime fort, au contraire, et
je ne demanderai pas mieux que de voir se développer dans notre
pays cette vieille pratique anglaise, qui a rendu, j'en suis con-
vaincu, de grands services k la liberie. Mais ce que j'aurais
voulu, ce soir, c'est quo des hommes graves, sórieux, prati
ques prissènt la place de ces jeunes gens ardents et irrétléchis
dont les excitations ne sont propres qu'a égarer l'opinion pu
blique et quand je vois une assemblée qui veut être une assem-
blée politique, ne fournir pour guides heette opinion publique
que des avocats stagiaires. J'ai le droit de dire que, dans un
pays de bon sens comme la Belgique, ceia n'est pas sérieux.
Actes officials.
Chroniqne electorale.
On dit de toutes parts que M. le juge Sarlel n'accepte pas la
candidature pour l'élection du 9 juin. Bepoussés de cc cóté,
les meneurs épiscopaux se sont mis en quête d'une nouvelle
vietime pour le sacrifice electoralon parle maintenant de
M. Alois Struye. Mais no faut-il pas voir dans cette diffieulté k
trouver un candidal une preuve frappante de la répulsion qu'in-
spirent les doctrines et la conduite do nos 'adversaires
M. Vak Woümbn, sénateur libéral, vient d'accepter la pré-
sidence de l'Assoeiation électorale indépendante de Dixmude
et la vice-présidence de la Société St-Vincent de JPaule de la
même ville.
On ne pourra reprochsr k ce monsieur de manquer d'opi-
nions.
A Gand le parti clerical est dans un grand embarras pour
trouver des choix présentables pour le Sénat. II paralt qu'il ré-
pudie les sénateurs sortants, dont les chances électorales sont
beaucoup trop mince.
M. Van de Woestyne, qui vient derenoncer a son mandat de
représentant, adresse une circulaire aux électeurs pour poser
sa candidature au Sénat; mais ses votes k la Chambre ne lui
permettront plus de prendreavec ,quelque chance de suceès,le
masque de ce candidatindépendant. Au reste, le Bien pu
blic applaudita sa nouvelle evolution.
Les libéraux gantois s'applaudissent vivement de voir un
siége vacant k la Chambro des représentants et se disposenl de
prendre une revanche éclatante des dernières élections légis-
latives.
Les sous-cpmités de l'Assoeiation libérale se sont réunis
jeudi soir, et ont unanimement porté leurs voix sur M. de
Kerckhove-Delimon, bourgmestre de Gand.
M. G. du Monceau de Bergendael, ancien commissaire d'ar-
rondissement, écrit k 1 'Indépendance que, en presence de la
lisle de quatre candidats adoptés par les associations libérales
de l'arrondissement de Nivelles, il retire sa candidature, pro-
duite en mars dernier, et engage tous les électeurs k reporter
leurs voix sur la liste libérale.
A Tliuin, M. Ie prince Joseph de Chimay et M. de Robiano,
candidats catholiques, se présentent ensemble en opposition
avecM. Georges d'Epinoy, pour le Sénat.
Nous apprenons que les libéraux du Limbourg sc préparent
k la lulte pour le mois de juin prochain, dans le but de rempla-
ccr au Sénat M. de Pitteurs-Hicgaerts; nous serous a même,
d'ici a peu de jours, de faire connaltre le nom du candidat qui
sera porté en opposition avec le sénateur actuel.
L'Assoeiation libérale de l'arrondissement de Namur se réu-
nira en assemblée générale domain, 23 mai, k l'effet de former
une liste de candidats pour les prochaincs élections de la Cham
bre des représentants.
On éerit de Mons queM. Dolez n'accepte pas la candidature
qui lui a été offerte officieusement pour remplacer M. de
Thuin au Sénat.
On écrit de Louvain que le parti conservateur a l'intention
de présenter, pour oecuper la place devenue vacante au Sénat
par suite de Ia demission de M. le baron de la Costo, M. de
Man-d'ALtenrode, représentant. Quant k la Chambre des repré
sentants, il présentera, en remplacement de ce glernier, M. Ch.
Delcourt, professeur a l'université de Louvain. On dit que ie
parti libéral s'absticndra aux proehaines élections.
Lo comité électoral conservateur de l'arrondissement de
Thielt s'est réuni et a décidé de proposer aux électeurs la con
firmation du mandat de représentant qu'ils ont conféré k MM. le
baron Lebailly de Tilleghem, et k Gust, de Muelenaere.
Pour l'élection d'un membre du eonseil provincial qui doit
avoir lieu lundi k Thielt, le même comité a proposé M. Stanislas
Ysenbrant, a Thielt.
Fails «livers.
Mardi a cu lieu l'assemblée annuelle des notaires de l'arron
dissement de Courtrai. MM. Storme, de Waereghem, et
Vande Venue, de Sweveghem, ont été nommés membres d'e la
chambre des notaires, en remplacement de M. Van Robays,
d'Oostroosebeke, et M. de Brouckere, de Routers, dont'le
terme cxpirait.
Un banquet a réuni MM. les notaires a l'hótcl du Barnier.
—Un journal de Liége rapportait bier, mais k tort, qu'un coup
de feu grisou avait éclaté a la houiilèrc duBanneux.Voici cequi
doit avoir donné lieu k co commenlaire Hier, vers 8 heures du
matin, et par une cause jusqu'k présent encore ignorée, le feu a
été communique k quelques gerbes de paille placées dans une
écurie du fond dela bure, ce qui, en un instant rcpandit une fumée
très-épaisse et jeta J'épouvante parmi les ouvriers. Mais le feu
fut bientót cteint, on constata que les dégüts se bornaient k quel
ques planches et quelques gerbes de paille brülées; trois che-
vaux attachés dans l'écurie, auxquels on n'avait pu porter se
eours, furent pris dans les Hammes. L'un d'eux a été asphyxié
etlos autres ont regu des brülures assez graves. Un instant on
congut des inquiétudes très-vives sur le compte d'un petit ou-
vrier de 13 ans qui manquait k l'appel, mais il a été retrouvé
dans une galerie éloignée oü il était allé chercher un refuge.
'«^nrargnïïIiififTffi^*"
Bruxolles, ls 22 ma!.
Ecole d'hoi-ttculture de> l'Etat a Gendbruggo.
Cours public de taille d'étè des arbres fruitiers. M. le ministro de l'inté
rieur porte il la connaissaiice du public que les cours d'dté pour la taille
des arbres fruitiers auront lieu a l'école d'horticulture de Gendbrugge.
t° Pour les jardiniers (en langue flamande), le lundi 23 mai et les diman-
cltes 7 juin etl9 juillet proehains, h dix heures du matin;
2° Pour les amateurs (en langue franpaise), les lundi 23 mai, 8 juin et
20 juillet proehains, Ü3heures de relevée.
Ces cours auront pour objet l'ébotirgeonnement, le pineement, la taille
en vert et en un mot toutes les operations qui complètent la taille d'hiver.
Des bons de retour gratuit par les chemins de fer, seront délivrés après
chaque conférence, aux jardiniers qui ont suivi les cours d'hiver, sur la
presentation d'une carte qui leur sera adressée par le département de l'in
térieur.
Par arrété royal du lo mai il pst accordé a l'Académie de dessin a Po
peringhe 3 médailles en argent de petit module.
Avis. A cause des elections générales qui auront lieu en France vers
Ia fin de ce mois, l'ouverture du concours international de Lille est relar
dée de quinze jours.