L'OPINION, journal d'Ypns.
Aetós officiels.
546,125
3,692
,594,04-8
435,909
682,085 291,363 2-15,001
809,677 1,086,988 1,107,248
94,451 76,484 44,789
58,722 31,663 30,713
305,012 283,365 1,294,118
26,933 32,895 32,637
75,427 56,692 12,761
3e
Faits divers.
Chronique.
pèrent toutefois qu'il traversera heureusement une erise assez
difficile a Tissue de laquelle sa santé s'améliorera considërable-
rnent.
far arrêté royal du 20 Yin 1863, le bureau de bienfaisance de Poperis-
ghe est, autorise a accepter une parcelle de prairie d'une contenance de
Si a. 90 c. située a Merekem,qui lui fut léguée poor une moitié par Marie-
Francoise Geldof, veuve du sieur Jacques-Francois VanderMeersch, pro-
priétaire a Dixmude, et donnée pour l'autre moitié par ses héritiers, a la
charge de remettre a la fabrique de l'église de Saint-Ber-tin en ladite ville,
la somme nécessaire pour l'exonération de l'anniversaire créé par la dis-
posantp, et au bureau de bienfaisance de Merckem la somme nécessaire
pour la distribution de trois hectolitres de bléconvertis en pains aux cn-
l'ants pauvres des écoles nommées Het liospitael et de Boschschool
en cette dermère commune.
tin arrèlé royal, en date du 20 juin, porte que la ville de Poperinghe
était le domicile de secours de Yerbieze, Charles-Louis, a la date du
27 avril 1861.
Par arrêté royal du 48 juin, il est accordé une pension annuelle et
viagère aux militaires dont les noms suivent
Eeckhout, Philippe Jacques, no 4 Zonnebeke, fr. 310; Willemot, Martin-
Ignace, né it Reninghelst, 60s; Vergoote, Hominique-Victoriep, né 4 Wa-
ton, 640; Noyelle, imand-Augustin, né 4 Merckem, 280.
Ces pensions sont motivées par les maladies incurables contractées au
service militaire, et qui metlenl les pensionnaires hors d'état de pourvoir
4 leur subsistance. j
Par arrêté royal du 29 mai 1863, il est accordé au sieur Diegeriek, Isi-
dore-bucien-Anloine, ancien professeur 4 l'athénée royal d'Anvers, une
pension annuelle et viagère de mille cinq cent treize francs (1,813 fr.).
Cette pension prendra cours 4 partir du lc>' octobre 1862 et sera payée
jusqu'a concurrence de 268 fr. par la caisse centrale de prévoyance des
instituteurs et des professeurs urbains, et de 4,245 fr. par le trésor pu-
blic.
Par arrêté du ministre des travaux publics, en date du 7 mai 18^y,
la navigation sera interrompue, cette arinée, sur les rivières et canaux dc-
signés ei après, aux époques et pendant la durée indiquées, savoir
Le canal de Gand 4 Bruges, du f» juillet au 9 septembre
Lit canal de Bruges a Ostende, du ler aout au 7 septembre
Le canal de dérivation des eaux de la Lys, section de Schipdonck 4 Bal-
gerhoeke, du ler juillet au 40 aoüt
Le canal de l'iasschendaele 4 Nieuport. du 1CT aoüt au 7 septembre
Le bief inférieur du canal d'Ypres 4 l'Yser, du ler aoüt au 7 septembre.
Le jour fixé pour le commencement des chömages, les eaux seront
baissées sur toute l'étendue des voies navigables ou parties des voies na-
vigables indiquées au présent avis. Les batéliers auront, en conséquence,
a prendre les inesures requises pour que leurs bateaux ne risquent pas
de se trouver, au commencement des chömages, dans un des biefs sü les
eaux doivent être baissées.
Les canaux de Bruges 4 Ostende, de Plasschendaele a Nieuport et de
Nieuport' a Fumes étant alimentés par les eaux provenant du canal de
Gand 4 Bruges, on ne peut garantir que les premiers de ces canaux se
t.rouveront 4 leur cote de navigabilité pendant la durée de la baisse du ca
nal de Gand a Bruges.
Les eaux de cette voie navigable ne seront baissées que jusqu'i un mè-
tre en contrebas de Ia cote de navigation.
On lira ci-dessous le texte de la délibération par laquelle la
Chambre de commerce d'Ypres, vote des remerctments et
adresse des felicitations k M. Rogier, ministre des affaires étran-
gères, au sujet du rachat des péages sur TEscaut.
Le parti clérieal lui, triomphe de Técheo que ses intrigues
ont fait, subir a Thonorable M. Rogier, il est heureux d'avoir
i'ait tomber Thomme politique au dévouement duquel le sort de
notre nationalité se trouve iié intimement au contraire, nos
ehgmbres de commerce, composées d'hommes dévoués a la
prospérité et au développement du commerce et de l'industrie,
ont gardé la mémoire du cceur pour le eitoyen illustre dont la
vie n'est qu'un long sacrifice au bonheur de la patrie.Au fruit
on reconnait l'arbre, au coeur on reconnalt les hommes
Ypres, 20 juin 4868.
Monsieur le ministre,
Depuis trente-trois ans, vous avez attaché votre nom k tous
les grands actes qui ont coopcré k rafformir la nationalité
beige et a assurer la prospérité de notre chère patrie.
Vous venez de mettre le sceau aux signalés services que
vous avez rendus au pays pendant votre longue etlaborieuse
carrière, l'aisant disparaltre les dernières entraves mises a
la liberie de TEscaut.
Grkces vous soient rendues, M. le ministre, pour la part
glorieuse que vous venez de prendre a la conclusion des
conventions internationales qui consacrent Taffranchisse-
ment délinitif de notre beau fleuve.
La Belgique entière vous en devra une reconnaissance
éternelle.
La Chambrc de commerce d'Ypres, organe fidéle des sen-
timents qui animent les commerpants et industriels de son
ressort, croil de son devoir de vous adresser a cette ocea-
sion ses félicitations les plus sincères et le témoignage le
mietix senti de sa vive gratitude.
Daignez agréor, M. le ministre, 1'assurance de notre haute
consideration.
(Suivent les signatures.)
rxovesAscss.
Importations. Mises en consommation.
1863 4863 1862
mai. o mois. 5 mois.
Bestiauxbêtes bovines, veaux exceptés.
Zollverein381 1,499 2,419
Pays-Bas 3,553 18,896 17,131
Autres provenances. 407 1,765 2,280
Total (tétes). 22,070
Mai seulement. 4,341
Droits percs (5 mois). 91,205
Beurre frais et sale'.
Zollverein. 1,365 100,027
Pays-Bas 33,522 173,755
France87,157 354,176
Autres provenances. 4,027 59,411
Total (kil)
Mai seulement.
Droits per§s(5 mois).
Zollverein
Villes hanséatiques.
Pavs-Pas
Angle terre.
France
Etats-Unis
Aures provenances
Total(kil).
On écrit de Dixmude k l'Echo dii Parlement
L'éiite de la population de cette ville a donné un banquet
a M. de Breyne, bourgmestre de cette ville, h l'effet de lui té-
moigner la sympathie que mérite son honorable caractèrc et
les services rendus au pays. M. de Breyne a partagé la disgrace
electorale de MM. Rogier, Devaux et d'Hoffschmidt.
Dimanche dernier, notre nouveau représentant, M. de Co-
ninck, a été mis en contravention, pour avoir voulu faire don-
nc-r des sérénades if M. Ie sénateur Van Woumen, au curé et a
d'autres personnages qui ont eontribué k son élection.
11 est'étrange, sans doute, de voir un législatcur débuter
dans la carrière par une violation des lois et des règlements en
vigueur; mais ce qui doit surtout soulever de dégoüt la con
science de tous les honnêles gens, c'est cette glorification pu-
blique de Tapostasie et de Timmoralité politique. Que M. de
C.oninck se soit servi de M. lo sénateur Van Woumen,
d'un instrumentpour arriver k ses fins et qu'aujourd'hui, Itfbïft
atteint, ces messieurs soient fiers de leur succes, cela les re-
garde. Toujours est-il que le caractère même de leur triomphe
aurait dü leur inspirer la pudeur de se taire.
lis n'ont. pas eu 1c bon goflt de la eomprendrenous les en
plaignons sincèrement.
126,071
Graines,
152,041
72,750
119,276
37,492
,2,044,002
110,673
493
687,369
42,302
farines.
413,314
77,748
496,479
86,096
21,830
4,189
90,813
141,535
103,593
318,589
26,088
589,805
112,985
36,876
1861
5 mois.
3,705
18,586
■1,852
24,143
5,991
104,556
168,239
98,521
235,000
12,327
514,087
85,974
37,584
386,5271,194,-164
225,771
502,364
86,940
1,002,6644,039,2752
250,0952,518,487
784 43,943
9,327,180 7,803,307 4,773,938
Droits pcrtY (5 mois).
9"" V
111,923
93,429
57,288
Houblon.
Zollvwein
42,4-19
60,608
42,712
Pays-Bas
7,306
41,917
38,750
-r
Angleterre.
28,062
98,167
234,788
20,488
43,547
12,016
Etats-Unis
2,743
64,167
•12,293
Autres provenances.
317
517
29,984
Total (kil).
308,923
370,543
Mai seulement
71,535
57,221
Droits per?5 (5 mois).
4,912
5,929
Pommes de terre.
Zollverein
2,303
4,781
5,720
8,528
Pays-Bas
3,241
53,790
5,507
12,670
Angleterre.
1,746
252
47,060
■162,974
53-1,555
8,836
Total (hectol).
221,545
544,530
30,287
Mai seulement.
52,604
69,802
8,592
Droits per?" (5 mois).
5,922
1,557
3,029
Tabacs non fabriqués, en feuilles et en rouleaux.
Zollverein.109,113
Pays-Bas .177,079
Angleterre. 20,754
France4,421
Etats-Unis. 75,558
Cuba et Porto-Rico. 3,432
Autres provenances. 2,402
Total (kil.) 2,052,307 1,859,450 2,737,267
Maiseulement. .394,759 430,776 192,636
Droits pergs(5 mois). 270,393 245,448 361,320
Pour les exportations, voir le prochain numéro.
COMPAGNIE.
Nous donnons aujourd'hui le résultat des éiections de la
garde civique pour les sous-officiers et eaporaux.
I1* COMPAGNIE.
Sergents, MM. Romain Breyne, Gustave Joos, Paul Dupret, Léopold Car-
dinael; fourrier, Justin Vandermeersch; eaporaux, Gustave Brixis, David
Verb eke, Adolphe Van Eeckhout, Jacques Hahn, Ange Bacckeroot, Edouard
Hennaerl, Gustave Vuylsteke et Désiré Vandelannotte.
2" COMPAGNIE.
Sergents, MSI. Pierre Vandervinne, Emile Smagghe,, Francois Podevin,
Jean Legroufourrier, Jules Verbrugghecaporaux, Thomas Leclerq, Léo
pold Dejaegher, Francois Leenknecht, Jean Vlamynck, Henri üauchy, Léo-
uard Rofliaen, Gustave Wallaert et Jacques Maurau.
Sergents, MM. Charles Nuytten, Louis Bouvier, Juvenal Allaert, Charles
Joosfourrier, Pierre Woussencaporaux, Charles Baye, Joseph Loosen,
Albert De Grysc, Henri Merainy, Adolphe Deruelle, Ange Opsomer, Jean
Smaelcn et Edouard Yando Casteele.
4° COMPAGNIE.
Sergents, MM. Gu llaume Spilliaert, Herman Boddaert, Bernard Desmedt,
Jean Tyberghico; fourrier, Richard Goffyn; caporaux, Francois Liegeois,
Désiré Vuylsteke, Emile Leroy, Flore Delacauw, Auguste Duflon, Desire
Desmarets, Joseph Maillard et Leon Wyckaert.
DEMI-BATTERIE.
Maréchaux-des-logis, MM. Henri Ceriez, Fidéle Hennionbrigadiers,
Albert Deruiie, Louis Wallaert, Charles Gervoson et Constantin Dewilde.
Nous extrayons du Moniteur les articles suivants du mouve
ment commercial de la Belgique avec les pays étrangers,pendant
les 5 premiers mois des années -1863-1862-1861
CORftESPOXDAMCE.
A M. Véditeur de /'opinion.
Monsieur,
Dans le numéro de votre journal du 28 juin dernier, vous
réclamiez instamment d.e nos édiies Téelairage pendant la nuit
ne fut-ce que pour indiquer le tracé des ruesvous auriez pu
aujouter et donner moyen de trouver les diverses boites aux
lettres.
La botte de la Grand'Place, notamment, qui est bien celle oü
Ton dépose le plus de missives n'est éclairée en aucun temps
de Tannée, et il m'est arrivé bien souvent de devoir mettre un
quart d'beureitla reehercher, ce qui était très-d'ésagréable.
Le placement d'ftw réverbère, k peu de distance du bureau de
police, est vivernent réclamé dans Tintérêt du public.
Agréez, monsieur, etc.
X..., commeroant.
Ypres, le 2 juillet 1863.
Mardi, a 5 h. de 1'après-midi, le corps d'offlciers du ba-
taillon et de la demi-batterie d'artillerie de la garde civique
d'Ypres a procédé k Télection d'un major en remplacement de
M. Vanden Bogaerde, major démissionnaire.
L'ancien titulaire a été réélu.
A l'occasion de la kermesse de Poperinghe un concert
aura lieu le 6 juillet prochain, k 6 heures de relevée, au pare
du Collége.
A 10 heures du soir, reunion au local du Saint-Sébastien.
MM. les membres honoraires y seront seulsadmis ainsi que les
dames de leur familie habitant leur maison et les étrangers pré-
sentés par eux.
L'abondanee desmatières nous oblige aujourd'hui encore k
remettre au prochain numéro la publication de la fameuse cir
culair» électorale, traduite en francais, de MM. du Pare et C*.
II y avait, il.y a peu de temps, dans un bureau des postes d'Os-
tendè deux employés du même grade, qui se disputaient le grade
supérieurL'un avait pour lui ses cheveux blancs,c'est-k-dire l'an-
cienneté et Texpériencel'autre avait sa jeunesse, e'est-k-dire,
l'ardeur et Tactivitó. Les deux concurrents toutefois vivaient en
paix, comme les deux coqs de la Fontaine, lorsqu'une poule
survint et décida de la victoire. Cette poule était une jeune et
charmante Anglaise, qui se présenta au bureau pour expédier
une lettre chargée k Londres.
L'affranchissement était do rigueur. II se faisait tardl'heure
de la fermeture au bureau allait sonner... Or, au moment de
payer, la dame s'apergoit qu'elle n'a pas d'argent. Elle détaehe
en toute hate une bague de prix, une turquoise encadrée de
brillants, et la présente k l'employé, au vieil employé en le
priant d'affranchir sa lettre sur cette garantie.
Le commis, peu mondain, encore moins romanesque,objects
qu'il préfèrc quarante sous. L'insulaire se désespère ét jetts
autour d'elle des regards de détresse en murmurant
Mon Dieu! si Edouard ne recevait pas mon envoi k temps.
Ce serait affreux
A cóté du vieil employé se trouvait le jeune, le rivalil a
vu, il a compris.
Ne vous affligez pas, madame, dit-il, volei les deux francs.
C'est bien peu de chose.
L'Anglaise remercie d'un regard profond et dispara?!,
sans dire un mot.
Vous en serez pour vos deux francs, jeune hommedit
le vieil employé, goguenard et ceptique.
Buit jours s'écoulent..., rien quinze jours, un mois..., de
plus en plus rien. Le vieil employé rit bien et s'en va répétant
toujours
Ahjeune homme
Mais, un matin, un valet de pied, en livrée entre au bureau
de poste. II demande l'employé qui a prêté deux francs a
lady
C'est moldit le vainqueur.
En ce cas, monsieur, voilk
Et le valet dépose dans 1'ouverture du guichet une petite
botte en carton bleu, puis disparate Le jeune hommme, tout
ómu, ouvre... et trouve, couchée sur un lit de ouate, une jolie
bourse de soie amaranto, d'un travail exquis, d'une forme nou
velle et fermant par le va-et-vient d'un anneau.
L'anneau c'était la] bague en turquoise et brillants.
Dans la bourse se trouvait un petit papier contenant la piece
de deux francs. Sur ce papier on lisait
La main qui portait la bague a brodé cette bourse pour
celui qui a épargné un grand chagrin h deux personnes.
Le lendemain, le jeune employé, inspiré par la reconnais
sance, découvrait lo nom et Tadresse de la charmante anglaise.
Celle-ci,qui estalliée kdepuissants personnages,—apprenait
Tambition du commis pour son avancement; et, le surlende-
main, il était promu au grade supérieur, aux dépens de son
ainé.
Le vieil employé dit encore
Ahjeune homme
Mais il a changé d'expression.
Les relevés statistiques des compagnies d'assurances four-
nissent des données exactes sur les conditions naturelles et
sodales de l'homme aux différentes époques de sa vie. Voic-i
des observations puisées k cette source incontestable sur les
probalités de mariage auxquelles sont soumis respectivement
les veufs et les célibérataires. De 20 k 25 ans et de 25 k 30, il
y a trois probabilités qu'un veuf se mariera dans Tannée, eon-
tre une pour un eélibataire. A 30 ans, quatre chances contre
unecinq de 30 k 45 et cette progression est constante jusqu'k
60 ans, époque k laquelle onze veufs se marieront contre uri
eélibataire. C'est aussiune chose eurieusede Voirk quel point,
arrivés Tun ct l'autre k l'tige mür, le eélibataire montreune re
pugnance de plus en plus marquée k s'engager dans des liens
qu'il n'a jamais connus, tandis que Thomme qui a déjk élé
marié devient plus impatient de reformer de nouveauxk par
tir de 30 ans, la probabilité qu'un eélibataire se mariera dans
Tannée suit une décroissance si rapide, qu'k 35 ans elle a di-
minué de moitié, et que la même proportion est permanente
pour chaqne période quinquenale suivante.
Les chevaux sauvages d'Amérique. Le cheval est origi
nate de l'ancien continent, eti'Amérique en était entièrement
dépourvue lorsque les Espagnois en entreprirent laconquête.
On sail quelle admiration, mêlee de frayeur, ces animaux eau-
sèrent aux indigènes, lorsque ces derniers les virent, montés
par des hommes armés, courir avec la vitesse du vent.
Les chevaux transportés en Amérique furent d'aborden très-
petit-nombre; mais, parmi eux, il y en ent qui, rendus a la li-
berté, reprirent la vie sauvagc, ct se multiplièrent avec rapi-
dité dans les plaines berbeuses de ces fertiles eontrées. Ces
chevaux espagnois tenaient plus ou moins k la race arabe.
Garcillasso de la Véga raconte qu'après l'expédition de Pizarro
le cheval était considéré au Pérou comme une richesse, et
qu'un père le transmettait k son tils en héritage, ce qui équi-
valait k un don de 3^000 ou 4,000 dollars. Antonio Uerrera dit
que, pendant les premiers siècles qui suivirent la colonisation,
un cheval eoktait, au Chili, 11,000 dollars.