passer, car j'ai la prétention de connaftre les dispositions du
ministère ct même un peu celles du Roi. Le conseila püêtre
assez animé, car un personnage considérable, qui vit dans l'in-
timité du Roi, a dit quelque part, ces jours-ci, que S. M. serait
assez disposée it consentir a la trève que réclame le parti
catholique, tandis que le chef du cabinet n'en veut entendre
parler it aucun prix. M. Frère-Orban, en effet, veut marcher
résolumentafindemaintenir en unfaisceau inébranlable toutes
les forces de la majorité parlementaire. Mes renseigpements
sur ce point ont étédu reste, conftrmés par 1 'Echo du Par
lement lui-même.
Supposez done que le Roi, en vue de concilier les esprits,
ait en effet parlé de trève. M. Frère, qui ne voit de conciliation
possible pour les esprits qu'après la realisation entière du pro
gramme de l'opinion libérale, qui est la séparation compléte,
absolue de l'Etat et de l'Eglise, M. Frère, dis-je, a dü défendre
cette opinion avec une profonde conviction, et il est bien cer
tain qu'elle a été appuyée par tous ses collègues. Que pouvait
faire le Roi devant une détermination aussi nettement arrêtée
11 a du évidemment sinon s'y rallier, du moins la subir, car il
est trop prudent pour envisager seulement la possibilité d'une
modification ministérielle qui entraïncrait la dissolution des
Chambres et un nouvel appel un pays. Je ne suppose pas
qu'il ait pit étre question d'un cabinet mixte, car une telle ad
ministration, dans les circonstances aetuelles, serait énergi-
quement combatlue par une opposition dont M. Frère serait 1«
chef, et elle succomberait au premier vote politique.
11 est done vraisemblable qu'en annongant avec une certaine
solennité la tenue d'un conseil des ministres sous la présidence
du Roi, le ministère a voulu tout simplement faire connaftre au
pays que le Roi avait approuvé ses dispositions.
Après cela l'événement capital de la semaine est le discours
prononcé par M. le gouverneur Dubois-Thorn k l'ouverture de
la session du conseil provincial du Brabant, discours qui est
une apologie échevelée de la loi de 1842 sur l'instmction pri
maire et dans lequel M. Dubois admet et préconise l'interven-
tion inconstitutionnelle du prêtre dans l'école a titre d'autorité.
Un mot d'abord de M. Dubois-Thorn, qui n'est pas, sans
doute, fort connu de vos lecteurs. C'était en 1847, sous l'admi-
nistration de M. de Decker, et M. Dubois gouvernait catholique-
ment le Luxembourg, mais un peu it la manière du maftre,
e'est it dire en cédant parfois it un mouvement d'indépendanee.
C'était exactement un fonctionnaire de la trempe politique de
M. de Decker. En voyant la tournure que prenait la discussion
de la loi des couvents défendue par MM. Malou et Nothomb,
M. Dubois, qui ne manque pas d'inteltigence, prévit ce qui
allait se passer et, pour être sur d'e garder sa position sous
l'adminisiration libérale qui se levait k I'horizon, il pencha it
gauche après avoir pesé it droite. II aurait été destitué si
M. Nothomb avait pu roster au pouvoir; M. Rogier commit la
première imprudence de le laisser a son poste. Je dis impru
dence, car ilest incontestable que les fonctionnaires politiques
doivent partager et défendre l'opinion du ministère si le ca
binet actuel n'avait pas maintenu it leur poste des gouver
neurs et des commissaires d'arrondissement ouvertement dó-
voués au parti catholique, les députations de Charleroi, de
Namur et de Dmant, notamment, seraient exclusivement com-
posés de iibéraux.
M. Dubois, maintenu it Arlon, ce n'était pourtant qu'un demi-
mal, car il y était it peu prés inoffensif. La véritable faute poli
tique a été de le nommer gouverneur du Brabant. On aurait dü
próvoir que M. Dubois, dépourvu de toute consistance politique,
ïournerait casaque au premier affaiblissement de la majorité
parlementaire qui sembleraitprésager la rentree au pouvoir de
i'opposition.
C'est, en effet, ce qui est arrivé. La majorité libérale se
trouva alïatbli par le résultat des dernières éleclions. Et M. Du
bois-Thorn, se mettant en désaccord avec les principes les
plus essentiels du libéralisme, déploie en plein conseü du Bra
bant le drapeau catholique et prend vigoureusement. la defense
d'une loi inconstitutionnelle en ce qu'elle porte atteinte k la
liberlédescultes a dit M. le conseiller Vleminckx, et qu'elle
■a créé en Belgique, oü tousles pouvoirs émanent de la nation,
une autorité qui* ne tire son origine que d'une puissance étran-
gère.
M. Vleminckx a fait cette protestation incidemment, k l'oc-
casion d'une demande de subside en faveur des éièves des
écoles normalespnais il a ajouté qu'il aurait l'occasion de revenir
sur cette question. II paraft qu'en réponse au discours du gou
verneur, le conseil provincial se propose d'émettre un vosu en
faveur de la réforme de la loi de 1842.
A peine le discours deM. Dubois était-il connu que \e Jour
nal de Lie'ge, organe de M. Frère, constats que M. le gouver
neur du Brabant avait fait preuve de plus de prolixité que
de tactpolitique.
En effet M. Dubois, fonctionnaire politique, ne devrait pas
icnorcr qu'il peine la loi de 1842 fut-elle présentée a la Cham-
bre parSi. J-B. Nothomb, le conseil communal deLiége, dont
m' Frère t'aisait partie, s'empressn de protester contre ies ten
dances illibérales du nouveau système. l.'adresse de ce conseil
a la Lérfislaturc, adoptée kl'unanimité des membres présents,
les'quels ont signé avec M. Frère, séance tenante, le procés-
verbal exprime le regret qu'il y ait, dans le projet de ioi,«plu-
eieurs dispositions qui aurait pour résultat d'asservir le pou-
voir civil a ce que l'on nomme improprement l'autorité ec-
clésiastiques ou tout au moins d'altérer l'miluenoe qu'il de-
vrait en tout cas conserver pour lui seul.
Le Conseil communal ne peut done, ajoutait i adresse,
que demander le rejet de toutes les mesures projetées par
le gouvernement ou par la section centrale, en tant qu-elles
sont contraires k la suprérnatie inalienable de l'autorité ei-
vile dans les établissements d'instruction publique.
Voiik quelle était, k l'époque de sa présentation, l'opimon de
M. Frère-Orban, sur la loi de 1842 dont M. le gouverneur du
Brabant vientde se faire le traitre champion.
Le Conseil communal de Liége, suivant les anciennes tradi
tions de l'Hótel-de-Ville,demanda en 1861 l'abrogation de la loi
de 1842 en faisant valoir les considérations sui\antes
u. La Constitution, dans ses articles 14, 15 et 16, consacre
Tindépendance du pouvoir civil, la libertc de conscience et la
separation la plus compléte entre lEgiise et lEtat.
Or la loi de 1842 détruit ces precieuses garanties
Elle donüe au clergó catholique ia haute mam sur la direc
tion de l'enscignement primaireI
Etïe l'appelle dans l'école k titre de puissance et d autorite;
L'OPINION, Journal d'Yprea.
Elle rétablit la censure ecelésiastique sur les livres;
Enfin elle accorde au elergé l'inspection des écoles au
même titre qu a l'autorité civile.
Telle est l'opinion bien connue de M, Frère-Orban sur la loi
de 1842, et e'est en présence de cette opinion, partagée au-
jourd'hui par tous les membres du cabinet, que M. le gouver
neur du Brabant s'est permis de défendre, en plein Conseil,
l'intervention du prêtre dans l'école a titre d'autorité
Je ne voudrais pas me permettre de proposer la destitution
de ce fonctionnaire, mais je me demande ce qu'ii fera le jour
oi'i le Conseil provincial du Brabant, en réponse k son discours,
émettra un vceu en faveur de l'abrogation de la loi de 1842.
Évidemment, si M. Dubois-Thorn a pour deux sous de dignité,
il ne lui restera qu'k prendre ses cliques et ses claques et k re-
tourner dans le Luxembourg dont il n'aurait jamais dü sortir.
Actes olliciels.
Conseil provincial de la Flandre
occidentale.
Le défaut d'espace ne nous permettant pas de donner le
compte-rendu complet des séances du coseil provincial, nous
nous bornerons k offrir k nos lecteurs quelques extraits rela-
tivement aux objets qui intéressent spécialement l'arrondisse-
ment d'Ypres
Séance d'ouverture du 7 juillet.
Séance du 9.
VUlc d'Ypres. Conseil communal.
Séance publique du samedi A juillet 1863.
Sont présents MM. Pierre Beke, bourgmestre président;
Paul Bourgois et Léopold Merghelynck, échevins; Théodore
Vanden Bogaerde, Charles Vanden Brouke, Édouard Cardinael,
Auguste de Ghelcke, Pierre-Léopold-Franeois Boedt, Charles
Becuwe, Charles Lannoy, Louis Vanallevnnes, Vanheule et Au
guste Beaucourt, conseiliers.
L'assemblée s'est trouvée en nombre a quatre heures et quel
ques minutes.
La séance est ouverte par la lecture du procés-verbal de la
dernière réunion.
Cette lecture ne donnant lieu a aucune observation, la redac
tion de ce procés-verbal est adoptée.
M. le bourgmestre dépose sur le bureau le compte de 1862
et le budget pour 1864 de la garde civique.
Ces documents ont été transmis a l'autorité locale par le
conseil d'administration établi auprès du bataillon de cette ville,
aux termes de l'article 69 de la loi du 8 mai 1848.
Le eonseil renvoie cette cpmptubilité a l'examen de sa sec
tion des finances.
Cette commission s'est occupée de l'examen du compte 1862
du Mont-de-Piété, ainsi que du budget pour 1864 de la dite in*
stitution.
Au nom de eette commission, M. Je conseiller Vanheule
donne lecture d'un rapport qui conclut au renvoi du compte et
budget dont s'agit, kla commission administrative du Mont-de-
Piété, avec prière de vouloir, afin de présenter l'état financier
réel de l'institution, faire disparaftre tout ce qu'il y a de fictif
dans la manière dont cette comptabilité est établie.
Les conclusions de ce rapport sont mises aux voix et adop-
tées k l'unanimité, lè retour des pièces a la commission du
Mont-de-Piété est décidé, et le collége est chargé d'y joindre
copie du rapport.
Le conseil approuve ensuite les procés-verbaux des ventes
d'herbages suivantes
Celle tenue le 29 juin dernier, a Dickebusch, k la somme de
2,681 fr.
Celle k laquelle ila été procédé le jour suivant k Zillebeke,
pour les prés de l'étang k 1,650 fr. et pour les parcelles entre
la porte de Menin et celle de Lille h 406 francs.
En dernier lieu celle des herbages croissant sur les trois
fnrts situés dans le bassin dit Majoocgracht, k la somme de
145 francs.
L'assemblée continue son ordredu jour par l'approbation du
procés-verbal de la location de plusieurs immeubles situés k
Ypres et dansd'autres localités et appartenant au bureu de bien-
faisance.
Cette location eonstitue une augmentation de revenu de francs
430-12 par an.
Par le dernier n° de l'ordre du jour, l'assemblée estappelée
ii arrêter le programme des fêtes, concours et réjouissanees
publics qui auront lieu h l'occasion de la prochaine fête com
munale.
M, le bourgmestre donne lecture de ce programme tel qu'il
se trouve propose par les commissions réunies, il énumèreles
dépenses auxquelles l'exécution donnera lieu et annonce
qu'clles s'élèvent h une somme de 2.650 fr. h imputer sur le
crédit spécial voté au budget communal de 1863, jusqu'h con
currence du chiffre de cette allocation soit 2,000 fr. et pour
le restant sur la somme de 2,500 allouée pour divertissements
publics et encouragements aux spectacles pendant l'exercice
courant.
L'assemblée adopte le projet de programme dans son ensem-
et autorise le collége k y introduire les mo iifications de détail
qui deviendraient utiles ou nécessaires.
L'objection faite par M. le conseiller Lannoy, au sujet des
demandes pour le concours au jeu de boule pöuvant soulever
des questions de personnes, est restée sans suite, M. le prési
dent ayant proposé d'y répondre dans le comité secret.
Dans la parlie de la séance k huis clos, le eonseil s'est oc-
cupé de fixer les pensions des employés de l'octroi dont le
traitement cTattente cessera avec le 21 juillet 4863.
II a également arrêté définitivement le chiffre de la pension i
éventuelle a accorder h l'ex-directeur de ce service, actuelle-
ment fonctionnaire de l'Etat.
Une exécution est un exemple, disent les partisans de la
peine de mort; et le peuple prend l'exemple ii sa manière. Nous
avons vu pius d'un brave eampagnard se retirer désappointé
après le supplice de Kasteleyn. Ils étaient accourus k Ypres
avec l'espoir de voir tomber six têtes et il n'en était tombé
qu'un seuleFi donefallait-il se déranger pour si peuC'est
apparemment pour protester contre cetie modération relative
du bourreau que quelques farceurs ont imaginé de suspendre
k un arbre le long de la route de Dixmude, un mannequin en
paille portant la corde au cou.
Qui sait si, en donnant ce nouvel exempleils ne s'imagi-
naient pas remplir aussi un devoir social
Nous avons annoncé qu'une proposition avait été faite au par
lement portugais pour demander l'abolition de la peine de mort.
Le comité de législation, k l'examen dnquel cette proposition
avait été renvoyée, a fait le rapport suivant
Votre comité de législation ayant examiné, comme c'était
son devoir, et d'après la gravité du sujet, la proposition
n° 410. signée de plusieurs députés, et déclarée urgente, de-
mandant que les débats sur l'abolition de la peine de mort
aient la préférence sur toute autre discussion, etétantcon-
vaincu de'l'inutilrté, del'injustiee, de l'immoralité, de ladis-
proportion et des conséquenees irréparables de eette peine,
a laquelle manquent toutes les conditions nécessaires pour
la rendre utile, est d'avis d'accord avec le gouvernement, que
la Chambre doit approuver le projet suivant
Art. 1". La peine de mort est abolie.
Art. 2. Toute législation contraire reste abrogée.
On nous a adressé, avec prière d'inse'rtion, quelques ré-
flexions concernant un compte-rendu de l'exécution capitale
qui vient d'avoir lieu a Ypres. Cette lettre, adressée k l'éditeur
de 1'Opinion, est dépourvue de signature. II nous est done im
possible, quoique k notre grand regret, de déférer au désir de
notre correspondant.
Si une dépêche télégraphique expédiée d'Ypres k 3 h. 30 m.
arrive k Bruxelles a 6 h. 30 m. et met, par conséquent, trois
heures pour parcourir une distance de vingt-quatre lieues, no
tre bureau des postes tient a ne pas rester en arrière. C'est
ainsi quedimancbe dernier les lettres et journnux arrivés par
le train de 40 h. ont été distribuésk midi et que YOpinion ne
l'a été dans une bonne partie de la ville qu'k 1 h. 45 m.
N'avait-il pas fallu précédemment plus de quinze jours au mêm»
bureau pour faire toucher dans l'arrondissement lemontant d*
quelques quittances?
Chacun sait qu'k Fadministration des postes sont souvent
canfiés les intéréts les plus graves et, si eelte administration
fait largement rénumérer ses services, il est juste aussi que,
par son zèle et sa ponctualité, elle réponde k l'utilité que le
le public en général et le commerce en particulier sant en
droit d'attendre d'elle.
Nous espérons qu'il suffira de signaler ces abus poury met-
tre fin.
Ce qui précède était éerit lorsque nous recevons une
nouvelle plainte d'un de uos abonnés concernant le service té-
Des arrêtés royaux du 29 juin etdu 3 juillet 4863 accordent, aux com
munes ci-après dénommé-.s, les subsides suivants pour i'exécution de
travaux d'assainissement et de voirie
Crombeke, '200 fr.; Watou, 500; Proven, 300; Westvieteren, 300; Bece-
laere, 733; Dickebusch. 800; Gheluwe, 20(1; Ylamertinghe, 300; Warneton,
700; Woesten, 800; Passchendaele, 300; Reninghelst,l,00ü; Langhemarcq,
1,1X10; Oostvleteren, 500; Zonnebeke, 300; Poperinghe, 3,000.
Par arrêté royal du 4 juillet, M. H.-F. Millecam, greBier de la justice
de paix du canton de Messines, est autorisé a exercer le mandat d'agent
des compagnies beiges d'assurances générales sur la vie et contre les
risques d'incendie, établies a Bruxelles. Cette autorisation est revoca
ble en tout temps.
Par arrêté royal du 28 juin, les statuts de Ia société de secours mu-
tuels De Broederliefde, a Iseghem, sont approuvés sous certaines condi
tions.
AlOheures et demie, les membres du conseil se réunissent dans Ia
salie des séances.
II est procédé, par la voie du sort, a la désignation d'une députation de
cinq membres, ohargée de recevoir M. le gouverneur.Cette deputation,
présidée par M. Surmont, doyen d'age, est composée de MM. Jooris-
Borre, Vergauwe, Vei'haeghe, Vuylsteke et De Neekere.
M. le gouverneur est introduit. 11 prononcé le discours d'usage sur la
situation de la province, au point de vue de ses intéréts rnoraux et maté-
tériels.
Le discours de M. le gouverneur estaccueilli par Ie,s applaudissements
de i'Assemblée.
Au nom du P.oi, M. le gouverneur déclare ouverte la session ordinaire
de 4843.
SI. Surmont demande Fimpression du discours de 51. le gouverneur.
L'impression est votée par acclamation.
IH. Viane, au nom de la commission spéciale, présente le rapport sur l'é-
lection de M. Ysenbrandt; il fait connaitreque lous les pouvoirs du nouvel
élu ont été trouvés en régie et conclut, en conséquence, a son admission
comme conseiller provincial.
SI. Ysenbrandt préte serment.
M. Vande Walle e»t prnclamé président du conseil provincial aux anplau-
dissements de l'assemblée.
Le conseil passe il Ia nomination du vice-président.
Le nombre de votants est de 59.
Bulletins blancs 17. Majorité absolue 22.
MM. 5Ierghelinckobtient. 38 voix.
Vande Venne id. 2
Van Acker et Van Sielegheml
M. Merghelynck est proclamé vice-président du conseil. (Applaudisse-
ments).
MM. Van Sieleghem et Van Acker sont proclamés secrétaires, aux ap-
plaudissements de l'assemblée.
Voici l'analyse des affaires soumises au conseil
Pcojet de route empierrée destinée drelier la vflle de Poperinghe. a la
eommune de Boeschepe.
Projet de construction d'une route empierrée destinéee a relier la ville
de Warneton a la communa Neuve-Eglise.
Projet de prolongement, jusqu'a Ia route de Poperinghe a Cassel, du
pavé communal d'Oostvleleren a Poperinghe.
Construction d'un gravier destine a re'lier le hameau du Gheer, a celui
du Touquet a ia Lys sur le territoire des communes de Warneton et de
Ploegsteert.
Projet'de route destinée 4 relier directement la commune de Watou la
ville de Poperinghe.
Projet de route de Roulers a Passehendale.
M. Opsomer, au nom de la 4n>o commission, présente le rapport sur le
projet de route de Denterghem a Wonterghem (Flandre oriëntale).
La 4me commission conclut a allouer les fonds nécessaires d'après les
conditions ordinaires.
M. Coevoet, au nom de la 4ra" commission, présente le rapport sur le
projet de route destinée a relier directement la commune de Watou a la
ville de Poperinghe.
Le rapport, conduant a allouer le subside demandé, sera discuté a Ia
prochaine séance.
SI. Ccevoet, au nom de la 4m« commission, présente le rapport sur le
projet de route empierrée destinée a relier la ville de Poperinghe ii la com
mune de Boesinghe.
Le conseil renvoie la discussion du rapport a Ia prochaine séance; ce
rapport conclut favorablement.
SI. Coevoet, au nom de Ia 4C commission, présente le rapport surle pro
jet de prolongement, jusqu'a la route de Poperinghe a Cassel, du pavé
communal d'Oostvleteren a Poperinghe.
Le rapport, proposant d'allouer le subside demandé, sera discuté it la
prochaine séance.