L'OPlrV'iON, Journal d'Ypres. - Coïisell provincial tie Sa Flandre occidentale. Séance du 17 juillet 1863. L'ordre du jour du Conseil communal d'Yprès, en date du 48 juillet dernier, portait, entre autres objets, la lixation du cautionnement l'ournir par le recevcur des hospices. M. róohevin Mcrghelynck, après avoir annoncé la démission de M. Carton père deses fonctions dereceveur, donna lecture d'un rapport du collége échevinal au Conseil, d'oü il résultait que les membres, composant radministration des hospices, déclaraient dès k présent vouloir se conformer k la décision qu'il plairait au Conseil communal de prendre au sujet du cau tionnement k fournir par le nouveau receveur. L'ancien titulaire avait i'ourni des 1831 un cautionnement de 26,000 fr.; on proposa au Conseil de porter le cautionne ment du nouveau receveur k la somme de 63,000 fr., soit le tiers du revenu annuel, s'ólevant, suivant la moyenne des cinq derniers comptes assurés, a la sommede 190,000 l'r, PÏusieurs membres, quelque peu surpris de voir les hos pices faire l'abdication d'une partic de leurs prérogatives, ont pensé qu'avant de porter le ehiffre du cautionnement k une somme aussi élevóe, il y a lieu de se livrer k un exa men sérieux de la question M. de Ghelcke protesta éner- giquement contre la discussion d'urgence; M. Lannoy et d'au- tres conseiilers se joignirent k lui, et le conseil décida que l'af- faire serait portée k son ordre du jour du 21 juillet suivant. Dans la séance du 21, M. le bourgmestre et M. le conseiller Vanheule déclarèrent même que, dans leur pensée, le conseil communal, appelé k approuver le montant du cautionnement, était incompétent pour prendre l'initiative de ia lixation. Cette initiative appartient k l'administration des hospices les honorables membres demandèrent, par conséquent, quo cette administration fut invitée a soumettre k l'approbation du con seil une proposition formelle. Nous eroyons que le conseil a sagement agi en n'admcttant pas k la légère les conclusions du rapport du collége échevi nal, car, outre la question d'incompctence que nous avons déjk touchée, une décision dans le sens de ce rapport eut été suivant nous, entachée d'iilégalitó sots un autre point de vue. En effet, l'arrêté du 16 germinal an in porte que les receveurs des hospices et antres établissemeuts de charité... fourniront un cautionnement... qui ne pourra pas excéder le douzième des recettes, ni êtremoindre de 500 francs. Ni l'arrêté royal du 13 janvier 1823, ni aucune autre disposition legisla tive knotre connaissance n'a depuis abrogé l'arrêté du 46 ger minal. Bicn au contraire, l'article 143 de la loi communale re- pose tout entier sur le principe que le cautionnement dn rece veur communal ne pourra pas excéder la 12e1des recettes et la loi du 15 noVembre 1849, réglant la comptabilité de l'Etat, porte a 30,000 fr. le maximum du cautionnementk fournir par les comptables de l'Etat. Ces deux dernières lois témoignent de la volonté du législateur de ne pas dépasser en cette matière les limites du nécessaire. Le législateur de 1836, comme celui de 4804, a voulu rendre les fonctions publiques accessibles k tous les citoyens; il n'a pas voulu quel'on püt exiger pour cer taines fonctions des cautionnements excessifs qui ne fussent abordables que paries grandes fortunes. D'autre part, pour clever le cautionnement a un chiffre exa- géré, l'on ne serait pas fondé a argumenter de la responsabi- lilé qui pèse sur le comptable du chef, soit de renouvellement des inscriptions hypothecates, soit de remboursernents de rentes ou de capitaux si l'on pronait de semblables faits, qui sortent de la gestion ordinaire des revenus, pour base du chif fre du cautionnement, il n'y aurait plus de limite possible et l'on arriverait dans bien de cas a devoir accepter pour rece veurs das administrations publiques des hommes incapables, dontle seul titre serait d'etre miilionnaire. D'ailleurs, pour sau- vegarder dans tous les cas les intéréts publics, il suffira d'ar- rêter de sages mesures d'administratum et d'en surveiller la rigoureuse exécution. C'est ce que les législnteurs des di- verses époques ont compris lorsqu'ils ont fixé au douzième des recettes ordinaires le cautionnementk fournir. Si nous sommes dans le vrai, 1e cautionnement k exiger du du nouveau titulaire ne pourrait pas s'élever au-delk de 15,083, soit le 12° de 190,000 fr., montant de la moyenne des recettes ordinaires. Faits divers. Par arrêté royal du 13 juillet 1863, le lieutenant général ba ron Chazal, minislre de la guerre, reprend la signature du dé partement de la guerre, qui avait été conliée temporairement k M. le ministre de l'intérieur. Le ministre des travaux publics fait savoir que, prochai- nement, il sera procédé a ['adjudication publique de l'enlre- prise des travaux de construction de divers perrós k établir aux points les plus menacés de la cöte de Blankonberghe. M. le gouverneur de la province do Flandre occidentale, par- devant qui cette adjudication aura lieu, en annoncera ultérieu- rement le jour et l'heure. Le lieutenant Stuckens, du 2e régiment de ligne, est nommé aide-de-camp provincial pour la Flandre oriëntale. Sont nommés sous-lieutenants d'infanterie les élèves de ia section d'infanterie et de cavalerie de la promotion de 1861 a I'école militaire, dont les noms suivent De la Haye, Verzyl, Humblet, Codeli, Cherequefosse, Vander- dussen De Destergat, Gaillot et Cavenaille. Les sous-lieutenants de la Haye, Verzyl et Cherequefosse précités sont autorisés, lorsque les cadres de la cavalerie pré- senteront des vacanees, k solliciter leur passage dans cette arme, en conservant leur ancienneté. Dans ses séances du 15 et du 18 mai la députation per manente de la Flandre occidentale approuve 1° Les plans et devis estimatifs pour la reconstruction d'un Mtiment d'école dans la commnne de Westvleteren. 2° Les comptes-rendus par la commission administrative de la route de Watouk Proven, et par celle de Watou au hameau l'Abeele, de leur gestion pour l'année -1862. Ces comptes sont arrötés comme suit Excédantfr. 211-21 Excédantfr. 284-38 1862. Recettes. 378-00 1862. Recettes. 304-53 Total fr. 589-2-1 Total fr. 588-88 Dépenses542-7-1 Dépenses509-75 Excédant. 46-50 Excédant. 79-13 Nous apprenons de source eertaine que M. Auguste Vanden Boogaerde decline délimtivement le renouvellement de son mandat de major-commandant la garde civique d'Ypres. Cette décision a été notifiée au corps d'officiers par un ordre du jour en date du 21. L'on se plaint assez généralement de la lenteur apportée k l'exécution des travaux affectués pour compte de la ville d'Ypres En supposant que ces plaintes se produisent parfois sans que l'on tienne assez compte des difficultés d'exécntion, il est aussi des cas oü elles remontent k juste titre jusqu'k ceux qui sont spécialement chargés de cette partie de l'administra tion ainsi depuis le samedi -18 jusqu'au jeudi 23 juillet cou rant, c'est-k-dire pendant cinq jours les habitants et les indus- triels d'une section de la rue des Chiens, de la rue de Lille et des rues adjacentes, furent littéralement privés d'eau, par suite du recurement de quelques réservoirs compris dans cette sec tion. Pour imprimer une impulsion pics rapide a de pareils tra vaux, dont l'urgence est incontestable, il suffirait d'employer un nombre plus considérable d'ouvriers, et de diviser la beso gne entre tous. Le moyen est simple, d'une application facile par son emploi les travaux ne coiiteraient pas plus cher et les habitants ne s'en trouveraient pas plus mal. Un Te Deuin a été chanté mardi en l'église Saint-Martin a l'occasion du 32e anniversaire de l'inauguration du Roi. A midi, il y avait revue des troupes de la garnison. Le lle régiment de ligne nous quitte le ler septembre pour tenir garnison k Anvers. II sera remplacé par le 6C, ve- nant d'Arion, de Bouillon et de Dinant. L'un de ces jours, un cheval, attclé dans un cabriolet, a pris le mors aux dents, parcourant plusieurs rues de la ville de toute la vitesse de ses jambes. Grace k l'adrosse et au sangfroid du conducteur, il n'y a pas d'autre malheur a déplorer qu'un chien écrasé. Voici le texte de la proposition relative k la loi de 4 842 sur l'instruction primaire, telle qu'elle a été votée par le con seil provincial de' Liége «Attenduque la loi de -1842 sur l'enseignement ppimaire porte atteinte k l'indépendance du pouvoir civil en donnant au clerge la haute main sur l'instruction, le conseil provincial réi- tère le vceu qu'il a émis en 186-1 en faveur de la réforme de cette loi, en laissant le gouvernement, qui a toute la conflance du conseil, fixer l'époque k laquelle cette revision pourra être présentée aux Chambres. Dimanohe dernier un festival avait réuni dans la com mune de Gheluwe, treize sociétés de musique. Une foule d'étran- gers étaient accourus k la fête. Les sociétés de Linselles, Halluin, Wervicq (musique com munale), et Warnèton sesont le plus dislinguées par leur exé cution. Jeudi soir ont été expédiées de la station de Marchienne les premières voitures qui doivent servir k ['exploitation du chennn de fer de Bruges k Blankenberghe. Elles sortent des ateliers de MM. Thévenet, Hansen èt'C", k Mont-suf-Marchienne. Nous avons particulièrement remarqué une voiturc mixte, d'un modèle tout-k fait nouveau en Belgique. Outre qu'elle est très-élégante et qu'elle permet aux voya- geurs de se caser très-commodément, elle peut suffire au trans port d'un très-grand nombre de personnes. Elle est k deux compartiments, première et seconde elasse, et est surmontée d'une impériale élégamment couverte, k l'usage des voyageurs en troisième elasse. Quatre escaliers en spirale, placés aux quatre coins de la voiture, conduisent a l'étage supérieur le plus faeilement du monde. La voiture, dans son ensemble, est magnifique et peut-être placée parmi les plus belles et les plus confortables de n'importe quelle ligne. On lit dans le Journal de Gand Voici quelques nou- veaux détails sur les fêtes qui auront lieu en notre ville au mois de septembre, pour l'inauguration de la statue d'Artevelde et la deuxième session dc VAssociation internationale pour le progrès des sciences sodales. Le projet de programme que nous avons publié l'autre jour n'allait que jusqu'au jeudi-17 septem bre, et l'ordre qu'il assignait aux fêtes n'était d'ailleurs que tout-k-fait provisoire. Mais il paralt que tous les jours de la session, depuis le 14 jusqu'au 19, seront remplis des fêtes les plus brillantes. La plupart de nos grandes sociétés particu- lières comptent se mettre en frais, afin que les étrangers qui assisteront k cette savante réunion rapportent chez eux le meilleur souvenir de l'hospitalité Gantoise. C'est ainsi que la Société littéraire et le Cercle Commercial se concertent pour recevoir le lundi soir, dans lc local de ce dernier, les mem bres effectifs. C'est ainsi que l'on parle d'un grand banquet suivi d'une representation gala ou d'un bal offert par la ville, et d'un concert qui serait donné aux membres étrangers du Con- grès par les Orchestres-Róunis du Casino et du Grand-Ihéatre avecle concours de la Société Van Crombrugco, des écoles de la ville, de plusieurs amateurs, et de solistes eminents de la ville et de l'étranger, etc., etc. Nous apprenons égalemcnt que l'administration commu nale d'accord avec quelques personnes zélées, prendra les me sures nécessaires pour faciliter aux étrangers qui partieipe- ront aux travaux du Congres, les conditions matérielles de leur séjour. Ceux d'entre eux qui ne pourront être accueillis dans des maisons particulières, recevrontk un bureau spécial organise a eet effet, par les soins de la Société littérairetous les renseignements désirables. Rappelons enfin que, par lettre en date du 6 juin dernier, M. le ministre des travaux publics a informé le conseil d'admi- nistration de l'Associalion, que les membres effectifs qui vou- dront assister au Congrès de Gand, seront admis sur les lignes de l'Etat, du 12 au 27 septembre, aux prix du tarif des voya geurs réduits de 50 p. o., et que des démarches seraient faites auprès des compagnies beiges et étrangères, pour que les mêmes conditions soient appliquées sur leur parcours. Un grand nombre de ces démarches ont déjk abouti, et il n'est pas dou- teux que tout.es ne réussissent.» Une place de professeur spécial, au traitement de deux mille deux cents francs, est vacante k la section normale d'instituteurs établie prés I'école moyenne de Gand. Les demandos en obtention de cette place doivent être adresjées au ministre de l'intérieur avant le 20 aoüt prochain. On a déjk appelé l'attention des administrations des communes rurales sur le danger qu'il y a de laisser pourrir dans les champs des cadavres de taupe ou d'oiseaux de proie. II y a deux ou trois jours deux enfants do Froyennes sont morts au bout de quelques heures, après d'horribles souffran- ces, par suite de la piqüre d'un insecte qui s'était reposé sur un de ces cadavres en putréfaction. (Courrier de l'Escaut.) L'Espérance du peuple enseigne ce moyen très-simple pour la guérison des panaris On écrase des escargots avec leurs coquilles, en une bouil- lie bien homogène, avec laquelle on enveloppe le doigtun linge sec sert k la retenir. Trois heures après, au plus tard, la douleur a complétement cessé. La pate se dessèche entière- ment. On l'enlève vingt heures après, en plongeant dans l'eau chaude, et on la remplace par une nouvelle application. On continue ainsi pendant, trois, quatre ou cinq jours, au bout desquels le panaris a disparu. Une lettre de Londres parle avec enthousiasme de l'ex- position ouverte dans Pall-Mail par un marchand de tableaux francais, M, Gambard, et particulièrement d'un tableau du cé- lèbre peintre anversois, M. Leys. L'archiduc Charles (depuis Charles-Quint), avant sa joyeuse entree dans la ville d'Anvers' (alors la capitale du marquisat du Saint-Empire), fait le serment d'observer les lois existantes et de respecter les priviléges de ses l'uturs sujets. Cette peinture est détachée d'une série de six compositions réduites ou cartons, d'après lesquels M. Leys exécutera les fresques qui lui ont été commandées dans l'Hótel-de-Yille d'Anvers. M. Gambart a, dit-on, acheté 250,000fr. pièceces composi tions aveclous droits de reproductions. Le 1-1 juillet eomparaissait devant la Cour d'assises des Alpes-Maritimes le nommé Thaon Honoré, prêtre, demeurant. a Nice, accusé d'avoir le 10 avril I 860, en cette ville, commis une tentative de viol sur la personne do Baptistine F..., kgéede sept ans, laquelle tentative manifestée par un commencement d'exéeution, n'a manqué son effet que par des circonstances indépendantes de sa volonté. Thaon est assistéde M. Bergondy, avocat. 11 était parvenu, depuis la perpétration du crime qui l'amène sur le bane des assises, k se soustraire aux recherches actives de la justice; il a été arrêté k Nantes, au mois d'avril dernier, et rcconduit k Nice par la force armée. Les débats de cette scandaleuse affaire ont eu lieu k huis- clos. Après le réquisitoiro du ministère public cl la plaidoirie du Lieutenant, le sous-lieutenant Thomas, du He de ligne, aide de camp du général-major Thiebauld. Sous lieutenants, l'adjudant sous-officier Germonprey, du lOede ligne- le sergent-niajor Sineysters, du l-le id. Dam la cavalerie Lieutenant-colonel, le major Frantzen, commandant l'école de cavalerie. Capitaine commandant, le capltaine en second Vogley, du 4e régiment de landers. Sous-lieutenant, le mardclial-des-logis Graf de I'école de cavalerie. Dans L'artillerie Capitaine en second de classe,le lieutenant Michel, clu 4er régiment, détaclié a i'école de cavalerie. Par divers arrétés de date récente, les subsides suivants ont été ac- cordés, sur le budget au département de l'intérieur, aux communes ei- après dénommees, pour construction, appropriation, agrandissement.etc., de bati.rents d'ccole Flandre occidentaleOstende, fr. 9,480Leysele, 7,471; Avelghem, 4,428; Wercken, &7S. Ont été admis au serment, les instituteurs ci-après désignés Flandre occidentale. Le sieur Lobbedey, éléve diplome de I'école nor male de Thourout, nommé aux fonctions d'instituteur communal a Brielen. Le sieur üesmet, éléve diplómé de I'école normale de Thourout, nommé aux fonctions de sous-instituteur h I'école communale de Beveren-Roulers (gargons.) Discussion du rapport sur le projet de construction d'un gravicr des- tiné a relier le liameau du Gheer a celui du Touquet et a Ia Lys (War- nèton.) La 4e commission propose d'allouer une somme de fr. 7,333-33 égale au tiers de la dépense. Le conseil adopte les conclusions du rapport. Discussion du rapport sur le projet de construction d'une route em- pierrée destinée h relier la ville de Warnèton a la commune de Neuve- Eglise. La -4" commission propose d'allouer une somme de fr. 42,733 égale au tiers de Ia dépense. Les conclusions de la 4e commission sont adoptées sans discussion. Discussion du rapport sur le projet de budget général de la province pour 4864. La commission propose l'adoption du budget, tel qu'il est formulé par la députation, saufles modifications introduites dans quelques articles par la commission 11 est d'abord donné lecture du rapport sur le budget des recettes. M. Beke, a l'art. 5, remercie M. le gouverneur des démarches actives qu'il a faites pour obtenir du gouvernement le subside de 4,600 fr., pour contribuer dans les frais d'approfondissement du bief supérieur du canal d'Ypres. b'honorable membre entre dans quelques explications sur les travaux qui restent encore a exécuter a ce canal; il prie M. le gouverneur et M. l'in- génieur en chef de vouloir tenir la main a ce qulls s'exéeutent le plus vite -possible, car le commerce souffrirait de tout retard. It/. I'ingénieur en chef répond que les démarches les plus actives sont laites dans ce but et que l'adjudication aura lieu dans un bref délai. M. Floor, dans la discussion du chapitre 4 du hudget, demande h M. le gouverneur de vouloir faire des démarches afin d'obtenir de M. le ministre des travaux publios, la franchise de port entre les administrations commu- nales et les architectes provinciauxl'intérêt du service le réclame. L'honorable membre interpelle aussi M. l'ingénieur sur l'état pltoyable dans lequel se trouve le pont d'Elzendamme sur l'Yser, oü de's catastrophes pourraient arriver un jour. il/. l'ingénieur en chef répond que le crédit alloué sur le budget de l'Etat ii eet effet est insufflsaiit, mais que les plans et devis pour la reconstruc tion sont adressés au departement des travaux publics. M. le gouverneur répond qu'il satisfera au vceu de M. Floor. il/. Coevoet, au chapitre 8, a propos de l'instruction donnée aux enfants pauvres, dit qu'il existe une lacune dans les écoles, qui depend tout ii fait d'une question (inancière. Dans certaines écoles, il est institué des lecons de francais pour les enfants payants, les enfants pauvres ne peuvent pro liter de ces lecons, paree qu'ils ne peuvent se procurer les livres classi fies nécessaires. L'honorable membre voudrait que les enfants pauvres lussent placés au niveau des autres; a eet effet, la députation permanente devrait s'entendre avec l'inspection provinciale et les communes pour la t'ourniture des livres. M. Coevoet cite notamment, un ouvrage de M. Mortier, instituteur en chef de I'école communale d'Ypres, intitule Leergang om den Vlamingen fransch te leeren. M. le gouverneur donne quelques explications sur les observations de M. Coevoet quand aux livres classiques. Si les livres francais ne se trou- vent pas dans les écoles, c'est qu'ils sont rares et que les allocations du budget ne laissent pas assez de marge. L'ensemble du budget est voté. La session du conseil provincial de Ia Flandre occidentale a été clóturée le 18 juillet 4863, au cri de Vive le Roi WATOU A P EO VEX. WATOU A L'aEEELE.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3