L'OPINION, Journal d'Ypres. Actes officlels. Courses de Bruges des dimanche 23 et mardi 25 aoüt 1863. Faits divers. peu digne de la maison de Dieuils adopteront un style k eux pour les édiflces religieus, et feront composer de la musique expressómenta leur usageils tiendront en laisse des écrivas- siers cléricaux prêts k fondre comme un tas de boule-dogues sur tous les livres célèbres qui paraitrontils ne peindront plus dans leurs feuilletons et dans leurs romans que les vertus chrétiennes, et leurs auteurs éviteront toute discussion, toute controverse', car leur mission sera de toucher les lecteurs,non de les convaincre. lis auront des journaux d'une propreté exquise depuis la première jusqu'k la dernière ligne, dans les- ciuels ils se garderont même de donner la moindre publicité aux faits de suicide, afin de ne pas encourager ce genre de mort par l'imitation. Enfin ils prendront l'engagement formel, dans 'tous les pays de la chrétienté, de ne plus encou rager par les abonnemënts que les journaux strictement soumis k l'autorité ecclésiastique; ils élaboreront une statisti- que de la communion catholique dans les divers pays et insti- tueront des cercles catholiques avec un comité central en Bel gique, pour établir et maintenir, au moyen d'une correspondanee internationale, des relations suivies et permanentes entre les catholiques de Belgique et des divers pays. Et pour couronner dignement leurs incomparables travaux, ils institueront une association de prières dans tout le monde catholique pour l'al- legement des souffrances etla délivrance de l'Eglise polonaise! Eh bien, que vous en seinble, que dites-vous de cette croi- sade contre la société moderne?Ne semblerait-il pas que ces gens vont bouleverser le monde et qu'il ne leur manque plus pour cela qu'un Godefroid-de-Bouillon? J'ai voulu, bien qu'il m'en ait coütó d'exposer ce long ramassis de voeux stériles, faire k vos lecteurs le résumé des prétentions insensées d'une société qui ne sait même pas en quels temps ni dans quels lieux elle vit. En vérité, on se croirait dans un autre monde. Ces gens-lk ne connaissent même pas l'histoire ils oublient que la révolution de 1789, en passant le glaive de l'égalité sur la surface de la société, a proclamé la sécularisation de la bienfaisance, de l'enseignement et du temporel des cultes, et que les catholiques beiges eux-mêmes,siégeantau Congrès na tional de 1831, ont formulé ces glorieux principes dans notre Constitution. Mais ils ne veulent évidemment que se payer de paroles et nous pouvons les laisser dire en paix. Que nous im- porte toutes ces déclamations Nous les attendons a l'oeuvre le jour oü il s'agira de délier les cordons de leurs bourses pour organiser une Belgique k eux. En écrivant ces lignes, un triste souvenir m'obsède, qui se rapporto k l'arrivée et au séjour duRoik Malines. S. M. a quitté Bruxelles av^c sa familie et les personnages de sa cour, mais aucun mi'nistre ne l'aceompagnait. Pourquoi? Afin, évi demment, de ne pas choquer la vue de Mgr le cardinal-arche- vêque, ce qui était déja, dé la part du cabinet, une singulière déférence. A la station de Malines, le Hoi a trouvé toutes les autorités civiles et militaires qui l'attendaientle gouverneur de la province, le général commandant la province, lebourg- jnestre et les ér.hevins de laville, le commandant de la place, je ne connais pas les usages archi-épiscopaux, mais il me semble que quand toutes les autorités, k cpmmencer par le gouverneur d'une province, se portent au devant du Roi, représentant élu de la nation,ce seraitbien le moins que l'au torité ecclésiastique se dérangekt un peu. Eh bien.le Roi, dans sa bonté, a trouvé tout naturel que la montagne ne vint pas k lui et il a fait comme Mahometil est allé k la montagne. C'est- k-dire que, au lieu de se rendre soit k l'hótel du gouverneur, soit k l'Hótel-de-Ville, il s'est rendu k l'archevêché, lui le roi des Beiges, pour faire k M»'r le cardinal une visite que ce der- nier a bien voulu lui rendre. Explique qui pourra cette ano malie, moi je ne m'en charge pas. N'y avait-il done pas dans ioute la ville de Malines*pas même k la maison communale, un salon convenable oü S. M. put recevoir les autorités? Ce n'est eertes pas, j'en suissür, M. leininistredel'intérieurqui eütac- compagnéle Roi k l'archevêché,k moins que ce ne fut pour rendre une visite, et c'est peut-être cette circonstance qui explique pourquoi aucun ministre n'a accompagné S. M. k Malines. Vous ne trouverez pas mauvais que je ne vous fasse pas l'é- numération des personnages qui assistent au Congrès, car ces messieurs, qui réclament k grands cris la liberté pour tous, •entendent la liberté de fagon qu'ils ont interdit aux journalistes Üibéraux l'accès de leurs réunions. Quelques-uns, après mille supplications, ont été admis k l'assemblée publique, mais k la condition expresse de ne publier que des comptes rendus, de ne rien apprécier. Vindépendance y est représentée, maisvoici comment. Ilfallaitdessténographes. Or, on s'est adressé k celui de 1'Indépendance et il n'a accepté qu'k la condition de pou- voir envoyer chaque jour k ce journal un résumé des séances voilk comment ilse fait que X Indépendance publie un compte- rendu en se réservant d'apprécier plus tard les travaux du con grès.Quantkmoi,je me suis bien gardéde m'exposer km'en- tendre dire par M. Ducpétiaux, comme il l'a dit k un de nos con frères Vous jouissez ici d'une faveur, n'en abusez pas! Attendons la publication des résolutions du congrès de Ma- line.s, et nous saurons au moins exactement ce que veulent nos catholiques. Cq sera k nous, dès lors, de voir ce qu'il y aura k faire pour les réduire k tout jamais k l'impuissance en rendant impossible leur rentree au pouvoir. Comme mesure préliminaire, je crois pouvoir vous annoncer la prochaine róunion k Bruxelles d'un congrès libéral. P. S. M. le vicomte du Pare, d'Ypres, et le curó de Saint- Nicolas assistent au congrès. Je tacherai de vous dire la se maine prochaine ce qu'ils y ont fait. Bos arrêtés royaux de rccentes dates aecordent une somme totale de it. -t4,245-88 de subsides pour subvenir aux frais de construction et de reparation d'ég'iises et de presbjtcres. Par arrêté royal du 7 aoüt 1»63, un subside de 60} francs est alloué it la société De Kunst is ons vermaek a Ypres, afin de l'aider a orga niser un concours littéraire et drainatique. Par arrêté royal du 11 aoüt, Ia médaille de la vaccine est décernée, savoir Au comité de vaccine de Bruges aux sieurs'Matisse,docteur en chirur gie, a OostroosebekeCaytan, doctcur pn médecine, a Bruges, Van de (vl nort.plp.. rtnptpiir pn ehirnrrrie. a Pittliem: Malliet. docteur en médecine. a Art. 2. Lorsque la neige permet de suivre Ie gibier a la piste,même sur une partie settlement du sol d'une commune, la cnasse est suspendue et ne reste autorisée que dans les bois, marais, et le long des fleuves et ri vieres. Art. 3. La ehasse it la perdrix sera fermée dans toutes les provinces le 31 décembre prochain, minuit. Art. 4. La chasse au gibier d'eau et de passage dans les marais et le long des fleuves et rivieres, restera ouverte jusiiu'au lel' mai exclusive ment, dans toutes les provinces, et ia chasse a courre, chasse il cor et a cri, sans armes it feu, jusqu'au 15 avril exclusivement, dans les provinces d'Anvers, Brabant, F.andre occidentale, Flandre oriëntale, Hatnaut, Lim- bourg, Luxembourg et Namur. Art. 8. Toule autre espèce de_ehasse cessera d'etre permise a partir du 31 janvier prochain. CUiemitiss de fei* de la Flandrfl occiden tale et de ï.ichtei-veide a Furnes. TRAINS d'eXCüRSION A BRUGES. GRANDE REDUCTION DES PRIX. Prix des places. Aller et retour. d" cl. 2sel. 3ecl. Poperinghe5 00 4 00 2 SO Ypres, Comities, YVervicq, Menin. 4 20 3 40 2 -10 Courtrai4 00 3 00 2 00 Deynze4 20 3 40 2 40 ThieltMeulebekeIngelmunster et Iseghem-3 20 2 40 1 60 Roulers2 50 1 90 '1 25 Furnes4 70 3 55 2 35 Dixmude3 50 2 65 1 75 Lichtervelde2 00 1 50 1 00 Thourout4 60 4 20 0 80 Heitres de aépart Train de Poperinghe k Bruges. De Poperinglie. k 8 li. 30 m. du matin. Ypres 8 h. 50 m. Courtrai. 40 h. 20 m. Ingelmunster 10 h. 45 m. Iseghem. 10 h. 55 m. Roulers. 44 h. 45 m. Arrivée a Bruges k 12 h. 45 m. Train de la ligne de Furnes el de Lichtervelde k Bruges. De Furnes k 9 h. 40 m. du matin. Dixmude 40 h. 05 m. Lichtervelde 44 h. 06 m. Thourout 44 h. 40 m. Arrivée k Bruges k 44 h. 45 nt. Retour. Depart de Brugesk 7 li. 30 m. du soir. Lichtervelde pour Furnes 8 h. 45 m. Ingelmunster pourDeynze 9 h. 40 m. Courtrai pour Poperinghe 9 h. 30 m. NOTA. MM. les voyageurs de Deynze, Aerseele, Thielt et Meulebeke, prendront le matin le train n° 47 k 7 h. 10 m. et pourronl eontinuer directement jusqu'k Bruges, oü ils arrive- ront k 9 h. 30 m. Le train d'excursion prendra les voyageurs k toutes les sta tions et haltes. Chc-mins de Ier de Flandre accidenteie. avis.A daler du 47 aoüt 4863, un train de voyageurs composé de voitures de 2" classe partira tous les lundis de Courtrai k4 h. 45, pour arriver k Poperinghe k 5 h. 35, d'oft il repartira k 6 h. et sera rentré k Courtrai k 7 h. 20 du soir. Ce train fera arrêt dans toutes les stations et haltes. Un arrêté ministérieldu 13 aoüt porte Art. 4er. L'ouverture de ia chasse est fixée dans les provinces ou par lies de province, aux époques indiquées ci-aprüs Flandre occidentale, au 22 sou», pour Ia chasse a toute espèce de gi bier sans chien courant ou Jévrier, le faisaa excepté. Au 5 septembre pour Ia chasse au chien courant et lévrier,etau 4" octobre pour la chasse au faisan. Nous avons appris que plusieurs personnes, occupant le premier rang parmi les commereants et les industriels de la ville d'Ypres, se proposent de mettre en circulation par tout Tarrondissement une pétition adressóe k Rt chambre de com merce, dans le but d'engager ce corps k faire uno démarche auprès du gouvernement en faveur de l'abolilion du droit sur les barrières. M. Bourgois, éehevin de la ville d'Ypres, vient d'être éprouvé dans ses affections les plus chères par la mort de son épouse, née Vandermeersch, décédée mardi matin, k la suite d'une longue et douloureuse maladie. Dimanche dernier, un affreux malheur est arrivé dans la station du chemin de fer k Ypres. Un monsieur, arrivant en toute hate au moment du départ du eonvoi partant vers Cour trai a une heure 55 minutes de relevée, courut vers le train, sans même avoir eu le temps de se munir d'un coupon. En sautant sur le marche-pied il perdit l'équilibre, et le malheureux voyageur alia rouler entre deux voitures du train. La mort fut instantanée. Nous croyons que toute la responsabilité de eet accident pèse sur la victime elle-même. Aussitöt l'autorité locale se mit en devoir dc recberchcr l'i- dentité de l'infortuné voyageur. 11 ne portait sur lui aucun pa pier, aucune carte. Seulement on trouva gravées, sur l'un des objels de bijouterie dont il était richemcnt pourvu, les ini- tiales A. J., qui, en l'absence de toute autre indication, ne pu- rent contribuer k lever Tincertilude. Le cadavre fut déposé k l'bópital, mais la tête était si affreu- sement mutilée qu'il était impossible de reconnaïtre les traits de la victime. L'enterrement a eu lieu mereredi dernier. Malgré toute la publicité donnée k eet accident, malgré toutes les informations prises par qui de droit, les noms et la résidence de la vietime sont demeurés un secret pour tous. Aujourd'hui tout le monde sera d'accord que les règlements sur la police des convois ne sauraient être trop sévères. De- main beaucoup auront oublié cette vérité. La sortie de voitnre n'offrepas moins de dangers que Ten- trée, et bien des gens se sont cassé bras et jambes pour avoir quitté le train queiques secondes avant qu'ii ne füt entièrement arrêté. Le dimanche matin, Ton est effrayé de voir arriver dans la station d'Ypres les nombreux ouvriers revenant de France, la plupart pour boire en familie les économies de la semaine. II nous paralt que la sortie devoiture pourraitet devrait,surtout dans ces circonstances, être sürveillée avec beaucoup plus de rigueur, car les hommes sont si enfants que Ton ne saurait as- sez lesprémunir contre leurspropres imprudences. Dimanche dernier, la Société des anciens Frères d'armes du premier empire frangais s'est réunie dans un banquet en son local k Testaminet XAigle d'or, k Ypres, k l'occasion du 94e anniversaire de la naissance de Napoléon ler. Dans sa séance du 41 juin 4863, la députation permanente a décidé d'appuyer auprès du gouvernement La délibération du conseil communal de Warneton, en date du 43 avril 4863, tendant k pouvoir contracter un emprunt de 9,000 francsk Teffet de faire face aux travaux de construction d'un gravier partant du Gheer pour aboutir au hameau Le Touquet. La délibération du bureau de bienfaisance de Stavele, en date du 22 janvier 4863, tendant k pouvoir vendre, au prix de 40,579 fr., plusieurs parcelles enclavées, d'une contenance to tale de 11. 2-27-00 C. La musique et le corps des sapeurs-pompiers de Poperin- plie se sont rendus dimanche dernier au grand tir k la cible offert par la ville de Roubaix. Ils ont remporté le 41e prix, con- sistant en une magnifique cafetière en argent. II semble que Koppernolletje tient k justifier la réputation universelle qu'il s'es.t acquise au théktre de Bruxelles. Nous félicitons sincèrement l'heureux vainqueur. Une misérable question de ménage avait manqué de faire avorter les généreux projets du lieutenant des pompiers. On rencontre toujours des hommes avides d'honneurs et de places, mais incapables de faire le sacrifice d'un écu dans l'intérêt pu blic. Les Poperinghois que la chose concerne spéciaiement sauront-ils se souvenir de la misère k laquelle nous faisons al- lusion Dans le courant de la semaine qui vient de s'écouler, trois maisonnettessituées entre l'endroit appelé de Broodzende et Passchendaele, sont devenues la proie des Hammes. Rien n'était assure. Un autre incendie a éclaté dans la commune de Ledeghem, et sans les prompts secours apportés de toutes parts un grand nombre de maisons auraient été infailliblement détruites. Jeudi soir le feu s'est déclaré dans l'habitation du cul- tivateur Dictus, k Wuestwezel. Les secours arrivèrent des communes voisines, en moins d'une demi-heure, mais inutile- ment. Toute la maison et les dépendances ont été la proie des Hammes. Les pertes s'éièvent k plus de 25,000 fr. Le tout était assuré par la compagnie la Belgique. On annonce que le conseil communal de Diest vient de voter a l'unanimité la suppression de la convention dite d'An vers, qui fonctionnait k Técole moyenne et au collége commu nal de cette ville, depuis sept ans. Les Bohémiens pourchassés avec vigueur dans les envi rons de Verviers, se sont rejetésvers les environs de Stavelot; ils s'introduisentdans lepays parMalmedyet descendent alors dans les villages de nos Ardennes, oü ils ne vivent que de rapines. Ces jours derniers une bande de vingt-quatre "de ces vagabonds avait établi son quartier-général k Cheneux- Stavelot, et comme gens de guerre en pays conquis, ils s'étaient mis k fourrager et k marauder dans les fermes et campagnes. Heureusement pour les habitants que la gendarmerie de Sta velot ne tarda pas k apprendre l'arrivée de cette singulière gar- nison; elle organisa une reconnaissance et fit la troupe prison- nière sans coup férir et sans conditions. Cette horde fut recon- duite k la fronlière de Prusse avec invitation de ne plus se faire prendre en Belgique. Commerce du beurre.Nos cultivateurs s'étonnentque le beurre ne se vende pas plus cher, alors qu'ils en produisent fort peu, k cause de la grande sécheresse dont ils souffrent en ce moment. Ils attribuent le non renchérissement de cette denrée k 1'importation qui s'est faite en Belgiqueen d'autres termes, au beurre étranger, comme ils disent. Ceux qui liront ces lignes ne seront pas peu surpris que Xexportation excède Importation, ainsi qu'il résulte d'un document authentique qui est le Tableau commercial de la Belgique avec les pays étrangers, pendant les six premiers mois de 1863, inséré au Moniteur officiel du 2 aoüt 1863, n° 244 Beurre frais et salé. Tl a été importé du Zollverein kilog. 104,955 des Pays-Bas 239,2C3 de France 430,207 d'autres provenances 59,862 Total kilog. 831,287 A raison de deux francs et demi le kilog. soit la somme de 2,078,217 francs 50 centimes. 11 a été exporté en Angleterre kilog. 2,327,767 en France 586,041 autres destinations 11,622 Total. 2,925,400 A raison de 2 fr. 50 le kil., soit la somme de fr. 7,312,500. Ainsi Xexportation a excédé Importation, pour les six premiers mois de 4863, de cinq millions 342 mille 283 fr., et comme on le voit, c'est TAngleterre qui nous achète la plus grande partie de cette denrée. Avant-hier, raconte le Courrier de Lyon, a la suite d'un déjeuner assez copieux, le sieur N... fit, avec queiques amis, le pari qu'il irait k peu prés nu faire le tour de nos quais. Vêtu seulement d'un paletot, de souliers et de chaussettes, notre homme était arrivé sans encombre prés du pont Lafayette, lors que deux sergents de ville mirent fin k cette singulière pro menade en conduisant X... k l'hótel de la rue Luizerne. —Le prince électeur do Hesse a fait notifier aux fermiers de la banque des jeux k Neundorf que leur bail ne serait plus renouvelé et que les jeux de hasard ne seraient plus tolérés dans ses Etats. Le roi de Portugal vient d'ordonner, pour la première fois, un recensement général de la population de son royaume. On a tenté, ces jours derniers, de mettre le feu au palais Caprarola, Tun des plus beaux monuments de Rome. Ce pa lais, qui est aujourd'hui la propriété du roi de Naples,a été bkti par les cardinaux Farnèse. Ou avait mis le feu aux fascines dont la cave est remplïe. Une centaine seulement ont été brü- lées et Ton a pu éteindre ce commencement d'incendie. Le mobile de eet acte horrible est, nous assure-t-on, une ven- geanee k exercer contre lefermier du palais.

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L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3