L'OPINION, Journal d'\pres. M. L. Dumortier. RoiConstitution, Liber té. Les partis se recrutaient, s'assemblaient; on se serrait la main, on s'en- courageait on prévoyait que la lutte allait être chaude. Vers huit heures arrivèrent les électeurs des cantons de Leuze et de Péruwelz, les premiers par le chemin de fer, les autresen voi- ture. Ils s'étaient comptés au départ et pas un ne manquait tous venaient voter pour M. Rogier. Chaque voiture portait eet écriteau;presque tous les électeurs avaient A leurchapeau ou A leur casquette une large carte sur laquelle se lisait ee nom vénéré Charles Rogier. Les cléricaux, eux, cachaient leur bulletin. A Couverture du scrutin, les bureaux furent envahis. II y avait foule, maisl'ordre etlesilence régnaient dans sesrangs. A l'appel nominal, tout le monde répondait Sur 3,330 électeurs inscrits,ily en avait3,030 présents. Seuls les invalides et les ma- lades étaient restés chez eux. Leur bulletin déposé, les électeurs se retiraient avec la conscience d'avoir fait leur devoir et se ras- semblaient dans la rue ou sur la place.A l'heure du dépouillement on rentra dans les bureaux avec une certaine émotion. Quel nom allait done sortir de l'urne? On tremblait en songeant que le triomphe du candidat catholique c'était la retraite de M.Ro gier et la chute du cabinet. Enfin, il sembla qu'au bureau dans lequel les catholiques avaient le plus d'espoir, l'honorable mi- nistre l'emportait sur son compétiteur. Dans les autres bu reaux, c'était le même résultatles plus empressés allaient d'un bureau a l'autre, et partout les libéraux obtenaient la ma- jorité. Enfin, le doute ne fut plus possible, et ce fut dans tous les bureaux une clameur immense, au bruit de laquelle dispa- rurent comme par enchantement les courtiers de l'évêcbé avec leurs moutons. La proclamation définitive du résultat du scru tin fut accueillie avec un enthousiasme indescriptible, et les électeurs libéraux résolurent de se rendre en masse a l'hötel de ville pour acclamer le nouvel élu. L'honorable ministre parut au perron, accompagné de ses nouveaux collègues de la députation tournaisienne, et la foule lui fit une ovation splendide. Visiblement ému, il manifests l'intention de parler, et voici A peu prés en quels termes il s'est exprimé Messieurs, Si j'ai quitté la demeure oü j'ai regu l'hospitalité, c'est pour vous trouver tous réunis et pour pouvoir vous remercier tous A la fois Applaudissements Au nom du pays, au nom du libéralisme, au nom du gou vernement, recevez les rernerclments de votre nouveau re présentant, de celui que vos suffrages ont fait aujourd'hui vo tre compatriote. Tous, vous avez fait votre devoir; tous, par votre courage et votre discipline, vous avez réussi A assurer le triomphe. Mais qu'il me soit permis de signaler particulièrement le dévoue- ment sympathique de l'association libérale, celui de mes col lègues au Parlement,le concours patriotique et désintéressé que j'ai rencontré dans la presse. {Applaudissements prolongés Enfin, et pour être juste, il me faudrait encore remercier mes adversaires {rires), oui, messieurs, mes adversaires, qui par leurs attaques hors de toute mesure, par leurs excès, leurs excès inouïs, ont aidé, pour leur part, au succes de notre cause. BravosIls sont tombés sous le poids de leurs pro- pres outrages, et le poison qu'ils distillaient goutte goutte s'est infütré dans leurs veines. Ils en sont morts Paix et re pos aux vaincus. Vous avez devant vous, messieurs, un vétéran de 1830. II a assisté A beaucoup de luttes, il a pris part A de nombreux combats, il a regu plusieurs blessures, il a été renversé. Vous lui avez tendu la main, vous l'avez aidé, vous l'avez relevé, vous lui avez rendu une vie nouvelle par votre baptême électoral. Vifs applaudissements.) Mais, messieurs, ce n'est pas un homme qui triomphe au jourd'hui, c'est un principece n'est pas un arrondissement, c'est le pays tout entier, c'est le libéralisme, c'est la Constitu tion. Toute la nation avait les yeux fixés sur vous, elle assis- tait a la lutte, et, toutentière, elle applaudiraA votre victoire. {Acclamations: Vive Rogier! Vive le libéralismeLa jour- née du 10 septembre marquera parmi les grandes journées de la Belgique de 1830, et l'exemple patriotique que vous venez de donner sera pour l'opinion libérale la source d'une grande joie, un stimulant puissant et le signal d'un nouveau succès. (Oui! oui, vive RogierApplaudissements prolongés.) Un dernier mot, messieurs, car ces sympathiques applau dissements me troublent etm'émeuventce que vous avez con- quis par votre courage et votre patriotisme, maintenez-le par votre constance et votre union.»-—Vive le Roi! Acclamations prolongées.) L'honorable M. Dupret, qui avait donné sa démission de re présentant pour faire place a M. Rogier, était décédé deux jours avant l'ouverture des opérations électorales. S'il avait pu connaitre, avant que de mourir, le résultat de la journée, c'efit été, sans doute, une grande consolation pour eet honorable citoyen, qui, en résignant son mandat, a donné au libéralisme une si grande preuve de dévouement, Mais rentrons un peu maintenant danslecalme etexaminons froidement la situation. M. Dupret mort, M. Rogier est élu, cela est parfait, mais cela ne change rien il la situation numérique des deux partis A la Chambre des représentants le ministère n'y a toujours que 6 voix de majorité. Tous les ministres poli- tiques ont voix délibérative voilA le résultat essentiel de l'é- lection de Tournai. Malheureusement nous avons cette se- maine un autre événement A signaler, la mort de M. de Chen tinnes,député liberal de l'arrondissement deNivel!es,un homme qui jouissait dans eet arrondissement d'une influence considé- rable et dont le seul nom en tête d'une liste était pour cette liste une assurance de succès. Qui remplacera M. de Chentinnes A la Chambre? M. Le Hardy de Beaulieu, ou... M. Mercier? Vous vous rappelez qu'aux dernières élections de Nivelles, M. Mercier, ancien minis tre d'Etat, un des chefs du parti catholique, a été éliminé. Mais voici qu'une place est vacante A Nivelles, celle de M. de Chentinnes, le chef de file de l'opinion libérale, le patronde la liste qui sera élu, deM. Le Hardy de Beaulieu, en faveur de qui des engagements ont été pris par le parti libéral, ou de M. Mercier, que les catholiques voudront, sans doute, faire rentrer A la Chambre A tout prix La situation est grave, vous allez en juger. Aux élections du li juin dernier, deux listes se trouvaient en présence celle de M. de Chentinnes et celle de M. Mercier. La première portait les noms de MM. de Chentinnes, Nélis, Mascart et Le Hardy de Beaulieula seconde ceux de MM. Mercier, Snoy, de Meeus et de Wouters d'Oplinter. Voici, A Tissue d'une lutte terrible, comment se sont réparties les voix MM. de Chentinnes4451 Nélis1427 Mascart1421 Snoy1398 Le Hardy1290 Mercier1270 de Meeus1268 de Wouters1219 Ainsi, M. de Chentinnes vivant et la lutte engagée sous so» patronage, M. le Hardyne l'emporte que de 20 voix surM. Mer cier et de 22 voix sur M. de Meeus. Qu'arrivera-t-il si, comme tout porte A le croire, M. de Chentinnes mort, M. Mercier se remet sur les rangs Je n'insiste pas sur cette question, et j'ai pleine confiance dans le dévouement des électeurs libéraux de l'arrondissement de Nivelles, mais en véritéje ne suis pas sans redouter les résultats d'une élection A faire sur le nom de M. Mercier. II ne s'agit IA que d'une voix, mais une voix dans les circonstances actuelles, une voix de plus ou de moins quand il n'en reste que 6 au ministère pour se maintenir une voix c'est la vie, une voix c'est la mort. La reine d'Angleterre, avec sa familie, a traversé la Belgique cette semaine, revenant d'Allemagne. Le Roi, le due et la du- chesse de Brabant l'ont accompagnée jusqu'A Anvers, mais ils se sont arrêtés a la station. S. M. n'a pas voulu traverser la ville, et la reine d'Angleterre s'est rendue seule au port, oü il ne s'est pas trouvé un seul représentant de l'autorité pour la saluer et lui souhaiter bon voyage. C'est IA, A coup sür, un triste résultat de l'agitation anversoise. II est bien certain que si notre roi avait été rassuré sur l'état des esprits dans la ville, il n'aurait pas laissé son auguste nièce s'embarquer seule. A propos du Roi, je vous ai annoncé, il y a plusieurs se- mames déjA, que vraisemblement nous n'aurions pas encore cette année !de discours du tröne a l'ouverture de la session législative. Le Roi, vous disais je, compte passer l'hiver A sa villa du lac de Cóme, et quitter Bruxelles dans les premiers jours de novembre. Le Sport, de Paris, qui est généralement bien renseigné quand il s'agit des faits de cour, confirme la nouvelle du départ de notre roi dans les premiers jours de novembre seulement il croit que S. M. se rend it Venise pour y passer l'hiveret qu'il fera d'abord une visite A l'em- pereur d'Autriche. Quoi qu'il en soit, vous le voyez, nous n'aurons pas de discours royal A l'ouverture de la session de 4863-4864. L'archiduchesse Charlotte, fille de notre roi et femme de l'archiduc Maximilien, est arrivée A Bruxelles. Son frère, le comte de Flandre, est allé la recevoir A la station de Ver- viers. On dit que le roi Léopold ne tient pas du tout A voir son gendre accepter la couronne du Mexique, et qu'il a con- seillé A S. A. I. de mettre a son acceptation des conditions inacceptables.C'est peut-être A ce sujet qu'on lui prête l'inten tion de voir l'empereur d'Autriche, qui est, comme on sait, lo frère de l'archiduc Maximilien. Avant de partir le Roi assistera, A Gand, aux fêtes d'inaugu- ration de la statue de Jacques Van Artevelde. La seule pré sence du roi des Beiges A ces fêtes est un événement con- sidérable. Van Artevelde, en effet,c'est l'alliance anglaisec'est le citoyen flamand chassant du chüteau des comtes un prince étranger vassal de la France et qui voulait asservir la Flandre avec lui. Van Artevelde c'est la gloire de la Flandre personni- fiée, c'est la commune libre, c'est Ie peuple triomphantCe sera, A coup sür, un spectacle émouvant que de voir un roi honnête homme, un prince fidéle A ses serments, s'incliner le premier devant eet illustre citoyen qui, en voulant placer la Flandre sous le protectorat de l'Angleterre, expulsait un prince étranger traltre ses serments. On a dit que Van Artevelde était tombé victime de la vengeance populaire. Mais la ven geance tirée par le peuple lui-même des assassins de l'illustro tribun, le respect que les Gantois vouèrent A sa mémoire, l'a- mour qu'ils témoignèrent A son fils Philippe,l'autre ruwaert, ont assez prouvé que la volontépublique futétrangère A ce forfait. C'est évidemment le poignard des sbires du roi do France qui a terrassé J. Van Artevelde,et l'inauguration de sa statue sur la Place du Vendredi, c'est la revanche de la lache nuitdui7 juillet 4345. Vive Van Artevelde! car Vive Van Ar tevelde, cela équivaut A crier Vive le Roi Actes officiels. Faits divers. Par arrêté ministériel du 31 aoüt 1863, la demoiselle Sté- phanie Vermeersch, d'Ypres, est admise en qualité d'élève institutrice A l'école normale de Thielt. M. Lafaut,professeur A l'école moyenne d'Ypres, déjA bien connu pour plusieurs charmantes compositions en langue fla- «tande, a remporté dimanche dernier le premier prix au con cours de littérature flamande ouvert par la ville de Deynze. Au concours de déclamation et de chant que la même ville avait organisé et auquel étaient accourus bon nombre d'ama- teurs, des prix furent décernés a MM. Laurie, Hennaert, Cras- set et Pieters, tous membres des sociétés llamandes de notre ville. Dans le concours général de l'enseignement moyen du premier degré en 1863, l'élève Hector Leboucq, d'Ypres, élève en 4° latine au collége commuüal de la dite ville, a obtenu le 6e accessit par 83 1/2 points sur 100. Dans le concours de composition frangaise et rhétorique latine, l'élève FélixSimoens, de Thielt, élève du collége pa- tronné de Poperinghe, a partagé avec plusieurs autres élèves la deuxièmemention honorable par 61 points sur 100. M. Louis Vandenbussche, ancien élève du collége de Po peringhe, vient de passer son examen de candidat notaire avec distinction. M. Eugène Vansteenkiste, ancien élève du collége de Po peringhe, a passé son examen de candidature en médecine avec distinction. M. Stanislas Vandenberghe, ancien élève du collége de Poperinghe, a passé son examen en pharmacie et M. Louis Delbove, ancien élève du collége de Poperinghe, vient de pas ser son examen de candidature en médecine. Vendredi, 4 septembre, un affreux événement jeta la cons ternation dans la commune de Wytschaete lez-Ypres. La femme du sieur Frangois Barbé, ouvrier agricole, avait aban- donnédans sa demeure ses deux plusjeunes enfants, ainsi que l'enfant d'une de ses voisines, l'ainé des trois avait environ six ans. La femme Barbé avait peine quitté depuis une demi-heure, qu'une épaisse fumée, coupée par les flammes, s'échappa detoutes parts de l'habitation. On accourut, la porte fut défoncée, et non loin du seuil furent trouvés couchés les cadavres horriblement brülés des trois malheureux enfants! II est déplorable que de pareils exemples soient insufflsants A inculquer la prudence chez les femmes du peuple. Aux abords de la station, A Ypres, le pavage de la rue laisse généralement beaucoup A désirer.Il ne faut pas que l'on soit étranger A la ville, pour y prendre involontairement, dans une mare d'eau, unbaindepied jusqu'A la cheville. Cela se prend surtout l'heure du premier et du dernier convoi. Nous espérons qu'avant l'hiver il sera obvié A eet inconvénient. L'administration ne ferait-elle pas bien de paver jusqu'A la haie de clóture l'accotementjen terre de la grande route qui fait dans la place de la station une saillie oü bien des voyageurs vont s'embourber Jeudi dernier, le convoi partant de Poperinghe A 1 heure 10 minutes derelevée, venait de quitter la station de Vlamer- tinghe, lorsqu'il rencontra au milieu de la voie deux pores, échappés sans doute de quelque püture voisine. Les voyageurs éprouvèrent un choc très-violent, et peut-être aussi quelques légères contusions. Le dernier waggon dérailla et fut jeté sur l'accotement de la voie.Quant aux pores, ils sontdevenus sau- cisses. De pareils accidents sont de nature A occasionner de grands malheurs, et nous sommes convaincu qu'il sera procédé par qui de droit A une minutieuse enquête. Si le fait est dü A quelque imprudence, il faut que le coupablo rende compte A la justice. Une fabrique qui tombe et un couventqui s'élève. II y a quelques jours, onvendaitle dernier établissement industriel de la rue Secheval, et c'étaient quatre soeurs de Notre-Dame qui l'achetaient. C'est dans l'ordre 1789 a converti les cou- vents en ateliers, notre époque de restauration change les ate liers en couvents. Quand l'industrie décline, la mainmorte prospère. Plus il y a de pauvres, plus il faut d'argent pour les secourir, plus la récolte des moines est abondanteon leur donne vingt sous pour faire des charités; en vertu du précepte que charité bien ordonnée commence parsoi-même,ils don- nent un sou et en gardent dix-neuf, avec lesquels ils augmen- tentle capital de lacommunauté. On dirait que les corporations rcligieuses affectionnent les ateliers de l'industrie; c'est le troisième si nous ne nous trom- pons, qui est tombé en leurs mains, depuis quelques années, A Verviers et A Hodimont. Est-ce une revanche qu'elles pren- nent contre 1789 On serait porté A le croire. Namur, Tour nai, Bruges et d'autres localités encore, oü la prospérité des couvents contraste avec la décadence des industries, pour- raient donner d'utiles renseigncments, qui confirmeraient nos réflexions nous en sommes convaincus. Cent mille francs en- levés A l'industrie et amortis dans un couvent, privent une vingtaine de families, de leur subsistance par le travail et augmentent le nombre des mendiants. Au lieu de cent mille francs, meltez cent millions, chilfre énorme, mais qui est au- dessous de ce que la mainmorte a accaparé en Belgique depuis trente ans, et demandez-vous si un pareil régime peut s'allier avec la prospérité de l'industrie, qui n'a jamais assëz de capi- taux. Nous retournons A graids pas vers ces temps oü la Belgique était appelée le paradis des moines,oü il n'y avait ni commerce ni industrie, oü, liée A l'Espagne, ruinée par les couvents, la Belgique était unobjet de mépris pour l'Europe. Des fabriques de draps converties en couvents de femmes, A Verviers, c'est un signe du temps, un funeste présage pour l'avenir. Union libérale de Verviers.) La quantité d'or reeueillie dans les diverses exploitations aurifères de l'Oural et de la Sibérie, pendant l'année 1862, a été de 1,337 pouds 1/2(22,232 kil.) Dans ce chiffre, les seules exploitations de la Sibérie oriëntale entrent pour les trois quarts. Encore n'est-il question ici que de terrains aurifères exploités par des particuliers, le produit des gisements appar- tenant A l'Etat dans l'arrondissement de Nertchinsk se trouvant omis, pour cette année, dans les documents sibériens auxquels sont empruntées les données ci-dessus. Le produit de ce der nier arrondissement ne doit pourtant pas être sans importance, car il a donné, pour les années antérieures A1862, une moyenne annuellede 148 pouds d'or (2,373 kil.) Au total, les résultats de l'année 1862 sont, A peu de chose prés, les mêmes que ceux de l'année précédente; cependant, lesquantités d'or qu'ont fournies les exploitations de la Sibérie oriëntale ne sont que peu de chose auprès de ce qu'on peut en attendre, selon le dire des personnes qui ont fait partie des ex- péditions scientifiques organisées par la Société impériale de géographie pour explorer des contrées encore presque incon- nues. L'opinion avancée par les savants voyageurs se trouve même déjA confirmée en partie par des résultats effectifs. Le gouvernement a d'ailleurs compris de quelle importance il était de donner un libre essor A une industrie trop restreinte par les lois existantes, et les organes officiels annoncent comme prochaine une réforme compléte de la législation qu! regit cette matièrc. Dans sa séance éu 48 juillet 1863, la deputation 'permanente a ap- prouvé Le procés-verbal, en date du 4 juillet 4863, de l'adjudication publique par-devant les bourgmeslre et échevins de la commune de Wytschaete, des travaux de construction d'unc route conduisant de cette commune an pave de Saint-Eloi a Messines Le sieur Vanden Broele, entrepreneur a Ypres, fut déclaré adjudicataire au prix de 9,500 francs. Le même collége a autorisé l'administration communale de Warneton a construire un trottoir en gravois et cendres de houille le long de la route d'Ypres k Pont-Rouge, k i'endroit oü se trouvait l'ancienne porte de Lille, a la sortie de la ville, moyennant de se conformer aux indications conte- nues dans le rapport de M. l'ingénieur en chef-directeur des ponts et chaussées dans la province, en date de 26juin 4863, n« 41686. Sera appuyée auprès du gouvernementLa délibération du conseil communal d'Elverdinghe, en date du 45 mal 4863, tendante a pouvoir coa- tracter un emprunt de 43.UOO fr. k l'intérét de 4 p. c., remboursable par annuités de 1,000 fr. dans le délai de 15 ans, a l'effet de couvrlr en partie les frais de construction de ia route de Boesinghe vers Elverdinghe, et pour l'exécution d'autres travaux communaux. La députation permanente, dans sa séance du 30 juillet 1863, a ap- prouvé Le procés-verbal, en date du 7 juillet 4863, de l'adjudication publique par-devant les bourgmestre et échevins de la commune de Beveren (R), des travaux de construction d'un batiment d'école. Ces travaux, évalués a fr. 2,441-!6, ont été entrepris pour 1,775 fr.; Les propositions pour le placement, chez les cultivateurs Vande Woude, i Caeskerke, et Den Duyver, a Beerst, des reproducteurs de la race de Durham, stationnés dans des fermes Bas-Warneton et a Caeskerke Le cahier des charges et conditions arrêté ie 48 juillet 4863, par le commissaire-voyer a Ypres, pour l'adjudication des travaux de construc tion d'une route destinée a relier l'aggloméré de Leysele a la chaussée d'Hoogstade a Rousbrugghe. Le raftme collége a décidé qu'il sera écrit A l'administration commu nale de Poperinghe pourl'inviter a eommuniquer aux conseils de fabrique d'église intéressés, Ie reglement de police et de surveillance des inhuma- mations arrêté par le conseil communal de cette ville. Dans sa séance du 6 aoüt 1863, la députation permanente a décidé d'approuver le plan et devis estimatif pour la construction d'un batiment d'école A Becelaera.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3