rnt-MÈM
L'OPINION, Journal d'Ypres.
ne raison bien naturelle c'est que des prières pour les morts
r'ont jamais offensé que les Russes en Pologne
Le corps diplomatique s'est abstenu l'exemple de la cour,
et tout l'intérêt de la cérémonie funèbre s'est concentré sur le
Requiem d'un de vos compatriotes les plus illustres, M. Pierre
Beuolt, d'Harlebeke, Requiem qui est une des eeuvres les plus
g 'andioses, comme science et eomme effet, qu'on ait exécutées
en Belgique. Cette grande et magnifique composition, que les
musiciens qui en avaient entendu la veille la répétition
générale au Palais Ducale n'ont pas hésité it qualiflé
de chef-d'oeuvre, est d'un style large et puissant, dont
le caractère de sévérité, si bien approprié au sujet, est tem-
péré dans l'ensembie par des détails mélodiques des plus ra
vissants. Elie a été, comme le constate le Moniteur, écoutée
avec recueillement et a produit un grand effet sur l'immense
auditoire qui remplissait la vaste cathédrale des SS. Mich Ijl et
Gudule.
Un mot encore des fêtes de septembre, qui tendent de plus
en plus, d'année en année, perdre leur caractère primitif.
Les monuments publics sont toujours quelque peu pavoisés de
drapeaux aux couleurs nationales, mais ces drapeaux dispa-
raissent des maisons partieulières. It n'y a plus de deuil ni de
réjouissances pübliques. Les étrangers qui viennent encore cn
foule pourchereher des fêtes paraissenttoutsurpris, en allant
ci'une place k l'autre, de rencontrer par-ci par-lk qqelque mai-
gre société se rendant, drapeau entête, suivi d'un tas de ba-
dauds, k un concours de chant ou de propreté, ou k une dis
tribution de prix. Aussi ce qui a le plus de succès dans nos
rues, c'est le programme comique d'un méchant et spirituel
moqueur qui se cache sous le pseudonyme <ie Verhulst, mais
que tout le monde connatt ici. C'est un journaliste de talent
qui a mis, ily a deux ans,Bruxelles sens dessus-dessous et qui,
incapable de résister k ses penchants naturels, s'entretient la
main en bouleversant toutes nos fêtes de telle fagon que plus
personne ne s'y reconnalt. On m'a montré hier soir, dans un
cabaret, un bon bourgeois de Poperinghe qui avait eu la naï-
veté de prendre au sérieux le programme de Verhuist et qui
s'était mis en quatre, toutle long du jour, pour assister icik
la réception de la garde civique de soa endroit représentée par
Van Koppernole rangé en bataille sur la place des Nations,
lk au défilé de M. le procureur-général k cheval suivi de la
guillotine et d'un e cavalcade sans queue ni tête,ailleurs k des cé
rémonies insensées. Lepauvre diable en avait perdu la tête. II
s'était arrêté it tant de cabarets pour demander son chemin
qu'il se trouvait dans un état d'ivresse indescriptible. Au mo
ment oil on me l'a montré, il voulait it tout prix un plan de
Bruxelles pour se diriger k travers son programme. On lui a
servi un demi-litrede Iambic, etil est resté sur le carreau. Si
vous apprenez, l'un de ces jours, qu'un bourgeois de Pope
ringhe a passé la nuit k 1'Amigo, prenez-vous-cn it Verhuist.
La presse libérale, qui est toujours it l'avant-garde quand il
s'agitde dét'endre une liberté menacée,s'est profondémentémue,
cette semaine, de l'arrêt rendu par la cour d'appel de Bruxel
les dans l'affaire Keym, arrêt qui frappe eet éditeur pour avoir
exposé des lithographies portant atteinte k la religion
Après le jugement qui a frappé solidairement l'auteur et l'édi-
teur d'un article inséré dans le Journal de Charleroil'arrêt
de notre cour a paru une menace k la presse, et 1 'Indépen-
dance ajeté lecri d'alarme. Cet arrêt,rendu par la cour it l'u-
nanimité moins une voix, celle de M. le conseiller Tielemans,
président, arrêt qui remet en vigueur un arrêté-loi de 1814
abrogó avant la revolution par le roi Guillaume, semble être,
en effetun défi qu'on nous jette. 11 tombe sous le
sens que si la loi avait une protection k exercer en ma-
.tière religieuse, ce serait plutöt en faveur du culte des mi-
norités, car le culte de la majorité saurait bien se défendre
lui-même. Notre courn'en a pas jugé ainsison arrêt protégé
spécialement la religion de la majorité et la reconnalt en quel
que sorle comme la religion de j'Etat. L Indeptndance et
YEtoile beige ont engagé M. Keym a sepourvoir en cassation,
et le premier de ces journaux a fait appel k ses confrères pour
payer les frais du pourvoi et faire représenter la presse k la
barre de la cour suprème. VEtoile s'est naturolleinent inscrite
sans hésiter, et k l'heure oü je vous écris on connalt déjk l'ad-
hésion de YÉscaut d'Anvers, du Journal de Brugesdu Journal
de CharleroideYEcho de Lie'ge, de la Gazette et de YOrgane
de Mons, du Journal de Ganddu Progrèspar la science, etc.
Toute la presse libérale s'inscrira, on n'en peut douter, et il
est question de prier M. Orts de prendre la parole en son nom.
L'ancien président de la Chambre s'est désigné lui-même en
publiant, dans Ia Belgique judiciaire, un article dans lequel
l'arrêt de la cour est critiqué avec une science et un talent hors
Mgne. L'association en voie de formation aura probablement
pour résultat l'organisation d'un pétitionnement, énergique-
rnent appuyé, qui mettra la législature en demeure de recon-
naltre l'incompétence constitutionnelle des tribunaux civils en
matière de délits de presse.
Nous approchons du jour de l'élection de Nivelles, et les deqx
«candidats paraissent être déflnitivementadmis.Les associations
libérales de i'arrondissement ont adopté la candidature de
M. Le Hardy de Beaulieu, et il s'est formé, sous la présidence
de M. le baron Snoy, une association cléricale qui dispose déjk
ses troupes sur le terrain et se montre résolue k livrer une ba-
laille en regie. M. le eomte Ferdinand de Meeüs sera le can-
didat des catholiques.
Le gouvernement va décidément ouvrir une enquête sur les
fésuitats de la loi de 1842, njais je ne suis pas le seul k douter
que cette enquête puisse aboutir, L'Echo du Luxembourg lui-
même, qui est ï'organe de M. le ministre de la justice, est
d'avis que l'instituteur, qui est sous la dépendance directe du
dergé, n'osera pas répondre franchement. Si l'on veut, dit ce
journal, que l'insiituteur puisse exprimer franchement son ap-
préciation sans avoir k redouter le courroux de son curé, il
ji'aut qu'on lui permette d.e correspondre direo.temgnt avec le
.ministre.
A l'oceasion des fêtes,on a distribué k la Fiandre occidentale
les recompenses suivantes pour actes de courage et de dévoue-
ment4 médailles en or, 3 id. en vermeil, Iff id. en argent,
3 mentions honorables et 8 gratifications. Je citerai parmi les
ncjuveaux décorés MM. Vande Casteele, peintre k Dixmude;
Barbier, clere d'église k Ramscappelle; Lava, ouvrier k Oude-
capelle; Crevits et Rommelaere, cuitivateurs,le premier k Hand-
zaem et Is second k Zarren; Marchand, berger k Handzaem;
Louis Morel, employé a homines, etc. Les actes de dévoue-
ment qui ont éi'é recompenses par la médaille d'or ont été ac-
eomplis en mer.
Jfe persiste k crofre, bien qu'en dise le Memorial diploma
tique, que le roi des Beij?es et Temperen? tVAutriehe sopt op-
posés k l'acceptation de la couronne impériale du Mexique par
l'archiduc Maximilien. Seuleraent, il est vrai que celui-ci trouve
qu'une couronne d'empereur lui irait parfailement. Reste k sa-
voir si l'ambition du prince pourra prévaloir contre les con-
seils de la familie.
Un dernier renseignement. Quoi qu'il résulte de l'élection do
Nivelles, le ministère se représentera devant les Chambres lo
deuxième mardi do novembre, et il se propose de poser la
question de cabinet sur la nomination du président, afin de
compter ses forces.
On parle de la nomination de M. Emile de Laveleye comme
professeur de philosophie a l'université de Gand, en remplace
ment deM. Callier.
Enfm on annonce la retraite de M. le général Chapelié, direc
teur k l'Ecole militaire, et son remplacement par M. le général
Nerenburger, attaché au ministère do la guerre.
Les élections communales auront lieu le 27 octobre pro-
chain.
Actes officiels.
Dimanche a eu Jieu dans la salie des redoutes et
concerts le banquet offert paries électeurs libéraux
de I'arrondissement de Tournai a leur nouveau re
présentant, M. Ch. Rogier. Les convives étaient au
nombre de 100 environ.
Au dessert, M. le baron de Rasse, qui, en sa dou
ble qualité de premier magistral de ia ville de Tour
nai et de sénateur, présidait le banquet, a porté le
toast au Roi, qui a été accueilli par des acclama
tions enthousiastes. A trois reprises 400 voix ont
jeté avec une incroyableénergie le cri deVivele Roi
Tout le monde s'est levé et l'orchestre a joué l'hymne
national aux applaudissements de l'assemblée.
M. Sacqueleu, sénateur, a porté un toast a M. Ro
gier, ministre des affaires étrangères, qui y a ré-
pondu en ces termes
Messieurs, vous comprendrez, sans que je vous le dise,
l'éraotion qui me domine. Je voudrais avoir une voix assez
puissante pour faire retentir au fond de vos coeurs la reconnais
sance dont je suis pénétré. Bravos
Je vois réunis autour demoi quatre cents citoyens indépen-
dants, quatre cents amis de la liberté qui ne me demandent
rien, pour qui je n'ai rien fait, aux yeux desquels je n'ai d'au-
tres titres que quelques services rendus a notre patrie com
mune.
Voilk, messieurs, ce qui fait la grandeur de cette réunion et
ce qui en rend pour moi le charme inexprimable.
If y a aujourd'hui 33 ans, jour pour jour, une centaine de
volontaires, 200 peut-être, qui n'avaient pas désespéré de la
cause de la révolution, se trouvaient réunis, quelques-uns de
vous sans doute pourraient en témoignerdans les plaines de
Dieghem, venant affronter une armée, l'armée de nos ennemis
d'alors, devenus nos frères et nos amis aujourd'hui.
De cette poignée d'hommes qui n'avaient pas désespéré des
destinées du pays, votre représentant d'aujourd'hui en était.
C'est vrai
Et s'il ne lui a pas été donné de verser son sang sur les
champs de bataille, il n'en a pas été plus avare qu'un autre, il
ose le dire,
Be plusieurs cótés. C'est vrai
M. Rogier, ministry des affaires étrangères. Ce sang, il
le conserve toujours au service du pays.
Messieurs, je rappelle un temps déjk bien loin de nous. J'en
conclus queje suis vieux (on a dit cela, et cpla est vrai). J'ai
de longuès années de service, mais j'en ai été bien payé (on l'a
dit, et cela est encore vrai). Mais j'ai la consolation de me sen-
tir toujours la même énergie pour défendre avec vous notre dra
peau commun, drapeau que depuis 4Q ans je u'ai jaipais ahan-
donné. (Bravos.)
Et, messieurs, comment pourrais-je sentir le poids des an
nées, comment pourrais-je supposer notre cause compromise,
lorsqueje vois autour do moi, k cöté de moi, ces hommes jeu-
nes, énergiques, éloquents, doués de la première des vertus
civiques, la probité, le caractère Applaudissements
Avec de tels compagnons d'armes, on se sent toujours la
force dc vaincrc, de conserver les fruits de la viotoire,
Quant aux services que j'ai pu rendre, j'en ai été bien payé.
Ohouij'en ai été bien payé
En effet, quel prix plus glorieux et plus doux de mes tra
vaux que cette sympathie unanime, que ces marques d'estimê
et d'amitié que vous me donnez tous sans me connaltre per-
sonnellement, seulement paree que vous avez entendu parler
de moi, et sans doute paree qu'il existe entre tous les cceurs
honriêtes je ne sais quel sentiment sympathique et électrique
qui fait que Ton s'aime sans s'ctre rencontrés. (Longs et
bruyants applaudissements.)
Je vous annonce maintenant un toast (je ne veux pas e»cor«
vous dire lequel) qui aura du retentissement dans le pays tout
entier.
Un grand orateur chrétien a dit du peuple romain Le fond
d'un Romain était, pour ainsi parler, l'amour de la liberté et
de la patrie.
Eh bien, messieurs, s'il nous est permis (et cela est permi»
dans le domaine moral) de comparer les petites nations aux
grandes, nous pouvons dire, sans trop d'orgueil, que le fond
d'un Beige est aussi l'amour de la patrie et de la liberté. Et si
parmi les Beiges je voulais choisir et désigner k l'avis unanime
de la nation ceux dont le coeur se distingue surtout par ces
deux éminentes qualités, je n'hésiterais pas k nommer le peu
ple tournaisien. (Bravos).
C'est une justice que le pays tout entier vous a rendue le 10
septembre. (Bravos)
Je porte done un toast aux libéraux de I'arrondissement de
Tournai, en qui vit encore ce sentiment qui animait la grande
héroïne dont vous avez honoré la mémoire aux acclamations
de toute la population, etjecrois qu'on ne me reprochera pas
quelque préférence si je place k leur tête l'association libérale
qui a organisé partout le combat et assuré la victoire. (Bravos'.)
Messieurs,nous possédons dans cette réunion un trop grand
nombre d'hommes qui se sont. dévoués dans cette circonstance
pour qu'il soit aisé de décerner la palme, mais il faut distin-
guer cependant.Lorsque j'ai été appelé k Tournai dans les der-
mers jours de lalutte, j'ai re^u l'hospitalité ehez un honorable
citoyen qui n'a pu assister k cette réunion, mais qui a déjk
donné assez de preuves de dévouement pour avoir le droit
de se reposer un peu. Je veux parler de i'honorable prési
dent de l'association libérale de Tournai, M. Louis Crombez.
(Bravos.)
A I'arrondissement de Tournai, k ses cantons libéraux
(Hourras!)
M. Allard a porté un toast a M. Alph. Vanden-
peereboom, qui y a répondu en excellents termes et
a bu a tous les bourgmestres de I'arrondissement de
Tournai. Un dernier toast a été porté parM.Bara et
le banquet s'est terminé par des chansons.
Fêtes «Ie Tournai.
L'inauguration de la statue de la princesse d'Epi-
noy a eu lieu bier a Tournai, en présence de MM. les
ministresde l'intérieur et des affaires étrangères, de
M'. Troye, gouverneur du Ilainaut, et de toutes'les
autorités eiviles et militaires de la province.
M. de Rasse, bourgmestre de Tournai, a prononcé
a cette'occasion le discours que voici
Messieurs les ministres, messieurs,
II est des noms qui vivent impérissables dans la mémoire
des hommes et se transmettent d'kge en kge, entourés du res
peet des peuples. Le temps, loin d'affaiblir leuréclat dissiDe
les imputations erronées dont l'ignorance et les préjueé»
avaient cherché k les ternir, et ces noms apparaissent k leur
jour revêtus de leur brillante auréole et dans tout le prestige
de leur glorieuse personnalité.
Parmi ces noms fameux, la ville de Tournai revendiqu#
avec fierté celui de Christine de Lalaing, princesse d'Epinov
La mémoire de cette femme héroïque, restée populaire parriii
nous depuis prés de trois cents ans, célébrée paries poètes et
les historiens, remonte k une époque oü nos pères luttaient
pour la conservation de leurs droits et de leurs franchises
Lorsqu'au xvf siècle les Pays-Bas s'efforcèrent de secouer lë
joug cruel que l'Epagne faisaitpeser sur nos provinces, laplus
grande partie de la noblesse beige, comprenant ses devoirs
se trouva au premier rang avec le peuple pour maintenir et
défendre les antiques priviléges de la nation.
A la tête de ce mouvement patriotique on voyait les comtes
d'Egmont et de Hornes, de Montmorency et soa beau-frère
Pierre dê Melun, baron d'Antoing et de Werchin, prince d'Epi»
noy, époux de Christine de Lalaing. Ce dernier était gouver
neur du Tournaisis au nom des Etats généraux, et, ea cetïe
qualité, il avait prêté serment entre les mains de l'archiduc
Mathias d'Autriche.
Lorsque, en 1581, le prince de Parme vint mettre le siége
devant Tournai, en l'absenee du prince d'Epinoy, ce fut Chris
tine de Lalaing,aidée du lieutenant du gouverneur Destragelles
qui dirigea, avec autant de prudence que d'énergie, Ia défensê
de Ia place, et, quand la ville épuisée dut se rend're, le vain-
queurs'inclina avec respect devant cette noble femme qui ve-
nait dê défendre avec tant de courage l'indépendance de soa
pays. Christine de Lalaing combattait pour les franchises qui
furent toujours si chéres k nos pères; elie combattait aussi
pour la liberté de conscience, liberté qu'un grand orateur mo
derne, le comte de Montalembert, appelle avec raison la plus
précieuse des libertés.
C'est au róle éclatant qui éohui k Christine de Lalaing lore
du siége de 1581, c'est k Pimpo-tance des principes qui se dé-
battaient alors, que oette princesse doit l'immortel honneur
d'être considérée comme une des plus vivantes personnifica-
tionsde oette époque memorable, Ce nom nous rappelle les
luttes glorieuses de nos pères, et au prix de quels sacriaam.
nous avons obténu les libertés dont nous jouissons aujouriifbuj
II appartenait k la ville de Tournai, k cette ville patriotique dé
eonsacrer d'une mamère solennelle cette belle et noble figure
de Christine de Lalaing. 6
Dèpuis que la Belgique a pris rang parmi las nations indé-
pendantes, nous avons, après avoir assuré 1® tri.'omphe de nos
libertés, tourné nos regards vers ceux qui, avapy nous et comme
nous, avaient lutté pour les conquérir et le peuple reconnais-
sant a voulu eonsacrer et perpó'tuer leur mémoire. C'est ainsi
qu Anvers a élevé unc statue k Buodogjiat, c'est ainsi qu'il y a
quelques jours lqyihie de Gand inaugurait sur la place du Ven-
°MUmeni I Vaft Afleyelde, en présence du Roi, qui
rendait un solenagj boïnmage a ce grand citoyen.
Dans sa séance ilu 20 aoüt 1863, la deputation permanente a autorisé
la liquidation, au profit du conseil de fabrique de l'église de Westvlete-
ren, d'une sommede fr. 660-00, ii litre de subside, pour l'aideru couvrir
les frais de restauration d'objets d'art appartenaot a ladite église.
Elie adéeidê d'appuyerauprès du gouvernement la demande du conseil
communal de Wervicq, tendant a pouvoir percevoir, pour 4802 seulement,
un role extraordinaire d'abonnement ayanl pour base la fortune présu-
mée des habitants et s'élevant a 40,000 fr.
Dans ia séanee du27 aoüt 4863, ce conseil, se conformant a Ia juris
prudence existante et ratifiéepar la cour de cassation,n'a pas accueilli les
réclamalions
4o Du sieur Polley, président du bureau de bienfaisance 4 Poperinghe,
contre I'imposiUon au róle de patente de l'école dentef iere dite de Saint-
Micliel
2° Du sieur Pareyn, curé il Zevecote, tendante 4 obtenir la remise du
droit de patente assis sur l'école dentelliêre de la localité.
Dans sa séance du 3 septembre 1863, Ia deputation a approuvi le
procés-verbal, en date du 47 aoüt 4863, de ['adjudication publique, par-
devant les bourgmestreet éehevins d'Ostende, des travaux de construc
tion d'un batiment d'éeole communale et d'école de musique dans ladite
vilie. Le devis s'élevait a 21,3*23 fr.
Le sieur Jean Marote, maitre mapon a Ostende, s'est rendu adjudica-
taire, moyennant unesomme de 49,485 fr.
Elie a décidé d'appuyer auprès du gouvernement ladélibération du con
seil communal d'Elverdinghe, en date du -10 aoüt 1863, tendant a pou
voir percevoir dix centimes additionneis extraord naires sur la contribu
tion foncióre ct cinq centimes additionneis extraordinaires sur la contri
bution personnelle, il 1'etret de couvrir, en partie, les frais de construction
du pavé d'Elverdinghe a Vlamertinghe et de celui de Boesinghe a Elver-
dinghe.
Elie n'a pas accueilli, comme contraire aux principes admis par la ju
risprudence et a deputation, la réclamation de M. lo comte d'Ennetières-
Dhust, au nom des dames Allaeyos et Van Oost, Barbe, 4 Elverdinghe,
contre leur imposition au róle de la patente, comme fabricantes de den
telles.
Par délibération, en date du 6 avril 1863, le bureau de bienfaisance
d'Handzaeme sollicita Tautorisation de donner en location a la supérieure
de l'école St-Vincent de Paul une parcelle de terre 4 labour, pré et jardin,
de 5 hectares 47 a. 35 c. et ce au prix de 618 fr. —La députation a décidé
que'ce bien doit être mis en location par voie d'adjudlcation publique.
Par arrêté royal du 48 septembre 4863, le collége électoral de l'ar-
rondisscmeni de Nivelles est convoqué pour le 6 oetobre prochain, 4 dix
heures du matin, 4 l'effet d'élire un représentant en remplacement de
M. Louis de Chentinnes, décédé.