L'OPINION, Journal d'Ypres.
diminution de la liberté pour que celle-ci y puisse être en péril
et elle y serait gravement menacée si, en effet, elle y devait
être diminuée, car toute liberté diminuée tend k être suppri-
mée.
M. de Girard"in préfère done croire que nos craintes ne sont
pas fondées, mais, si eltes l'étaient, il nous conseille, pour
conserver notre liberté, de confesser publiquement l'impuis-
sance de la presse. Mais la liberté, comme le dit YEscaut,n'est
pas une aumóne faite par le gouvernement k ceux qui ne peu-
vent en user on ne l'obtient qu'en montrant de la force pour
l'arracher au besoin. Or, la force e'est l'opinion publique, et
l'opinion nous ne l'aurons avec nous que si elle croit k notre
puissance pour le bien commun, pour le progrès. Le remède
est done, non pas de confesser une pretendue impuissance,
mais bien de prouvcr notre pouvoir utile, pour traiter avec
l'arbitraire de puissance rivale k puissance rivale,
A la suite d'une démarche qui a été faite auprcs de lui par
M. Considérant, rédacteur de YIndépendance,et pnr M. Madoux,
directeur de YEtoile beige, M. Orts, ancien président de la
Chambre des représentants, a acceptéla mission de défendre
la presse devant la cour de cassation k propos de l'affaire
Keym. M. Orts s'était, commo je vous l'ai écrit il y a quinzc
jours, désignélui-mêmeau choix de la presse en publiant, dans
la Belgique judiciaire, un remarquable article dans loquel le
dernier arrêt de notre cour d'appel est apprécié avec une mor-
dante sévérité.
Je dois constater, avant de parler d'autre chose, que la
presse ministérielle a dégagé le cabinet de toute complicitéavec
nos cours et tribunaux dans leur attitude vis-k-vis de la presse/
L'Echo du Parlement et le Journal de Lie'ge ont refusé de
s'associer k la souscription ouverle par 1'Indépendance, mais
pour des motifs trós-avouables, et non sans protester avec
énergie contre la jurisprudence qui nous menace.
Que dites-vous de la réponse de l'arehiduc Maximilien d'Au-
triche aux délégués mexieains qui sont venus lui offrir une
couronne impériale? Evidemment le jeune prince voudrait bien
être empereur, mais le gendre du roi Leopold ne peut con-
spirer honorablement avec Napoléon III contre la liberté d'un
peuple, et sa réponse aux Mexieains, qui subordonne son ac
ceptation k la réalisation de conditions impossibles, lui a été
dictée par son beau-père,dont je vous avais précédemmentfait
connattre les dispositions. Aussi les Mexieains sont-ils positi-
vement partis consternés.
Notre roi est parti mardi pour l'Allemagne,oü il verra M. No-
ihomb. II se pourraitqu'k la suite de cette entrevue S. M. re-
vlnt k Bruxelies et y restkt pour l'époque de l'ouverture des
Chambres,mais j'ai des raisons de croire que de l'AUemagne il se
rendra en Italie. Nous n'aurons, dans aucun cas, de dis
cours du ïróne k l'ouverture de la session, et le ministère,
pour compter ses forces, posera la question de cabinet sur la
nomination du président. Son candidat sera, m'assure-t-on,
M. Ernest Vandenpeereboom.
J'ai sous les 'yeux la récapitulation des travaux des deux
Chambros pendant la session de 1862-63. Le Sénatatenu en
tout 33 séances 8 en novembre, 11 en mars et 14 en mai; la
Chambre a tenu 98 séances 11 en novembre, 14 endécem-
bre, 10 en janvier, IS en février, 19 en mars, 12 en avril et
17 en mai.C'est pour leSénat une moyenne de moins de5 séan
ces par mois, et pour la Chambre une moyenne de 14 séan
ces. Cette dernière Chambre a done été en vacances en
viron la moitié du temps qu'a duré la session. Ne vaudrait-il
pas mieux, dans l'intérêt du Trésor et même dans l'intérêt des
affaires, qu'elle abusat moins des vacances et qu'au lieu de sié-
ger pendant sept mois elle expédikt les affaires en quatre mois?
Je sais bien que je m'adrcsse k des sourds, mais mon observa
tion n'en a pas moins de valeur.
J'allais négliger de vous parler denos élections communales.
L'Association libérale, par esprit de conciliation, voudrait bien
faire la morte et triompher en silence, mais les électeurs se
remuentbeaucoup, surtout dans le bas de la ville, et toutporte
ajeroire que nous aurons deux listes en présence et que lalutte
sera très-animée.
Le bruit court que M. le lieutenant-général Chazal', ministro
de la guerre, a fait récemment un voyage secret k Biarritz, et
qu'il en a rapporté, pour son usage personnel, un grand cor
don de la Légion d'lfonneur.
P. S. Le comité de YAssociation libérale et Union eonsti-
tutionnelle, de Bruxelies, s'est réuni hier, k 9 heures du soir.
Les candidatures suivantes, appuyées par 20 membres,seront
discutées dans l'assemblée générale, qui aura lieu samedi 17
courant, k 8 heures du soir.
MM. Anspach, De Vadder, VanderlindenVandermeeren,
Watteou, échcvins sortantsJacobs MaskensTielemans
Goffart, Capellemans, Leclerc, Walter, conseillers sortants;
De Rons, avocat; Splingard, ingénieur; Mersman, avocat;
de Roubaix, médecinLeclerc, avocatGodefroid, a ncien
juge au tribunal de commerce; Weber, avocat; Baude, conseil-
Ier k la cour d'appel; Charles Fontainas, avocat.
MM. de Page et Van Cutsem, conseillers sortants, ne figurent
pas sur la listc, parce que ces messieurs ont décliné toute can
didature.
Celle de M. Lacroix ne figure pas, parce que, paralt-il, ce
conseiller sortant a pris vis-k-vis du meeting libéral ('engage
ment de ne pas accepter le patronage de l'association.
Actes officiels.
Elections communales d'Ypres.
Quinze jours nous séparent des élections, dont nous nous
sommes efforcé de démontrer rimportance tout exceptionnelle
au point de vue politique. Autour de nous tout est calme et si-
lencieux, comme si nous n'avions pas k concourir au grand
acte que les communes beiges sont appelées k poser. Ne de-
mandez pas k un électeur yprois quels candidats sollicileront
dans quelques jours le suffrage deleurs concitoyens. S'ils ap-
partiendront au commerce, k la finance, k la bourgeoisie ou k
la noblesse! Si leurs connaissances,leur activité, l'indépcndance
de leur caractère, leurs convictions politiques, seront de sürs
garants de leur concours utile k la prospérité de la ville
A toutes ces questions l'électeur yprois n'est pas plus ini-
tié qu'un ambassadeur annamitc. II a beau s'être afïïlié k l'asso
ciation libérale elle n'est pas convoquée. Fier de sa conduite
admirable dans les élections de juin, il avait espéré qu'il méri-
terait a l'avenir une large part d'intervention dans les affaires
électoraies qu'il pourrait concourir plus efficacement dans le
premier choix des candidats, qu'il serait fait une légère conces
sion k sa propre initiative. Mais du train que vont les choses il
craint qu'on ne lui serve k un moment donné des candidats
tout chauds, tout cuifs, tout rêtis, qu'il ne lui sera pas permis
de trop analyser ni de trop discuter, sous peine d'être taxé de
rébellion, par motif de rancune ou d'ambition personnelle.
A notre point de vue un léger écart de l'ancienne taetique ne
nuirait pas k l'opinion libérale. Aussi espérons-nous que tous
les nuages mystérieux se dissiperont sans retard devant les
yeux des électeurs.
Nous appelons l'attention spéciale des administrations com
munales sur le passage suivant,que nous extrayons du rapport
de la chambre de commerce dos arrondissements d'Ypres et
de Dixmude
Nos chemins vicinaux font untriste contraste avec le luxe
de nos chaussées; ils continuent k être dans un état telle-
ment pitoyable que certainos localités de nos ressorts
sont inabordables pendant plus de six mois de l'année, et
ressemblentk des Rots auxquels il est impossible au naviga-
teur d'atterrir. 11 est temps que I'administration prenne des
mesures pour faire cesser eet état de choses, et fasse exé-
cuter les règlements sur la voirié»vicinale.
Et plus loin nous lisons ce qui suit
Le pont en fer constrnit au hameau de Steenstraete, il y a
un an environ, n'a jamais pu, depuis l'époque de son édifi-
cation, fonctionner. De sorle que les bateaux qui ne peuvent
abaisser leurs mats sont forcés d'y démkter, ce qui occa-
sionne une dépense de -10 k IS fr.
Les mêmes navires, quand ils retournent k vide, sontobli-
gés, pour passer le malencontreux obstacle, de laisser pé-
nétrer l'eau dans leur cale, afin de se lester.
Quant k ceux qui ne peuvent se démkter, ils doivent res
et ter k Steenstraete, oü le commerce va les décharger.
En signalant ce fait dans son rapport offlciel, la chambre
rend un service incontestable k la navigation, et nous avons la
certitude qu'elle aura provoqué faction immédiate et énergi-
que de I'administration que la chose concerne.
Avis important.
Le collége des bourgmestre et échevins de la ville d'Ypres,
Flandre occidentale, fait connattre qu'une place de surveillant
au collége communal de ladite ville est devenue vacante.
Les avantages attachés k eet emploi sontla table, le loge
ment et un traitement de 800 francs.
Les aspirants sont invités k envoyer leur demande sans le
moindre retard.
Fails divers.
Un arrêté royal en date du 5 courant supprime le 3° tiers
du fonds de non-valeur mis k la disposition du département
de fintérieur pour être distribué, sous forme de secours, aux
personnes qui, ayant éprouvé des pertes par suite d'événe-
ments de force majeure, sont réduites k la détresse.
La répartition de ce fonds donnaitlieuk un travail considé-
rable, a des écritures compliquées, et les sommes distribuées
constituaientde véritablesaumönes qui n'apportaient de soula-
gement efficace k aueune misère et provoquaient, au con
traire, les abus et les inconvénients les plus graves.
D'accordavec M. leministre des finances, M. leministre de
l'intérieura soumis la question aux autorités compétentes etles
députations permanentes, demême que les commissions provin
ciates d'agriculture.sesont prononeées en très-grande majorité
pour la suppression, tout en émettant le voeu que la somme
ainsi épargnée ffit appliquée dans l'intérêt de l'industrie agri-
cole. Le conseil supérieur d'agriculture avait déjk pris anté-
rieurement une décision semblable.
En conséquence, M. le ministre de fintérieur a proposé au
Roi de su'pprimer le fonds de 106,000 fr.dontil s'agit,et de l'au-
toriser k augmenter d'une somme égale le fonds d'agricul
ture,dont l'insuffisance est chaque année constatée, au grand
préjudice des cultivateurs.
Conformémentk l'arrêté de la députation permanente,laréu-
nion du jury d'expertise pour les ótalons destines k la monte
prochaine aura lieu k Ypres, le 5 novembre, k 9 heures du ma-
tin, pour l'arrondissement judiciaire d'Ypres. -
Le concours pour la prime provinciale aura lieu k Bruges,
sur la Grand'Place, le lundi 16 novembre, k 10 heures du ma-
tin.
Les règlements accordant une prime de 150 fr., avec une
médaille en argent, au propriétaire de l'étalon, kgé de 20 k
30 mois, qui paraltra, sous tous les rapports, promettre le plus
d'avenir.
2° Une première prime de 150 fr., avec une médaille en ar
gent et une deuxième prime de 100 fr.. avec une médaille en
bronze, aux propriétaires des deux meilleurs étalons de trait,
Sgés de 3 ans.
3° Une première prime de 300 fr., avec une médaille en ar
gent et une deuxième prime de 200 fr., avec une médaille en
bronze, aux propriétaires des deux meilleurs étalons de trait,
Sgés de 4 ans au moins et de 9 ans au plus.
La prime provinciale consiste en une somme de 500 fr., avec
une médaille en vermeil, accordée au propriétaire du meilleur
étalon de trait de la province. v
Enfin il est accordé une prime de conservation de 200 fr., k
tout étalon qui a obtenu une première prime de 300 fr.
Les administrations locales sont chargées de donner aux in
téressés tous les renseignements désirables.
Depuis quelques semaines la presse libérale de notre
province a créé plusieurs nouveaux organes, auxquels vient se
joindre encore le journal flamand, de Vrye Burger, qui s'im-
pose la tkche de prémunir, autant qu'il sera en son pouvoir,
les populations fiamandes de l'arrondissement de Courtrai,
contre les doctrines étouffantes enseignées paria bonne presse,
celle qui regoit la bénédiction apostolique et romaine, pour
écrire les incroyables turpitudes que l'on peut lire dans chaque
numéro du Journal de Courtrai, et de cette autre pieuse feuille
iütitulée de Vrijheid.
En répandant autour d'eux les notions élémentaires de notre
droit public et de notre organisation nationale, nos confrères
de Courtrai produiront sans nul doute d'excellents résultats.
La moderation et la réserve de langage qu'ils se sont imposées
sufflront kellesseules pour triompher de la presse éhontée qui
s'agite autour d'eux.
Le Conseil d'administration du Congrès international pour
le progrès des sciences sociales a décidé que la prochaine
réunion aura lieu en 1864 k Amsterdam.
Quant au Congrès des catholiques,nous ignorons si, comme
on l'a fait entendre, il se réunira fan procbain, et si cette réu
nion aura lieu k Bruges.
Les conseillers communaux de Bruges dont le mandat
doit expirer le 34 déeembre sont au nombre de dix, savoir
MM. Jules Roels, échevin; Gustave Van Nieuwenhuyse, éche
vin; Charles Van Caloen, président du tribunal; Paul Devaux;
Ernest Marlier; Charles Van Renterghem; Charles Meynne; Dé-
siré Maertens; Raimond Termote; Louis Louwage.
II reste encore k pourvoir k deux places nouvelles, par suite
des vides qui existent dans le Conseil.
Dans la nuit du 4 au 5 de ce mois, un grand vacarme se
fit entendre dans la maison habitée k Aertrycke par la familie
Frangois Ackx. En ce moment on n'y fit pas grande attention,
paree que souvent il s'élevaitdes discussions dans cette maison
entre père et fils ainsi que la mère. Frangois Ackx, père, bou-
cher de son état, s'adonnait a la boisson; il maltraitait alors
sa femme et il en voulait k son fils Auguste, qui prenait le
parti de sa mère. II parait que dans la dite nuit il était rentré
chez lui en état d'ivresse. Environ une heure plus tard, son
fils Auguste étant rentré k son tour, les voisins furent réveil-
lés par un bruit inaccoutumó, qui ne pouvait provenir que
d'une lutte violente dans la maison Ackx. Ce vacarme dura en
viron trois quarts-d'heure. Puis, tout redevint silencieux.Le
lendemain matin, vers 7 heures, Ackx père fut trouvé mort
dans son lit. Immédiatement des soupgons s'élevèrent contre
la femme Ackx et son fils Auguste, soupgons que semblaient
confirmer diverses traces de violence découvertes sur le cada-
vre.
Mardi matin, la justice fut informée des faits. M. le substitut
Lefebvre avec M. lejuge d'instruction Khnopff et le commis
greffier de Schepper se sont rendus sur les lieux, accompagnés
des médeeins légistes.
A la suite des renseignements fournis par les témoins et de
l'interrogatoire d'Auguste Ackx, celui-ci a été placé sous man
dat d'arrêt. Journal de Bruges.)
Après une longuo discussion, le Congrès des associations
ouvrières deBelgique, qui s'est réuni, le dimanche27 septem
bre, au temple des Augustins, k Bruxelies, a résolu d'instituer
une Association pour L'amélioratien du sort des travailleurs et
spécialement des travailleurs vieux ouinfirmes, avec un comité
central ayant son siége k Bruxelies et des comités locauxdans
les provinces. Ces comités seront eomposés de délégués des
Sociétés ouvrières, de chefs d'industrie et de personnes qui
s'intéressent k l'amélioration du sort des travailleurs.
La Société commerciale et industrielle instituée k Bruxel
ies dans le double but de réclamer la construction d'une bourse
et d'adopter un échantillon-type de farine beige a pris ces
jours-ci une résolution importante. Elle a adopté k une très-
grande majorité la proposition suivante
Nous proposons de décider qne pour déterminer la farine-
type il sera demandé k chaque meunier un ou deux sacs de
ses farines, au moyen desquels un type définitif sera admis,
sous la condition que le type sera renouvelé tous les trois
mois.
La qualité de farine, pour être admise par la commission,
devra être d'une qualité qui se rapproche de la superfine de
Bruxelies.
Le gyndicat provisoire, élu par acclamation, a été composé
de la manière suivante MM. Delvaux, Fontaine, Devulder,
Roelandts, De Mol, Corvilain, Wielemans, Dandoy et Hougveld,
dont les opérations seront sousla direction du président de la
société.
Bibliographie.
La femme. L'homme au XIXe siècle. Quelle donnée,
quelles questions k résoudre! Tout le problème social en quel
ques mots
Eh bien! Eugène Pelletan vient d'en trouver la solution dans
deux beaux volumes. II a pris ces deux grandes inconnues,
l'homme et la femme, et il les a dégagées au moyen de l'ana-
lyse, il a trouvé la veritable valeur de chacune d'elles.
Après une étude approfondie, il a montré les causes du mal
qui tourmente l'humanité, qui l'empêche de se dóvelopper, de
progresser; il a signalé les remèdes propres k sa guérison et
il lui a assigné sonvéritable róle. L'homme et la femme ont-ils
été eréés pour la souffranee, pour la misère, pour l'esclavage
Non Marqués dès le ventre de leur mère d'unstigmate indélé-
bile,ainsi que l'affirme l'Eglise, pourraient-ils s'affranchir de la
servitude et atteindre le bonheur Oui
Telles sont les deux grandes questions que l'auteur s'est po-
sées et les solutions qu'il leur a données.
La révolution, autre inconnue dont Edgar Quinet a trouvé la
solution dans un ouvrage admirable qui porte ee titre. II a
cherché d'abord quelles étaient les causes qui ont produit la
grande commotion sociale qui en 1789 a ébranlé tout notre
hémisphère.
Et il a reconnu que ces causes étaient la violation perraa-
manente et flagrante du principe de justice, qui doit régirl'hu-
Dans sa séance du 10 septembre 1863, la déDutation permanente a ap-
ïu-ouvé la deliberation, en dale du 2S juillet 1863, par laquelle le conseil
communal de lteningbelst sollicite l'autorisatiou de faire, au prixde
2,500 fr., 1'acquisition d'une parcelie de terre de 20 ares, destineea servir
d'emplacement k un batiment d'école.
Dans la même seance, ce collége a dccidé d appuyer auprcs du gouver
nement la deliberation du conseil communal d'Hollebekev en date du
•jq injiiet 1863, tendant a pouvoir contracter un empruut de 5,000 francs a
A 1/2 pea 1'elTet de cduvrir les frais de construction d'un batiment d'e-
oo'e Le remboursement se fera au moyen du produit de la perception de
centimes additionnols extraordinaires aux contributions.
11 ,'éoutation n'a pas approuvéla deliberation, en date du 4 aout 1863,
nar limrelle le conseil communal de Wervicq sollicite l'autorisation d at-
triire en iustice la direction de la musique des sapeurs-pompiers de ladite
ville Dour le recouvrement d'une somme de 600 fr. allouée a litre de sub-
Side'nnur rouvrir les frais d'habillement des membres de ce corps.
Dans sa séance du 17 septembre 1863, la députation permanente a ap-
nrouvé la délibération du conseil communal de Dessclgbem, en date du
X aout 1863 tendant il pouvoir souscrire pour une somme de 25 francs au
monument V élevcr Ia mémoirede M. A. Fontainas, bourgmestre de
BDanseiamême séance, ce collége a décidé qu'iln'y a pas lieu de revenir
de la decision prise le 16 juillet 1863, et flxant k fr. 7,338-89 le montant
du róle d'alionnement k percevoir en 1863 dans la commune de Watou.
upar arrêté ministériel du 28 septembre 15b3, M. J.-l De Ceuninck,
•ancien instituteur a l'école moyenne d'Alost, est nommé second instituteur
dédoublant en remplacement de M. Tubbax, appelé it dauties functions.
Par arrêté royal du 25 septembre, il est accordé it diverses fabriques
d'église et. communes des subsides s'élevant a la somme totale de 33,728 fr.
66 cent., destines a peurvoir aux frais de construction et de reparation
d'églises et de presbytères.
Par arrêté royal du 30 septembre 1863, le sieur Van Dromme est
nommé échevin de la commune de Proven.
Un arrêté du29 septembre 1863 alloue un subside de 370 fr. it la so-
ciété Kunstliefde, de Bruges, pour l'aider a continuer ses représentalions.