LWLNION, Journal d'Ypres.
H'aptitude des communes k recevoir des legs pour dépenses
Tacultatives. Voilk done les deux listes. Des libéraux des deux
■cótés, mais ceux-ci plus ou moins réglementés, ceux-la plus
ou moins indépendants. Lesquels triompheront Je puis, sans
m'exposer aumoindre reproehe, dire que cela m'est bien égal,
car quoi qu'il arrive, il n'y aura que des libéraux a notre con-
seil communal.
Maintenant une observation. J'ai assisté a l'assemblée géné
rale de l'Association et k celte du meeting. L'Association m'a
fait l'effet d'un sépulcrele meeting était plein d'enthousiasme.
D'un cöté on paraissaitcraindre de s'interroger et de se regar-
«der en facede l'autre toutes les Smes étaient ouvertes et l'on
y vivait comme l'on vit k vingt ans, pleins de feu et d'ardeur,
Ja main tendue et le coour sur la main. Aussi M. Dartevelie-
Jtue a-t-il osé dire, aux acclamations enthousiastes d'une foule
immense assemblée k la Louve, que l'Association libérale était
morte, et que l'indépendance de notre corps électoral est dé-
sormaisassurée.Cesontlk évidemment propos de jeunes gens;
mais il est certain que si 1' Association libérale veut conserver son
prestige, il faudra qu'elle trouve le moyen de rallier l'élément
actif de la population qui la déserte aujourd'hui et qui demain
la traitera en ennemie. Ce n'estpas, k coup sur, M. le séna-
teur Van Schoor qui est l'homme de la situation.
Je n'ai pas d'autres nouvelles aujourd'hui. Je vous dirai seu-
lement que depuis quelque temps le due de Brabant se porte k
merveille. 11 a assisté jeudi k de grandes manoeuvres des trois
armes qui ont été exécutées par les troupes de la garnison, et
il est resté au moins cinq heures k cheval.
Actes officiels.
Elections communales a Ypres.
Dans sa réunion de samedi, 17 octobre, l'Association a dé-
signé comme candidats défmitifs aux prochaines elections
communales, MM. Vanden Bogaerde Théodore, Cardinael
Edouard, Becuwe Charles, Van Alleynes Louis, Vanheule Louis,
Brunfaut Auguste et Messiaen Felix.
E'éeole Lamotte.
Samedi dernier, dit le Propagateur d'Ypres, devait avoir lieu
en cette ville la vente par justice du mobilier de l'école La-
motte pour payer la patente que les soeurs de Lamotte ne pou-
vaient payer eiles-mêmes.
Nous prions notre confrère de ne pas confondre il ne s'a-
gissait nullement de patente, mais des contributions person-
nelles que les bonnes soeurs refusent de payer.
L'école Lamotte prétend avoir une existence propre et indé-
pendante de toute administration publique decharilé. A ce li
tre elle ne peut s'affranchir du paiement des contributions per
sonnels, et nous ne pourrions attribuer qu'au mauvais gré
la résistance ouverte que cette institution fait aux lois et k la
justice, si nous n'y trouvions plutöt le but de faire payer paries
bonnes times les charges que l'école doit k l'Etat. Lorsque le
róle devient exigible et que sommation est faite de payer, la
sainte mère de l'institution fait la sourde oreille Puis arrive
l'itératif commandement avec saisie du mobilierDès ce
moment grand émoi parmi les nonettes et parmi nos pieuses
damesc'est de la vexation! la justice de M. Frère persécute
les anges de la charité Et patati et patata le long de deux co
lonnes d'un journalEnfin la compassion saisit un peu
tardivement nos pieux et nos pieusesils se cotisent
ils paient, et les habitantes de Lamotte rient sous cape d'avoir
inventé un si précieux moyen de faire payer leurs contribu
tions. Ce sera tous les ans le même refrain, et nous avouons
que c'est touchaut
Les embarras successifs soulevés par l'institution Lamotte
ont déterminé l'administration communale d'Ypres k soumettre
k un examen sérieux de la section du contentieux l'origine
de l'institution. En attendant le résultat de cette étude,qui pa-
ralt devoir dévoiler de singulières particularités, nous dirons
dès aujourd'hui ce que nos renseignements nous en ont fait
apprendre.
L'acte d'institution, qui remonte au règne de Marie-Thérèse,
alimité k site le nombre des soeurs institutrices. L'administra
tion des hospices a la surveillance de l'établissement,doit rece
voir le compte annuel et veiller k l'cxécution de la volonté du
fondateur. Oraujourd'hui l'école Lamotte compte vingt-deux
religieuses, elle n'est soumise k aucun contróle, et k cóté de
l'école,qui est le véritable but de l'institution, on a créé le con
vent,qm est le but persistant de nos fanatiques.
Vingt-deux religieuses au lieu de six et les bonnes soeurs
se plaignent d'être pauvres, au point de ne pas être k même
de payer les contributions personnelles
Nous ne demanderons pas avec quels fonds elles ont recons-
truit leur école-couvent; il est probable que la charité publi
que leur a fourni k ces fins des ressources tout exception-
nellesmais qui ne portent aucun remède k leur misère
habituelle, car le sentimental correspondant du Propagateur
affirme que trop souvent la charité publique doit couvrir leur
table. Avouons que la cjjarité publique est bonne fille, et
qu'elle couvre bien la table des soeurs Lamotte, puisqu'il ré-
sulte de certains documents qu'elles consomment annuelle-
ment pour 1,500 fr. de bièrePour 22 religieuses ce n'est pas
trop, mais pour six institutrices ce serail une trop large me
sure, que l'on pourrait réduire de 300 fr. pour payer les con
tributions.
Qu'on ne dise pas que le développement de l'école exige la
présence de vingt-deux religieuses l'école est fréquentée par
environ 350 filles pauvres apprenant la fabrication de la den-
telle, et auxquelles on enseigne un peu de catéchisme, de lec
ture et d'écriture. Et pour cela il faut le concours de 22 reli
gieuses
Nous le disons sans crainte d'etre démenti, six religieuses
animées de tout le dévouement dont se vantent les soeurs La
motte sufïlraient largement pour répondre k tous les besoins
de l'instruction telle qu'elie est donnée, et les seize autres
soeurs, dont la charité publique couvre la table,foumit les vête-
ments, sont moins des anges de la charité que les parasites
des enfants pauvres.
Certes,nous ne trouvons rien k reprocher aux personnes qui
forment un convent, alors même qu'elles y vivent de dons et de
charité. Elles sont libres de se cloitrer et le public est libre de
les entretenir. Nous ne blamons dans ce genre d'institutions
que l'abaissement de la dignité humaine.
Mais ce qui est impardonnable k nos yeux, c'est que 22 re
ligieuses viennent vivre au détriment de la charité publique,
sous prétexte de donner l'instruction aux filles pauvres, alors
que six institutrices sufïiraient k toute la besogne.
En attendant le résultat de l'étude administrative qui se
poursuit, nous tacherons de tenir nos lecteurs au courant de
nos informations ultérieures.
On lit dans le Moniteur
Ont été admis au serment les inslituteurs ci-après désignés,
dont la nomination a été reconnue régulièrement faite, aux ter
mes des deuxième et troisième alinéas de l'article 10 de la loi
du 23 septembre 1842.
Dans la province de la Flandre occidentale:
Le sieur Delbeke (Edouard), élève diplómé de l'école normale
deThourout, nomméle 25 mars 1863 aux fonctions d'institu-
teur communal k Gheluwe (gargons). Arrêté du gouverneur, en
dato du 11 septembre 1863.
Le sieur Vandenbulke (Servais), élève diplömé de l'école nor
male de Thourout, nommé le 19 juin 1863 aux fonctions de
sous-instituteur k l'école communale de Langemarcq (garpons)
en remplacement du sieur Lobhedeyt, demissionnaire. Arrêté
du gouverneur en date du 10 septembre 1863.
A MM. les sous-officiers, caporaux, brigadiers et
gardes de la garde civique d'Ypres.
Messieurs,
Le corps des officiers de la garde civique d'Ypres vient de
m'appeler au commandement du bataillon. En vous informant
de cette nomination, je crois qu'il est de mon devoir de vous
faire connattre en même temps les sentiments qui me guide-
ront dans l'exereice de mes fonctions.
Je voudrais vous persuader, messieurs, que si ma nouvelle
position m'impose vis-k-vis de vous des devoirs qui sont de
loi, je saurai remplir également ceux que commande une tran
che cordialité. Je voudrais surtout vous convaincre que ma
position nouvelle ne changera rien aux bonnes relations dans
lesquelles je me trouve avec le plus grand nombre d'entre
vous. Pendant quatorze ans j'ai porté comme vous l'épaulette
de laine; aujourd'hui, que je suis votre chef, je n'oublierai pas
que l'institution de la garde civique étant une institution libé
rale, chacun de ses membres a droit auxmêmes égards.
C'est avec ces sentiments, messieurs, que je prends le com
mandement, plein de cette confiance que nécessite ma posi
tion, et de l'espoir que vous m'aiderez tous k me rendre le
moins lourde possible la tèche que la loi m'impose de rem
plir.
Ypres, le 16 octobre 1863. Votre major dévoué,
P0LYD0RE B0EDT.
Fails divers.
Lundi dernier est arrivé, par le train de 4 heures de relevée,
M. Paul Dewaele, artilleur de la demi-battérie d'Ypres, qui avait
remporté au Tir national k Bruxelles le premier prix du Roi.
A cette occasion la demi-batterie et la garde civique lirent au
vainqueur une brillante réception, k laquelle notre population
tout entière s'associa avec une spontanéité exempte de toute
contrainte.
Une brillante sérénade fut donnée k l'habile tireur, par la
musique des sapeurs-pompiers, et pendant toute la soirée c'é-
tait k qui exprimerait ses félicitations k M. Dewaele, dont l'a-
dresse était depuis longtemps connuepar tous ses compagnons
d'armes.
Samedi dernier, la dame de notre concitoyen M. Jules
Vande Brouck, percepteur des postes k Menin, a failli être la
victime d'un affreux malheur. En se servant d'une certaine
quantité de naphte, cette dame avait eu l'imprévoyance de lais
ser k proximité d'elle une lampe-carcel allumée, lorsqua teut
k coup le liquide s'enflamma et communiqua le feu aux mains
et aux bras de la dame, qui parvint heureusement k étouffer
la flamme dans ses habillements. Nous sommes heureux d'ap-
prendre que la victime en fut quitte peur quelques légères brü-
lures.
On écrit de Warneton Les pailles et les foins récoltés
surlesbords de la Lys, en aval de Warneton jusqu'k Menin,
ont été les années dernières avantageusement vendus pour la
France. Cette année-ci il n'en a pas été de méme le passage,
k Warneton, des bateaux chargés de ces marchandises étant
devenu impossible k cause des retards apportés dans la recon
struction du pont, les acheteurs sont devenus rares paree que
la livraison ne pouvait se faire et les prix ont été en souf-
france.
Espérons que l'administration des ponts et chaussées pren-
dra sans retard les mesures nécessaires pour mettre fin aux
justes plaintes qui s'élèvent de toutes parts.
La chambre de commerce de Bruxelles publie l'avis sui-
vant
Les commerqants et les industriels qui seraient désireux de
nouer des relations d'affaires avec la Grèce sont invités k s'en-
tendre eet effet avec M. Max, consul général de Belgique k
Athéne:, J1 suflira, pour être mis en rapport avec lui, qu'ils
en fassentla demande par écrit,au secrétariatde la chambre de
commerce, rue de Laeken n° 29, en ayant soin d'indiquer leur
adresse.
11 est évident que Paris renferme dans son sein plusieurs
milliers de gamins qui volent, qui piilent,qui dévastent tout ce
qui leur tombe sous la main, qui peut-être un jour peupleront
les bagnes,les maisons centrales, les prisons, et dont les moins
gangrenés seront heureux de figurer dans les bataillons de dis
cipline.
Eh bien! demandez k toutes les mamans de ces jeunes ban
dits ce qu'elles pensent de leur Gugusse, de leur Chariot, de
leur Dodolphe; toutes vous répondront que l'enfant est un peu
paresseux, un peu joueur, unjpeu raisonneur, un peu gour
mand, un peu vil', mais qu'il a un coeur excellent, un dévoue
ment hóroïque, une générosité sans bornes, qu'il se jetterait
k l'eau pour sauver unchat, et s'óterait le morceau de la bou-
che pour le donner k un chien.
Ceci dit, on va comprendre ce qui suit
Deux enfantsHenn Pajot, dix ans, et Victor Haudouin, neuf
ans, sont traduits devant le tribunal correctionnel, absolument
dans les mêmes conditions, lis ont été arrêtés ensemble, après
avoir volé ensemble, et le dossier qui a recueilli sur eux des
renseignements dit que l'un et l'autre fuient l'école, font l'école
buissonnière, vagabondent de Qk et de lk, qu'ils sont taquins,
hargneux, querelleurs, méchants,batailleurs, gourmands, men-
teurs etvoleurs.
£3 Ni l'un ni l'autre, en entendant cette nomenclature de leurs
qualités, n'ose nier, et baisse la tête. Leurs mamans, citées
comme civilement responsablos, sont k leur tour jntcrpellées
c'est d'abord la femme Pajot, laquelle répond
Je ne dis pas que le petit n'a pas ses petits caprices; vous
savez, les enfants, c'est vif...
M. le président. Est-ce que vous croyez que la vivacité doit
aller jusqu'k voler
La mère Pajot. Ohmonsieur, je ne dis pas ca, bien du
contraire'; bien silr qu'on ne doit pas voler, même les enfants;
mais si vous saviez, monsieur, que le petit, qui a bon coeur au
point de ne pas casser une patte k une mouche,n'aurait jamais
pensé k mettre la main sur n'importe rien, sans ce petit mau
vais sujet de Victor quil'a entrafné dans le mal...
La mère Haudouin. Mon Victor entratner votre moutard
dans le malTkchez done de parler de ce que vous connaissez.
S'il yen a un des deux qu'a bon coeur, c'est pas le vótre, qui
court après tous les chats du quartier pour les tuer. Ils sont
connus tous les deux. Qui est-ce quijette despierres dansles
carreaux Qui est-ce qui monte derrière les voitures et qui
sonne k toutes les portes? Allez demander aux concierges et aux
boutiquiers, et ils vous diront si c'est le mien ou le vótre. Mon
pauvre chérubin de Victorquel malheur qu'il a fréquenté c'te
petite canaille d'Henri.
La mère Pajot allaitriposter,mais M. le président lui impose
silence en lui faisant une bonne semonce du peu de soin qu'elle
prend k surveiller son fils, semonce dont la mère Haudouin a
le droit de réclamer sa moitié.
Le tribunal, jngeant ensuite que les deux enfants ont agi
sans discernement, les a renvoyés de lapoursuite, etanéan-
moins condamné les deux mères aux dépens comme civilement
responsables.
Bibliographie.
Nous extrayons d'une correspondance de Paris les lignes sui-
vantes sur un ouvrage remarquable dont la publication se pré
pare dans les ateliers de MM. Lacroix et Comp., k Bruxelles,et
que nous annoncions dans notre précédent numéro
EE MAIIDIT
PAR L'ABBÉ
3 beaux volumes in-8° a 5 francs le volume.
Cet ouvrage est dü k un prêtre qui occupe un rang distingué
dans le monde des écrivains et des penseurs.mais que sa posi
tion élevée oblige k ne point signer son oeuvre.
Qu'importe le nom d'ailleurs, si la thèse est vraie On aura
bien vite reconnu, k la seule lecture de ce livre important,
qu'un homme haut placé dans la hiérarchie de l'Eglise pouvait
seul révéler tant de faits et traiter ce sujet en toute connais-
sance de cause, éclairé peut-être par son expérience per
sonnelle.
De quoi s'agit-il dans cette oeuvre
Des souffrances du prêtre.
11 s'agit, en effet, du prêtre voué au célibat dès l'age oü la
nature l'appelle k l'expansionil s'agit du prêtre, faponné dans
les maisons religieuses, par une éducation spéciale, k abdiquer
sa propre pensée et k refouler ses sentiments généreux, il
s'agit du prêtre, infime instrument aux mains du haut clergé,
réduit au róle de serfou de muet complice volontaire ou
involontaire,mais toujours tremblant,du système d'nne odieuse
compression pauvre proscrit, pauvre ilote de l'Eglise,
jouet de l'aristocratie cléricale, subissant une domination
qu'il ne peut répudier, sans être meurtri,briséil s'agit enfin
du prêtre maudit par les siens et mis au ban de l'Eglise,presque
au ban de la société, s'ilose ouvrir la bouche pour exhalerune
plainte ou jeter le cri de sa conscience
La conception de l'ceuvre est hardie, sans doute, mais l'oeuvre
est juste avanttout. Point d'exagération dans les peintures que
le Maudit nous retrace. Le système d'oppression et d'écrase-
ment est mis k nu par un homme, prêtre lui-même, qui
en a souffert et qui a pu l'étudier de très-prèsqui a étó
initié aux secrets d'en haut, qui a eu communication de la
pensée même de ceux qui trónent au Vatican, qui a pu
observer attentivement le Gesü, cé grand ministère tout-puis-
sant et invisible, cette tête de l'ordre des Jésuites, qui siége k
cóté du Pape, k Rome même, et conduit toute l'Eglise, k com-
mencer par le chef de la catholicité, grkce k son organisation
admirable et k faction de ses rouages infinis.
Ce qui distinguera le Maudit des publications du même
genre, ce qui le rendra plus populaire peut-être, c est
que tout y est peint d'après nature, par un observateur profond
On n'y prête point k l'épiscopat des théories monstrueuses, on
rend toute justice aux vertus privées du plus grand nombre.
Le fond de faction est vrai. Tous les personnages sont pris
dans la réalité. Ils ont existé. lis existent. On les reconnaitra
peut-être. Et le pauvre et honnête prêtre qui y retrouvera
la peinture de sa propre vie, de son existence fatalement liée
et condamnée, pourra affirmer si tout y est sincère.
Le Maudit, en un mot, est la protestation éclatante d'une
Sme fiére et haute,d'une raison indépendante. C'est le cri d'une
Par arrèté royal du 14 octobre, M. I. Cornells est nomraé bourgmestre
A Stavele.
Dans sa séance du 24 septembre 1863, la députation permanente a
approuvé
1° La délibération du conseil communal de Bas-Warneton, en date du
16 septembre 1863, portant de fr. 846-50 k 1,300 fr. le cautionnement k
fournir par le receveur pour süreté de sa gestion
2° La délibération du bureau de bienfaisance de laville de Peperinghe,
en date du 20juillet 1863, tendant k pouvoir prélever, sauf rembourse-
ment par cinquième, sur un capital disponible de 5,000 fr., une somme de
3,120 fr.afin de faire face aux réparations k effectuer a trois fermes ap-
partenant k eet établissement charitable.
Dans la même séance, ce collége a décidé d'appuyer auprès du gouver
nement
1" La délibération, en date du 13 aoüt 1863, par laquelle Ie conseil
communal de Langhemarck sollicite l'autorisation de continuer la percep
tion de 20 centimes additionnels extraordinaires sur la contribution fon-
cière et 10 centimes sur la contribution personnelle, a l'effet de faire l'ace
a des engagements contractés dans le but d'exécuter de grands travaux
d'utilité publique
2° La délibération du conseil dc fabrique de l'église de Notre Dame a
Poperinghe, en date du 4 janvier 1863, tendant pouvoir céder de grék
gré, b la veuve de Mol, propriétaire en ladite viile, et ce moyennant le
prix de 900 fr., quatorze ares 69 centiares de terre k labour enclavés et
non délimités, en deux parcelles connues au cadastre sous les n°s 482 et
4»4 de la section K et d'une contenance totale de h. 75 a. 14 c.
La députation permanente a décidé qu'il n'y a pas lieu d'allouer un
subside pour la reconstruction du presbytöre de l'église Saint-Pierre k
Ypres, les crédits alioués au budget provincial ayant constamment été
alfectés aux reconstructions d'églises et de presbytères de communes
rurales. Le conseil provincial a toujours été saisi directement des deman-
des analogues k celle de la fabrique St-Pierre a Ypres.
BOMAS,