L'OPINION, Journal d'Ypres. tous les candidats de 1'Association, l'exception de trois, ont été soumis au ballottageaveeles avancés de.YEcho de Liége,qui a fait triompher quatre de ses candidats au second tour de seru- tin. Le Journal de Liége et la Meuse ont tué YAssociation libérale en lui faisant accepter, il y a un an, la candidature de M. Piercot, l'ancien ministre mixte qui a signé la convention d'Anvers. II est vrai qu'it s'est vu obligé de la renier et dela ilétrir lui-mêmeaux applaudissements de M. Frère, qui craignait auparavant la possibilité du retour de M. Piercot aux affaires et qui l'a rendu k tout jamais impossible comme homme politique sérieuxcomme chef d'unc administra tion; mais toujours est-il que Ton a donné pour bourg- mestre k la ville de Liége l'auteur de la convention d'An vers et le père de cette loi-Faider dont toute la presse libérale va demander le retrait avec M. Coomans, en se servant pour la flétrir des propres discours prononcés par M. Frère-Orban, lorsque l'on a présenté a la Chambre cette loi honteuse que l'é- tranger nous ajetée a la face. Necherchez pas ailleurs les cau ses de l'échec de 1'Association libérale de Liége. Le corps électoral, dans cette ville, est peut-ètre le plus intelligent et le plus avancé du paysil n'admettra jamais,par conséquent, ni les compromis ni les palinodies. Ce qu'il lui faut, ce sont des hommes fermement trempés, qui sachent faire triompher leurs principes, et non des girouettes qui ne sont libérales qu'au pivot, paree que lui seul ne tourne pas au vent. En somme, quelques inquiétudes qu'aitle ministère au sujet d'Anvers, il doit êtrc satisfait, car les libéraux en faisant res- pecter l'indépendance de l'autorité civile dans les affaires de la commune oü elle est plus exposée, oü elle a des luttes de ehaque jour a soutonir, ont nettement marqué, comme le désirait YÈcho du Parlement avant la lutte, la volonté de voir le pouvoir central faire respecter l'indépendance de cette au torité. On dit maintenant que le Roi avait promis, si le résultat des élections était franchement favorable k l'opinion libérale, de revenir k Bruxelles et de faire en personne l'ouverture des Chambres, le deuxième mardi de novembre, qui tombe le 10. Pour ma part, j'ai toujours peine a Ie croire, pour les raisons que je vous ai longuement énumérées dans mes précédentes correspondances, et notamment dans la dernière. Le discours du Tróne, en effet, est fait depuis -1861, et le ministère estbien moins qu'il y a deux ans en position d'exécuter jusqu'au bout les réformes qu'il contient. Nous ne sommes plus qu'k douze jours de l'ouverture des Chambres, et l'on remarque que le Moniteur n'a pas encore fait connaitre les dispositions qui doivent éire arrêtées pour cette cérémonie par le ministère de l'intérieur. C'est, de deux chosesl'une:ouque l'on attend toujours le dernier mot du Roi, ou qu'on ne compte pas sur lui, cas auquel il n'y aurait pas de dispositions k prendre. Du reste, le département de l'intérieur ferait même connaitre ces dispositions que cela ne prouverait rien encore,ear on doit se rappeier qu'elles avaient été arrêtées l'année passée, et qu'au dernier moment le Moniteur a été obligé d'annoncer que le Roi ne ferait pas l'ouverture de la session. Volei line anecdote pleine d'actualité et qui nous pa- rait intéressante, ne füt-ce que pour faire apprécier de quelle fagon les gens du peuple, dans les Etats du Pape, envisagent la question du pouvoir tem- porel Le bateau k vapeur le Bastia, parti de Marseille k destina tion de Civita-Veechia, se trouva, le -12 oetobre courant, tene ment ballotté par le gros temps qu'il fut contraint de chercher un refuge dans une petite baie vonsine d'Orbitello. Lk,deux pas- sagers, effrayés sans doute du caractère par trop révolution- naire de l'empire dc Neptune, obtinrent, par une faveur spéciale du capitaine du paquebot, d'être débarqués afin de se diriger par terre jusqu'k Civita-Veechia. A Orbitello,il leur fut impossible de se procurer d'autre véhi- culequ'un modeste chariotattelé de deux mauvaises mules. En le payant. très-cher, le conducteur consentit k partir par un temps des plus horribles. La pluie tombaita torrents, la foudre gron- dait et le vent soulllait avec violence, mais, au demeurant, nos voyageurs se sentaient bien plus k l'aise que sur les Hots tour- mentés. Arrivés dans eet équipage en vue de Corneto, k l'instant fortunó oü ils espéraient toucher au terme de leurs tribula tions, un énergique accidente! juron terrible de leur conduc teur, les fit tout k coup tressaillir. C'est que la rivière Marta, qu'il fallait traverser pour entrer dans le Corneto, avait tene ment grossi que le passage du pont était barré par les eaux. Que faire Rebrousser chemin fut la première pensée des voya geurs; mais le voiturier dóclara que ses bêtes n'en pouvaient plus. C'était un cruel embarras. La position n'était vraimentpas tenable.Le conducteur indiqua une pauvre masure assez élevée sur le talus du chemm pour être encore accessible. Un forge- ron l'habitait. Vite, en deux bonds nos voyageurs sautent k terre et pénètrent sous le toit hospitalier. Comme il était déjk tard et que le mal de mer avait singulièroment creusé les esto- macs, leurs premières paroles furent pour demander de quoi manger. Mais, hélas si que'qucs esprits forts ont ditQui a du fer a du pain notre forgeron du pont de Corneto don- nait un cruel démenti k eet axiome. Le plus ügé des deux voyageurs tirant alors de sa poche deux pièees de cinq francs, les mit dans la main de l'hóte, le suppliant d'aller chercher des vivres. Impossible, les eaux barraient tous les chemins. Cependant, enfouillantbien au fond de son bahut, le forgeron en retira un vieux débris de pain noir, accompagné de cinq k six ceufs. C'était un véritable bien- fait de la Providence, presque aussitót offert qu'accepté et dé- voré. Pendant ce temps, l'hóte tournait et retournait dans ses doigts les écus frangais, qu'il regardait avec une certaine con- voitise mêlée d'inquiétude. La faim apaisée, nos voyageurs s'apercurent de ce manége, et le plus agé des deux entra, faute de mieux, en conversation. Cet argent paraït beaucoup te plaire. Garde-le. Vous n'en avez done pas beaucoup dans le pays Hélasnous n'avons que celui que nous laissent les étrangers. Vous n'Otes done pas contents de votre gouvernement? (lei je dois reproduire le texte italien que j'essayerai de vous traduire). Un accidente'. di piu Hrboni diquiati mai n'avremmo. (Que le diable emporte ceux qui gouvernent! De plus mauvais que ceux-lk, il n'y en aura jamais Que prétendez-vous done Que chaeun fasse son métier; que le Pape exerce celui de prêtre faccia da preteet laisse gouverner qui en est ca pable. Vous voulez done l'abolition du pouvoir temporel? Mi pare... (Cela me semblerait raisonnable.) Alors le voyageur frappant la table d'un coup de poing, s'écria Cela ne sera jamaisEt comme sa physionomie prenait en même temps une expression de mauvaise humeur, le forgeron, qui s'en aperput, lui dit brusquement II se fait tardje dois me reposer et je n'ai k vous of- frir pour lit qu'un petit sac de paille. Donne-nous ta paille et va te reposer... Le lendemain,dès l'aurore, nos voyageurs, que lemoelleux de leur couche n'avait pas rendus paresseux, se trouvèrent sur pied aussitót que leur hóte et voulurent partir. La Marta avait baissé. On se dirigea vers le pont. Lk, des gendarmes du Pape, avisés par le télégraphe du débarquement du roi de Bavière k San-Stefano, se trouvaient déjk postés pourattendre Sa Majesté k son passage. A la vue des agents de la force publique, notre forgeron, surpris et soucieux de sa conversation de la veille avec les voya geurs, demanda timidement k l'un d'eux ce que faisaient lk les carabiniers, lis nous attendent, sans doute. A ces mots l'on était parvenu k Fautre extrémité du pont, et alors il fut impos sible au forgeron d'ignorer plus longtemps que les personna- ges qu'il avait fait coucher chez lui sur la paille étaient le roi de Bavière et son aide de camp. S'approchant bien humblement du premier Je n'eusse jamais cru que j'aurais l'honneur de parler k Votre Majesté. J'espère qu'elle me fera la grace d'oublier notre conversation d'hier soir. J'essayerai, répondit le Roi en riant de la déconvenue de son hóte. Tenir cette promesse n'aura pas été chose difficile, car, en matière politique, on laisse volontiers dans l'ombre et l'oubli tout ce qui pourrait accuser d'erreur les opinions que l'on pro- fesse. Aussi n'est-eepas k une royale indiscrétion que je dois les détails du fait que je viens de vous raconter. S'ils sont con- nus, c'est grace a ce pauvre voiturier qui avait conduit Ie roi de Bavière incognito d'Orbitello jusqu'k la maison du forgeron, et qui assistait dans un coin, sans pouvoir y participer, au fru gal repas assaisonné de la conversation que je vous ai textuel- lement rapportée. Comme contre-partie de cette mésaventure gastronomique, je puis vous annoncer que jeudi Sa Majesté de Bavière a assisté, en compagnie de l'ex-roi et de l'ex-reine de Naples, k un splen- dide banquet offert par le Saint-Père au belvédère du Vatican, après la cérémonie d'inauguration et la bénédietion du pont- viaduc jeté sur le Tibre pour le service du chemin de fer. Pendant le repas, la nouvelie du retour du général de Mon- tebello k Rome est venue faire l'effet du rnanè, thécel pharès. On était parvenu k persuader au Pape que le général serait dis- gracié k cause de ses dómêlés avec Mgr dc Mérode. Cette de ception a été une satisfaction pour lp population libérale. Acles officiels. Un arrêté royal en date du 24 oetobre convoque le conseil provincial de la Flandre oriëntale en session extraordinaire pour le vendredi 6 novembre prochain, k 10 heures du matin. Dans cette session, le conseil provincial s'occupera exclusi- vement de la présentation de candidats pour la place de con- seiller vacante k la cour d'appel de Gand. Lisle des maréchaux-ferrants domicilies dans la province de la Flandre-occidentale, auxquels un certificat de capacité a été délivré en 1863, par le jury institué a cet effet. Faitö divers. Le Moniteur du 27 oetobre publie la liste des élèves qui sont sortis des écoles normales adoptées k la fin de l'année scolaire 1862-1863 et qui, après avoir satisfait aux examens prescrits par le règlement du lSdécembre 1860, ont obtenuun diplöme de capacité en vertu duquel ils pcuvent être nommés aux fonctions d'instituteur. M. Courtois, Alphonse, de Poperin- ghe, élève de l'école normale de Thourout, a oblenu un di plome du deuxième degré, et M. Van Peteghem, Charles, de Kemmel, elève de la même école, a obtenu un diplöme du troi- sième degré. M. Bouve, Charles, de Poperinghe, élève de la section nor male primaire établie prés de l'école moyenne de Bruges, a ob tenu un diplóme du premier degré, en vertu duquel il peut être nommé aux fonctions d'instituteur communal. Dimanche dernier,des médailles en argent furent remises k MM. Camille Depoorter, Désiré Blieck, Emmanuel Bras et Franqois Dobbelaere, en récompense de vingt-cinq années de bons et loyaux services rendus dans le corps des sapeurs- pompiers de la ville d'Ypres. L'an dernier, k l'occasion des difficultés soulevées par les scours de l'institution Lamotte au sujet du paiement de leurs patentes, M. le conseiller Vanheule, animé du désir dc prévo- cir le renouvellement des scandaleuses révoltes contre la loi, demanda au collége des bourgmestreetéchcvin6 qu'un prompt examen fCtt fait des titres anciens et modernes relatifs k cette institution. II semble en effet que l'école Lamotte soit une dé pendance des hospices, sujette, a cetitre, au controle de l'ad- ministration communale. Aucune communication n'ayant été faite jusqu'k ce jour au conseil communal, l'honorable conseil- ler a renouvelésa demande, en exprimant Ie désir formel que le collége s'oecupat activement de l'étude de cette importante question, et que toutes pièees fussent eommuniquées dans un bref délai au conseil communal.Espérons que cette fois il sera fait droit aux réclamations de M. Vanheule, et que l'adminis- tratien fera ce qui dépend d'elle pour prévenir de nouveaux scandales, qui ne rójouissent que trop ceux qui prétendent être les viclimes. On lit dans YEcho de la Frontière, journal de Valencien nes Vendredi dernier, vers quatre heures de l'après-midi, un événement, resté mystérieux jusqu'k ce jour, a mis en émoi, k fort juste titre, une partie des habitants de notre ville; deux balles de plomb de petit calibre, lancées, on ignore de quel endroit et par qui, sont venues tomber k un très-court inter- valle l'une de i'autre dans le magasin de M"e Baisier, marchande de mercerie, sur la place d'Armes, n" 53. Les projectiles, en brisant trois carreaux de vitre, y ont fait des trous ronds d'une remarquable netteté, ce qui prouve que ces balles, provenant sans doute d'une arme k feu, avaient conservé une assez grande force au moment oüellesarrivaient contre le vitrage de cette maison. Mlle Baisier et une demoiselle de magasin se trouvaient en ce moment a proximité du comp- toirtoutes deux en ont fort heureusement été quittes pour la peur. Quoi qu'il en soit, ces dames sont depuis lors très-peu ras- surées, et se demandent avec anxiété s'il y a lk une tentative criminelle dirigée contre leurs personnes ou s'il ne faut voir dans ce fait qu'une imprudence commise par quelque chasseur improvisé.La curiosité publique est d'autant plus surexoitée que personne n'a entendu la moindre détonation, et que la direction des balles semblerait indiquer que les coups sont partis des fe- nêtres de l'Hótel-de-Ville. Une enquête a été ouverte. La ménagerie du Muséum d'histoire naturelle de Paris n'a jamais été aussi riche qu'en ce moment. Sa vaste rotonde abrite cinq éléphants, dont trois appartiennent k l'espèce asia- tique, et deux k l'espèce africaine. Ces derniers viennent d'ar- river et ont été donnés par le vice-roi d'Egypte. Ils différent de l'éléphant d'Asie par la grandeur de leurs oreilles, la forme arrondie de leur tête et la structure de leurs dents. Le même prince a enrichi le Muséum de deux girafes qui n'ont pas plus de huit ou neuf mois, mais dont la taille dépasse déjk deux mètres. Les autres hótes de la rotonde sontun couple d'hip- popotames et un auroch ou bison de la Lithuanie, espèce très-curieuse du genre bceuf, qui habitait jadis les forêtsde la Gaule, mais qui en avait disparu avant le temps de Jules-César. Dans les enclos voisins de la rotonde vivent et se multiplient des yaks ou bceufs k queue de cheval, du Thibet; des zébus ou bccufs k bosse, del'Inde, et des buffles, dont l'un.originaire de Ceylan, est presque entièrement dépourvu de poils. On y re marque encore un de ces bceufs sauvages de l'Ecosse qui pa- raissent être la souche de nos boeufs domestiques, et qui ne se trouvent plus que dans un des domaines du due d'Hamilton et dansquelques autres grands pares de l'Angleterre.Laménage- rieduMuséumpossède aussi un chameau ordinaire et 3droma- daires,dontun est né dansl'établissement; 8 lamaset lguanaco. La familie des solipèdes est représentée par 7 hémiones, 4 hé- mippe, 1 onagre, i dauw ou zèbre,de Burchell, et plusieurs mé- tis; celie des antilopes par un couple de cannas, 3 nilgauts, un bubale, un kob, deux guibsune algazelle, une antilope de Sommering, etc. La familie des cerfs comprend un nombre considérable de daims et de cerfs d'Europe un troupeau de cerfs du Malabar (cervus Aris to telis,de Cuvier); plusieurs paires d'axis une biche pseudaxis, le eerf mexicain, le baharainga de Siam cervus Duvauceliide Cuvier)plusieurs cerfs- coehons, le renne de Laponie. Des chevrotins, des bouquetins, des moufflons k manchettes, des chèvres d'Angora au poil soyeux, des moutons k grosse queue, sont k ajouter k la liste des ruminants de la ménagerie. Un drame affreux vient de se passer non loin du village de Beauvoir (Yonne). Un toucheur de boeufs de Joigny, Dugelé, faubourg du Pont, était venu prendre un taureau chez le sieur Joubert, fermier au moulin Beltier, pour le compte d'un boucher d'Auxerre. Deux filles de la ferme emmenèrent l'animal jusqu'k une certaine distance et le laissèrent ensuite avec le toucheur. Mais il refusa de suivre son nouveau con ducteur celui-ci l'ayant frappé de son baton sur le nez, il de- vint furieux, s'ölarca sur Dugelé, qui s'enfuit dans les prés. Mais le taureau,après avoir brisé l'entrave qui lui maitrisait les cornes et les jambes, le jeta en l'air d'un coup de corne, le foula aux pieds et s'acharna ainsi sur son corps pendant prés d'une demi-heure. Les deux filles de la ferme, témoins de l'accident, appelèrent au secours, mais vainement. Voyant que personne n'arrivait, elles retournèrent au moulin et prévinrent le propriétaire, M. Prévost. Celui-ci accourut en toute hóte, armé d'un fusil ei accompagné de ses deux chiens, qu'il langa contre le taureau. Celui-ci cessa alors de piétiner sa victime et s'enfuit poursuivi par les chiens et par huit ou dix voisins, également armés, ac- courus k la nouvelle de l'événement. M. Prévost et ses voisins, montés sur des arbres, tirèrent sur le taureau une vingtaine de coups de fusil qui ne firent qu'ac- croitre sa rage; il mordait le pied des arbres oü les chasseurs étaient montés. A la fin, aveuglé par lo sang qui sortait de ses blessures, il finit par entrer dans un clos fermé de haies, oü il est resté mourant. Quant au blessé, il a été relevé dans un état lamentable.Mal- gré les soins que lui a prodigués le docteur Devigne,il est mort le lendemain au milieu d'horribles souffrances. II y a quelques jours, prés du lac de Cóme,un éboulement de rochers avait enseveli sous ses décombres plusieurs mai- sons avec leurs habitants. La recherche des victimes n'a cessé depuis; on en a jusqu'k présent découvert 26; il en manque, dit-on, encore 11. Le préfet de Cóme, assisté d& deux ingénieurs et d'un offi cier de bersagliers, dirige les travaux, exécutés par la com mune aidée d'un détachement de troupes. On explique ainsi les causes du désastreAu bas de la mon- tagne se trouve une source qui s'est creusé un bassin de plus de 20 mètres carrés. Ce bassin fut bientót rempli par les abon- dantes pluies d'orage qui n'ont cessé de tomber dans les envi rons de Cóme la semaine dernière. Or, on suppose que l'eau se trouvant trop comprimée finit par faire éclater la voüte sou- terraine qui la reeouvrait, et, comme une lave qui entraine tout sur son passage, elle se forqa une issue k travers la montagne, Rome, Ie 24 oetobre 1863. Dans sa séance du lor oetobre -1863, la députation permanente a ap- prouvé le procés-verbal, en date du 48 septembre -1863, de i'adjudication publique des travaux de construction d'une route pavée destinée a relier l'aggloméré de Leysele a la cbaussée de Hoogstaede a Rousbrugge- Haringhe. Le sieur Louis Vanden Broele, entrepreneur k Ypres, a été déclaré ad- judicataire au prix de 7-1,000 francs. <6 £-4 Sh O NOMS. DOMICILE. GO o Z A O l Gautiiier. de Reninghelst. 2 Pattou. Brielen. O Vanliaerdenbergli. Bruges. 4 Vander Marlière H. BasWarneton. 5 Vander Marlière Fr. Id.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3