L'OPINION, Journal d'ipres. 2° Toutes autres personnes majeures pouvant servir utile- ment la cause que la Société a pour mission de faire triom- pher. Art. 5. Tous les membres de la Société jouissent des mêmes droits et sont tonus aux mêmes obligations. Art. 6. La Société est administrée par un comité central com- posé de neuf membres élus annuellement parl'assemblée géné rale. Art. 7. A chaque assemblée générale, le comité désigne le membre de la Société qui est chargé doprésider les débats. Art. 8. Ces solutions ne lient pas individuellement les so- ciétaires chacun d'eux, tout en s'engageantk concourir par ses efforts k l'accomplissement du but de la Société, conserve en entier le droit delibre examen. Art. 9. La Société nereconnalt comme siennes que les solu tions adoptées après discussion par un vote formel de l'assem- blée générale. Art. 10. II est établi des comités locaux dans les diverses sections de la ville, dans les faubourgs et dans les autres prin cipals communes de l'arrondissement. Art. 11. La désignation provisoire des candidats pour les élections générales, provinciates ou communales a lieu dans les réunions électorales convoquées par les comités locaux. Art. 12, Les présents statuts et le règlement organique ne peuvent être modifiés que par une assemblée générale convo- quée spécialement k eet efi'et. Toute modification, pour être défmitive,doit être adoptéepar les deux tiers au moins des membres votants et confirmée, k la même majorité, par un second vote, it huit jours au moins d'in- tervalle. Actes ofliciels. Mts divers. La semaine dernière M. le procureur du Roi et BI. lejuge d'instruction d'Ypres, assistés des médecins légistes, ont fait une descente judiciaire a Kemmel, et ouvert une enquête sur un fait d'infanticide commis dans cette commune le 28 octobre dernicr. La fille prósumée coupable de ce crime fut mise en étatd'arrestation. Une nouvelle descente eut lieu lundi, et l'on découvrit le cadavre de l'enfant. 11 parait cependant que l'en- fant est mort-né. Pendant la nuit du 29 au 30 octobre dernier, un malfai- teur inconnu s'est introduit dans le domicile du sieur Van Acker, Léon, boutiquier k Lombartzyde, en passant par une porte donnant sur le jardin et qui n'était pas fermée k clef, et a enlevé une bague et une épingle en or, ainsi que quel- ques objets d'habillement, le tout évalué k 20 fr. La justice informe. Dans la nuit du 2 au 3 novembre courant, un incendie dont les causes sont inconnues a éclaté dans une petite écurie construite en bois et couvert en tuiles, propriété du sieur Van Cauwenberghe, Frédéric, boulanger k Lisseweghe, laquelie a été brfilée entièrement, ainsi qu'un porc, une chèvre, 23 la- pins et unè certaine quantité de foin et paille, le tout évalué k 400 francs. Le tout était assuré par une société d'assurance beige. Le 4 de ce mois au matin, on a retire des eaux du canal de Bruges k Nieuport, territoire de cette dernière ville, le ca davre de la nommée Loppens, Suzanne, ügée de 38 ans, jour- nalicre k Nieuport. On présume que cette femme, qui avait tra- vnillé la veille chez l'éclusier Bordon, sera tombée accidcntel- lement dans le canal en relournant chez elle la veille au soir pendant l'obseurité. Un de nos lecteurs nous communique la copie suivante d'une note qu'il a prise, il y a au moins trente ans, dans le compte-rendu d'un ouvrage publié en 1793 par M. Ricard, instituteur des sourds-muetssous le titre la Pasigra- phie La pasigraphie est l'art d'écrire et d'imprimer de manière k être enteiidu en toute langue et sans traducteur par tous les peuples de la terre. Cette langue universelle n'exprime point les sons d'une langue, mais le sens des mots. On ne se sert pour cela que de 12 caractères, qui sont autant de régies générales qui ne souffrentpasd'exception. Voici maintenant des citations sur l'effieacité de la méthode En 1797,1e Lycée des Arts décerna une médaille k l'auteur de cette découverte et couronna dans sa séance du 10 pluviöse an VI, un jeune homme qui,sans étude préalable, expliqua sur- le-champ plusieurs phrases écrites en six langues différentes, qui lui étaient inconnues. Le 2 vendémiaire an IX, M. Butet, dans une séance dei'ln- stitut national, fitplusieurs démonstrations de son systèmede lexicologie (de M. Sicard). Le 2 germinal an IX, M. Chambry, qui avait simplified méthode de Pasigraphie de Sicard, a démontré que, sans étude préliminaire, un Russe, un Arabe, un Franpais, un Persan, peuvent s'entendre et correspondre sans interprète, d'un bout du monde k l'autre. Ainsi done, la véritable langue de la télégraphie électrique était inventée en même temps que l'on procédait en France k l'installation du télégraphe des frères Chappe N'est-il pas ex traordinaire qu'une méthode d'enseignement aussi simple, aussi facile pour l'étude des langues vivantes soit restée dans l'oubli, après avoir été simplifiée par Chambry, qui a dfl diminuer le nombre des caractères de la méthode Rien ne peut mieux servir les intéréts de la future société que l'application de la découverte de Sicard k son système de transmission des dépêches, et il serait k désirer que la pasi graphie fut vulgarisée comme la découverte de Daguerre. Le Courrier des Sciences et de VIndustrie, de Paris,rend compte d'un projet de transport en ballon qui vous donne, dès qu'on en a pris connaissance, des envies subites d'aérostation. II s'agit d'une sorte d'omnibus aérien destiné k transporter, par chaque voyage, 230 personnes, de la place du Carrousel au bois de Boulogne, en supprimant toute chance de dan ger. Voici l'exposé de ce projet, tel que le fait notre confrère, II. V. Meunier, dans son Courrier des Sciences et de VIndus trie Le ballon a de cinq k six fois le volume du Oéant-, il por tera 230 personnes et pourrait aisément en porter davan- tage. Précisonsdiamètre, 40 mètres; capacité (en nombre rond) 33.500 mètres. Complètement gonflé d'un hydrogène impur (densité, 0,25), sa force aseensionnelle totale sera approxima- tivementde 33,500 kil. Déduisantle poids de l'enveloppe(6,500 kil.), celui de la nacelle (3,500), celui du cüble directeur (1,500) et tenant en réserve une force de 6,000 kil., il reste une puissance disponible de 16,000 kil. égale au poids de 250 personnes comptées k 64 kil. l'une (le soldat francais pèse en moyenne 64 kil. 50). «Le poids de l'enveloppe paraitra énorme 6,500 kilogram mes donnent en effet 1,300 gr. par mètre superliciel; c'est qua- tre fois ce que pèsent les ballons ordinaires. Les aéronautes des fêtes publiques, ne faisant que des ascensions rares et de courte durée, recherchent dans une enveloppe la légèreté et le bon marché. Les aérostiers de la République, dont les ballons restaient exposés pendant des mois entiers k toutes les intem- péries, faisaient tout le contraire. Comme il s'agit égalcment ici d'un service régulier, c'est ce dernier exemple qu'on a dü suivre. L'étoffe du nouveau ballon revient k 12 fr. le mètre; le fi let, qui est en soie végétale, matière très-résistante et qui ne s'altère pas k l'air, coüte 8 fr. le metre.La nacelle suspendue au ballon par des fils d'acier représente une dépense de 10,400 fr. Cette nacelle ne ressemble k aucune autre. Figurez-vous un cöne tronqué dans lequel on aurait taillé un escalier circu laire. Les degrés de eet escalier sont des rangs de siéges. II y en a quatre, en retraite les uns sur les autres, k partir de la base du cóne.Cette base a 12 mètres de diamètre. Untendelet protégé les voyageurs contre la pluie et le soleil. Le service sera établi de la place de la Concorde au bois de Boulogne (porte de la Muette). Par un temps calme le ballon marchera avec une vitesse de 7 mètres par seconde (25 kilo- mètres 200 mètres k l'heure). Avec un vent deboutde 6m50 sa vitesse ne sera plus que de 3m50 (12 kilomètres 600 mètres k l'heure). La distance k parcourir étant de 2,600 mètres, le trajet demandera done de 8 k -18 minules. Le vent en poupe favorisera la marche,le vent de cóté la contrariera peu. Si on a un vent debout dépassant 7 mètres, on ne partira pas. Partant avec un vent contraire de7 mètres, on sera tou- jours certain d'arriver avant qu'il ait acquis une vitesse dou ble, car les longues et patientes observations de M. Hervé Mangon nous ont appris que la plus grande accélération de vitesse acquise par le vent pendant 30 minutes ne dópasse pas 7 mètres.» Au reste, si, pendant le trajet, le vent con traire devenait trop fort, on en serait quitte pour rétrograder. D'après les connaissances acquises sur le régime des vents k Paris, on peut compter annuellement sur 210 journées de 6 heures de travail chacune. On fera en moyenne pendant ces 210 jours de 13 k 14 courses par jour. Depuis le pavilion du chemin de fer américain jusqu'au- dessous de la Manutention, puis k travers les terrains non batis situés entre Ce point et le boulevard de l'Empereur, enfin sur l'un des eótés dudit boulevard et jusqu'au bois de Boulogne, prés de l'entrée dite de la Muette, une ligne de poteaux sera établie. Ces poteaux, en mélèze ou en sapin rouge du Nord, longs de 14 mètres, dont 5 fichés en terre, et larges de 60 centimè tres en carré au niveau du sol, seront distants les uns des au tres de 100 mètres en moyenne. La tête de chacun d'eux sera armée d'un système de poulies sur lesquelles courra en double un cable en fil d'acier de 500 millimètres carrés qui, k l'une des extrémités de la voie, s'enroulera alternativement autour de deux grands cylindres mus par une machine k vapeur de 400 chevaux. Enfin, sur ce cüble moteur sera greffé le cüble remor- queur,qui, attaché par son autre bout au ballon, fera participer celui-ci au va-et-vient du premier cüble. Et c'est ainsi que, sans courir le moindre danger, 250 per sonnes, commodément assises et ayant sous les yeux une vue admiranle, franchiront en un quart d'heure en moyenne la dis tance qui sépare la plus belle place de Paris du plus beau pare du monde. Ce n'est pas encore l'aéronautique de l'avenir; mais qu'a- t-il manqué jusqu'ici au ballon pour réaliser la prophétie de Francklin II lui a manqué d'être employé par des hommes sérieux k quelque chose d'utile. Les inventions ne se compe tent et nese perfectionnent que par la pratique. Sice queM. Ju les Seguin projette de faire avait été réalisé il y a trente ans, peut-être depuis longtemps naviguerions-nous dans l'air. Au- jourd'hui, on mène le ballon k la lisièrg, dans quelques années on coupera la corde devenue inutileet peut-être plus tót si M. Henri Giffard songe k donnerune suite k sa glorjeuse expé- rience de 1852. Depuis qu'il y a des chroniqueurs, tout se raconte les families n'ont plus de secrets. Voici un drame terrible qui vient de se déronler dans le haut monde parisien et qui déja court dans toutes les gazettes Une femme, dans une haute position, belle, honorée, intel ligente, d'une réputation inattaquée, vient de succomber k une trame horrible, indigne; maintenant,que tout le monde le sait, il faut dóvoiler les circonstances qui peuvent l'excuser, cepen dant je ne la nommerai pas. Mariée depuis 22 ans, jamais un souppon nel'avait effleu- rée, néanmoins elle avait commis une faute, elle aimait un homme avant de se marier, sa familie s'opposa k leur union; elle dut obéir; plus tard eet homme devint son amant, si se- crètement que nul ne s'en douta. Elle eut des remords affreux, elle rompit, l'amant döses- péré s'en alia guerroyer en Amérique et mourut dans l'expé- dition commandée par le eomte de Raousset Boulbon. II confia k un ami la correspondance et lc portrait de Mm® X..., en le conjurant de les lui remettre et de lui dire qu'elle avait eu sa dernière pensée; un amour d'autrefois, comme au dernier temps des paladins. Cet ami était un misérable sous l'enveloppe la plus sédui- sante. De retour k Paris, avant de remplir sa mission, il com- meneapar se livrer auxjoiesles plus folies, il vécut avec les plus renommées de ces demoiselles, et un jour, dans un en- chantement sentimental, après boire, il raconta k l'une d'elles la mission dont il était chargé et lui montra les lettres, et ce noble amour devint l'objet deleurs moqueries. La confidente était plus perverse encore que le héros. Elle comprit quel parti on pourrait tirer de ce trésor, et commenpa par s'en emparer. Ensuite elle trai/a un plan et promit k l'aven- turier sa fortune faite, s'il voulait le suivre. Ils le machinèrent ensemble comme un scenario, et quand tout fut bien convenu la pièce commenpa. Mme A... était riche, elle avait une fille unique charmante, enviée de tous, c'était un des partis brillants de Parison la citait parmi les plus accomplies et sa dot rendait ses yeux plus beaux, ses qualités plus éminentes. L'ami infidèle, ceN..., qui avait négligé plusieurs années une mission sacrée, accepta le projet de Mlle Z... avec d'autant plus d'empressement qu'il se trouvait k bout de ressources. Ceci se passait au commencement de l'hiver dernier. II écrivit k Mme X.une lettre assez ambiguë; il s'annoncait comme arrivant du Mexique, et ayant une commission k rem plir auprès d'elle il demandait un moment d'entretien; il avait les choses les plus graves k lui confier de la part d'un de ses amis d'enfance, dont elle avait sans doute appris la triste fin; suivaient des excuses et des condoléances, et la prière de gar- der un secret absolu sur cette lettre et sur les suites. La pauvre femme,qui depuis plusieurs années pleurait son seul ami, devina qu'il s'agissait de lui, bien qu'elle ne s'expli- quat pas ce tardifsouvenir;elle accordalerendez-vous demandé et attendit le message avec la fièvre et l'impatience. II fut exact. II débuta par un roman digne de Cooper ou de M. Gustave Aymar, oü les sauvages jouèrent un róle de premier choix. II était resté prisonnier chez eux, chez les Américains, chez le diable il avait couru cent mille dangers, enfin il était parvenu k les vaincre, il venait exécuter les dernières volontés de son ami, remettre k sa bien-aimée le portrait qu'il avait sur son coeur au moment de sa mort, et lui apportersa pensée suprème, son adieu éternel. Pas un mot des lettres, bien entendu. Tout cela fut dit avec une parfaiteconvenance, avec des larmes dans la voix. M'ne X... crut avoir affaire k un homme de coeur, d'ailleurs le nom invoqué par lui était tout-puissant sur elleil fut engagé k revenir, on le reput comme un frère; son esprit, son habileté firent le reste, il séduisit toute la maison. Cet été il a suivi la familie aux eaux, puis k Ia campagne; il est devenu éperdument amoureux de la plus jeune fille; il l'a demandée en mariage, et la mère, aveuglée par le reflet de cette amitié si sacrée pour elle, se fit sa protectrice prés de son mari et de sa fille. Elle parvint kies amener k son sentiment. M1Ie X... avait de la fortune pour deux, pourvu que son mari ffit digne d'elle sous tous les autres rapports, qu'impor- tait ce vil métal, inutile au bonheur, quand on en a trop. Tout fut réglé et convenu. En revenant de Wiesbaden, ils pas- sèrent par ici, l'heureuse mère fit part de ses joies k un de ses oncles, très-versé dans le martyrologe parisien et connaissant toute la jeunesse Ruolzée sur le bout de son doigt. Dès qu'elle nomma son lutur gendre, il sauta au pla fond. M. M..., mais Vous êtes folie, c'est un misérable. Un misérable!... Vous vous trompez. Vous ne le con- naissez pas, il arrive du Mexique, ily a quelques mois k peine, et il n'a vu que nous. Lui, il est ici depuis cinq ou six ans. L'explication a lieu, elle ne peut pas croire, on prend des renseignements, ils confirment ceux de l'oncle. Lamère,au dé- sespoir, est forcée de se rendrekl'évidence; elle écritkM. M... qu'elle est éclairée et lui défend de remettre les pieds chez elle. Ici devaient jouer les grandes marionnettes; elles ne se firent pas attendre. Le hardi coquia se présenta néanmoins, la trouva seule et lui donna k choisir Ou j'épouserai votre fille, ou ce soir votre mari aura toute votre correspondance amoureuse.En voici un échantillon pour vous prouver que je ne vous trompe pas. Ce sera mon cadeau de noces ou ma vengeance, suivant la décision que vous prendrez. Elle jeta les hauts cris, elle supplia, elle se mitaux genoux de cet homme, lui promit tout l'argent qu'il voudrait; il tint bon, il résista k tout. 11 avait gardé ce moyen de réussite et c'était le meilleur, il le sentait bien. Mme X..., en face de ce parti pris, et certaine désormais qu'elle ne le fléchirait pas, demanda la nuit pour réfléchir. II l'accorda, après beaucoup d'hésitation, et la quitta.Jamais elle n'eüt pu se décider k sacrifier son enfant en l'unissant k un pa red misérable; si elle refusait, elle était perdue, déshonorée, sa fille même la mépriserait. Elle ne vit qu'une chance de sa- lut. Elle fit son testament et défendit k la jeune personne d'é- pouser cet hommeelle écrivit k son mari, avoua sa faute et ses remordsquand tout cela fut fini, elle s'empoisonna avec une forte dose d'aconit, et ne se manqua pas. Voici l'histoire arrivée, il y a quinze jours k peine, sur la quelie tout le monde glose. C'est une vraie tragédie, et ceux qui la connaissent dans tous ses détails ont donné des larmes k cette malheureuse mère. Elle a sauvé son enfant par sa mort. On ne sait pas encore si le mari ne provoquera pas M... II parait que celui-ci en a peur et qu'il s'est sauvé. En vertu d'un arrêté royal en date du 21 octobre dernier, leconseil provincial de la Flandre oriëntale fut convoqué en session extraordi naire vendredi dernier 6 novembre, atin de s'occuper exclusivement de la presentation de candidats pour la place de conseiller vacante a la cour d'appel de Gand. Si nos renseignements sont exacts, M. Grandjean, ancien procureur du Roi a Ypres, aujourd'liui procureur duRoi prés le tribunal d'Audenarde, a obtenu la majorité des suffrages. Par arrêté royal du 24 octobre, le sieur E. De Gottal, docteur en droit, docteur spécial en droit modernede l'université de Gaud,est nommé juge au tribunal de première instance séant a Eurnes, en remplacement du sieur Denecker, appelé a un autre siége. Le sieur De Gottal remplira, jusqu'au 15 octobre 1865, les fonctions de juge d'instruction prés ledit tribunal. Dans sa séance du 8 octobre 1863, la députation permanente a ap- prouvé le projet d'arrêté déciarant non fondée la réclamation formée par la dame Barbe de Fever, supérieure d'une corporation religieuse et direc trice de l'liospice des vieillards k Clercken, contre son Imposition au róle de la patente, comme fabricante de dentelles 2° la délibération, en date du 29 septembre 1863, par laquelie le conseil communal de Wcrvicq solli— cite l'autorisation d'aliéner des fonds publics beiges 4 1/2 p. c., jusqu'k concurrence d'un capital nominal de 8,300 fr., etce pour que le produit puisse en être affecté au paiement du terrain sur lequel sera construit le nouveau batiment d'école communale. Dans la même séance, «e collége a décidé d'appuyer auprès du gou vernement 1» la délibération, en date du 12 septembre 186S; par laquelie le conseil communal de Bixschote sollicite l'autorisation de contracter, a l'intérêt de 4 1/2 p. c., un emprunt de 8,000 fr., remboursable par annui- tésde 1,000 fr., et ce a l'efl'et de satisfaire aux engagements contractés par la commune, pour la construction d'un nouveau batiment d'école 2» la délibération, en date du 10 septembre 1863, par laquelie le conseil com munal de Bas-Warneton sollicite l'autorisation de contracter un emprunt de 15,000 fr., a 4 1/2 p. c. remboursable par annuités de 1,000 fr. et des- tiné a couvrir les frais de construction d'un batiment d'école et d'un pres- bytère. Dans la même séance, Ia députation permanente a approuvé le projet de lettre adressée a MM. les bourgmstre et échevins de Wervicq, résol- vant négativement la question de savoïr si un conseil communal peut empêcher ou retarder l exécution des travaux de construction d'un bati ment d'école, alors que les plans, devis et cahier des charges ont été ré- guliërement formés et approuvés par l'autorité supérieure et qu'il ne reste plus qu'A procéder a l'adjudication publique.

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L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3