L'OMNiON, Journal dA pres.
prétendaient, la semaine passée, qu'en recevant son billet do
convocation des mains de M. deMalaret, notreRoi aurait, sans
hésiter, donné une adhésion sans réserve au projet imperial.
Sous la date du 24, le eorrespondant de la Meu»e a écrit ce
journal que ce jour même le gouvernement a envoyó Paris
son adhésion, juste Fheureoü le gouvernement anglais dé-
elarait le Congrès une utopie et déelinail invitation. II est
certain que si le Congrès devait jamais se réunir, la Belgique
aurait autant d'intérêt qu'aucun autre Etat y être représentée,
ne fdt ce que pour savoir au juste jusqu'oü va la convoitisedes
renards ou des aigles qui ont toujours l'oeil fixé sur nous. Mais
c'est lë une question qui intéresse au plus haul point la nation
tout enticre,etil estvraimentétrange,sous un régimeeommc le
r ótre, que le gouvernement n'ait point jugé convenable de nous
informer les premiers des résolutions qu'il a dd prendre.
Les Anglais et les Prussiens,les Autrichiens etles Russes eon-
naissent depuis lougtemps les dispositions de leurs gouverne-
ments; nous, c'est en vain que nous interrogeons chaque ma
tin la soeur Anne elle ne voit toujours rien venir.
Si encore la Chambro des représentants siégeait... mais on
te pourrait même pas adresser une interpellation au gouver
nement, car le bureau n'est pas eonstituó et ii n'est point pros
de l'être, vu qu'on en est a se demander si la vórification des
pouvoirs sera tsrminée pour la Noël. A ce propos on annonce
que M. Nothomb, chargé de présenter le rapport supplémen-
taire sur les éleetions de Bruges, a presque terminé le volumi-
neux dossier de l'enquête judieiaire qui a eu lieu au sujet de
ces éleetions. La commission devait êire eonvoquée pour au-
jourd'hui, afin de reeevoir communication du rapport, qu'onse
propose de livrer iminédiatement l'impresSionafin qu'il
puisse être distribuó dimanche. De cette facon la Chambre
pourrait se réunir dès mardi pour s'occupcr des pou
voirs dc Ia députation de Bruges, mais il ne serait pas impos
sible que le seul membre de la gauche qui fasso partie do la
commission, M. Ilymans, voulüt faire insérer une note dans
le rapport et il pourrait en résulter un nouveau retard.
En tout cas nous alions avoir une Chambre dftment consti-
tuée et devant laquelle on pourra interpeller le gouvernement.
On annonce, en effiV:t,que ie Sénat est convoqué pour vendredi
prochain, l'effet de s'occuper du projet de loi sur les fon-
dations de bourses d'étude. Toutefois ja ne vous donne que
sous toute réserve ce motif de convocation, bien qu'il soitindi-
qué par le eorrespondant do la Meuse, car dans sa dernière
séance, du -13 de ce mois, le Sénat a décidé, M le ministro de
la justice entcndu, que i'ordredu jour de la séance de rentree
porterait en première ligne le projet relatif Institution d'une
caisse d'épargne,que M. le ministre des finances voudrait voir
diseuter la plus tót possible,puis le livre 401' du code pénal qu'il
serait convenable, a dit le rapporteur, de diseuter immédiate-
ment afin de pouvoir,le cas échéant,c'est-ë-dire en cas d'amen-
dement, le renvoyer la Chambre en temps utile.
On aura done bientót l'occasion d'interpeller ehaquo jour le
gouvernement, et le pays pourra savoir ce qu'il y a de vrai dans
les bruits qui courent au sujet du congrès; il nèurra savoir
aussi si le gouvernement a pris des mesures pour obtenir du
gouvernement grec une reparation au sujet des outrages, des
violences et des menaces de mort dont nos agents consulaires
Alexandrie sont l'objet, depuis plus de deux mois, de la part
de sujets grecs. A ee propos encore on interpeile le Monüeur
depuis le -16 oetobre dernier, et la presse n'a pu obtenir un
seul mot d'explication, bien qne Vindependance ait avancé que
les intéréts de notre gouvernement et ceux de nos nationaux
étaient exposés une irréparable déconsidération. II ne
faut point trop compter, toutefoissur des interpellations
au Sénat, car eette assemblée est entouies chosos d'une insou
ciance absolue et elle a surtout une coniiance sans bornes dans
la sagesse et Ia prudence du Roi Elle a eu, dans la discussion
de son Adresse, une occasion toute naturelle pour demander
si la Belgique était invitée au congrès et ce que le gouverne
ment comptait faire, et elle l'a laissé éehapper sans mot dire.
Je vous ai dit déjë, je crois, que, vu la situation ernbarrss-
sante oë se trouve le ministère, on parlait de dissolution dans
les sphères gouvernementalcs. II résulte, en effet, d'un article
'publié cette semaine par VEcho du Parlement qu'eri cas de
chute Ie cabinet est résolu dissoudre les Chambres li part
de cette hypotbèse que la droite, n'ayant pas de majoritó, ne
pourrait accepter le pouvoir, et qu'il ne se trouver it pas de
libéraux qui consentissent se faire les instruments du parti
clérical,aussi bien dans l'intérêt de leur position que dans celui
du parti auquel ils se sont toujours fait gloire d'appartenir.»
On prétend cependant que les intentions du Roi, au sujet de
l'éventualité d'une dissolution, ont, été pressenties, et qu'il a
manifesté une grande répugnance. S. M. comprendrait une dis
solution par un ministère de la droite, mais pas par le cabinet
actuel. Aussi assure-t-on,quoi qu'enpensel'iFc/w du Parlement,
que l'essai de constitution d'un cabinet mixte est dans l'air et
que M. H. de Brouckere en ferait partie avec M. Pirmez. II ne
s'agirait point du reste, vous le concevez, de faire les affaires
des cléricaux, mais d'une simple trève en attendant que le parti
libérai ait repris les forces qui lui manquent aujourd'hui, du
moins dans les Chambres. Les cléricaux les plus aveugles cux-
mêmes ne l'espèrentpasA parlerhumainement, dit ié Monde
l'organe en chef de l'uitramontanisme, les temps sont mauvais
pour nous, et cela paree que l'union de l'Eglise et de l'Etat, du
temporel et du spirituel,semble jamais brisée.
II est vrai qu'ë l'évêché de Tournai, et cela l'oceasion de
l'enterrement d'un suicidé en terre bénite, on en est encore
parler de circonstances plus favorabies quipermettraient
l'autorité ecelésiastique de revendiquer pour la religion ses
droits et sa liberté; mais ce sont lë évidemment dos phrases
stéréotypées qu'on déeoche pour la forme en csrtaines occa
sions, des traits de Parthes qui n'atteignent et n'ómeuvent plus
personne.Pourquoices messieurs des évêchés revendiquent-ils
encore des droits de police et de propriété sur les cimetières?
C'est évidemment qu'ils sont dans l'opposition s'ils élaient au
pouvoir ils n'oseraient pas en parler.
On s'altend la Chambre, aussitót qu'elle sera constituée,
voir pleuvoir les propositions de loiretrait de la loi Faider
relative aux offenses eavers les souverains étrangers, restitu
tion des délits de presse au jury, restitution aux communes du
droit de nommer leurs bourgmestreet éehevins, revendication
du droit des Flamands des'exprimer dans leur langue en toutes
occasions, etc., etc. Vous concevez que tout ce qu'on pourra
faire pour diviser la gauche on le fera. Aussi le ministère
est-il impatient de voir rentrer les Chambres et d'entendre son-
ner la trompette guerrière.L'ennemi le serre da trop prés pour
qu'on n'en vienne pas aux prises sans tarder davantage, et vous
verrez M. Frère-Orban se lancer éperdüment sur tous les points
oü il y aura une défaite possible et uns victoire incertaine.
II est plus que probable, pour eommencer, que la Chambre
ordonnera une enquête parlementaire au sujet des éleetions de
Bruges, car il résulte do l'enquête judieiaire que treize indi-
vidus sont préverius d'avoir acheté des suffrages et cinq d'a-
voir vendu ieur vote. Plusieurs membres du clergé sont im-
piiqués dans la prévéntiöh. 11 résultcrait de la résolution
que je prévois au sujet des éleetions de Bruges qu'après comme
avant la vérification des pouvoirs lo ministère disposerait de
six voix de majorité; mais malheureusement l'état de santé de
MM. Guillery et Lebeau est peu satisfaisant, et on ne peut pas
toujours compter absolument sur la prlsence un moment
donné d'un nombre de personnes déterminé. Au théëtre
de li Monnaie même, oh chaque premier röie a cependant sa
doublure, c'est-ë dire son remplagant pour les cas graves, il
n'est guère de semaine oü i'on ne fasse relëche ou qu'il n'y
ait un changement do spectacle. Mais allez done ia
Chambre, quand une question de cabinet est posée, proposer
un reiëche,c'est ë-dire lever )aséance,ou changer le spectacle,
c'est-ë-dire diseuter autre chose En vérité, je vous le dis, les
temps sont durs, et je crams bien, pour respecter le texte sa-
cré, qu'ils nc soiont prochès.
P. S. C'est, paralt-il, ia commission da justice du Sénat qui
est eonvoquée pour s'occuper du proj«t de loi sur les bourses
d'étude, ei non le Sénat.
Quantla Chambre, il est douteux qa'elle puisse se réunir
mar Ji prochain, car le rapport de M. Nothomb est d'une dimen
sion des plus exagérées. II concliit, comme bien vous pensez,
la validation des éiecüons de Bruges.
Ac les olticiels,
Nous avons nous plaiadre beaucoup du service de la poste.
Deux fois en quinze jours 1'Opinion a été distribuée avec un
retard de plusieurs heures.
Dimanche dernier le journal, quoique timbré la poste do
Bruxclles la vcilie au soirë 4 heures, n'a été remis nos abon-
nés d'Ypres qu'ë 11 heures du matin et le lendemain lundi
ceux de la campague.
II en est de memo Poperinghe,oü la distribution ne se fait
jamais avant le dimanche matin 11 heures et le lundi matin
pour les communes rurales qui relèvent de ce bureau.
Mais il y a trois semaines, c'était mieux encore 1'Opinion
ne fut distribuée Yprcs que le lundi matin 8 heures.
Cependant. tous nos numéros, sans exception, sont déposés
la poste de Bruxeljes ehaquo samedi assez tót pour pouvoir
partir par le dernier train en correspondance avec la Fiandre
occidentale et arriver le même soir Ypres et Poperinghe.
Nous préverxons, en conséquence,nos abonnés de l'une comme
de l'autre de ces deux localités, ceux de la ville comme ceux
de la campagne, que le journal doit leur parvenir tous indis-
tinctement le dimanche matin vers 8 heures,et nous les prions
instamment de nous faire connaitre les irrégularités qu'ils con-
stateraient, en ayant soin d'adresser la bande imprimée au bu
reau de 1'Opinion Ypres.
Nous ne voulons accuser personne et nous espérons qu'il
suffira d'adresser ces observations qui de droit pour empê-
cher le fait de se roproduire nous prévenons toutefois ceux
qui la chose coneerue que si eet abus tendait se perpétuer
nous nous verrions, notre grand regret, obligés d'adresser
nos plaintes la direction supérieure.
Nous n'admeUrons jamais qu'il faille vingt-qualre heures
un journal pour venir de Bruxelles Ypres.
La commission de la musique des Sapeurs-Pompiers de Po
peringhe avait arrêté le programme suivant, l'occasion de la
fête de Ste-Cécile
Dimanche 22. Messe solennelle 9 heures du matin. Le
même jour, 1 heure banquet, et 8 heures du soir réunion.
Lundi 23. A 6 heures du soir jeu de boules, a 8 heures
vaudeville llamand, 10 heures bal.
Mardi 24. A 7 heures et demie soirée musicale.
Si pour arróter le programme la commission s'était adjoint,
en lui donnant voix prépondérante, un jeune vicaire ou un pro-
fesseur du collége, le saint homme eüt sans doute remplacé le
vaudeville par la lecture du mandement électoral, et le bal par
le pittoresque récit des vertus du doyen Spaas et du moine
Knuffmarm. Ainsi purifié des plaisirs trop mondains, le pro-
gramme eütrepu l'approbation de tous les honnêtesgens.
Mais la commission, qui croyait avoir satisfait toutes les
exigences en votant toujours avec une docilité parfaite pour
les candidats du clergé, s'était permis eette fois de délibérer
sans prendre les ordres du pasteur spirituel. Et comme il con-
vient que M. le curé intervienne A litre d'autorité, non-seule-
ment dans l'école communale pour surveiller le programme
des études, mais aussi dans les sociétés de musique pour ap-
prouver le programme des réjouissances, il s'est fait qu'au
presbytère on trouva que le procédé de la commission man-
quait d'égards et de respect, Aussi lorsque M. i'oflieier dólégué
se présenta M. le doyen pour obtenir la eélébration de
messe solennelle, fut-il poüment éconduit. M. Jules Van Merris
avait oublié sans doute que précédemment la même humilia
tion lui fut infligée en sa qualité de président de la socictó
flamande de Roeysche Barbaristen.
Quelque peu railiée dans le public, la commission exprima
hautement le mécontentement que la décision ecelésiastique
lui faisait éprouver. Et cependant de quoi se plaint-elle
M. le doyen n'est-il pas le mattre absolu dans son église? Ne
peut-il prêler ou refuser son saint ministère quand bon lui
semble et aux conditions qu'il lui plait de poser?
Au lieu done de se sentir froissée, la commission ferait mieux
de pro (iter de la Ier,on de libéralisme donnée par le clergé
chacun est maïtre dans sa chapelle et de s'en souvenir
lorsque le clergé veut trancher du maitre dans la chapelle ci
vile et politique. Les occasions ne feront pas défaut.
Lundi a eu lieu Gand un meeting llamand, avant pour but
la revendication des droits de la langue flamande, méconnus
parle récent arret de la courd'appel de Bruxelles.—L'asscm-
blée, après avoir entendu plusieurs orateurs, a décidé l'una-
nimité qu'une pétition serail adressée aux membres du Sénat
et de la Chambre des représentants pour les prier de consacrer
par une loi les dispositions suivantes
1° Que, dans les contrées fiamandes, personne ne pourra
être nommé ëun emploi public quelconque, sans qu'il sache la
langue du peuple que le gouvernement et les fonctionnai-
res publics sont obligés de se servir dans los provinces fia
mandes de la langue flemande, dans leurs rapports avec le pu
blic et les personnes naturelles ou civiles qui ne préfèrent
pas faire usage du francais.
2° Qu'entre autres, les procès-verbaux seront rédigés, dans
les contrées fiamandes, dans la langue même dans laquelle les
déclarations sont librement émises, ou qui est parlée par l'in-
téressé, et que le ministère public, aussi bien que le juge dans
les parties fiamandes fera usage de la langue de l'inculpé.
D'autre part, un manifeste du Nederduitsche Bond d'An-
vers, d'une extréme violence, invite la bourgeoisie flamande
se réunir dimanche, 29 du mois courant, 11 heures du
matin, la Cité, l'effet de voter également une pétition aux
Chambres pour obtenir une loi réglant l'emploi devant les cours
et tribunaux des langues usitées en Belgique, conformément
l'art. 23 de la Constitution.
"Voïrïe agricole.
Le bon entretien des chemins d'exploitation, des fossés, des
haies et des clótures témoigne toujours des habitudes d'or-
dre du fermier. La oü cela existe on peut être assuré qu'il y a
un maitre soigneux, une direction active et intelligente. Les
propriétaires doivent tenir ces cultivateurs qni ont l'ceilpartout
et savent mettro la main l'oouvre chaque fois qu'il y a quelque
chose d'utile faire, des réparations a entreprendre. Qu'ils
soiént convaincus que de tels hommes ne negligent pas I'es-
sentiel pour les détailschez eux lout marche de front vers ce
double butbénéfices de l'expioitant, amélioration et pius-va-
lue progressive de la propriété.
Janvier est souvent le bon mois pour tondre et réparer les
haies, bien entendu si la température le permet, pour relever
les fossés de clóture dans les sols qui se prêtent cette opé-
ration enfin pour niveler, redresser, empiorrcr, s'ily a lieu
les chemins particuliere du domaine.
Le meilleur moyen de faire exéeuter ces différents ouvrages
c'est d'y employer des tëcheronson n'a plus alors qu'ë en sur
veiller la bonne exécution. Cependant, si le personnel domes-
tique est inoccupé, on peut en utilizer, ce genre de travaux
les loisirs perdus. Ce sera une économie d'autant.
Pour ee qui concerne plus spécialement les chemins de ser
vice, on ne saurait choisir pour les réparer une saison plus fa
vorable que l'hiver. Cela se coneoit. D'abord la gelee faeilile
eonsidérablement les transportsdes matériaux, d'oü reduction
de fraiset puis, lorsque la terre est durcie par le froid, les
chevaux restent disponibles l'éeurie. En les employantjudi-
cieusementet avec modération, on leur fournit l'occasion dc
payer leur nourriture tout en les soumettant un exereice hy-
giénique.
Disons-le, les chemins sont,en général, extrêmement mal to
nus dans les campagnes. Une circulation aisée est pourtant
chose très-importante en agriculture. Le défaut de communi
cation est un des grands obstacles aux industries agricoles.
Commeiit ériger une sucrerie, par exemple dans un endroit dé-
pourvu de routes empierrées Une semblable condition est cer-
tainement une cause d'insuccès, plus influente qu'on ne se
l'imagine d'ordinaire. II en est de même pour l'industrie agri-
cole proprement dito. Elle aussi nécessite de nombreux char-
riages, rentrée des rccoltes, conduite des fumiers, transport
des denrées destinées au commerce. Si les agriculteurs calcu-
laient bien ce qu'il leur en coüte tous les ans pour réparer leurs
voitures, les harnais, les bris de toute nature, les pertes de
temps sans cesse renouvelées, pertes et détériorations dues en
majeure partie au mauvais état des voies de communication,
on verrait bientót, qu'on n'en donte pas, de belles et bonnes
routes partout oü la pierre est abondante.
En ceei, Faction publique a dü se substituer Faction indi-
viduelle pour ce qui regarde la voirie communale. Jamais me
sure plus salutaire aux développements de l'agriculture que la
loi sur la voirie vicinale ne fut décrétée paria legislature. De
puis longtemps on a apprécié les heureux effets de cette loi.
Ponrquoi done ne l'applique-t-on pas avec plus de vigueur, de
manière doter dans le plus bref délai possible les communes
encore séparées du réseau général, des routes et des chemins
empierrés qu'elles attendent avec une si légitime impatience.
Faits divers.
Nous apprenons que M. Alp. Vandonpeereboom, ministre de
l'intérieur,vient d'offrir sa ville natale, atitre de donation en-
tre-vifs, une magniflque propriété sise en la ville d'Ypres, avec
23ares de terrain. La propriété a une valeur vénale d'environ
20,000 fr. De pareils aetes de générosité de la part de l'ancien
bourgmestre d'Ypres n'étonnent pour ainsi dire personne ici,
mais elles réveiltent dans tous les coeurs un sentiment de sin-
cère reconnaissance pour des services aussi éclatants ren-
dus la chose publique.
En effet, l'iatention du donateur tend a réaliser les vues ds
har arrêté royal on date du Ules staluts de la Compagnie du
chemindo fer do liraiae-le-Comte a Courtrai ont été approuvés
Pararrêté royal du 19 novembre 18S3. la démission du sieur An-
dries (C.), de ses functions de greffier de Ia justice de paix du canton de
Roulers, est acceptée. 11 est admis a faire valoir ses droits a la pension.
Pararrêté royii du 10 novembre 1863, ie sieur Soenen (F.-A.-C.),
eommis greffier a ia justice de paix du canton d'Rooglede, est nommé
greffier de la même jnstice de paix, en remplacement du sieur Stevens,dé-
rnissionnairo,
Des arrêtés rt^aux du 20 Eovembre 1863 approuvent
1» La déiibération du conseil communal de Bivschote (Fiandre occiden
tale), tendante obtenir l'autorisation d'emprunter, a l'intérêt annuel de
4 1/2 p. c., une sorame de 8,000 francs, remboursable en huit années et
destinée au paiementdes fraisde construction d'unbatiment d'école com-
muna e
2° La déiibération du conseil communal de Leysele (Fiandre occiden
tals), tendante i obtenir l'autorisation d'emprunter, par l'entremise de la
Société du Crédit communal, aux clauses et conditions des statuts et rè-
gloments de cette société, une somme de 26,000 fr,, destinée au paiemont
desfrais de construction d'une route.
Dans sa séance du 22 oetobre 1863, la députation permanente a ap-
prouvéle procés verbal, en date du 22 soptembre -1863, de l'adjudication
publique, par devant radmmistration communale de Bas-Warneton, des
travaux 1° de construe! ion d'un batiment d'école avec habitation pour
l'instituteur 2» deco'mplément et d'arrangement du mobilier d'école, et
3U de la construction d'un presbytère. L'approïation dont il s'agit est
néanmoins subordonnée a l'exécution de certaines conditions.
Conformément I'art. 3, 4 dn règlement du 27 juin 1837, l'urgence
est déelarée sur l'affaire suivants Convention conclue le 2 oetobre 1863,
entre les boiirgmestre et éehevins de Comines (Belgique) et les sieurs
Greffroy Réal et Fé ix-Louis Costemend, entrepreneurs de gaz et proprié-
taires du gazomètre de Comines (France) pour l'éclairage au gaz de la
commune de Comines.
Mg| II