L'OPINION, Journal d'Ypres.
l'ancien bourgmestre. Animó de la plusgrande sollicitude pour
l'instruction et la moralisaiion des classes pauvres, M. Van-
denpeereboom avait depuis iongtemps congu le projet de fon
der 0 Ypres une grande et belle école de lilies, semblable
ces admirables institutions dont la création et l'organisation
Ont fait du nom deM. Callier le synonyme A'ami du pauvrc.
Nous bénirons avec tous les hommes de coeur la main qui
dotera notre ville d'une pareille institution. Dès ce moment
nous remereions, au nom de l'humanité et de la civilisation,
cclui qui poursuit si généreusement un si noble but
II existe k Ypres, comme dans la plupart des villes et des
communes, une excellente disposition réglementaire, obligeant
les habitants autorisés momentanément a avoir des dépöts de
matériaux le long de la voie publique, k éclairer convenable-
ment ces dépöts pendant la nuit, afin de prévenir les accidents.
En cette matière, comme en toute autre, Fadministration com
munale devrait prêcher d'exemple. Cependant, lorsque, dans
le courant de la semaine dernière, la rue du Séminaire setrou-
vait entièrement dépavée, en face du café le Saumon il n'y
eut point, de toute la nuit, la plus petite lanterne pour avertir
les passants.
Décidément, si la lune doit employer tant de rayons lumi-
neux pour la ville d'Ypres seule, que pourra-t-elle donner au
reste de la Belgique?
Mardi dernier M. Ernest Merghelynck, membre délégué
de la députation permanente, a procédé k une enquête sur
l'ólection communale de Reninghelst. Nous ignorons si cette
enquête porte sur les faits d'intimidation exercés sur des
électeurs par certains membres du clergé. II parait qu'on n'a
pascraint, pour forcer des votes,de recourirh des lettres sup-
posêes, et k des menaces mensongèrement attribuées aux pro-
priétaires. C'est partout la même honnêteté et la même mora-
lité dans les moyens.
Nous attendons la décision de l'autorité compétente.
Le clergé, qui se brouille avec tout le monde, s'est brouilló
même avec sainte Cécile.
Autrefois la bonne sainte, sous l'invocation de laquelle s'é-
taient placés toutes les sociétés de musique et tous les ama
teurs de l'art musical, voyait partout inaugurer sa fête patro-
nale par une brillante messe célébrée en son honneur, et k la
quelle assistaient pieusement les corps de musique avec tous
leurs membres honoraires.
Après eet hommage rendu aux vertus de la sainte, les con
frères,suivant l'antique usage, passaientla journée en réunions
et en réjouissances de tout genre. Partout le soir s'organi-
saient des réunions dansantes entre les confrères et les dames
de leur familie. Nos mères se rappellent ce temps avec bon-
heur. Aigri par les luttes électorales, le clergé d'aujourd'hui a
pris en grippe le monde entier, avec ses institutions et ses usa
ges. II a décidé que danser le jour de la Ste-Cécile et voter
pour un candidat libéral sont au même titre des péchés mor-
tels modemes Msis comme, malgré la décision,ces péchés nou-
veaux se commettent k la barbe de M. le curé, la messe en
Fhonneur de sainte Cécile sera dorénavant supprimée... jus-
qu'k ce que les musiciens avec leurs dames se fassent tous
congréganistes et votent pour la liste catholique.
A f occasion de la fête de la Ste-Cécile la Société de musique
de Fanfaren van Reninghelst s'est róunie jeudi dernier en
son local, oü tous les membres effectifs et honoraires étaient
invités k un banquet, suivi d'un brillant concert. La guerre li-
vrée k cette jeune institution par un fanatisme stupide ne par-
vient pas a altérer l'esprit de fraternité qui règne parmi tous
les membres.
Nous avons appris de bonne source,au sujet de la pauvre
servante malade qui fut exposóe rue de Lille, dans une chaise
k porteurs, k tous les dangers du froid et de l'humidité, que
cette fllle ne fut tr'ansportée k l'hópital que d'après l'avis d'un
médecia consulté sur l'état de la malade et qui reconnut chez
elle les premiers symptömes d'une fièvre typhoïde ou mu-
queuse, ajoutant qu'il seraitdangereux de la conserver dans la
maison, voire même de l'approcherqu'ensuite ellene futac-
ceptée k l'hópital qu'après l'aceomplissement de toutes les for-
malités administratives.
Or, de deux choses l'une. Ou bien l'admission était réguliè-
rement faite, et dans ce cas Fadministration devait garder la ma
lade, et róclamer les frais contre qui de droit, soit contre celui
qui l'avait k son service, soit contre la commune du domicile
de secours.
Si au contraire l'admission avait été irrégulière, on devait la
regularises et ne pas faire retomber cruellement sur une mal-
heureuse les bévues de quelque administrateur.
Dans aucun cas la conduite qui fut suivie ne saurait se jus-
tifier.
Dimanche, vers 11 heures du soir, un viol a été commis
sur la route d'Ypres k Dickebusch, au milieu de circonstances
atroces. Nous ne voulons pas entrer dans de plus amples dé
tails par respect pour la justice, qui est saisie de l'affaire. Des
arrestations ont été faites.
Un ouvrier do fabrique d'Ypres nous adressait il y a quel-
ques semaines le détail de son budget. Nous croyons utile de
1c résumer pour l'édification de nos lecteurs.
Cet ouvrier est marié, il atrois enfants, êgés respectivement
de 3 ans, de 2 ans et de 6 mois. II gagne 1 fr. SO c. par jour,
soit 9 francs par semaine, quand il ne chóme pas. Sa femme
fait, en dehors des soins de son ménage, quelques travaux de
couture qui lui rapportent au plus 2 francs par semaine.
L'état détaillé des déboursés hebdomadaires du ménage s'é-
tablit ainsi qu'il suit
Pain de ménagepar semaine pourfr. 3 20
Pommes dc terre2 10
Graisse (la familie ne mange du beurre quo le dimanche). 1
Café et chicoróe60
Lait (pour les enfants seulement)42
Sel, poivrc et vinaigre28
Légumes, oignons, etc70
Poisson (stock-visch). 20
Entretien des habillements83
Combustible et lumièrei
Savon et amidon30
Tabac et menues dépenses pour l'ouvrier30
Loyer (une ehambré mansarde)
Total. fr. 11 95
Done, pour subvenir k ces dépenses de la plus absolue né-
cessité, en ne mangeant jamais de la viande, en ne buvant ni
bière ni liqueurs, cet ouvrier et sa femme doivent gagner par
semaine environ 12 francs. Quand tout va bien, quand aucune
maladic, aucun ehómage ne viennent les visiter, il leur man
que encore 1 franc pour balancer leur misérable budgetEt
comment se procurer ce franc, si ce n'est en s'adressant k la
charité?
C'est dans ces conditions qu'on fait appel k la dignité et k la
prévoyance de l'ouvrier pour repousser toute ressource qui ne
proviendrait pas de son salaire
11 est triste d'entendre de prétendus amis de la classe ou-
vrière crier au servilisme, lorsque celle-ci cherche k se sous-
traire aux conséquences de ce pitoyable état de choses; mais
combien changerait leur langage, si ces messieurs étaient
soumis seulement pendant huit jours au régime que nous ve
nons de décrire. (Journal de VOuvrier).
Un accident est arrivé l'un de ces jours hors la porte de
Lille. Un cheval, que n'avaient pu maitriser tous les efforts de
son cavalier, a renversé un vicillard. Nous avons la satisfac
tion d'aunoncer que l'état du blessé est sensiblementaméiioré.
On se plaint dans différentes communes de notre arron
dissement de nombreuxvols nocturnes,dont quelques-uns avee
effraction. Nous croyons utile de constater ce fait afin que les
habitants des campagnes prennent leurs précautions et que, de
leur cóté, les autorités compétentes usent de l'activite et de
la vigilance nécessaires.
On raconte un fait assez plaisantLundi dans l'après-
midi une rixe avait lieu sur la Place entre deux ouvriers de la
station, lorsque M. le bourgmestre vint a passer. Celui-ei se
airigea aussitöt vers le bureau de police, mais inutilement.
I'ersonne k Ia maison,les agents étaient en promenade et force
fut k l'honorable M. Beke d'intervenir personnellement en com
pagnie de deux soldats de la garde.
Nous ne saurions assez louer le zèle dont notre digne
bourgmestre a fait preuve en cette circonstance.Nous pensons
toutefois que semblable intervention n'a rien d'agréable pour
le premier magistrat de la commune et nous sommes convaincus
que sur ce point M. Beke sera de notre avis.
Ce n'est pas la première fois que notre police brille par son
absence, les habitants d'Ypres le savent bien; mais peut-être
ne sera t-il pas inutile que M. le bourgmestre ait eu l'ocea-
sion de s'en convaincre par lui-même.
L'óvêque de Bruges a conféré la direction spirituelle de
l'établissement de M. Carton kM. le chanoine lleene. L'instruc
tion des sourds-rauets et aveugles sera continuée, sous sa sur
veillance, par les ma?tresses formées sous M. le chanoine Car
ton, et d'après les méthodes qu'il leur a enseignées.
Le bourgmestre de la commune de Lovendeghem a été,
dimanche, k dix heures du matin, k l'issue de la messe k la-
quelle il venait d'assister, victime d'un guet-apens. II a été as-
sailli par un homme qui, k l'aide d'un instrument contondant,
l'a grièvement blessé. Le eoupable a été mis k la disposition de
la justice.
Mercredi, k Dixmude, des enfants de l'école communale
jouaient pendant la récréation avec des fèves et semblaient
bien s'amuser, lorsque l'un d'eux voulant surpasser ses eama-
rades, au lieu d'attraper lalève dans la main, présenta la bou-
che; la fève lui entra dans le gosier,l'enfant ne put qu'k grand'-
peine reprendre un peu son haleine. On essaya de lui extraire
la fève, mais tous les efforts furent infructueux, un crachement
de sang vint mettre fin k ses jours.
On lit dans la Meuse M. Emile de Laveleye, appelé ré-
cemment k la chaire d'économie politique k l'université de
Lióge, a donné hier sa première lecon. Un grand nombre d'étu-
diants, la plupart des professeurs de la faculté de droit, un pu
blic d'élite assistaient k l'ouverture de ce cours. Tous étaient
heureux de donner un témoignage de sympathique estime au
savant professeur dont la nomination a été accueillie avec tant
de faveur en notre ville.
Cette première legon a été extrêmement remarquable.
Nous n'essayerons pas d'en donner une analyse;nous erain-
drons d'affaiblir, par un résumé incolore et incomplet, les rai-
sons solides, l'argumentation entrainante, l'exposé aussi lucide
que savant du professeur. M. de Laveleye a prouvé qu'il ne
possédait pas seulement la science qu'il a pour mission d'ensei-
gner, mais qu'il a aussi 1'art de bien parler. On reconnaissait
dans ses paroles ce style toujours si net, si élégant et si cMtié
qui distingue les oeuvres littéraires de M. de Laveleye et qui Fa
placé au premier rang de nos écrivains.
On lit dans le Journal ie Lie'ge Une circulaire vient
d'être adressée k tous les membres de l'Association libérale,
avec un projet de révision des statuts.
Les principales modifications introduces portent sur l'élec-
tion et les attributions du comité.
Les ouvriers compositeurs-typographes de Liége, qui pos-
sèdent déja une Société de secours mutuels qui fonctionne de
puis dix-sept ans, et qui a alloué k ses membres alités plus de
15,000 fr., viennent de former une seconde Association dans
le but de venir en aide aux membres sans travail et de sauve-
garder leurs intéréts basés sur la justice etl'équité.
M. le ministre des travaux publics fait connaitre que, par
suite de l'extension des lignes télégraphiques,ilsera ineessam-
ment procédé k l'examen des candidats surnuméraires qui con-
naissent,entre autres,les langues anglaise et allemande ou l'une
de ces deux langues.
Les jeunes gens qui désireraient prendre part a ce concours
devront en faire la demande avant le 1" décembre prochain,
en joignant k leur requête les pièces requises par le pro-
gramme.
A plusieurs reprises, nons avons déjk signalé cette ano
malie de notre enseignement supérieur qui consacre une et
quelquefois deux chaires k l'histoire de la littérature en France
et n'en réserve aucune pour l'histoire de l'expression de la
pensée nationale k travers les siècles. Une brochure avait paru
dans le même sens, il y a quelques années, et elle désignait,
parmi nos écrivains k même d'entreprendre ce cours, M. Charles
Potvin. Notre poète démocrate avait esquissé l'hiver dernier,
dans une conférence donnée au Cercle artistique de Bruxelles,
un aperpu général de cette histoire si négligée et si générale-
ment inconnue. Les efforts des amis des lettres en Belgique
viennent d'être couronnés d'un premier suecès. Après avoir
frappé k plus d'une porte non-officielle, après avoir même offert
k certain grand établissement supérieur d'y donner ce cours
gratuitement, M. Potvin vient d'être nommé professeur d'his-
toire de la littérature en Belgique au Musée de Bruxelles. Une
chaire a été créée exprès pour cet enseignement et nous savons
que l'institution de la chaire, comme le choix du professeur,
a été consacrée par une triple unanimité dans le sein du con-
seil communal de la capitateD'abord par le collége échevinal,
puis paria section del'enseignement,enfinparleconseiltout en
trer.Cettemesurefaitleplus grand honneur au conseil communal
do Bruxelles et a M. Féehovin qui fait les fonctions de bourg.
mestre, M. Anspach. La brèche est ouverte; espérons qu'k la
prochaine occasion le gouvernement introduira cette réforme
dans l'enseignement supérieur et divisera le cour3 de littéra
ture, exelusivement destiné aujourd'hui a la France, en deux
grands enseignements;consacrés, l'un k la littérature générale,
l'autre aux lettres nationales. Journal dc Bruges.)
Choses tjuelconciues.
Un de nos plus opulents sénateurs avait acheté une terre oü
il fit batirun chateau magnifique. 11 y avait entre autres cons
tructions une chapelle fort remarquable. Le sénateur écrivant
k ses enfants, leur annonpait que la chapelle était finie, et il
ajoutaitJ'espère que nous y serons tous enterrés si Dieu
nous prête vie. Témom
Un négociant frappé d'apoplexie meurt subitement au mo
ment oil il terminait une lettre adressée k l'un de ses corres-
pondants. Son commis voyant la missive encore ouverte écrit
au bas
P. S. Depuis ma lettre écrite, je suis mort
Ensuite il cachète la lettre et il 1 en voie.
La langue est sans oson la tourne comme on vcut.
La porte la mieux fermée est celle qu'on peut laisser ou
verte.
Mieux vaut essuyer une larme d'un paysan que d'obtcnir cent
sourires d'un grand.
Lacomtesse Mest le pendant du malade imaginaire. M.S...,
son médecin, lui avait recommandé de boire un verre d'eau Ie
matin avant de prendre son chocolat, et de boire un second
verre d'eau par-dessus. La comtesse oublia un jour de boire
le premier verre d'eau, et son imagination travailla de manière
k la rendre récllement malade. Elle envoie k la hate chercher
M. S..., qui la trouve en proie k une violente agitation. Elle lui
conté son malheureux oubli
Vous avez bien fait de m'appeler; le cas est en effet as
sez grave, mais nous allons y remédier. Vous allez prendre un
lavement, en sorte que votre chocolat se trouvera tout de même
entre deux eaux.
La prescription du docteur fit merveilie chez la malade ima
ginaire.
PVéerologie.
POPERINGHE.
Prix moyen du marché du 27 novcmbre 1863.
WARNET0N.
Lundi "23 est décédé en cette ville M. Charles-Hubert Vanderougstraete,
principal du collége de St-Vincentde Paul. M. Vanderougstraete n'était
Sgé que de 43 ans.
Etat indiquant les quantite's et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles vendus le 28 novembre
1863, sur le marchéde la ville d'Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOYEN
POIDS
des
VENDUES.
PAK
AIOTEN DE
MERCHANDISES VENDUES.
KILOGRAMMES.
CENT KILOGRAM.
l'hectolit.
Fèves
Pommes de terro
82,800
7,700
800
1000
23-37
16-25
16-73
19-00
18-50
4-75
Kil. 78.00
73.60
46.00
80.00
80.C0
Froment, l'hectolitre18-44
Seigle12-30
Avoine7-30
Fèves13-73
Pois-14-30
Pommes de terre, les 100 kil4-00
Beurre, le kil2-30
Houblon, les 30 kil. 103 a 112
YPRES.
État-civil du 21 au 27 novembre 1863.
NAISSANCESsexe masculin 8. sexe féminin 7.
MARIAGES.
Nounckele, Joseph, boucher, et Casier, Améiie, bouchère. Mortier,
Pierre, tapissier, et Jolyt, Sylvie, couturière. Verghote, Guslave,char-
entier, et Bolle, Jeanne, couturière. Ducornetz, Henri, boulanger, et
il, Pauline, couturière.
DÉCÈS. v
Duprez, Marie, 79 ans, dentellière, veuve d'Aloïse Liebaert, rue de
Tliourout. Devos, Isabelle, 76 ans, dentellière, célibataire,rue de Menin.
Thiebault, Arnould, 22 ans, écrivain, célibataire, rue du Séminaire.
Brysbaert, Marie, 75 ans, boutiquière, épouse de Joseph Sohier, rue de
Menin. Delbccque, Cornéiie, 73 ans, dentellière, veuve de Jean Duha-
meeuw, rue de l'Hópital-St-Jean.— Vanderougstraete, Charles, 43 ans,
principal du collége épiscopal, rue de Menin. Chevalier, Marie, 37 ans,
dentellière, célibataire, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe masculin, 4. Sexe féminin, 3.
POPERINGHE.
État-civil du 20 au 27 novembre 1863.
NAISSANCESsexe masculin, 3.— sexe féminin, 2.
MARIAGES.
Vcrsaevel, Edouard-Léonard, 36 ans, marchand, avec Sergicr, Louise-
Cornélie, 32 ans, journalière. Gelein, Aloïse-Corneille, 22 ans,journa-
lier, avec Vanspranghc, Lucie-Régine, 27 ans, dentellière.— Spetebroodt,
Benoit-Fidèle, 28 ans, journalier, avec Ghelein, Nathalie, 28 ans, coutu
rière. Candaele, Antoine-Aloïs-CorneiUe, 29 ans, sans profession avec
Ballieu. Catherine-Thérèse, 30 ans, cultivatrice. Dertedt, Jacques-Cor-
neiile-Francois, 33 ans, cordonnier,avec Bossaert,Sophie-Cornélie,26 ans,
dentellière. Kestier, Auguste-Félix, 36 ans, cuitivateur, avec Quaghe-
beur, Catherine-Amélie -Cornéiie, 36 ans, cultivatrice. Bail, Amand-
Aimable, 31 ans, abatteur, avec Benteyn, Eugénie-Cornélie, 20 ans, sans
profession.
DÉCÈS. y
Petillon, Gustave-Edmond, 2 mois et demi, rue des Prêtres. Goussey,
René-Aloïse, 6 semaines, rue de Cassel. Cornette, Franchise-Rosalie,
64 ans, cultivatrice, veuve de Fidéle Bail, Edewaerthoek.Roeye, René-
Alphjnse, 2 mois et demi, rue d'Ypres.
Etat-civil du 40 au 25 novembre inelusivement.
Naissances sexe masculin, 2; sexe féminin, 3.
Décès Dalvoye, Théophile-Prosper-Joseph, 59 ans, né et domicilié A
Bas-Warneton, commissionnaire, époux de Lucie Ghesqu'cre. Treve,
Colette-Nathalie-Marie, 33 ans, dentellière, célibataire.