A l'exposé que lit éloquemment M. Dau- itresse de lant de litres glorieux, une larme de fiertc vint killer a la paupière des mem bres commissaires. Quel bonheur providen tie!, en effet, pour les gens qui dédaignent les homines et les ehoses des temps modernes de se retrouver ainsi au milieu des épaves de i'antiquité? Avec la Grande-liarmonie, gar- dienne fidéle des traditions anciennes, renai- tront les us et coutumes du moyen-age on donnera des scrénades a M. Ie euré, on jouera devant la porte de la Congregation, on célé- brera' les fêtes patronales, et si par hasard (juelque pigeon communal tentait de s'égarer, la petite (Idle Ie rappelera dans bardie du saJut. Respect, bienheureux Wervicquois, pour l'anlique phalange! Grande, harmonie dans la nuit des temps, elle renaitra demain Musi- que de la ville. Ne l'accusez pas de faire peau ueuve et de vendre pour un subside un titre mille l'ois illuslre. Non, car les sièeles fulurs (dunt elle doit encore traverser les ccueils) red.ront que le titre nouveau rappelle l'avé- nement de M. Samyn, en qualité de bourg- mestre et échevin de la ville de WervicqËt cette date fera époque dans les annales du Crétinisme. X. Nous extrayoris du Kapport sur la siiuatiou des ateliers d'apprentissage de la Flaudre occidentale de i'année 1863 atelier de becelaere. Le local est en bon état etrépond a toutes les exigences. On y fabrique des toiies et cotonnettes. Le nombre des métiers ea ac- tivité est de 28celui des ouvriers de 53; ils y ga- gnent en moyenne de Ir. 0,40 4 1 50. Le nombre d'ouvriers formés deputs sa creation est de 26. L'alelier influe d'une maniere sensible sur le bien-ètre et la moralisation de la classe ouvnère. Avant la creation de eet t tjblissement, un grand nombre de garcotts de 12 17 ans étaient obligés de quitter le toit paternel pour chereherdes ntoyens de subsistance par des voie» souvent peu honora- bles; l'atelier leur pet niet aujourdliui d'uider leurs patents pauvres. atelier de LANCHEMARCK. La situation du local est bonne. On y tdbrique, des toiies, damassés, co- tonneiits, orleans, pu ra ma tas, coulils, etc, Le nombre des métiers en activité est de 32 Celui des apprentis de 40. lis y gagneut en moyenne de Ir. U-50 a 1-25. Le nombre d'ouvriers formés a cel établissement est de 125. Au sein de toutes les families qui possédent des tisserands formés, on remarque un accroisseineut d'aisance et de bien-étre. On pourrait en citer plu- steurs qui recevatent depuis un temps immemorial des secours du bureau de bienfaisance el qui y ont renonce voiontairement. L'enstignentent primaire sera organisé très-pro- chameineut. ACTB3S OFMCBI3Ï.S. Un arrêté royal en date dn 26 norembre 1863 annule dans jes terines suivants une deliberation du conseil communal de Werwicq LÉOPOLD, roi des Beiges, A tous présents et a venir, salut. ltevu notre arrêté du 10 soptembre 1861, qui décrète la con struction (Flaudre oecidentale) Attendu, d'une part, qu'a la date du 7 aoüt 1863, Ia depu tation permanente a npprouvé les plans et le devis estimatif du projet de construction, tout en declarant que la province et l'Etat pourraient intervenlr ensemble pour la moitié de la dé- pense d'autre part, que le 19 septembre suivant, elle a pareil- lement approuvé le cahier des charges arrêté par le couseii com munal dans sa séance du 4 aoüt et portant a Part. 13 L'entrepreneur commencera les travaux dans les dix jours qui suivront la reception de l'approbaliou du procés-verbal de l'entreprise par la deputation permanente Vu la délibération du conseil communal, en date du 29 sep tembre, coniirmée le 13 oetobre et décidant, contrairement a la disposition ci-dessus relatée, que les travaux de construction ne seront commences que lorsque le conseil aura ses apaiseinents au sujet des subsides a aecorder par la province et par l'Etat Vu i'urrêlé du gouverneur, du 15 oetobre, qui suspend l'exé- cution de cette délibération Attendu que, par une ordonnance du même jour, la deputa tion a inaintenu la suspension, qui a été eommuniquée au con seil, dans sa séance du 2<i oetobre; Vu le procés de ladite séance, duquel il résulte que cette as semblee a refuse de revenir sur sa resolution du 29 septembre précité; Considérant que ensuite de l'approbation donnée par l'auto- rité compétente sur la proposion du conseil communal lui-même, il y avait lieu de la part du collége des bourgmestre et échevins it prendre les mesures d'exécution nécessaires, conforméinent a l'art. 9 de la loi du 30 mars 1856 Considérant que les travaux out été adjngés aux elanses et conditions du cahier des charges. Considérant qu'en entravant les mesures d'exécution, le con seil a posé un acte qui sort de ses"*attributions-; Vu l'art. 87 de la loi prérappelée; Sur la proposition de notre ministre de l'intéricur Nous avons arrêté et arrêtons Art. I". Est annulée la délibération susvisée du conseil com munal de Wervicq, en date du 21 septembre (863, portant que les travaux de construction d'une maison d'éro'.e primaire ne seront commences que lorsque le conseil aura ses apaisements au sujet des subsides de la province et de l'Etat. Art. 2. Mention de cette disposition sera faitc au regis re des délibcra lions du conseil communal, en marge de la délibération annulée. Art. 5. Notre ministre de ['intérieur est chargé de l'cxécution du présent arrêté. Par arrêté royal du 5 décembre M. E.-B.-C. Coevoet, av'ocal-avoué, juge supple'ant a Ia jus tice do paix du canton d'Yqrres, est noniiné substilut du procu reur du roi prés le tribunal de première instance de Courtrai. Un arrêté royal du 2 décembre accepte la demission de M. Dc- hrauwere, de ses fonclions de juge de paix du canton de Furues. II est admis a faire valoir ses droits la pension. Par arrêté royal de la deputation permanente, en date du 5 novembre, il est allouc un subside de 100 fr. a cinq élèves au conseil communal a Ypres, afin de les aider a poursuivre leurs études dans eet établissement. Par arrêté du 12 du même mois, Ia dame Fran$oise Boucquey, épouse Auguste Lcpoutrc, demeurant a Poperingbe, fut aulori- sée a ctablir, sous certaines conditions, une machine a vapeur de la force de deux chevaux, dans sa brasserie, sise rue de I'Hö- pital, en ladite ville. Le sicnr Courtois (Alphonse), élève dipiómé do I'école nor male de Tbourout, nommé le 7 oetobre 1865, aux fonctions de sous-instituteur a I'école communale d'Onstnieuwkerke (gnrcons) fut,pararrêlé du gouverneur en date du 2S oetobre 1865, admis a préter le sermentexigé par la loi du 25 septembre 1842. -tn FASTTIS IHVKftOi. La délibération de la commission administrative de la route de Oombeke a Bousbrugghc-Haringbc en date du 10 oetobre 186», tendant a pouvoir établir une barrière sur ladite route, a l'endroit dit tVagenbrug, sera appuyée auprès du gouverne ment. Luridi dernier, la musiqtie du corps des sapeurs-pompiers de Poperinghe avait réuni dans la grande salie l'élile de la société bourgeoise. Le vaudeville flamand a jeté dans l'anditoire une franche gaité, toute faite pour preparer les dames et les cavaliers au bal, qui feisait la seconde partiedu programme de la soiree. On a beauco p dansé, bcaucoup ri, mais fort peu songé a ce qu'en dira M. le curé. A trois heures du matin, les violons se sont tus, et bientót après la société puisait dans un doux repos de nouvellcs forces pour les nouvellcs fètos du lendemain. On nous ccrit de Poperingbe, Ie 3 décembre 1863 <x Ce mi- tin, vers neuf heures, un terrible ouragun a parcouru la rue d'Ypres, renversant tout ce qui se trouvait sur sou passago. Après avoir route dans la boue le sieur Vuylsteke, cominission- naire, il a enlevé de terre une femme qui se rendnit a la station du chemiti de fer. La malheureuse a recu plusiems graves con tusions qui font fait transporter dans line maison voisinc et Font cmpéehée de faire le voyage qu'elle avait projeté. Un pea plus loin, le vent enleva les toitures, les volets, et bientót la rue futjonchée de débris. lleureuseraent que nous n'ayuns pas a enregistrer de plus grands malheurs Un habitant de Perpignan, le sieur Bonaventure Satcta, est mort le 18 novembre. it I'age de cent deux ans et deux mois. II était né le 30 septembre 1761 et juuissait encore de toutes ses facullés. La question de savoir si la chasse au miroir est (léfendiie s'est présentée cette année devant le tribunal civil de Péri- gueux. Déj» la cour impériale de Grenoble avait eu a se pro- noncer sur la même question. Le tribunal de Périgueux, con- formémenta la jurisprudence de cette cour, a décidé que le fait de cette ehasse a tir et avec miroir, sur un terrain oü on a droit de chasse, ne peut constituer un délit en temps oü la ehasse est ouverte etquand le chasseur est porteurd'un permis. L'individu qui tire la ficelle pour agiter un miroir ne comir.el point un acte de chasse; il n'est que l'auxiliaire de la chasse a tir, coininc le chien qui cherche et fait lever le gibier. Un récent arrêté de la première chambre de la cour impé riale de Paris a résolu une question d'un grand intérët pour tous les propriétaires de terres traversées, souvent pour les be- soins de Ia petite culture, par des cliemins dont l'originc est in- connue et qui existent en fait sans qu'on puisse les justifier eu droit, a li a été décidé que les cliemins qui traversent des propriétés privées, et ne servent pas de village a village ou d'habitation a habitation, ne sont que des chemins rui aux ou d'exploitation que le propriétaire avait droit desupprimer; a que la commune qui en jouissait depuis un temps immemorial ne pouvait s'en prétendie propriétaire, quand même le maire les aurait depuis trente ans classés parmi les chemins ruraux de la commune, et qu'un arrêté du préfet les y aurait maintenus sous la même designationo Coxcours dramatique flamand.La Société Kunstbetere minne broeders, de Menin, organise un concours extraordinaire d'art dramatique, pour le drame et le vaudeville, offert aux amateurs de la Belgique, des Pays-Bas et de la Flandre francaisc. Cbaque prix consiste en une médaille en vermeil, plus une somme de 300, 300, 200 et 100 fr., respectivemcnt pour les. ltr, 2°, 5" et 4e prix. Une médaille de vermeil sera égalcrncnt dé ccrnée a la société la plus éleignée. Le concours commencera le 14 et sera clos le dimnnchc29 dé- combre prochain. Chaque société devra jouer un drame et un vaudeville, ou deux vaudevilles, a son choix, composés chacun de trois acles et ayant au moins cinq personnages, y compris les roles defemmes, qui devront être remplis par des femmes. Des mesures seront prises pour obtenir uue réduction do 50 p. c, sur le tarif du cbemin de fer. STAD POPF.RINGHE. Maetschappy van Rhctorica, gezegd Rneysche Rarbaristen. Programma der feesten Zondag 6 december. - Vergadering ten 10 1/2 ure, ten einde' in stoet het vaendel le gaen uithalen ten 2 ure namiddag, wan deling; ten 7 ure buitengewoone vergadering in 't lokael om sa men den avond door te brengen. Maendag 7 december. Ten 11 ure 's morgens lezing der rekening van 't jaer 1862-65 ten 2 ure namiddag wandeling ten 7 ure Udboiling (I); ten 8 ure vertooning van een vlaemsch tooneelstukje; ten 9 1/2 ure dansfeest. Voor den racd De onder-voorzitter, De voorzitter. C. MORTIER. J. VAN MERR1S. De gehoimsehrvver, P. VERANNÈMAN. TIIEATRE FLAMAND. Au moment oü F rgaae de Courtrai publis une critique sé- Tère contre la representation fiamande donnée. dimanclie der- nier, a Courtrai par la société «Ie Taelzucht de Malinas, nous avons la satisfaction de pouvoir décerner aux deux sociétés fia- inandes de notre ville des éloges parfaitement mérités. A l'une, de Kunst is ons Vermaek, rendons hommage pour le zèle très-loiiable avec lequoi elle soutient contre sa'rivale cette grande lutte d'émulation, qui a fortement contribué au progrès incontestable realise dans notre belle ville par les amateurs du theatre flamand. Nous réservons, quanta présent, nos observa tions sur les diverses representations données par les sociétés qui preniient part au concours. Nous altendrons du jury uu verdict juste et impartial, et nous craindrions par nos propres appreciations de peser sur la sentence que les concurrents at- tendent de lui. Bornons-nous done a constater l'immense siiccès remporté dimancbe dernier por <t de Vlaemsche Ster. Et tont d'ahord rendons hommage a l'incoinparahie activité de la direction et au zèle infatigable des membres qui. après avoir donné. le 29 no vembre, une soirée des mieux rein plies, annoncent déja pour, le 6 décembre, une brillante representation, composéede cinq ceu- vres nonvelles 1 C'cst de tant d'activité que la jeune société cueille les fruits, Le nombreux public que Lieske avait tant cliarmé dans Eene boerc vryagie n'avait rien perdu de son enthousiasme pour Tambour Janssens, qui, de soil cóté, a fait preuve d'une verve infatigable. Malgré les facheux retards occasionués par les changements de décors, tont le inonde a voulu voir Ia dernière pièce et jusqu'è la dernière scène. Oui, Lieske est charmante, elle serait mieux encore... si elle s'étudiait a épurer totalement son langage de i'accent yprois. Robrecht et M. De- vroom méritent sous cc rapport tous ies éioges., II serait injusle de ne pas dire it Janen de Boer combien son jeu et sa mimique, qui lions ont rappelé M Van Doerselaer d'Anvers, ont donné de vie et de gaité a l'ceuvrc de H. Van Peenc Hotse-Botse Cependant, nous avons remarqué plu sieurs passages empreints d'exagération, certains cris trop com mons pour que Wannus de Koewachter lui-même les rende agréables en scène. Le naturel aussi a ses excès. Nous préfcrons en résumé Janen a Wannus, quoique l'un et l'autre nous aient fait le plus grand plaisir. CitettEM OU30I,COA'©UES. Plus le singe monle haul, plus il montre son derrière. II n'est si petit buisson qui ne porte sou ombrage. Un homme qui passait pour un insigne mentcur. entrail uu jour dans une grande compagnie. Quelqu'un qui Ie connaissail, lui crie avant de iui avoir laissé le te nips d'ouvrir la bouche Cela n'est pas vraiMais, monsieur, je n'ai encore rien dit C'est égal Yous allez parler, vous mentirez. Etat indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fonrrages et autres produits agricoles vend.us le 5 dé cembre 1863 sur le marché de la ville d Ypres. NATURE des MA ACH AN Dl SES SENDUS. QUANTITÉS VENDUES. KILOGRAMMES. PRIX MOYEN PAR CENT KILOGRM. POIDS KOTEN DE l'iikctol. 59,400 25 ijl' Kil. 80 00 7,100 16 12 73 6 t 7i)0 10 75 A(j 00 17 96 82 40 18 20 82 40 Pommes de terre 4 75 POPERINGHE. Prix moyen du marché du 4 décembre 1861 Froment, l'hectolilre. IS. 97 Seigle Avoino Fèves I'ois Pommes de terre, les 100 kil. Beurre, le kil Huublon, les SO kil. 12 73 7 50 13 23 14 00 4 30 2 50 112a 116 (i) Deleden die wenschen deel te nemen aeo de uiiholling, worden verzocht zich te laten insehryven zondag ten 11 1,2 ure voormiddag of des avonds gedurende de vergadering. De ecrcleden worden den maendag avond uitgenoodigd met de juffers die tot bun huisgezin bobooi en.

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1863 | | pagina 3