alion. tin eff t la chose cormnenqa.
Leperson.nage.aux che /eux huilés ne tarda pas
a faire sou entreei! avail, revêtu avee la chasuble
na air contrit, humble et béat, il tenait les ytux
modestement baissés a terreil porta it a la main
tine bourse ct allait a chaqpe persoune detnander
que'ques sous, en fatsaot des révérencesil ne
nail plus, car c'était le moment sérieux de la céré-,
mooie, le moment de la recette.
Qtielque riclie que so tdev nae l'église, el le n'a
pas pour cela cessé d'etre bumble, el pour montrer
cetie humtlilé, el!e ne ais-e jamais passer une oc
casion de dpmander l aumo ie. Le diols aux che-
veux huilés, u'une voix cautcieuse et caressaute,
hien diff -rente de sa voix de ia sacristie, accom-
pagnait cbacune tie ses révérences de ces mots
['our les besoins de l'Êglise, si l voos plait.
Ces paro es m'ont frappé, Monseigneur, et j'ai
songé que 1' ghse est dans une mauvaise voie.
Ce n'est pas de quetques gros sous que eet
liomme reeueille dans sa bourse que l'église a
t-esoin, pensais-je alors, mais c'est de croyance
ei de foi dans son pró pre sein.
Quoi, Monseigneur, c'est au moment oil un Gis
ft des amis bi isés par la douleur, vont demander a
l'église et a la religion des consolations pour eux,
des prières pour leur père et leur ami, qu'ils ne
trouvent que de mauvais comédieiis qui ne pren-
nent pas la peine de savoir leur röle et de lejouer
décernment.
Li y avait IJ des poëles, des musiciens, des sol-
dats,et tout ce monde la était décent et rccueilli,
tous excepté les prêtres, Monseigneur.
Tout le monde priait pour le mort, excepté
les prêtres qui l'insultaient.
Tout le monde avait l'air de eroire et d'espérer
en Dieu, tout le monde... excepté les pré-
tres.
Pour les besoins de l'église, Monseigneur, je
vous demaude justice.
Pour les besoins de l'Êglise, Monseigneur, je vous
demande un désavocu de seaibla ies choses et de
semblablcs gens.
Pour les besoins de l'église, Monseigneur, que ies
prèires aient l'air de eroire en Dieu.
Pour les besoins de CégliséyUice sorit descomédiens,
«u'tls apprennent leur röle, qu'ils respectent leur
pub'dc et qu'ils ne laissent entrer persoune dans
les coulisses
Pour les besoins de l'église,! déguisez rnieux les
marebands que J. C. a chassés du temple, qui y
sost ren trés et en ont fait une boutique oil ils ne
vcndent.il est vrai, pi boeufs, tit brebis, ni pigeons,
mais des prières qui ne partent que des lèvres.
J'aimais rnieux ceux qui vehdaient des boeufs 11
des brebis et des pigeons ils n'étaicnt que mar-
charids, - ceux ci sont marebands et voleurs.
Pour les besoins de l'église, Monseigneur,
rnontrez que vous ne voulez pas que les prèlres
agissenl ainsirnontrez que l'église peut ètre
un asile sur pour la douleur, et qu'elle n'y doit
pas rencontrer i'ins'ulte et!e mépris.
Pour les besoins de l églisc, fanes, comme J.-C.
votre maïtre, un fouet de cordéletles et chassez
ceux ei du temple -pour qu'on n'abatte pas un
jour le temple lui méme sur vous. tous.
Pour le Gis du mort, il est allé pleurer et
prier, loin de lè dans la campagne au bord
de la mer,ia oü tout pariede Dieu, sous la voüte
bleue de cetfe belle et grande église qui est toute
la nature, la oü il n'y a pas de prêtres itnpies et
sacrileges.
A. Karu.
La part active que las chefs de la droite prennent
radminisfraiion d'un grand nombre de sociétfs ano
nym's est un des pnricipaux obstacles J !a formation
d'un cabinet. On peut en jo Mr par i'inspection de
la note ci-dessous qui ne contient que quelques ren-
seignements pris a la hi!e et qui sont ïrès incom-
plets.
M. Joles Malou est
Directeur de la Soeiété générale
Président ce ia Soeiété du Chetitin de l'erde l'Est
Beige
de D ndre-ét Waes;
dn No. d de la Bêigiqüe;
Kspagno'e;
Directeur de la Mutnalité indnstrielie;
de la Soeiété inimobtlière
des Usines du avoir;
de fl Ou 10 sociétés de charbonuages
j de 3 ou 4 htm s lournedux.
M. Atphonse Nothotnb est
Administrateur de la Royale b"!ge.
de 'a Sociéïé des rentiers réunts.
hypothécaire autri-
chienne.
bc'ge pour la con
struction du maté
rie] do rh'itt. dp t>r.
<1 ii chemin de fer de
Tamincs a Landen.
M. Dechamps est
Administrateur du chemin de fer NoH-franqiis.
de la Soeiété du Haut et R's Flenn.
Président de la Compagnie centra'e pour la con
struction du matérid des chémins de fer.
M. le com'e VMain X1U l est
Administrateur de la Vieilie-Montagne.
M. De Decker est
Administrateur de la Compagnie hypothécaire an-
trichienne.
M. Henri Dumortier est
Administrateur du chemin de f r de Rraine le*
Comte J Courtrai.
Administrateur de la Compagnie be:g» puur la con
struction de machines et da chi mins de fer.
H. l'abbó De Haerne, est
Administrateur du chemin de fer de Braine le-
Comte a Courtrai.
Adrainistiatsnr de la Soeiété dn Canal de Bossuy'.
M. Rover de D--hr est
Administrateur du chemin de fer de Braine et com-
mis«aire de la Compagnie beige pour la construction
de machines, etc., (ie chemin de fer.
M. Snoy est
Administrateur de la Soeiété pour la constructiondu
chemin de fer de Tubise.
M. de Muelenaere est
Comoiissaire ou administrateur de la roême Com
pagnie.
Cette note est fort incomölè'e; ear elle n'indique
pas les tantièmes que C''s hotiorables membres du
Parlement ont encaissés en 1805, sur h s béuéfices des
Sociéiés qu'ils sdministrent.
Mercredi proc'aain, la rille d'Ypres célèbre la Kat
tenfeest.
Cette fète, vieil oripean de la splendèur industrielle
d Ypres, déc ine d'annfe en année, et nons croyons
qu'eiie disparaitra bientöt complét ment pour ne plus
exister que dans i'n stoire.
Tout bon Yprois continneracependant. J se souve
nir qu'A pareii jour, alors que la ci'é était florissante
»t que des marebands de toutes ies contrées venaient
acheter los riches produits de ses tisserands, la foire
é'ait terminée, toutes les pièces de draps fabriquées
Ypres étaient vendues et l'or abondaildans les mams
de ses ancftires en 1 esse.
Le nom de Katten feest (fète des Chats) donné k cette
journée parait bizarre, quand on n'en connait pas l'o-
rigine. La voici
Pendant la foiro, les immanses salhs des Halles
étaient remplies de draps. Rour ga.rantir ces mar»
chandises précieuses contre la voraciié des souris, on-
y entretenait un certain nombre de chats qui deve-
naient inutiles aussitöt que les acheteurs avaient en-
levé toutes leurs em alettes.
Alors, le chef de la corporation des drapiers s'em-
parant, d'un de ces utiles êlms de la race fédine, de-
venus inutiles en ces heux, allait le jeter de l'une des
fer.êtres des Halles au milieu de la foule acconrue
pour voir unanimil obéiraux !o:s de l'attraction.
C'était la manière de montrer que tout était vendu.
Une fê e du même genre a existé pendant bien long-
temps J Comines. En cette ville on jetait aussi quel-
que chose du b'ffroi, mais ce n'était pas uu cbat;
c'était une louche.
Voici l'origine de cette féte des louches de Comines,
fète aujourd'hui Jt l'état de souvenir. Un seigneur de
Comines avait été appréhendé parun collègue, cheva-
iier peu courtois, qui le tenait détenu dans une tour
de so a castel. Persoune a Comiues ne savait ce qu'é-
taitdevenu le seigneur. On allait bteniói le eroire
mort, quand ua menestrter cominois découvrit sa
retraite.
Ce menestrier chantant une chanson cominoise au
basd'une tourelle d'un chateau avait vu tomb r ses
pieds une louche de bois sur laquelie on venait d'in-
scrire les armes de Comines et le seing de son sire.
üiahn, comme tout menestrier d'alors, il se dit que Ja.
était son seigneur et courut porter la louche sa chü-
telaiue qui s'empressa de recourir au roi de France
pour faire relacher son époux injustement empri-
sonné. Le rot fit justice et le seigneur de Comines,
rendu It la liberté, récompensa sou menestrier et in-
stitua une fète dont lui el ses descendants firent les
frai.s.
Le jour anniversaire du retour du seigneur on je
tait d'une des fenètres du beffroi de Comines une
quantitó de louches parmi lesquelies il y en
avait plusieurs en argent qui devaient apparteuir au
premier occupant. L'appSt üu gain devail donner licit
a un charmant to'nu bohu.
Par anèté royal du fö février, les lots et règle-
nients relatifs au roulage sur les routes de l'Etat sont
apphcables J la chaussée d'Ypres h Pilckem.
ChCBMlia (2c ren* <Se l;a Clandre occidentale.
Decettes du mois de janvier.
1864: 1803. 1862.
Yoyageurs52,857 54 51,964 17 48,009 74
Htgages7 12 10 677 08 727 20
Match', etc... 58 020 72 44,740 05 59.212 64
Total 105,590 36 97,381 30 87,849 58
Le conseil communal d'Ypres a nommé membre du
b treau de Bienfaisanc', en remplacement de M. Poly-
dore Boedt, décédé M. Edmond Vanden Boogaerde,
avocat avoué k Ypres.
On nous signale le fait suivant qui, s'il est vrai, mé
rite d'attirer toute l'attention de la Commission d'by-
giène, instituée au sein du cons il communal.
Dans l'école dentellière, dile Lamoote, les élèves
réunies en assez gtand norabre dans des salles her-
métiquement fermées, se chauffent avec des chauffe-
rettes.
C'est IJ Une mauvaise couttime, une habitude nui-
s b e J la santé. Le gaz délétère qui s'échappe d'une
quantité de pots de. terre remplis de cha bon de bois
brulant, doit néc ssairement produire des maladies,
surLout chf z des lilies de huil k douze ans.
M. Marx, grand-rabbin de Bordeaux, est rnórt ces
jours derniers. Uitbel eietnple de to era nee rehgieuse
a été doneé k l'occas'ott de ses funêrailles.
Les trots pasteurs du culte réformé et la voiture du
cardinal Donnet ont suivi le convo
Le cardinal archevèque de Bordeaux, pour rendre
un pieux lioinmage a l'hotnme de bum dont on déplo-
rait ia perte prémaiurée, avait ordonné que toutes les
pirois?es fissént timer les c'oches.
Al. l'évèque de Bruges eüt. il, en piretlle occasion,
tenti une couduite aussi lou^ble que ctlie clu cardinal
de Bordeaux
A nos lecteurs, la réponse.
La semaine dernière, on a débité k Warneten de la
viande gitée et corrompue, au prix de 50 centimes le
ktlog. Un agent da police s'était chargé de publier
cette vente de viande J bon marché.
En laissant vendresous tesyeux des subsistances
malsaines et nuisibies qui peuvent provoquer des
maladies, la police do Warneton s'attire une grave
resporisab li té. St elle ignore que la loi confie k ra
vigilance I'inspection do la selubrité des comestibles,
qu'elle lise l'article 3, 4° de la loi du {6-24 aoöt
1790, titre XI. Si elle connait son obligation et sou
devoir a eet égard, sa tolérance ne peut ètre pardon-
nable.
Comment se fait.-il que cette police si adroite h sur-
prendre les personncs au cabaret après l'houre do
retraite, soit si facile quand détruit on ses graviers et
qu'on empoisonrte ses admiaistrésNous voudrious
bien le savoir.
Jeudi dernier, 48 févripr, la princesse Lonise-AJarie-
Amélie, filie du due de Brabant a attemt sa sixième
aiinée.
A cette occasion Ie G*» de ligne a été passé en revue
sur la Grana'Rlace.
La foire d'Ypres, qui commence aujourd'hui, pro
mes d'etre plus brillante que les années antérieures.
5Ö& 'Jth.-.WiY
NOTE.