Programme des Fêtes. laire da Ministre de l'Inlérieur aux autorités compé- tentes pour leur rappeler le devoir strict et non facul- tatif quelles out de faire exécuter les prescriptions de Ia loi sur la chasse, aussi bien que celles de toutes les autres lois qui nous régissent? Agréez, Monsieur, etc. Un Chasseur de l'Arrondissement. Nous avons reproduit, l'année dernière, un passage du compte-rendu de Vindépendance, de l'Exposition des Beaux-Arts ouverte a Bruxelles, dans lequel nous Irouvions des lignes élogieuses a l'adresse de M. Ce- riez, jeune peinlre habitant notre ville. Cette année-ci le correspondant de Vindépendance, chargé du compte-rendu de l'Exposition d'Anvers, consacre les lignes suivantes a notre compatriote Parmi les artistes auxquels s'adresse cette der- nière remarque, et ils sont nombreux, nous cite- rons M. Ceriez nous le citerons paree qu'il a du talent et que nous le voyons regret mal appliquer des facultés dont il pourrait faire un meilleur em- ploi. M. Ceriez dessine suffisamment; il est doué i) d'un bon instinct de coloriste et manie le pinceau avec adresse. On a vu de lui au dernier salon de Bruxelles un petit tableau, sujet fainilier du temps de Louis XV, fin de ton et d'un aspect agréable. A Anvers il a exposé trois petits cadres de la même familie, trois sujets Louis XV la Partie de Mu it sique, les Amateurs, la Curieuse. C'est trop, c'est beaucoup trop de dix-huitième siècle. II est impos- sible quo le peintre qui se consacre exclusivement aux mignardises do ce temps-la conserve quelque sentiment de la nature. Comme sujets, il ne sort pas de la banalilé des repas, des concerts, des parties d'échecs, etc. Bien rarement il a l'occasion de représenter une figure expressive ses modèles sont des poupées. On peut représenler par cn- price un épisode des moaurs francaises du dix-hui- n tième sièclemais ne pns faire autre chose, c'est vouloir rornpro a tout jamais avec le naturel et la vérité. Les petits tableaux de M. Ceriez sont co- quettement et délicatement peiutson les voudrait moins compasses et moins propres. Un peu de dé- sordre sied a la nature, et plus encore a la pein st ture. La composition de la Partie de Musique et i) celle des Amateurs se reconnaissent pour avoir été v vues cent fois. II n'y a de véritable sujet que dans la Curieuse oü l'on voit une jeune femmo, qui s'est i) glissée dans le cabinet de son mari, lire une lettre que celui-ci a imprudemment laissée dans la poche d'un habit. L'attitude de la liseuse est fort juste; elle se baisse et lit rapidement la lettre en ques- tion, prète a la renvettre en place au premier bruit; ce tableau, le plus petit des trois, est aussi celui que nous préfèrons pour l'exécution, il est peint i> plus grassement et plus facilement. Déja l'année dernière, le critique de Vindépendance exprimait l'espoir que M. Ceriez ne se renfermera pas dans la sphère étroite d'une seuie époque. Alorscomme aujourd'hui, nous croyions que le xvin0 siècle avec sa noblesse et sa bourgeoisie, ses petits messieurs et ses petites dames, son histoïre et ses moeurs, présentait au génie de l'artiste un champs assez vaste pour qu'il s'y renfermat sans humiliation pour lui-même et sans perte pour l'art. Les mignar dises de cette époque plaisent beaucoup et trouvent grand nombre d'amateurs. Nous comprenons dès lors que M. Ceriez s'y consacre entièremenl. Ville d'Vprcs. Conseii. Communai. Séance du 10 Sep- tembre 1864 Présents MM. Beke, bourgmeslre; P. Bourgois et L. Mer- ghelynck, échevins; T. Vandenboogaerde, C. Vandebroucke, E. Cardinael, A. Deghelcke, P. Boedt, C. Becuwe, C. Lannoy, L. Yanalleynes, L. Vanheule, A. Beaucourt, A. Brunfaut, con- seillers; et J. Decodt, secrétaire. Absent F. Messiaen. A quatre heures précises, la séance est ouverte sous la pré- sidence de M. Beke, bourgmestre. M. le Secrétaire donne lecture du procés-verbal de Ia der nière séance. La rédaction en est approuvée. Sont l'ordre du jour 1° Communication de pièces. Aucune pièce communicable n'est parvenue l'Administra- tion communale, depuis la dernière séance. 2° Examen de la comptabilité des églises Saint-Jacques et Saint-Nicolas. A. Église de Saint-Nicolas. Comple de 1865. Reeetles8,200 00 Dépenses6,308 08 Excédant. Fr. 1,891 92 Budget pour 1865. Recettes. 6,913,24 Dépenses5,749 13 Excédant. Fr. 1,164 ll B. Église Saint-Jacques. Le comple de 1863 présente uri excédant de 851 fr. 83 c. Ce résultat est beau car les années précédentes ce compte s'é- lait toujours cloturé avec un déficit. Le budget de 1865 est présenté avec un déficit d'un franc soixante-huit centimes. Le Conseil critique la manière de for mer un budget avec un pareil déficit. II trouve ridicule, et nous sommes de son avis, de ne pas, dans l'occurence, con- trebalancer les recettes et les dépenses. Les membres du con seil de fabrique de l'église Saint-Jacques auraient dü se rap peler que d'ordinaire il est rationnel et sensé, aulant que d'habitude et de règle,de ne jamais présenter un budget avec un déficit. Le Conseil communal a grandement raison de leur renvoyer ce budget avec prière d'y faire de légères modifica tions. A propos de la présentation des comptes et budgets de fa- briques d'église, M. le conseiller Vanheule fait observer que dans aucune des églises de la ville on n'observe l'art. 65 du décret du 50 décembre 1809, qui porte II sera réservé dans toutes les églises une place oü les fidèles qui ne louent pas de chaises ni de bancs puissent commodément assister au service divin et entendre les instructions, i Dans la plupart des églises les pauvres sont relégués sous Ie portail et il n'y a que ceux qui ont moyen de loner une chaise qui se trouvent dans le temple. Cela n'est guère convenable, encore moins chari table. En outre, le prix de location des chaises augmente pé- riodiquement et cela se fait sans observer les formalités exi- gées par le prédit décret. II serait utile de rappeler aux fabri- ques d'église leurs devoirs et de prier MM. lescurés d'accorder dans leurs églises une place convenable aux pauvres et aux indigents. M. Brunfaut appuie de toutes ses forces les bonnes idéés de son honorable collègue et dit que ses observations sont excel- lentes. Le Conjeil donne mission au Collége d'écrire 5 MM. les cu- rés une lettre de recommandation au sujet de la place 5 accor- der aux indigents dans les églises. 5° Projet d'acquisition de deux maisons aux abords du Marché-au-Poisson. M. l'échevin Merghelynck lit un rapport qui nous fait con- naitre que des changements importants seront apportés au Marché-au-Poisson. On n'a pas cru utile de transférer ce mar- ché en un autre endroit de la ville. Sa situation restera ia même. Les nouvelles constructions 5 faire iiéee»s<tent Impro priation de deux majsons situées au Marché-aux-PouIets, enlre celles de MM. Terrier et Carrette. Les propriétaires de ces maisons les céderaient Ia ville pour le prix de neuf mille francs. Le Conseil est appelé autoriser le Collége trailer provisoirement avec les propriétaires. Le Conseil autorise ie Collége acbeter les maisons susdites en observant toutes les formalités exigées par la loi. La maison occupée actuellement par le sieur Carrette ne sera pas acquise par la ville j elle restera propriété particu- lière. Cette barraque rien moins que gracieuse, continuera d'offusquer la porte d'entrée du Collége communal et de gü- t-er l'aspect du Mafché-aux-Poulets. Cependant, plus tard, lorsque l'on créera une large voie du Marché-au-Beurre la Station, cette maison sera expro- priée c'est ce qu'on a fait espérer. 4° Acte de cautionnement du receveur communal. M. le receveur communal doit fournir un cautionnement de 23,600 francs. II propose la ville d'hypothéquer en sa faveur deux maisons qui ont une valeur supérieure au Laux du cautionnement fournir. Cette proposition est acceptée. 5<> Projet d'acte pour l'occupation du terrain destiné d l'Usine du sieur Lapierre. Le terrain, d'une contenance de cinquante-sept ares, sera donné en bail pour une période de 50 ans, au loyer de 190 fr. Pan. A la fin du bail, la ville reprendra les bètiments, moitié gisant par terre, moitié debout, sur estimation. Un membre fait observer que dans le projet d'acte on n'a prévu ancune cause de résiliation. C'est lè une lacune qu'il faut réparer. II propose le renvoi la première cummission pour compléter le projet et faire un rapport sur eet objet. Cette proposition est admise. M. Ie bourgmestre demande ensuite l'urgence pour auto riser la radiation d'une hypolhèque prise 5 charge d'nn débi teur des Hospices. Ce débiteur s'est libéré dernièrement. L'urgence est prononcée et la radiation autorisée. La séance est levée 4 h. 45 m. Chemins de fer de Ia Flandre Occidentale. RECETTES DU MOIS d'aOUT. 1864 1863 1862 Voyageurs et Bagag». 100,183 51 90.076 19 81,916 12 Marchandises, etc. 55,497 84 44,865 07 43,868 96 Total. 155,681 15 154,941 26 125,785 08 Ree. du l«r j. au 51 a. 980,147 89 879,194 04 811,190 96 Errata. Dans la complainte publiée dans notre numéro du 11 Sep- tembre, lisez Au vers 12m« Que ce qui s'est passé; la question est neuve. Au vers 19me J'eus des moments heureux, de vrais succès de bile. Au vers 42°>e Et ga, pour avoir fait un tout petit pamphlet. Au vers 57m" üieu seul, voila mon guide, et seul me soutiendra. Train de plaisir de Courtrai, IngelmunsterIseghem, Roulers, Fumes, DixmudeLichtervelde et Thourout a hlanken- berghe, Dimanche 18 Septembre 1864. Dimanche 18 Septembre. Tir a la Perche. Jeu de Boule. Festival sur la digue. Grand Banquet au Kursaal. Retraite aux Flambeaux. Illumination. Fête Vénitienne et Feu d'Artifice. Grand Bal au Kursaal. Lundi 19 Septembre. Continuation des divers Concours. Regates. Jeux Populaires sur la plage. Grand Concert par les Fanfares de Bruges, dans les galeries du Kursaal. EAITS DIVERS. La Compagnie du Chemin de fer de Ia Flandre Occidentale a organise pour aujourd'hui un train de plaisir pour Blankenberghe. Un nouveau projet de chemin de fer construire dans la Flandre Occidentale, est a l'étude. L'exécution de ce projet nous doterait d'une ligne partant de Bruges, passant par Jabbeke, Zerkeghem, Ghistelles, Slype, Nieuport, Wulpen, Furnes, Alveringhem, Beveren-Rousbrugghe, Proven et aboutissant a Pope- ringhe a la ligne de la Flandre Occidentale. Nous serions heureux de voir ces utiles travaux se réaliser. Le canton de Rousbrugghe-Haringhe y ga- gnerait beaucoup en facilites et bien-être. Dimanche une Intte sanglante eut lieu enlre plu- sieurs habitants de Moorslede, sur le territoire de cette commune. Tous les combattants étaient artnés de couteaux et tachaient de s'entailler a qui mieux mieux. L'un d'eux eut la carotide coupée et expira sur je champ. Ce malheur fit cesser Ie combat, trop tard, hélas 1 pour n'avoir rien a déplorer. Quatre personnes ont été arrétées et conduites a Ypres. Une découverte intéressante sous le rapport ar- chéologique, a été faite, il y a quelques jours, au pont d'EIsendame. Des ouvriers travaillant a l'approfondissement de l'Yzer ont trouvé, a environ 40 centimetres au-dessous du lit de la rivière, plusieurs pièces d'une armure une cotte de mailles, un hausse-col, uu poignard et une épéedite rapière de plus d'un mètre vingt centi- inètres da longueur. Ces diffórentes pièces paraissent appartenir a la fin du XIV0 siècle. La bordure en cuivre de la cotte de mailles et du hausse-col, ainsi que les incrustations en or qu'on voit encore sur la lame, nous font supposer qu'elles ont appartenu un chevalier. On a trouvè non loin de la un jeton el quelques pièces de monnaie de la méme époque. On s'explique difiicilement ia présence de ces divers objels au fond de ces eaux, surtout a une si grande distance de tout centre. Un habitant de Zedelghem transporte, chaque année, des sapinsaux environs d'Armentières. Cette année-ci, le conducteur du charriot, après avoir con- duit ses sapins, projeta de retourner chez son maitre sans payer aucune barrière. Ce projet fut execute sans difficulté et sans aucune perte de temps. Le tiers de la route fut fait par pavés et graviers sans passer devant aucnn poteau de bar rière les deux autres tiers par chemins de terre. De cette manière fut parcourue une distance de quinze lieues. II faut convenir qu'un droit est bien fiscal et mal recu par nos populations, lorsqu'on emploie de pareils moyens pour y échapper. Dimanche 5 du courant, vers 8 heures et demie du matin, la foudre a rèduit en cendres une ferme située a Beveren (Rousbrugge), oceupée par le sieur Georges. Les pertes s'évaluent a environ 10,000 francs. Le tout était assuré par la Compagnie d'assurances générales, établie a Bruxelles. On écrit de Botzen, a la Presse de Vienne, que le 2 septembre a comparu devant le tribunal un cure de Passeier, sous riuculpation d'avoir commis des attentats a la pudeur sur de jeunes garcons. L'accusé, égé de 43 ans, a été loué encore récemment par les Voix du Tyrol, pour son zèle religieux. Le tribunal a vu des circonstances aggravantes dans les faits si-

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1864 | | pagina 3