42,232 00 50,500 00 46,600 00 7,000 00 7,000 00 7,000 00 4,000 00 39,000 00 15,000 00 20,000 00 00,000 00 9,000 00 00,000 00 8,000 00 1,914 91 160,924 62 86,746 91 Dont nous souslrayons 9 .000 fr.f monlnnt d'un emprunt contracté le 7 mars 1865 et porté en recette au coin pie de 1864. (Ce qui prouve la régularité des comptes?) d 9,000 00 Reste Fr. 17,499 77 Nous y ajoulons Ie boni porté au comple de 1864 el donné a la page 3 de la circulaire, soit7,412 88 Total Fr. 24,912 65 Nos prévisions se sont done plus que réalisées, puisque si l'on n'avait payé aucun de ces graviers, que dans notre Rapport nous regardions eomme Ira- vaux futurs, il y aurait cu un excéilant non de 19,000 francs, mais de vingt-quatra mille neuf cents douze francs. Cetle erreur de la circulaire est suivie d'une appre ciation sur les travaux communaux, qu'il nous faut relever. S'occupant, Ia même page 3, des travaux exécu- tés et payés de 1853 ou 1854 a 1863 ou 1864, la cir culaire ne parle que de 24,567 francs 66 cent. de dé- penses faites par la v il leEl le lache tout simple- inent de donner icile change au public, en n'exposant pas la vraie situation des choses. Nous avons parlé de 75,000 francs de travaux dont un tiers des deputises serail supporlé par ia ville. Or, 24,567 francs 66 cent. d'inlervcntion de la part de la ville dans le tiers du roüt de travaux dont l'Etat et la Province supportenl les deux autres tiers, consti- tue bien une depense de trois fois 24,567 fr. 66 c. ou environ 75,000 francs. Et après enumeration de ces travaux avec la part conlributive de la ville qu'il ne faut pas confondre avec le coüt qui est trois fois plus élevé, on ajoute il a fallu pour payer ces sommes éfuiser toutes nos ressources. Mais non, ajouterons nous, puisqu'on vient, 5 la fin des années 1860 a 1863, accuser respeclivement des exoédants de 4.885 fr. 12 c, 4,757 fr. 75 c., 10,096 fr. 29 c. et 16.437 fr. 63 c. Continuant l'examen de la circulaire adressée aux habitants de Warnêton, nous trouvons a la page 4 une belle broderie très-lven arrangée, ajustée et paree, que nous tenons a mettre a nu. De cette facon nous établirons que l'audace ne réus- sit pas toujours. Mais nous n'irons pas jusqu'a parler de déloyaule et de perfidie. Nous aurons plus de bien- veillapce et nous supposerons toujours que la circu laire émane d'une tierce personne peu au courant de l'administralion de notre ville. Car si elle émanait de ceux dont on s'est plu a mettre le norn au bas de l'irn- primé, il faudrait. pour ne pas être Severe, tout au moins les taxer d'ignorance. Dans le tableau donné a la page 4 de la circulaire, on énumère les travaux en train d'exécution et exe cutor, mais on v exagère énorinémont les dépenses qu'ils occasionneront et l'on v introduit inéme des tra vaux qui ne seront jamais faits. Nous examinerons ce tableau point a point, afin d'établir tout ce qu'il a d'errone. Voici l'énumération avec nos réflexions .- 4° Gravier du Gheer au Touquet 15,424 fr. 62 Nous avons dèja, ci-dessus, établi qu'il ne coütera, en réalité, que 12,232 francs, soit trois mille et des francs moins que ne le porie la circulaire. 2" o Le gravier du chemin de Rooster au pavé de Messines h Ploeg steer t a élé adjugé Fr. 42,200 00 II y a eu des terrains expropriés pour7,302 72 Total Fr. 49,502 72 Dont il faut défalquer le prix de 65 ares de terrain, provenant de l'an- cienne route, 5 vendre 2,902 72 Reste done Fr. 46,600 00 ou trois mille neuf cents francs de moins que ne le porte la circulaire qui a la pretention de rectifier les erreurs Mais cont.inuons 3° Part d'intervention de la ville dans la construe- tiondupavé de Messines a Neuve-Eglise Fr. 7,000 00 o Afin qu'on ne dise pas que nous trouvons partout des erreurs, nous accepterons ce chiffre. 4° Sa part d'intervention dans le pavé de Wyt- schaete a KemmelFr. 7,000 00 Pardon, Messieurs, vous vous trompez, Veuillez, nous vous prions, vous souvenir que dans le procés- verbal de la séance du Conseil communal du 30 juin 1860, procés-verbal que M. Grimmonprez a signé, il est écrit, a propos de cette route de Wytschaete a Kemmel Le Conseil communal s'engage, moyennant ('in tervention de l'Etat et de la Province, a payer la somme de quatre mille francs, étani la part contri- butive de cette commune dans les frais de construc tion de Ia r oute dont s'agit. Done il y a ici encore une erreur de trois mille francs. Mais passons aux n" suivants. Li. nous verrons qu'il ne coüte rien d'être généreux sur le papier. 4° i II y a en projet trois autres graviers, run du Touquet vers Houplines, le second vers Neuve-Eglise, le troisième du chemin de la Poit '.rie vers Messines. Ces travaux peuvent étre évalués a Fr. 39,000 00 Aiusi s'exprime la circulaire. Pour examiner de prés le coüt de ces graviers, et nous rendre bien compte des dépenses qu'ils occa sionneront, nous prenons leur longueur Le let a 1,400 metres de longueur. Le 2me a 600 Le 3m" a 785 de longueur (y compris la partie mitoyenneavec Ploegsteert, pour moitié). Total 2.785 mèlres de longueur. Le gravier du Gheer au Touqvet, long de 2,600 rnè- tres. a cofit.é 13,632 francs 7 cent. (le prix réel n'est que 12,212 francs); proportionnellement ces autres bouts de graviers ne eoüteront pas plus que celui-lit, soit pour 2.785 rnètres un peü moins de Fr. 45,000 00 Comme on Ie voit, nous sommes loin de 39,000 fr. Ce chiffre est exagéré, par erreursans doute. Sous le n° 6 apparait La construction d'un Hospice a Warnêtonéva- luéeFr. 25,000 00 Ceci mérite un petit historique. II v a quelques années, nous avons proposé la con struction d'un Hospice civil qui remplacerait digne- ment les espèces de casemates, données par un ancien vicaire de notre ville au bureau de bienfaisance, case mates servant actuellement de lieu de refuge pour les vieilles femmes indigentes et dirigées, non par le bu reau de bienfaisance, mais par une commission spé ciale de trois membres MM. Ie curé, le directeur spirituel de Tétablissement et le bourgmestre. Aussi- tót qu'on eut proposé la construction d'un Hospice civil, ladite commission, craignant sans doute une diminution de ses pouvoirs, paria tout haut de cons- truire un bel Ilospice* sans qu'il en coütat un sou la ville. En même temps, grêce un travail occulte, la majorité du Gonseil communal favorable un Hospice civil diminua, devint minorité et on renvoya la ques tion de l'Hospice civil dans les cartons municipaux. pour ne plus en sortir. II y a quelques semaines, la commission de l'Hos pice spécial dont M. le bourgmestre fait partie, pré sente au Collége échevinal, avec prière de lesoumettre au Conseil, un plan d'un Hospice spacieux qu'elle construira sans que la commune n'ait rien y voir, ni v subvenir. Un conseiller communal demanda au College échevinal pourquöi on présentait ces plans? On lui répondit que la commission tenait 5 montrer 5 la commune que celle-ci aurait un Hospice pour rien/ Seulement les administrateurs spéciaux se charge - raient de récolter des offrandes a domicile. D puis lors, l'affaire a fait son chemin la commis sion a éte de maison en maison annoncer qu'elle ira recueillir les dons, et le dimanche 88 mai, jour oü apparut le factum auquel nous répondons, a la messe paroissiale de 10 heures, a laqueiie le College échevi nal assistait en entier, M. le cure, au nom de la com mission, annonca la construction d'un Hospice et engagea ses ouailles a des offi andes généreuses. On dit même publiquemenl, ce qu'on n'osera pas nier, que M. le bourgmestre et les deux échevins de la ville de Warnêton ont adhéré de tout coeur a la construc tion de eet Ilospice particulier, dirigé par le clergé, qu'ils ont même promis appui a la commission. Et après tous ces faits, que nous afiirmons de la plus rigoureuse exactitude, on vient parler de la con struction d'un Hospice civil pour lequel on porte la dépense 25,000 francs?? Maisc'est la se rnoquer du public Tout Warnêton sait qu'on travaille en ce moment non a un Hospice civil mais a un Hospice privé, a la construction duquei la commune ne peut ni ne doit accorder aucune subvention, puisque la commission ne souffre pas qu'on cantróle son administration. Un seul Hospice élant sufïisant a Warnêton, on ne pensera plus a l'Hospice civil quand on aura Ie privé. D'ailleurs, on a enterré celui -la pour donner vie a celui ei e'est ce que chacun sait a Warnêton, mais on peut l'ignorer a Ypres. Voila plus qu'une erreur sur un chiffreNous pour- rons rayer du tableau de Ia circulaire une somme de 25,000 francs. Reste encore 7° Construction de trottoirs d'après devis soumis au gouvernementFr. 9,000 00 Dans la construction des trottoirs la commune a une part a supporter. Mais comment cette part sera-t-elle payée? Est-ce avec l'abonnement? Non I Ghaque propriétaire devant la maison duquei on reconslruit le trottoir, doit payer une rétrbution, et la sommn de toutes les rétrihutions dépaSsera très- probablement la pari incombant a la commune dans les dépenses óccasionnèes par ce travail. Ainsi voila neuf mille francs que nous pouvons aussi enlever du tableau. D'ailleurs, le chiffre de 9.000 fr., quoique ce soit le chiffre du devis, est un chiffre exa géré de moitié au moins. En effet, sur Ie devis on sup pose la plupart des trottoirs faits avec de nouveaux grés, tandis qu'on en ernploie irès-peu Ia plupart sont des grès provenant des routes de l'Etat et données h la commune sans qu'il lui en coüte un centime. Enfin, nous arri vons a la fin du tableau tout d'ima- gination, arrangé par une personne bien peu au cou rant des affaires administratives de la ville de War nêton. 8. M. Desimpel propose en outre d'agrandir et de restanrer l'école du Gheer. La dépense ne serait ja mais inférieure hFr. 8,000 00 A cela, nous avons une réponse péremptoire et ca- tégorique e'est le devis fait par M. Groquison, ar- cbitecte provincial. Ge devis n'est pas de 8,000 fr., comme on se plait i> le dire, mais de 1,914 francs 91 cent. (Délibération du Gonseil communal du 23 décembre 1864.) L'auteur de la circulaire ne pouvait terminer par un chiffre juste après une énumération aussi fausse. Tellement il est vrai de dire qu'une fois un faux pas fait sur une pente, on roule malgrc soi et l'on ne s'ar- rête aux buissons que pour s'égratigner le visage. Nous allons maintenant rectifier le tableau des dé penses extraordinaires prévues et le donner dans toute sa simple vérité. Si quelqu'un doutait de ce que nous avancons, nous prions cette personne de se rendre au secrétariat de Warnêton et de compulser les comptes, registres, mi nutes et devis que nous citons. Une pareille investiga tion, qui ne sera pas très-Iongue, établira lajustesse de nos observations et les méprises inserées dans la circulaire. Énumération des travaux énumérés a la page 4 de la Circulaire, avec la rectification des chiffres. TRAVAUX. Coüt porté par Ia circulaire dite du Collége échevinal. Coüt réel d'a- prèsles pièces déposéesau secrétariat et autres. fr. C. 15,424 62 FR. C, Gravier du Gheer au Tou quet Gravier de Warnêton au pavé de Messines Ploegsteert Part d'intervention de la ville dans la construc tion du pavé de Mes sines a Neuve-Eglise. Part d'intervention dans Ie pavé de Wytschaete Kemmel votée en 4860) Gravier du Touquet la ferme Platei (Houpli nes), celui vers Neuve- Eglise et celui du che min de la Potterie vers Messines Construction d'un Hos pice Construction de trottoirs. Ecole du Gheer (amélio- ratious) Total Ainsi au lieu de cent soixanle-et-un mille francs, il n'y a en réalité que quatre-vingt-six mille francs de travaux prévus. On nous dira, peut-être Vous n'avez parlé que de 75,000 francs de travaux. Vous en trouvez aujour- d'hui pour 11,000 francs en plus. Nous répondons 1° Le Collége échevinal avait, a l'époque de la lecture de notre Rapport, couclu l'im- possibitité d'exécuter les travaux de l'Ecole du Gheer

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1865 | | pagina 3