Air is.
POUR CAUSE D'AGRANDISSEMENT.
AU COMET D'OR,
Bruxelles. Imp. V. Verteneuil, rue de Louvain, 85.
Changement de Domicile,
MM.,
Acltie'Iemciil rue au Beurre, r 1 9, a YPRES.
Ci-devanl March é-bas, it0 S.
paree que M. Ie commissaire d'arrondissement avait
dit que neus n'obtiendrons pour ces travaux aucuu
subside du Gouvernement
2° A la même époque, !e Gonseil n'avait pas encore
adhéré a la construction du gravier du Touquet a la
ferme Platei, et il élait douteux que les membres qui
avaientrejeté, l'année dérniére, cette utile amelioration
de la voirie revinssent sur leur vote.
Nous pouvions dès lors ne pas comprendre l'Ecole
du Gheer et Ie gravier vers la ferme Platei dans les
dépenses Or, en défalquant Ie coüt de ces construc
tions du montant des depenses générales des travaux,
il nous reste soixanle-quinze mille francsparee que
ces travaux coüteront a eux seuls prés de dix mille
quatre cents francs.
Comme vous pouvez le voir,nos dépenses ne seront
pas aussi coèteuses qu'on l'annonce dans la circulaire.
La pretention qu'il v a fausseté duns nos ca/culs
(page 5, ligne 16 da la circulaire) est tout-a-fait erro-
née. La fausseté, pour nous servir des propres termes
de l'auteur que nous réfutons, embrasse dans toute
soa élendue, des pieds a la tête, ['argumentation qu'il
soutient avec plus de hardiesse que de connaissances,
et plus d'audace que de prudence.
A la l. 23, p. 5 de la circulaire, on avoueque nous
a vous raison deprétendrequela génération presente ne
doit pas rendre la génération suivante quitte de toute
charge et impöt, et l'on ajoute que le Conseil commu
nal s'est laissé guider par eet te consideration en volant
deux emprunts,l'un de 9,000 fr., I'aulre de 18,000 fr.
Mais ici on omet de declarer que ces deux emprunts
seront complétemenl reroboursés a court terme, c'est-
a-dire dans quatre ou cinq ans, et par la génération
actuelle. La circulaire oublie en outre de reconnaitre
qu'au Conseil communal nous avons rnaintes fois fait
valoir l'avantage d'emprunter au Crédit communal a
5 p. c., sans devoir rembourser le capital, au lieu
d'emprunter aux Hospices d'Ypres ou au bureau de
bienfaisance de Warnêton a 4 1/2 pour cent et devoir
rembourser le capital.
Le Crédit communal présente l'avantage de ne pas
surcliarger les présents au profil de ceux venir. II
ne contracte que des emprunts a long terme.
Nousentrons ici dans la question financière commu
nale, que nousallons exposer.non pas dans toute son
étendue,car sous cette forme el le demanderait un grand
volume d'exptieations, mais d'une manière générale.
Metlons que nous ayons, non pour 75,000 francs
de travaux a effectuer, mais pour 86,000 francs;
avec cette somme nous n'établirons pas moins qu'on
peut diminuer l'abonnement. Sur ces qualre-vingt-
six mille francs, Ia commune ne doit supporter défi-
nilivement qu'un tiers des dépenses, soit 28,666 fr.
Les deux autres tiers sont supportés par l'Etat et la
Province au moyen de subsides qui pourront, nous
admettons ce qui nous est le plus dèfavorable, ne nous
arriver que par parts égales en dix ans, soit 5,725 fr.
chaque année.
Pour être clair, nous supposons que rien n'ait été
payé pour le gravier du Touquet et pour celui du
Rooster. De cette facon, nous aurions aujourd'hui uno
encaisse de 24,912 fr. 65 c., comme nous I'avons
prouvé plus haul. Cette encaisse devrait servir, sui-
vant nous, payer une parlie de la part de la ville
sur laquelle il resieraitdü.3,500 francs. Pour ces trois
inilie cinq cents francs et trente mille autres francs
nous contracterions un emprunt ordinaire et pour les
vingt-sept mille francs restant nousemprunterions au
Crédit communal, auquel en payanl 5 p. c. d'intérêt
pendant 66 annéeson nedoit plus rembourser le capital.
Recevant annuellement 5,725 francs de subsides et
n'ayant que deux mille sept cents francs d'inlérêl a
desservir, nous rembourserions chaque année, avec
l'excédant des subsides sur les intéréts, uue parlie des
emprunts ordinaires; nous diminuerions ainsi sensi-
blement les intéréts et augmenterions nos fonds de
remboursement, de manière a ne plus être debiteurs
au bout de six, septou buit ans qu'envers le Crédit
communal Mais tout en ètant debiteurs envers le Cre
dit communal nous serions créanciers en vers le gou
vernement dont nousrecevrions des subsides pendant
1 encore quelques années.
II ne nous faudrait pas même payer les interêis des
emprunts avec les subsides. En mettaut i'abonne-
inenta 7,500 francs, après avoir payé toutes les dé
penses ordinaires el extraordinaires de minitne impor
tance, il resterail annuellement dans la caisse com
munale un excedant sufïisant pour desservir ces in
téréts, sans les prendre sur les subsides, de manière
que ceux-ci pourraient servir intègralement au rem
boursement des capitaux empruntés.
11 arriverait ainsi qu'ayant diminué l'abonnement
on ferait de grands travaux en ne s'endettant pas.
On se fait genéralement une mauvaise opinion sur
les dettes des communes. Ainsi les deux tiers de ces
quatre-vingt-six mille francs de travaux ou 57,000
francs supportés par l'Etat et la Province, doivent être
avancés par la commune, mais ne sont pas, comme
certains le croient, unedette communale. Dans cecas
la commune fait en faveur de l'Etat et de la Province
une simple avance de fonds dont elle ne doit suppor
ter que l'intérêl des sommes qu'elle emprunte pour
faire ces avances. En definitive elle n'est débitrice
que du tiers des dépenses, soit dans le cas suppose de
28,625 fr. et des intéréts des avances.
Voilé un petit aperen sur notre système financier
auquel on peut être opposé, car t>ut système, même
bon, a ses adversairesmais la plupart des personnes
l'accepteront comme plus en accord avec l'intérêt
bien-entendu des habitants de Warnêton et le bon
sens administratif.
Passons maintenant au tableau des abonnements
des communes citées qu'on dit n'étre pas exact et
qu'on critique, nous disons pour toute réponse
Le 22 juin 1862, paraissait a Ypres le 1" n* d'une
petite feuille nommée Zondagblad, éditée a un ou deux
numéros. Cette feuille donnait un tableau de l'abon
nement des communes du district ainsi que de la part
qu'elles recevaient dans le fonds communal créé par
la loi d'abolition des octrois. On y constatait avecdé-
lices que la créalion d'un fonds communal par le mi
nistère libéral avait permis aux communes du district
de diminuer leur abonnement de 44 985 francs 07, el
on ajoutait
Suivant toute probabilité le fonds communal aug-
mentera annuellement; nos communes peuvent done
espérer de pouvoir dans Ia suite diminuer leurs abon
nements.
Voila le premier effet de la loi des octrois.
Ainsi s'exprimait le Zondagbladtanl soit peu en
parenté avec la circulaire de dimanche dernier.
Le montant des abonnements a été pris au tableau
du Zondagblad.
Nous avons cru sur parole cette feuille quasi-offi-
cielle. Elle nous assurait avec entière conviction que
les chiffres des abonnements tels qu'elle les donnait
iraient en diminuant. Ells entrevoyait même dans le
lointain la disparution complete de l'abonnement.
Le Zondagblad s'est trompé quelques communes
du district d'Ypres ont eu en 1864 un abonnement
supérieur a celui de 1861. Pauvre Zondagblad, vous
avezsi peu vécuetsi mal prédit I Faites voiremea culpa.
Nous ne supporterons pas le poids de vos erreurs.
On nous parle ensuite de Comines et l'on dit que
l'abonnement y est minime paree que depuis long-
temps toutes voiesde communications sont achevées.
Cependant il n'y a pas si longtemps que Comines
n'avait qu'une seule route qui la traversait celle de
Warnêton a Gheluwe. Depuis quelques années on y a
construil 1° une route vers Ypres, par Houtthem;
2° un gravier vers Ten Brielen et Zandvoorde et le
Cruyseecke; 3° de nouveaux trottoirs, etc.
Comines n'a done pas un abonnement peu élevé
paree qu'il y a longtemps qu'on n'y a fait de grands
travaux. Tous ses grands travaux sont récents et de
fraiche date.
Son abonnement est cependant minime.
Abandonnant ensuite les comparaisons, la circu
laire rejelte la cause de l'élévation de l'abonnement
sur le bureau de bienfaisance. Si le Bureau de
bienfaisance, dit-elle, pouvail avec ses seules res
sources, pourvoir a tous ses besoins, l'abonnement
de Warnêton pourrait être réduit a moins de 3,000
francs, sans modifier l'état de nos finances. r>
Examinons de prés ce raisonnement.
Si le Bureau de bienfaisance n'avait besoin d'aucun
subside, l'abonnement pourrait être réduit a moins de
3,000 francs (probablement 2,500 francs) sans modi-
fier l'état de nos finances. Le Bureau de bienfaisance
n'a actuellement besoin que de 5,440 francs. II faut
done encore a moins de 3,000 francs d en sus de
5,440 francs pour determiner le vrai taux de l'abon
nement.
Mais quel est, d'après ce raisonnement, le taux d'a-
bonnemenl qu'il faudrait pour faire acte de bonne ad
ministration
Ce serait 5,440 francs, subside de la ville au Bu
reau de bienfaisance, plus moins de 3,000 francs
ou 2,500 francs, soit en total 7,940 francs.
Enfin après tant de courses et de peines a travers
les erreurs de tous genres et de toutes espèces dont
est criblée la circulaire, on arrive, a la 7mo page, par
avouer implicitement qu'un abonnement de 7,940 fr.
est plus que suffisant pour pourvoir aux besoins
de la commune, sans modifier l'état de nos finances.
Nous proposons de diminuer l'abonnement jusqu'a
7 500 francs. La circulaire dit qu'on ne peut le dimi
nuer que jusques 7,940 francs. Comme on le voit il
n'y a que 440 francs de difference I
On a fait beaucoup de bruit pour 440 francs de dif
ference! Si, en séancedu Conseil, on avait dit ce que
nous savons maintenant, il y aurait peut-être eu
moyen de s'enlendre. Mais dans cette séance on s'est
tü, on n'a rien dit de tout ce qu'on nous apprend au
jourd'hui on n'y a aucunement réfuté notre système
on s'est borné a nous faire supposer que tel n'élait
pas l'avis de certain administrateur.
Nous ne pouvons terminer notre réponse sans re-
lever un oubli,peut-être irivoiontaire?de l'au
teur de la circulaire.
Depuis '861 nousrecevonsannuellement notre part
dans le fonds communal creé par la loi d'abolition des
octrois. Warnêton est lacommnnede l'arrondissement,
d'une population inférieure a 5,000 habitants, dortt la
part dans ce fonds communal est la plus importante,
double même de celle des autres communes d'une po
pulation égale.
Cette part dans le fonds communal était en 1861 de
5,274 francs 70 cent.; elle a progressé depuis lors,
puisqu'en 1864 elle est de 7,022 fr. 83. Espérons
qu'elle progresses encore dans l'intérêt des commu
nes. Mais nous ne savons pourquoi on n'a rien dit de
cette part du fonds communal.— Celagênait,sans doule.
Dans la circulaire, on promet de maintenir pour
quelques temps encore, c'est-a-dire quelques années,
I'abonnement au chiffre actuel. C'est lè une promesse
qui ne lie pas et sur laquelle on peut toujours reve-
nir. Espérons que ie Collége échevinal ne sera pas
tout-a-fait de parole sur ce point.
Enfin, avant de finir nous affirmons que nos chif
fres sont.de la plus compléte exactitude, et nous en-
gageons vivement toute personne qui doulerait de
cette exactitude, de se rendre a l'Hótel-de-Ville de
Warnêton et d'y consulter les comptes oommunaux,
les dossiers des divers pavés et graviers, le registre
des délibérations du Conseil communal et toutes au
tres pièces,dont onne pourra refuser communication.
Nous demandons l'examen et le contróle et nous alten-
dons avec confiance le jugement du public.
L. DESIMPEL,
Warnêton, le 1" Juin 18(55. Conseiller communal-
POPERINGHE.
Prix moyen du marclié du 2 Juin 1865.
Froment, l'hectolitrc17 75
Seigle12 00
Avoine8 00
Pommes de terre, les 100 kil6 00
Beurre, le kil2 50
Houblon, les^bO kil. 1095 lig
ET AT iadiquanl les quanlilés et le prix moyen des
grains, fourrages el autres produits agricoles vendus
le 3 Juin 1865 sur lemarchéde la ville d'Ypres.
NATURE
DES MARCHANDISES
VENDUES.
QUANT1TÉS
VENDUES.
KILOGRAMMES.
PRIX MOYEN
PAR
CENT KIIOGR.
POIDS
MOVEN DE
u'hectol
18.000
22-62
Kil. 80-00
7.700
15-25
73-CO
1,100
19 00
45-00
412
21-84
10 30
2.038
82-40
82-40
Des personnes irialveillantes ont répandu un faux
bruit, c'est que j'ai renonce a la profession de DO-
REUR et ÈNCADREUR.
II n'en est rien, et je saisis cette occasion pour me
recommander a la bienveillance du Public, qui trou-
vera toujours chez moi un grand assortiment de CA
DRES en tout genre, de PASSE-PARTOUT pour
photographies, de GLACÉS de toute dimension, etc.
La modicilè des prix, MM., ainsi que l'exactitude
ét le soin que j'apporte a mon travail, m'ont toujours
mérité votre pratique jusqu'icij'espère que vous
m'en honorerez encore, et que ce faux bruit dispa-
railra par la présente.
11EY LBROEC K - VANDERM EERSGH
GrandPlace, W 7,
5 Ypres.
Feorimond BARTIER a l'honneur d'informer le
Public qu'il vient de transférer son Magasin de
Merceries, QuincailleriesOmbrelles, Parapluies,
Lunettes optique, etc., etc., RUE au BEURRE, 19.