MAISON A LOUER, fxeu.es. Impiuherie de V. Vebteneul, 85, hue de Louvain. Avec écurie et beau jardin, RUE DU LOMBARD, b Ypres, Fêves. Des instructions détaillées entourent chaqne Boite et Pot. Macduff: Mes enfonts aussi Rosse Femmes, enfunts, serviteurs, lout ce qu'ils ont pu trouverprenez courage,; faisons de notre graude vengeance un remèdepour guérir celte mor- telle douleur. MacduffII rCa pas d'enfants Ce mot, le plus terrible qu'une juste haine ait inspire, dit M. Villemain.; ce mot la fois si barbare et si paternel, eet aveu qu'il n'y a ,pas de vengeance possible contre i'bomme qui, ayant tué vos enfants, n'en a pas a lui que vous puissiez luer, .pourquoi n'é- cfate—t-il pas avec la même énergie dans 1'ouvrage de Ducis Et cette admirable response de Macduff a Rosse, qui veut le consoler, pourquoi ne la trouve-t-on pas chez le tragique du xvni* siècle? Rosse Raisonnez la chose eomme un homme. Macduff Oui, mais il faut bien aussi queje la sente en homme. 'Ducis échoue la oü bien d'autres éehoueront après lui, témoin ces paroles de Goëthe Avec un talent fécond, on ne devrait lire qu'une des pièces de Shakespeare par année., a moins de vouloir se briser contre son génie, J'ai bien fait de me débarrasser de lui par Goeiz de Berlichingen et Eg- mond; Byron agit de même avec sagesse en se defen dant de professer a son égard un souverain respect et en suivant sa propre voie. Combien d'AIIemands, et des plus forts, ont èchoué sur lui, sur lui el Calde- ron 1 Joseph Chenier est plus timide encore que Ducis; plein de hardiesse en politique, il respecte les bien- séances de la litlérature monarchiqueson drame, le plus original et le plus fort, Tibère, est jeté, lui aussi, dans le moule ordinaire, oü la règle comprimé trop souvent la nature. Les proportions de l'entretien de M. Bancel ne lui permetlaient pas de pénélrer plus avant dans l'ceuvre de Chenier il a eu cependant a coeur d'enchasser dans sa Conférence des Vers de la Promenade, vers qui demeurèrent longtemps inédits, el qui sont pour le charmant orateur comme un souvenir d'enfance et du pays natal, car, il en a fait l'aveu a ses audi teurs, ces vers ont bercé sa jeunesseil les a dits avec une chaleur et une émotion qu'il a su rendre communicatives. En terminaut, M. Bancel a dégagé de cel apercu rapide la legon qu'il renferme e'est que l'art ne vit pas de copiele poète doit prendre la devise d'Alfred de Musset Je hais comme la mort l'état de plagiaire, Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans mon verre. Ce qui a manqué a Voltaire et aux autres tragiques du siècle, e'est le courage de dèpouiller la superstition littéraire. On ne recommence pas plus Corneille, Ra cine el Shakespeare, qu'Eschyle, Euripide et Sophocle. Le mot de Luther «II y a trop de saints, ils nous dérobent la splendeur des cieux, peut s'appliquer a l'art; la tragédie grecque et Ie drame anglais ont dérobé au xvinme siècle la splendeur de la nature. II faut se nourrir des oeuvres des grands artistes, il ne faut point chercher a les imiter. Semblable a l'ofan- ger élevé en serre ehaude, dans l'etroite cajsse qui l'ètouffe, l'art, qui se coudamne aux expédients et aux artifices de Limitation, demeure stérilel'art original et libre, c'est l'oranger fleuri au pied duqüel la mer de Sorrente déroule ses flots bleus. iin-TTawBOr-r-in 1 La publiclté considérce couiiue un devoir moral. Nouvelle manière d'envisager ce sujet. 11 y a quelquesannées.un médecin américain demanda que 16s membres de la Faculté fussent obligés de publier dans les joumaux leurs remèdes et modes de traitemenl. C'était une idéé noble et bardie. Elle fut cependant généralement repous- sée par cette profession comme étant dégradanle. Maisy a-t-il la moindre dégradation dans la publicité K'esl-elle pas plu- töt le criterium qui passe 3 son creuset toules les pretentions et universalise les avantages pratiques de toutes précieuses décoirvertcs et inventions Une profession qui vise au soula- gement des malades el3 la préservation de l'existencc, nedoit- elle pas faire connailre les moyens d'atleindre ce but par le canal d'informations le plus accessible 3 toutes les classes et conditions de la soeiélé les colonnes de la presse publi- que Si elle refuse de le faire, la conclusion naturelle est que ce désit- de garder Ie silence provient soit d'iin esprit sordide, monopolisak'rir et égoïste, soit du manque de foi dans sés propres preseriplions. En envisageantle sujet sous ce point de vue, nous sommes heureux de dire que le Professeur Ilolloway, il y a quelque vingl-cinq ans, a franchi les barrières que la Faculté avait érigées entre lui et lè public et s'est élan'cé bardiment dans l'aïène de la publicité. II avait découvert, ou plutót inventé, après des années de recherches et d'expérience, deux prépa- ratious qu'il considérait comme des spécifiques pour presque toulés'les maladies dit gebre hïimain et, comme marque de la conflance qu'il avait dans leurs qualités, et comme preuve de son désiriphilanlhropique que si ses médicaments étaient réellemenbprécieux, ils fussent accessibles au monde entier, il fit de la publicité partout oü ce mode existait. C'était l'é- preuve Ia plus rigoureuse 3 laquelle il püt les soumeflre experinientuDi 'cruct's. AuSsilöt, ils les expösa tèls qu'ils étaienUaux'malades de tous les pays. Il relata leurs proprié1- tés, .proolama leurs vertus et 13-dessus, il-risqua sa imputa tion et sa fortune. Le résullat a élé lout ce que lui et le monde pouvaiertt désirer. Le riche et le pauvre,'le savant et l'igno- rant, les médecins, les'hommes d'Etét, les mdnarques, enfin tous les hommes éclairés ont sanctidhné, employés et pröh'é stfs Retmèdes. lis sont désormais des Paits 'daits l'histoire médicale. N'est-ce pas micux que de cacher la lumière sous Ie bois- seau? N'est-ce pas mieux que d'écrire des prescriptions en languè morte, ét dfinscriré dek poids ét quantités en hiëro- glyphes Si une chose est digne d'étre conntle, elle est digne d'fitre universellement connue. C'est avec cette conviclion que le professeur Holloway proclama, par la presse, la vertu de ses médecinesj la fortune, la célébrilé et la gratitude de millions de personnes ont étë sa récompense. •Portraits.phi/sioldgiques et littérmres, tel est le sujet de la conférence que M. Emileöeschanel dunne ra a fa Salle de Spectacle le samedi, 10 mars. YPRES. Êtat-civil du 23 Février au "2 Mars 1866. NA1SSANCES. Se'xe masculin 3. Sexe féminin7. DÉCÈS. Doom, Rosalie, 75 ans, fileuse, veuVède Grégoire Olinck'»- maillie, rue des Roses. Blomme, Pierre, 74 ans, cultivateur, épouxde Catherine Persyn,St Jacques lez-Ypres. Vanders- chelden, Joséphine, 55aus, célibataire, rue Courte du Marais. Bouten/Charles, 62 ans, cultivateur, époux de Sophie De- lèu, St Jacques lez-Ypres. Smagghe, M elan ie,'33 ans, dén- tellière, épouse de Frangois Scheerlynch, rue des Plats. Dondeyne, Clémence, 37 ans, denlellière, épouse d'Amand Derulle, rue-des Echangeurs. Vandroinme, Anne, 37 ans, denlellière, épouse d'HenW Leenard, rue des Pauvres Filles. Ryckebouv, Isabelle, 76 ans, brasseuse, Veuve de Pierre Verheylewegen, Rue de Lille. Spinnewyn, Edouard, 37 ans.ébéniste, célibataire. (Öéeédé 3 Paris le 17 Mars 1865).— keclerq, Amand, 42 ans, peintre,célibataire, Marché-au-Bois. Deinylteoaere, Sophie, 55 ans, sans profession, célibataire, Décédé 3 Bruxelles, le 17 Février 1866.) Ghys, Henri, 66 ans. magon, epoux de Marie VerscheldenDécédé 3 Wervicq le 18 Février 1866. Legron, Joseph, 75 ans, plafonneur, époux de Colette Parraentier, Plaine d'Amour. Oocupee par M. le capitaine MACLOT jusqu'au 1e' avril. S'adresser au bureau du journal. ET A t indiquanl les quantités et le prix tn&yen des grains, fourrages et autres 'pröduits agricolés vendus le 3 Mars 1866, sur le marché de la ville d'Ypres. NATURE DES MAnCHAHDlStS VENDUES. QUANTITÉS vendites. Kilógrammes. PRIX MOYEN PAR f00 kilogram POIDS MOYEN BÉ 1'heCtol. Fromënt. Seigle Avoine 20,400 10j7DO l 3,100 1,300 5,'600 22-62 16-75 23-00 25-50 2^-00 90-00 73-00 44-00 80-ÖO «OiöO MEN SCHRIJFT IN Rij RoggkA,' boekhandelaarKalanderberg8, te'Gent en bij den drukker-boekhandelaar Félix LABIN.Bttc-' mudestraat35, te Yperen, op het FRaNSCH-NEDERLANDSCH en NEDERLANDSCH- FRANSGH DOOR J.-F.-J. HEREMANS, Professor aan de Hoogeschool, te Gent. De uitgevers den keu in eene algemeen gevoelde behoefte le voorzien met de uitgave van een nieuw Fransch - Nederlandsch en Nederlandsch - Frailsch Woordenboek. Dit Woordenboek, door den heer Heremans naar de beste bronnen bewerkt, bevat, wat bet Fransche Gedeelte betreftde vertaling der verschillende be- teekenissen niet alleenlijk van al de woorden, die in den Dictionnaire de l'Académie voorkomen, maar bo ven dteh van eene menigte andere, welke in dit werk te vergeefs worden gezocht. Voor het Nederlandsch Gedeelte werd eene bijzon dere zorg toegewijd aan de Spelling, voor welke de heer Heremans de regels heeft in acht genometij on langs door de Koninglijka Commissie, waarvan hij verslaggever was, voorgesteld, en bij koninklijk bes luit van den 21n november laatstleden Aabgenoinen voor den Onderwijs des Vlaamsohe Taai iti de Scho len en Athensea van den Staal, vo^r de Bestuurlijke briefwisseling, de vertaling der Wetten en Besluiten, en in het algemeen voor al de Openbare Acteu, die van eene wettige aangestelde o/erheid uitgaan. Voorwaarden van Inteekening Het Fransch - Nederlandsch en Nederlandsch- Fransch Woordenboek, door J.-f.-J, HEREMANS, zal twee boekdeelen uitmaken, en in afleveringen van 80 bladzijden, gr.in-8°, op twee kolommen,verschij nen. Het getal afleveringen is op 24geraamd, die elkan der om de zes weken zullen opvolgen 9 afleveringen zijn verschenen. Prijs 1 frank 25 c. ieder. Ce remède est universelle ment reconnu comme le plus efï'icace du monde. Toutes les maladies n'ont qu'une catise commune, savoir l'impureté dug sang, Iequel est la source de la vie, Gette impureté est promp- 1 tement rectifiée par i'usage des Pilules Holloway, qui agis- ~~-/p seut sur l'estomac et les intestins comme le dé- puratif par excellence, et qui, au moyen de leurs pröpriétés balsamiques purifient le sang don- nent du ton et de l'énergie aux nerfs ainsi qu'aux muscles et fortifient le système entier. Cette médecine, mieux que toute autre, rétablit la diges tion. Ellé opère de la faqon la plus saine et la plus efficace sur le Foie et les Keinselle regula- |rise les sécrétions, forlifie le sys- |tème nerveux et réconforte le "corps entier.Même les personnes d'une constitution la plus délicate peuvent essayer sans erainte aucune les pouvoirs curatifs etpuissants de ce remède, en régularisant les doses suivant les instructions imprimées qui entourent chaqué boite. La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent, qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jamhes, les articulations contractées, les rhuma- tismee, la goutte, la névralgie, le tio-douloureux et la paralysie. Se venderit chec les Pharinaeiens fr. SO c., 3 fr. 9 5 c. et e fr. le Pot ou la Botte. Pour laVente en gros, s'adresser chez Ie propi-létalre, lePnoFESSBUK HOLLO WAV,244, Strand, ai.ondres. (N° 1.) DÉ POS ÉS. Bri

HISTORISCHE KRANTEN

L’Opinion (1863-1873) | 1866 | | pagina 4