Bruxeixes Imprimerie de Y. Verteneuil, 85, rue de Louvain.
Des instructions détaillèes entourent chaque Boite et Pot.
rapporteur, M. Pycke, notaire a Aelbeketrésorier,
M. Opsomer, notaire aSt-Genois; secrétaire, M. Re-
nard, notaire a Courtrai; membres, MM. VanRobaeys,
notaire a Oostroosebeke, et Buyssens, notaire Gul-
leghem.
Dans la nuit de dimanche a lundi, la foudre a tué
a Moorslede une personne couchée dans son lit.
On lit dans Ie Mémorial de Courtrai
Le bruit circule et prend de jour en jour plus de
coosistunce, que M. Conscience, notre commissaire
d'arrondissement, sera appelé a reinplacer M. le ba
ron de 'T Serclaes, inspecteur provincial del'instruc-
tion, décédé il y a quelques jours a Bruges.
Nous croyons être utiles a nos lecteurs en leur fai-
sant connailre les renseignements suivants relatifs
au transport des petits paquets par chemin de
fer
Les colis expédiés par le tarif n° 1 sont remis a
domicile par exprès, a toute distance, au prix uni
forme de 10 cent, parkilog. avec minimum de 50 cent,
par kilog.
Les colis envovés grande vilesse tarif 2, sont ex
pédiés dans les 12 heures et remis domicile dans les
six heures de l'arrivée.
Le tarif 2 s'applique aux petits paquets jusqu'a
200 kilog., a moins que l'expediteur n'ait expressé-
ment demandé par écrit l'application du tarif 1 ou 3.
On signale un remède pour la goutte, mais dont
nous ne voulons pas garantir l'efficaciténous ne
pouvons que conseiller d'en faire l'essai. II aurait
déja donné, dit-on, de bons résultats. II suflirait de
s'enfermer les jambes dans des bas saupoudrés de
fleurde soufre. Le soufre aurait une action énergique
et ferait cesser les crampes.
L'International donne une nouvelle définition du
motsubstantif; Vois-tu, mon ami, écoute-moi bien,
un substantif, c'est tout ce qui se prend, se touche...
Ainsi, dans cette phrase Le charbon brüle! oü est le
substantif? Darnel patron, cesont les pincettes!...
Un joli mot d'une petite fille de onze ans qui reve-
nait du catéchisme
Comment s'appelaient, lui demanda sa mère,
lesreligieux de l'ordre fondé par saint Benoit?
Les Benoitons, répondit l'enfaut.
Une femme se brouilla avec son amant qui était
chauve. Lorsqu'onfut a se rendre les gages de len-
dresse qu'on s'était donnés
«Ce qu'il y a d'agréable avec vous, dit la damë,
c'est qu'on n'a pas a vous rendre de cheveux.
Une petite fille recevait des reproches de sa mère
pour jouer habituellementdaus la rueavec desgarcons.
Savez-vous, mademoiselle, que vous avezsept
ans? vous êtes trop grande pour conlinuer a vous
amuser avec des garcons.
A quoi la fille répond avec innocence
Mais, maman, plus nous devenons grandes,
et plus nous lesaimons I
Une preuve de civilisation. Un voyageur anglais
notait il y a quelques annees dans son journal, cette
agréable remarque
Aprés avoir marché pendant onze heures consé-
cutives, sans distinguer autour de moi de vestige
humain, tout a coup j'apercusun homme pendu a une
potence et je ne puis exprimer la délicieuse émotion
que j'éprouvai a cet aspect, je voyais par la que j'etais
dans un pays civilisé.
Voici une anecdote franc-comtoise racontèe par le
Charivari: Une inspectrice des salles d'asile arrive
dans un bourg, et trouve chez les bonnes soeurs de
l'asile un formulaire singulier qui contenait, entre
autres demandes Quel elait le costume de nos
premiers parents avant Ie péché?
La réponse disaitlis étaient vêtus do la robe
d'innocence.
A cette réponse faite 1'inspectrice, une petite
fille s'écria, dans le pur accent du pays
De quelle couleur as' qu'elle était?
On lit dans les journaux
a On supplie la personue qui a quitté son domicile
le mardi 20 mars de donner de ses nouvelles. On s'en-
gage sur I'honneur a lui laisser sa liberlé; mais sa
mère l'adjure au moins de calmer un peu les douleurs
que lui cause sa disparition. n
Cela me rappelle une annonce du Times
Mary B... a quitté Ia maison paternelle jeudi
dernier. Sa familie éplorée la supplie de revenir. Si
elle ne le veut absolument pas, qu'elle renvoie au
moins la clef de l'armoire qu'elle a emportée par mé-
garde.
Une autre du même cru
Une petite fille de six ans a qui, du reste, on laisse
voir et entendre trop de choses qui në regardent pas
les enfants, avail entendu parler d'aventures de ce
genre. L'autre jour, elle dit a sa mère
Maman, si je me sauvais avec Edouard aux va-
cances de Paques, est-ce que je serais forcée de
l'épouser C'est que, vois-tu, il me plait assez mais
il mange toujours le dessus de mes lartines.
Un quidam, aux allures excentriques, a la mise
débraillée, un vrai Robert-Macaire, était tntroduit,
ces jours derniers, dans un salon bourgeois oü l'on se
pique de recevoir le beau monde.
L'accueil froid que recut cet étrange personnage
lui fit bientót vider les lieux.
Quel est done cet individu, demanda un des
invités après sondépart?
C'est, répondit l'amphytrion, un excellent gen-
tilhomme, appartenant a une cour étrangère.
Allons done, répliqua le premier interlocuteur,
si cet individu a appartenu a une cour quelconque,
ce ne peut être, coup sur, qu'a une cour d'assises.
Onguent et Pilules Holloway.
Les variations de température tendent les nerfsdesper-
sonnes faibles et décrépites et cet état tourne en maladic, A
moins que, pourprévenir tous désordres, on ne prenne quel
ques reslauratifs, comme ces purifiantes Pilules. Les méde-
cines Holloway donnent du ton au système nerveux qui est
la source de l'existence et qui commande chaque action pour
maintenir le bien-être du corps et le développer. On ne sau-
rait done atlacher trop d'importance k la nécessité de enn-
server les nei fs en bon état et la facilité avec laquelle ces
Pilules obtiennent ce résultat. Elles sont les antidotes les
moins infaillibles contre les indigestions, la circulation irré-
gulière du sang, les palpitations, les migraines et la consti.
pation; c'est ainsi qu'ellesse sont acquis la plus haute répu-
talion et que leur débit est le plus grand qu'on puisse voir.
«SSgpSHS»
VP IS ES.
Etal civil du 8 au 15 Juin 1866.
NAISSANCES.
Scxe masculin 7, Sexe féminin 6
MARIAGES.
Serryn, Henri, tisserand, et Dehollander, Philomène, den-
tellière. Decrock, Richard, journalier, et Cnockaert, Oc-
tavie, dentelliére. Roose, Theodore, magon, et Dael, Phi
lomène, dentellière.
DÉCÈS.
Degave, Henri, 43 ans, journalier, célibataire, Marché-au-
Bétail. Dethoor, Amand, 40 ans, poelier, époux d'Hortense
Casy, rue Traversière. Charles, Pierre, 50 ans, journalier,
veuf de Rosalie Donze, rue de Thouroul. Vandendriessche,
Pierre, 57 ans, journalier, époux de Marie Verdoolaeghe, rue
de Menin. Nekelson, Marie, 50 ans, journalière, épouse
de Pierre Maesen, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 5. Sexe féminin 1.
POPE9SEVGIIE.
Etat-civil du 8 au 15 Juin 1866.
NAISSANCES.
Sexe masculin 6. Sexe féminin 3.
MARIAGES.
Debyser, Benoit, 50 ans, célibataire, charpentier, avec Co~
laert, Octavie, 22 ans, célibataire, parliculière. Cayzeele,
Pierre, 27 ans, célibataire, domestique, avec Deschryver,
Jeanne-Thérèse, 50 ans, célibataire, seryante. Reeour,
Charles, 54 ans, célibataire, domestique, avec Desmet, Amélie,
29 ans, ouvrière, célibataire.
DÉCÈS.
Vergeele, Pierre, 70 ans, sans profession, époux de Marie
Labaere, Hipsboek. Decoker, Aloïse, 21 ans, soldat au
12me régt de ligne, Tournai. Lefort, Rosalie, 32 ans, mé-
nagère, épouse de Auguste Wullems, rue Babillard.
Breyne, Frangois-Xavier 79 ansparticulier époux de
Geneviève Beddeleem, hipshoek.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 1. Sexe féminin 1
- it r n lïï Tii
Poperinghe.
Prix moyen du marché du 15 Juin 1866.
Froment, l'hectolitre18 58
Seigle12 00
Avoine8 00
Pommes de terre, les 100 kilog6 70
Beurre, le kilog2 70
Houblon, les 50 kilog000 00
—MUMMminiwiiM in I Min
ET AT indiquanl les quantités et le prix moyen
des grains, fourrages et autres produits agricoles
vendus le 16 Juin 1866, sur le marché de la
ville d'Ypres.
NATURE
QUANTITÉS
PRIX MOYEN
POIDS
DES MARCHANDISES
VENDUES.
PAK
MOTEN DE
VENDOES.
Kilogrammes.
100 kilogram
l'hectol.
Froment.
36,100
24-12
80-00
Seigle
9,600
16-25
75-00
Avoine
900
24-50
44-00
700
25-50
80-00
1,200
26-00
80-00
UN FABRIGANT de TOILES, de Roulers, demande
un bon voyageur pour les deux Flandres; de pré-
fèrence quelqu'un au courant de ['article et de la tour
nee. Adresser les lettres franco, poste restaule a
'Roulers, sous les initiales A. B
Ce remède est universelle-
ment reconnu comme le plus
efficace du monde. Toutes les
maladies n'ont qu'une cause
commune, savoir l'iinpureté du
sang, lequel est la source de la
vie. Cette impureté est promp-
tement rectifiée par l'usage des
Pilules Hollowayqui agis-
sent sur Pestomac et les intestins comme le dé-
puratif par excellence, et qui, ail moyen de leurs
propriétés balsamiques purifient le sangdon
nent du ton et de l'énergie aux nerfs ainsi qu'aux
muscles et fortifient le système
entier. Cette médecine, mieux
que toute autre, rétablit la diges
tion. Elle opère de la fagon la
plus saine et la plus efficace sur
le Foie et les Reinselle regula
rise les sécrétions, fortifie le sys
tème nerveux et réconforte le
corps entier. Même les personnes
d'une constitution la plus délicate peuvent essayer
sans crainte aucune les pouvoirs curatifs et puissants
de ce remède, en régularisant les doses suivant les
instructions imprimées qui entourent chaque boite.
La science médicale n'a encore produit aucun remède qu'on puisse comparer a ce merveilleux Onguent,
qui s'assimile si bien avec le sang qu'il en devient réellement une partie intime il cicatrise toutes
les parties malades et guérit toute espèce de plaies et d'ulcères. Ce célèbre Onguent est un curatif
infaillible pour les scrofules, les tumeurs, les maux de jambes, les articulations contractées, les rhuma-
tismes, la goutte, la névralgie, le tic-douloureux et la paralysie.
Se vendent chez lea Pharinaclens 1 fr. 50 c., 3 fr. 7 5 c. et O fr. Ie Pot on la Botte. Poor laVcnte
en gros,a'adreaaer chez Ie proprIétalre,lePaoFEssB»n HOLLO WAlf,244,Strand, A l,ondres.
(NO 1.) DÉ POS ÉS.