J0UR8AL D'YPRES DE L'ARROMSSEIENI YPRE8, Bimanche Cinquième anoée. N° 9. 3 Mars 1867. Paraissant le dimanche. IMilV DUROIXGllËiST POUR LA BELGIQUE 8 francs par an; 4 fr. 50 par semestre. Pour FEtranger, le port en sus. Un Numéro 25 Centimes. PRIX RES A1SOSCEÜ Eï DES RECLAMES 10 Centimes la petite ligne. Corps du Journal, 30 centimes. Le tout payable d'avance. Laissez dire, laissez-vous blSmer, mais publiez votre pensée. On s'dbonne a Ypres, au bureau du Journal, chez Félix Lambin, imp.-lib., rue de Oixmude, 59. On traite a forfait pour les annonces souvent reproduites. Toutes lettres ou envois d'aryent doivent être adressés franco au bureau du journal. VlLLE d'YpRES. Conseil communal. Séance publique du Sarnedi 9 Février 1867. Le Conseil est au romplet. Le proces-verbal de la précédente séance est ap- prouvé. La lecture de ce document nous fait connaitre la composition et les attributions des nouvelles com missions. Les voici 1" commission MM. 'Ueke, bourgmeslre; Mes- siaenVande Broucke, Lannoy, Froidure, conseil- lers. Attributions: Administration générale; signature; finances communales; administrations charitables; instruction publique Collége et Ecole moyenne état-civilpolice; industrie et commerce; atelier- modèle; mercuriales. 2n,e commission MM. Van Heule, échevin Boedt, Becuwe, Van Alleynes, Hynderick, conseillers. Attributions Comptabilité des administrations publiques; instruction publique; écoles primaires et gardiennes; contentieux redaction des règlements; salubrite; milicegarde civiqueabattoir; biblio- thèques publiques. 3me commission MVIde Stuers, échevin Vanden Bogaerde, Cardinael, Beaucourt, Brunfaut, conseil lers. Attributions Travaux publics; voirie; batisse; monuments; Casernement bien fonds; jardins; fo.res et marches; beaux artséclairage. Les pièces communiqnees au Conseil sont une lettré de M Plaitëêuw qui donne sa démission de secretaire du conseil de recensement de la gardé- civique; M. J. Decodtsecrétaire communal, est nornmè son rempluQanl. Les comptabilites de laSalle d'asile et de la Cham- bre de commerce, les compte el budget de 1'Académie des Beaux-Arts et de l'Eeole professiounelle sont ren- voyés a l'examen de la 2" commission. Le second 'obiet a l'ordre dn jour est la délibération sur le budget communal de 1867 On sait que, con- trairement a l'esprit de la loi, ce budget a étó exa mine a huis-clos, ce qui s'appelle ici jésuitiquement le renvoyer a l'examen de toutes les commissions réunics. M. Vanhrule lit un rapport succint des observa tions presentees en commissiop. Nous y trouvons entr'autres une proposition de M. Brunfaut de vendre une partie des vieux materiaux afin d'eloigner les dangers d'incendie des Halles. On lui rèpond que la plupart des objets valent peu de chose et qu'ils peu- vent être utilisès. Geux qui, après cette réponse,con- serveront encore quelques craintes d'accidenls, se- ront bien dilficiles et d'incorrigibles brouillons; une interpellation de M. Hynderick sur l'emploi fait des vieilles oordures proveuanl des trottoirs. M, le .bourgmeslre dit. qu'on les utilisera dans les rues se- .condaires, apparemmeDt en vertu du principe de J'éga.lilé de lous devant les faveurs de l'administra- tion. Les habitants des rues secondares paieront leur tantième comme ceux des rues principals et, au lieu de bordures n.euves, ils auront a leur usage de vieux déchets; enfin, une observation de M. Vandenboo- gaerde qui signale le mauvais pavage de la rue d'EI- verdinghe. L'honorable conseiller a raisonmais beaucoup de rues sont en mauvais état, pourquoi la rue d'Elverdinghe a-t-elle atliré seule son atten tion La suppression de l'estaminet l'Hótel-de-Ville a été décidée par 9 voix; qualre membres se sont abstenas. M Brunfaut revient sur les observations qu'il a faites dans le sein des commissions réunies en faveur de cette suppression; il exprime l'espoir que l'admi- nistration donnera a cette partie du batiment une en- trée digne de la vilie. Nous approuvons fort les obser vations de l'honorable conseiller. Même nous vou- drions, le cas échéant, les rendre plus comp'ètes en conseillant d'inscrire au-dessus de la porte d'entrée et en grands caractères d'or PUBL1CITÈ, SAUVE- GARDE DU PEUPLE. Ce serail un avertissement sa- lutaire et permanent pour tous les drötesqui seraient tentés de croire que la publicité des séances n'est pas d'ordre constitutionnel. Auchapitre des dépenses générales, un membre a demandè s'il n'etait pas opportun de réorganiser la police. M. le bourgmestre a rèpondu que la question élait a l'étude. Puisse-t-elle n'y pas rester indéfini- menl 1 Des conseillers ont manifesté le désir de voir pla cer des réverbères rue Courte de la Prairie, au Bas sin et a l'extérieur de la Porie de Menin, dans le voisinage de la fabrique de M. Barbier. Nous en reclamons autant pour la fabrique de M. Seys et pour la rue de Cassel, a l'endroit oü cette rue forme un coude, deux veritab'es casse-cou le soir. Aura-t-on égard a cette observation ou bien comme d'habitude celle-ci, émise par nous, sera-t- elle souillèe d'nn vice originelï C'est a croire, main- tenant surtout que nos grosses lêtes ont découvert que le droit constitutionnel n'existe plus pour nous. A propos de Fentretien des bêtiments communaux, M. Vandenboogaerde se plaint du mauvais état dans lequel se trouve le Palais de Justice,qui en outre exige un agrandissement. I.e prix de location, dil-'il, n'est pas en rapport avec I etendue du batiment; il demande une augmentation de bail. M. le bourg meslre repond qu'aucune décision ne peut être prise a eet égard avant de savoir si la province intervien- dra dans les depenses. Au chapilre de l'Instruction publique, M. Vanal- leynnes demande une augmentation de traitem'ènt pour les professeurs de l'ecole du soir. Ou repond qu'une augmentation a ete accordee fors de la réor- ganisation de cette écoie. On s'étonne qu'aucun membre du Conseil n'ait de- mande des explications sur la situation de nos écoles d'adultes vis-a-vis de l'arrêté royal du 1" septembre 1866. C'est pourtant la une question intéressante et tous ceux pour qui- Ie.liberalisme n'est pas uneen- seigne sauraient gré au college échevinal de fournir des renseignements spontanés. Espérons que nous saurons un jour a quoi nous en tenir. Le subside annuel accorde par la ville au Bureau de bienfaisance est de fr. 7,500. Le même conseiller demande a combien s'ólève le montant de la caissede réserve. A 21,000 francs, dit M. le bourgmestre. La requête de la veuve Mallet est renvoyée au huis-clos. Le rapport nous apprend que les dépenses extra- ordinaires póur 1867 seront considérables par suite de la visite probable du Roi. M. Hynderick demande si cette visite ne pourrait pas concorder avec la Fête communale, paree qu'il est intemionné de demander au Conseil un crédit pour organiser un tir national ou international. M. le bourgmestre répond qu'il ne peut rien préei ser et qu'il faut laisser au Roi la faculté de fixer l'époque de sa visite, mais que probablemeut cette visile aura lieu cette année. Le Progrès passe sous silence les observations de M. Hynderick, on ne devine pas dans quel but. Nous signalons cette lacune a sa bonne foi. Au des eaux alimentaires, M. Ie bourgmestre fait connaitre au Conseil qu'il a recu le rapport de M. ['in génieur Carez. Ce rapport est renvoyé a l'examen de deux commissions. On raconte, sans que nous garan- tissious le fait, que Ie projet de M. Carez entraiuerait la ville dans une dépense de 700,000 francs. Avant de discuter ce projet, il en sera donné con- naissance a MM. les conseillers. Le comblement d'une partie du Boterplas a été examiné. Plusieurs embranchemënts d'égoüts sont a coustruire encore pour completer Ie système'. Parmi les depenses d'embellissement se trouve une allocation pour les peiritures murales. Enfin, dit on termihant le rapport, M. Vanalleynnes a exprimé le vceu de voir ouvrir les anciennes com munications par les portos d'Elverdinghe et de Thou- pout. Ou doit savoir gré a M. Vanalleynnes de sa per- sistancenous doutons cependant qu'il aboutisse jamais, a moins de provoquer un vote du Conseil sur cet objet. Le college a renvoyé ces améliorations aux calendes grecques et il ne parait pas se soucier de s'en occuper dans un délai même éloigné. Voici mamtenant les principaux chiffres du bud- get. lro Division. Recettes générales. Chapitre 1er. Recettes extraordinaires. lcr. Excédant des années pré- cédentesFr. 14,098 07 2. Autres recettes extraordinaires. Première categorie. Recettes propres a la ville. M. I'echevin de Stuers le Progrès ose imprimer De Stuers. Pourquoi done le noble échevin ne ré clame t il pas auprès de ce journai contre l'abêtardis- sement de sa particuie nobiliaire? VI. l'échevin de Stuers donne des explications sur les objets en maga- sinles seuls dont on pourrait se défaire sans incon - vènients, selou lui, sont d'anciens pupllres du Col lege communal M. Brunfaut dit qu'il a étó amené a soulever cette question par la crainte que lui inspire un ainas im mense de matières combustibles entassé dans les Halles. En cas de sinislre, ce magasin ferait courir les plus grands dangers a noire beau monument Le Conseil est d'avis, sur la proposition de M. de

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L’Opinion (1863-1873) | 1867 | | pagina 1